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s’est aggravé après traitement initial par un protocole à base d’Avastin. Il s’agit là de la troisième
homologation accordée à Avastin dans le traitement du CCRm sur la base d’une amélioration de la survie
globale. Avastin n’est pas indiqué dans le traitement adjuvant du cancer du côlon.
En Europe, Avastin est homologué en association à une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine dans le
traitement de patients adultes atteints de cancer métastatique du côlon ou du rectum. En Europe,
l’information sur le produit a été actualisée sur la base des résultats positifs de l’étude de phase III ML18147,
avec entrée en vigueur au 12 décembre 2012, ce qui permet aux personnes avec CCRm qui recevaient Avastin
plus chimiothérapie en traitement de première ligne de continuer à recevoir Avastin plus chimiothérapie
après aggravation de la maladie dans le cadre du traitement de deuxième ligne.
A propos de l’étude ML18147
L’étude ML18147 était une étude multicentrique ouverte de phase III, plurinationale, randomisée, évaluant
l’efficacité et l’innocuité d’Avastin associé à une chimiothérapie standard de deuxième ligne chez 820 patients
souffrant de CCRm ayant progressé après traitement par Avastin plus chimiothérapie standard de première
ligne (à base d’irinotécan ou d’oxaliplatine). Les patients ont été affectés par randomisation à l’un des deux
groupes thérapeutiques de l’étude à la progression de la maladie.
• Groupe A: chimiothérapie* plus Avastin (équivalent de 2,5 mg/kg i.v. par semaine)
• Groupe B: chimiothérapie* seule
*La chimiothérapie a été permutée en seconde ligne selon qu’elle était à base de fluoropyrimidine/irinotécan ou de
fluoropyrimidine/oxaliplatine en première ligne.
• Le risque de décès a été réduit de 19 pour cent chez les personnes ayant reçu Avastin en association à une
chimiothérapie standard aussi bien en première qu’en deuxième ligne, par rapport à celles n’ayant
bénéficié que d’une chimiothérapie en deuxième ligne (HR=0,81; p=0,0057). La survie globale médiane a
été de 11,2 mois, contre 9,8 mois.
• Le risque d’aggravation du cancer ou de décès (survie sans progression = PFS) a été réduit de 32 pour
cent (HR=0,68; p<0,0001). La PFS médiane a été de 5,7 mois, contre 4,1 mois.
• Le taux de réponse ne différait pas significativement entre les groupes thérapeutiques.
• La survie globale et la PFS ont été calculées à partir de l’affectation aléatoire des patients au traitement de
deuxième ligne.
• Les événements indésirables (EI) constatés dans l’étude ML18147 ont été similaires à ceux observés lors
de précédentes études pivots sur Avastin utilisé lors de C CRm.