HOW TO TAKE A BISPHOSPHONATE
• La sclérose en plaques (mobilité
réduite et carence en vitamine D =
facteurs de risque d’ostéoporose)
• À la suite d’une greffe d’organes,
p. ex. cœur, rein
• L’inammation et les maladies des
yeux, p. ex. glaucome
Comment les
glucocorticoïdes
détériorent le
système osseux
L’os est un tissu vivant qui se
régénère constamment par un
processus de « remodelage » durant
lequel il se répare an de maintenir
sa résistance. Le vieil os disparaît
(résorption) et est remplacé avec
une même quantité d’os nouveau
(formation). Un taux anormalement
élevé de glucocorticoïdes est
particulièrement dommageable pour
les os, car il provoque une hausse de
l’activité des cellules qui érodent le
tissu osseux, ce qui nuit au travail des
cellules régénératrices. Une perte
osseuse accélérée en résulte. Les
glucocorticoïdes gênent également
l’absorption du calcium contenu dans
les aliments et augmentent le taux
de calcium éliminé avec l’urine. En
plus, la production d’œstrogènes
chez les femmes et de testostérone
chez les hommes (ces deux hormones
protègent les os) est réduite en
raison d’une quantité excessive de
glucocorticoïdes, ce qui constitue un
autre facteur qui ralentit le processus
de reconstruction osseuse. Les os de
la colonne vertébrale, des côtes et
du poignet sont les régions les plus
touchées par les glucocorticoïdes.
Autres traitements
ayant une incidence
sur les os
Les nombreux médicaments ayant un
effet négatif sur les os sont :
Le traitement aux hormones
thyroïdiennes :
les hormones thyroïdiennes sont
essentielles à la croissance normale
des os; toutefois, prises en quantité
excessive elles risquent de causer une
perte osseuse au l du temps.
Les anticonvulsivants :
ils perturbent le métabolisme de
la vitamine D, abaissant ainsi la
disponibilité de calcium pour la
minéralisation osseuse. Les deux
traitements pharmacologiques
anti-épileptiques très répandus,
la phénytoïne (DilantinMD) et la
carbamazépine (TegretolMD), agissent
directement sur les cellules osseuses.
Les antiacides contenant de
l’aluminium :
ils font obstacle à l’absorption
intestinale de calcium.
Les anticancéreux (traitement
du cancer) :
ils aident à traiter plusieurs cancers
et des pathologies arthritiques graves
ainsi que des troubles du système
immunitaire. La perte osseuse
secondaire au cancer s’observe le
plus souvent chez des sujets atteints
d’un cancer du sein (incluant les
inhibiteurs de l’aromatase) ou de la
prostate, soumis à des traitements
entraînant un hypogonadisme.
Les immunosuppresseurs :
ils sont utilisés lors de greffes
d’organes et pour traiter certaines
maladies du système immunitaire.
Les analogues de l’hormone de
libération de la gonadotropine (GnRH) :
ils sont utilisés dans les traitements
à long terme de l’endométriose et
des bromes utérins. Le traitement
GnRH diminue la production des
œstrogènes à un niveau comparable à
celui de la femme post-ménopausée.
Les analogues GnRH visent à diminuer
le taux d’œstrogènes dans le
traitement du cancer du sein et de la
testostérone dans celui du cancer de
la prostate.
Les anticoagulants :
ils empêchent la coagulation du sang.
La vitamine K joue un rôle important
dans le métabolisme des os. Puisque
certains anticoagulants oraux lui
font obstacle, une utilisation à
long terme peut accroître le risque
d’ostéoporose, surtout localisée dans
la colonne vertébrale et les côtes.
Les méthodes de contrôle des
naissances :
selon une étude, les utilisatrices
du Depo-ProveraMD subiraient une
perte de la densité minérale osseuse
importante, possiblement à cause du
faible taux d’œstrogènes qui
en résulte.
La thiazolidinédione (traitement
pour le diabète) :
il a été démontré que les femmes
prenant le rosiglitazone (AvandiaMD)
présentaient un risque plus élevé de
fracture, à cause d’une augmentation
de l’activité des ostéoclastes dans
le processus de remodelage osseux.
Les essais cliniques ont également
établi que les femmes traitées
avec le pioglitazone (ACTOSMD)
pour le diabète sucré de type 2
étaient à risque élevé de fracture,
principalement à l’avant-bras, à
la main, au poignet, au pied, à la
cheville, au péroné et au tibia. Aucun
risque élevé de fracture n’a été
identié chez les hommes.
Les traitements pour les brûlures
gastriques ou les ulcères :
les inhibiteurs de la pompe à protons
qui réduisent la production de l’acide
gastrique augmentent le risque de
fracture, peut-être en raison d’une
absorption de calcium des aliments
moins efcace en l’absence d’acide
gastrique.
Les antidépresseurs :
la prise quotidienne d’inhibiteurs
spéciques du recaptage de la
sérotonine (antidépresseur populaire)
peut augmenter le risque de fragilité
de fracture chez les aînés. Ces
médicaments sont associés à une
diminution de la densité osseuse de
la hanche et de la colonne vertébrale
et à un risque accru de chute. Le
ProzacMD, le PaxilMD et le ZoloftMD
font partie de cette catégorie de
médicaments.
Ce ne sont pas tous les médicaments
classiés par catégories qui
affectent la santé osseuse. Assurez-
vous d’obtenir les conseils de
votre médecin avant de choisir le
traitement le moins nuisible pour les os.