CARACTERISTIQUE DES DEUX SEXES :
Une femelle est par définition celle qui produit la plus grosse cellule sexuelle : l’OVULE.
C’est également elle qui va dépenser le plus d’énergie à sa progéniture. Même chez les
espèces OVIPARES, la femelle doit trouver suffisamment d’énergie pour produire et
pondre ses œufs.
Un mâle dépense beaucoup moins d’énergie à la reproduction.
Ainsi, deux modes principaux de systèmes sociaux se sont développés pour assurer la
pérennité des espèces :
1) Les couples monogames stables.
Les grues, les cigognes, les aras…toutes ces espèces ont un point commun : elles vivent
toute en couples monogames stables. Chez ces reproducteurs, le dimorphisme sexuel
n’est généralement pas important, le mâle ressemblant beaucoup à la femelle.
Dans ce système social, il y a peu de rivalité et les deux membres du couple participent à
l’éducation des jeunes.
2) Les polygames.
La plupart des espèces ne vivent pas en couples stables. Il est en effet plus fréquent
d’observer certains mâles monopolisant plusieurs femelles, alors que d’autres se voient
interdire la reproduction. Le dimorphisme sexuel va être beaucoup plus marqué (lions,
chèvres…). C’est le cas, par exemple, des capucins, où le mâle le plus fort s’associe avec
6 à 10 femelles, tandis que les mâles moins forts restent en groupes de célibataires.
Le terme de POLYGAMIE (« plusieurs femelles ») est fréquent chez les espèces
animales, ce qui n’est pas le cas du terme POLYANDRIE (« plusieurs mâles »). Les
espèces polygames vivent dans la plupart des cas, soit en HAREMS (un mâle pour
plusieurs femelles), soit en GROUPES MULTI MÂLES-MULTI FEMELLES.
La polygamie est le système social le plus fréquemment observé car un seul mâle suffit
pour féconder tous les œufs d’une femelle. Le système reproductif d’une femelle n’a pas le
même potentiel que celui d’un mâle. De plus il est rare que les mâles consacrent à sa
progéniture un investissement parental. Ainsi, les mâles dépensent son énergie à la
compétition visant à se procurer des partenaires.
Dans bien des cas, les exigences de cette compétition ont conduit à l’évolution des mâles
de taille importante et d’armes très développées (lions…).
De plus, dans la mesure où la femelle consacre beaucoup d’énergie à l’éducation de sa
progéniture, elle doit choisir avec soin son partenaire.
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