Compte tenu des procédés de fabrication et de purification, il est probable que la plupart des huiles
raffinées que nous consommons ne contiennnent pas de protéines ou d'ADN. Le tourteau, obtenu à
partir des résidus de fabrication de l'huile, contient des protéines et de l'ADN. Il peut donc contenir le
gène de résistance au champignon pathogène et la protéine codée par ce gène.
OGM : des aliments à risque ?
Face à un dossier technologique aussi complexe que celui des organismes génétiquement modifiés
(OGM), il est difficile au consommateur de se faire une opinion. Doit-il ou non redouter ces nouveaux
aliments ? Les risques invoqués par les opposants aux OGM sont écologiques et sanitaires. Le risque
écologique le plus souvent invoqué est "le flux de gènes", c'est-à-dire le transfert du gène ajouté à
l'OGM (appelé transgène) à d'autres plantes d'espèces voisines. Toute variété végétale, qu'elle soit
transgénique ou non, échange en effet du pollen, et donc des gènes, avec des variétés interfertiles.
L'important est donc d'apprécier les conséquences d'un tel échange. C'est pourquoi, en France, la
seule plante transgénique autorisée à être cultivée est le maïs car elle ne possède aucune cousine en
Europe à qui elle pourrait transmettre son nouveau gène. En revanche, la culture de colza
transgénique résistant à un herbicide est interdite car cette caractéristique pourrait être transmise à de
mauvaises herbes cousines, au risque de rendre l'herbicide inefficace ! Le développement massif de
la commercialisation d'OGM risque également d'avoir des répercussions sur la biodiversité : les OGM
ne risquent-ils pas de se développer aux dépends de variétés plus rustiques, propres aux pays en
développement ? L'exemple du riz le fait penser. Sur les 140 000 variétés existantes, les firmes
agrochimiques imposent la culture intensive des cinq variétés qu'elles essaient de modifier
génétiquement. Celles-ci couvrent déjà, dans certains pays d'Asie, 60 à 70% des terres semées en
riz.
Côté sanitaire, la présence, dans la plupart des OGM, d'un gène de résistance à un antibiotique a
longtemps été dénoncée. Si un transfert de ce gène vers des bactéries pathogènes de l'homme
pouvait avoir lieu, notre arsenal antibiotique s'en trouverait réduit. Or, un tel transfert est
théoriquement possible. Les OGM qui sont mis au point aujourd'hui ne contiennent plus ce gène de
résistance et c'est désormais un atout commercial ! Cependant, la première génération d'OGM est
encore présente sur le marché pour de nombreuses années. Relativisant le risque sanitaire lié aux
OGM, certains experts rappellent l'utilisation abusive des antibiotiques dans l'élevage intensif,
notamment celui des volailles.
développement ? L'exemple du riz le fait penser. Sur les 140 000 variétés existantes, les firmes
agrochimiques imposent la culture intensive des cinq variétés qu'elles essaient de modifier
génétiquement. Celles-ci couvrent déjà, dans certains pays d'Asie, 60 à 70% des terres semées en
riz.
Côté sanitaire, la présence, dans la plupart des OGM, d'un gène de résistance à un antibiotique a
longtemps été dénoncée. Si un transfert de ce gène vers des bactéries pathogènes de l'homme
pouvait avoir lieu, notre arsenal antibiotique s'en trouverait réduit. Or, un tel transfert est
théoriquement possible. Les OGM qui sont mis au point aujourd'hui ne contiennent plus ce gène de
résistance et c'est désormais un atout commercial ! Cependant, la première génération d'OGM est
encore présente sur le marché pour de nombreuses années. Relativisant le risque sanitaire lié aux
OGM, certains experts rappellent l'utilisation abusive des antibiotiques dans l'élevage intensif,
notamment celui des volailles.
Comment obtient-on une plante transgénique ?
1. Repérage d'un caractère intéressant dans un autre organisme vivant (plante, champignon,
bactérie...) et identification de la protéine responsable de ce caractère, par exemple un
composé toxique pour un insecte ravageur.