Dans les milieux favorables aux manipulations génétiques, on est d

Dans les milieux favorables aux manipulations génétiques, on est d’avis
que ceux-ci constituent une solution contre les famines dans le monde.
En effet, ils présentent les avantages suivants :
Production de nouvelles variétés plus nutritives
Meilleure croissance des végétaux
Plus grande résistance en milieux moins favorables : possibilité
de développement dans des environnements de grande
sécheresse
Facilitation du travail des agriculteurs
Par transgénèse, on peut produire des OGM dans le but
d'améliorer la santé ou l'alimentation des êtres humains.
Certains de ces OGM sont approuvés sans être encore
commercialisés :
Des plantes contenant plus de "bon gras" : des plantes
oléagineuses GM, comme le soja, ont été développées pour
produire des huiles à teneur élevée en acides gras insaturés,
meilleurs pour notre système cardio-vasculaire.
Des aliments plus nutritifs : destinés aux populations des pays
en voie de développement qui souffrent de carences, notamment
en vitamine A (riz) ou en fer.
Des aliments moins allergènes : l’une des directions de
recherche explorées par le génie génétique consiste à réduire le
pouvoir allergène des protéines présentes dans certains aliments.
Les plantes ciblées sont actuellement le soja, le riz, la pomme de
terre et l’arachide.
Des plantes-usines qui produisent des médicaments :
l’agriculture moléculaire ou moléculture végétale et animale
consiste à utiliser des plantes ou des animaux transgéniques pour
produire des composés pharmaceutiques ou industriels. La
moléculture pourrait permettre de produire des molécules d’intérêt
médical ou industriel dans des conditions sanitaires plus
sécuritaires que les techniques de production employées
auparavant.
Selon les partisans des OGM, les plantes issues des prochaines
générations d’OGM seront plus respectueuses envers
l’environnement pour ces différents motifs :
L’exploitation des sols est moins importante car les
rendements sont plus élevés.
Moins de labour : exige moins de temps et d'énergie de la part
des agriculteurs et cause moins d'agression mécanique au sol.
Moins de pesticides : la culture d'OGM résistants à un insecte
permettrait de réduire l'apport de produits chimiques, puisque la
plante peut se défendre contre l'insecte nuisible en produisant elle-
même son propre insecticide (toxine).
Pesticides moins toxiques : les produits utilisés dans les cultures
tolérantes à un herbicide particulier seraient moins toxiques et
persisteraient moins longtemps dans le sol que les herbicides
appliqués sur les cultures traditionnelles.
Moins d'herbicides : les agriculteurs peuvent utiliser un seul
herbicide - mais uniquement celui que tolère la plante OGM pour
tuer les mauvaises herbes sans nuire aux cultures.
Parmi les nombreux vaccins utilisés en médecine, on retrouve les vaccins
atténués qui sont en fait des virus ou des bactéries inactivés génétiquement de
manière à ce que le vaccin active le système immunitaire sans provoquer
d’infection. Or, le coût et le stockage (au frais) des vaccins actuels constituent
un réel problème dans les pays en voie de développement. Dès lors, de
nombreuses études visent à produire des vaccins sous-unitaires directement
dans des fruits ou des légumes qui pourront être cultivés sur place. De
nombreuses contraintes subsistent toutefois avant de pouvoir mettre ce type
d’alicaments sur le marché.
L’utilisation de modèles animaux pour l’étude des maladies génétiques
constitue un autre avantage dans le domaine médical. L’un des modèles les
plus utilisés est la souris en raison des ressemblances importantes dans la
séquence et l’ordre des gènes entre l’homme et la souris. Lorsqu’un ou
plusieurs gène(s) impliqué(s) dans une maladie génétique sont identifiés chez
l’homme, on peut modifier ce ou ces gènes chez la souris de manière à
déterminer si certains « symptômes » associés à la pathologie humaine
apparaissent aussi chez la souris. Si c’est le cas, nous avons un modèle
animal pour étudier une maladie humaine et ses diverses possibilités de
traitement. De nombreux modèles souris pour des maladies humaines sont
déjà disponibles (sclérose latérale amyotrophique, syndrome de l’X-fragile,
autisme,..).
Un troisième champ d’application est la thérapie génique. Toujours à
l’état expérimental, cette nouvelle thérapie consiste à « remplacer » dans un
tissu ou un organe un gène déficient et responsable d’une maladie génétique
par une version fonctionnelle de ce gène. Par exemple, la mucoviscidose qui
résulte d’une mutation dans le gène CFTR est caractérisée par une
accumulation de mucus au niveau des voies respiratoires. Des projets visant à
restaurer les fonctions pulmonaires en introduisant une copie intacte du gène
CFTR dans les cellules pulmonaires par l’intermédiaire d’un virus modifié
génétiquement sont en cours d’étude.
Sou rces :
Monsanto. Parlons OGM. Monsanto.com [en ligne]. [Consulté le 20 février 2015].
Disponible à l’adresse :
http://www.monsanto.com/global/fr/actualites/pages/parlons-ogm.aspx
Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO). Peser le pour et le
contre des OGM: le pour. Fao.org [en ligne]. Mars 2003. [Consulté le 20 février 2015].
Disponible à l’adresse : http://www.fao.org/french/newsroom/focus/2003/gmo7.htm
Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). Le génie génétique et les
vaccins. Gene-abc.ch [en ligne]. [Consulté le 20 février 2015]. Disponible à l’adresse :
http://www.gene-abc.ch/fr/le-genie-genetique-en-medecine/le-genie-genetique-et-les-
vaccins/
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