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Pour les opposants aux OGM, les risques potentiels et conséquences sur
l'environnement et l’être humain provoqués par les manipulations
génétiques ne sont pas connus, par manque de recul. Invoquant le
principe de précaution, ils pensent que nous devrions nous montrer
d’autant plus prudents face à cette nouvelle technologie.
 La culture de plantes OGM en Suisse ne présente que quelques
avantages ponctuels pour l’écologie et l’économie,
 Le développement de plantes génétiquement modifiées est de
surcroit complexe et onéreux, restreignant de ce fait les
producteurs de semences. Cela peut mener à une forte réduction
de la diversité variétale.
 Le recours au génie génétique peut conduire à une focalisation de la
recherche sur quelques plantes très porteuses (maïs, blé, riz, soja,
colza) et évincer les plantes moins répandues.
 Toxicité et allergies liées à la présence du gène inséré :
la plante pourrait réagir à la transgénèse en produisant :
 des protéines non désirées ;
 un supplément de toxines ou d’allergènes naturellement
présents dans l’organisme
 Par ailleurs, la protéine produite par le gène inséré pourrait :
o se révéler toxique ou allergène selon la capacité de notre
organisme à la digérer ou non
o libérer des composés toxiques ou allergènes pour notre
organisme.
 Le transfert des gènes de résistance de la plante génétiquement modifiée
aux bactéries pourrait contribuer au développement, dans la nature, de
nouvelles souches de bactéries résistantes aux antibiotiques.
 En réaction à l’insertion du gène étranger, la plante pourrait générer des
substances supplémentaires qui auraient pour effet de nuire à
l’assimilation des éléments nutritifs (vitamines, fer, etc.) présents dans
la plante. De même, l’insertion du gène étranger pourrait faire diminuer la
teneur des substances nutritives elles-mêmes.
 Il y a aussi des modifications imprévisibles : la plante pourrait en effet
réagir à l’insertion du gène et à la production de la protéine. Des risques
potentiels de toxicité et d’allergénicité sont aussi associés à de telles
modifications.
 Se trouvant continuellement en contact avec le même agent toxique, il
existe un risque potentiel que certaines populations d'insectes
développent une résistance à l'insecticide ayant pour conséquence
l’utilisation d’insecticides encore plus toxiques.
 Dispersion des gênes : les croisements et le transfert latéral de gènes
risquent d'entraîner un flux génétique de plantes OGM vers des plantes
apparentées, cultivées ainsi que sauvages. C'est ce transfert potentiel
d'information génétique qui soulève des questions par rapport à la
coexistence des cultures traditionnelles, biologiques et génétiquement
modifiées.
 Mauvaises herbes tolérantes : le développement de la résistance chez
une mauvaise herbe résulte de l’usage répété du même herbicide ou
d’herbicides ayant le même mode d’action. La résistance persiste ainsi au
fil des saisons. L’utilisation de plus en plus grande des cultures
génétiquement modifiées tolérantes à ces herbicides spécifiques
engendre une utilisation accrue de ceux-ci. Une pression
supplémentaire s’exerce donc sur le risque de développement de
mauvaises herbes résistantes dans les champs où sont présentes de plus
en plus de cultures génétiquement modifiées.
 Toxicité pour les insectes : quels risques encourent les insectes non
nuisibles ? Les abeilles sont-elles affectées par la toxine lorsqu'elles
butinent le pollen de ces plantes transgéniques ?
Les chances du génie génétique «rouge» - c'est- à-dire dans le domaine
biomédical - sont aujourd'hui vues d'un meilleur œil que ses risques. De
nombreux médicaments utilisés de façon concluante sont à la base de ce
consensus. Toutefois, des questions subsistent :
 D'un point de vue éthique, l'homme peut-il intervenir dans le
patrimoine génétique des bactéries, des levures, des plantes et des
animaux ?
 Dans l'être humain également même si le but est d'aider les malades?
 L'homme peut-il même intervenir dans le patrimoine germinal humain
à des fins thérapeutiques ?
 Comment l'Etat gère-t-il les données génétiques de ses citoyens ?
 Les caisses-maladie ainsi que les assurances ont-elles le droit de
prendre connaissance des données génétiques des individus ?
 Le génie génétique peut-il être utilisé de façon généralisée pour mettre
la main sur un meurtrier à l'aide de l'empreinte digitale génétique ?
Fondamentalement, pour le génie génétique comme pour toute autre
technique, il faut peser le pour et le contre. Quelles chances offre cette
technique à l'individu? Ces chances doivent être confrontées aux risques.
Chaque pays doit décider de ce qui est permis et en trouver les limites.
Sources :
ProNatura. Manipulations génétiques: un jeu avec le feu. Pronatura.ch [en ligne]. [Consulté le 20 février 2015]. Disponible à l’adresse :
http://www.pronatura.ch/genie-genetique
Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO). Peser le pour et le contre des OGM: le contre. Fao.org [en ligne]. Mars 2003. [Consulté le 20
février 2015]. Disponible à l’adresse http://www.fao.org/french/newsroom/focus/2003/gmo8.htm
Greenpeace. OGM : La dissémination menace la biodiversité. Greenpeace.org [en ligne]. [Consulté le 20 février 2015]. Disponible à l’adresse :
http://www.greenpeace.org/switzerland/fr/themes/agriculture/ogm/dissemination/
Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants (GNIS). OGM et alimentation. OGM.org [en ligne]. [Consulté le 20 février 2015].
Disponible à l’adresse : http://www.ogm.org/OGM%20et.../ogm-et-alimentation.html
Interpharma. Aspects éthiques : peser le pour et le contre. Biotechlerncenter.interpharma.ch [en ligne]. [Consulté le 20 février 2015]. Disponible à l’adresse :
http://biotechlerncenter.interpharma.ch/fr/3025-10-aspects-ethiques-peser-le-pour-et-le-contre
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