Accompagnement personnalisé Lycée Paul Héroult – Saint Jean de Maurienne
p13
E - Pourquoi explorer le mental ?
« Il s’agit moins de penser davantage que de penser autrement. » Jean-Marie Domenach
E1 - Que disent les neuroscientifiques sur le cerveau ?
Modèle du Dr Francis Eustache (INSERM), qui cartographie les zones du néocortex de façon plus
précise : le lobe frontal, le lobe partal, le lobe occipital et le lobe temporal.
Un flux électrique passe dans le neurone et dans la synapse sont diffusées des
neurotransmetteurs chimiques liés au plaisir et la régulation des émotions et des pensées.
Dopamine : rôle sur la motivation par le système de récompense ; utile aux apprentissages. Elle
peut engendre des conduites à risque : jeux, stupéfiants, sexe…
Noradrénaline (hormone également) : Excitation, orientation des stimuli, attention sélective,
vigilance, émotions, réveil, sommeil, rêve et apprentissage.
Sérotonine (secrétée à partir du tube digestif) : Régulation du rythme circadien, du désordre
psychique, de stress et de la dépression.
Le cerveau émet difrents rythmes (impulsions électriques, neurologiques) ou ondes, suivant les
situations : attention, sommeil, méditation, maladie ou coma.
Le cerveau est lent et paresseux : il ne retient que ce qui l'intéresse ou lui fait plaisir. Tout
apprentissage demande du temps, mais une fois anc par des rétitions ; le cerveau est capable
d'enchaîner plus rapidement sur d'autres apprentissages (flexibilité mentale). Savoir prendre son
temps pour réviser à tête reposée, faire des associations et trouver des idées. Matériellement, le
cerveau n'a pas évolué depuis plus de 10 000 ans. Ce qui a évol est sa connaissance et son
environnement, à vous de faire l’effort en apprenant pour vous connaître, corriger vos erreurs et lever vos
illusions. Il essaie constamment de prévoir l’avenir par la pensée, liée à l’anxiété (examens, faim,
maladie, accident, mort...).
E1a - Le cerveau primitif et limbique - circuit cérébral court
Il contient un modèle reptilien, qui assure les fonctions végétatives (respiration, reproduction,
sexualité, digestion..), l’hippocampe (mémorisation) et l’amygdale (peur). Il peut engendrer des
rapports de force et des pensées instables.
Il transmet à la conscience les informations provenant des sens, de la réalité et les déformes en
fonction des instincts et du cu. Par nos souvenirs personnels, il peut déformer la réalité. Il
fonctionne sans approfondir, afin de nous avertir au plus vite pour que nous réagissions rapidement.
Il sélectionne l'information afin de protéger notre intégrité physique, mais aussi psychique, il évite
tout déséquilibre. C'est pourquoi il rejette l'inconnu, les idées nouvelles, les éléments étrangers. Il
n'accepte pas de reconntre nos faiblesses, ni celles de nos proches ; il s'oppose aussi aux expériences
déplaisantes, mes positives (s'éloigner des siens). Il motive et motive l'individu pour retrouver le
plaisir ou éviter le déplaisir. En fait, il reproduit toujours lesmes schémas de fonctionnement, limités et
insuffisants. Il entretient des raisonnements perceptifs et non des démarches raisonnées. Tous nos
comportements et tous nos raisonnements pendent au part de ce cerveau primitif ; nos
origines hominidés conditionnent fortement nos attitudes.
E1b - Le ocortex - circuit cognitif long
Le lobe préfrontal évite justement les raisonnements répétitifs, afin de nous perfectionner dans
de nouveaux apprentissages. Les tensions naissent alors entre le préfrontal et le reptilien, en passant par
l’amygdale pour satisfaire nossirs.
Pour simplifier, il s’active sous deux Modes Mentaux : le Frontal et l’Automatisé.
Le MMF (lobe frontal) gère le présent, l’attention, la concentration, la maîtrise de soi, la pensée
rationnelle, la méditation, la créativité (il assure le déclic : Euréka!), l’adaptation et la prise de
décision. Le MMA (autres lobes) gère la mémoire à long terme, nos souvenirs, la conscience, la
perception, les croyances, nos connaissances, l’intuition et nos procédures utiles à la vie courante. Le
néocortex en effectuant des allers-retours entre les deux modes est capable de comprendre, résoudre
les problèmes et dissoudre ceux inutiles.
Accompagnement personnalisé Lycée Paul Héroult – Saint Jean de Maurienne
p14
Il s’est développé à la suite de notre évolution sous l’effet des contraintes et des difficultés
rencontrées. Nos souffrances psychiques, liés à notre ignorance, sont à la source de nos
apprentissages. Il assure l'auto-apprentissage. Il analyse, compare les éléments et réalise les synthèses. Il
est le sge du langage et des images. Il doit rester vigilant et être capable de rompre avec d'anciennes
structures mentales existantes (sélection de stratégies). Il est capable d’inhiber les stimuli parasites
pour assurer une attention optimale. Il corrige l'écart entre les prévisions et le résultat réel. Par
retour (feed-back) il est capable de corriger ses erreurs, de s'adapter et de progresser : il s’appuie sur
l’expérience. Il donne les aptitudes à apprendre, à mémoriser et à évoluer. Il s’appuie sur les
émotions du cerveau primitif, pour parfaire les apprentissages. Les neurones et leurs connexions : à
l'aide d'un chemin, une mémorisation dans le cerveau se cée. Se développe alors un réseau neuronal
pour faire transiter l'information. Plus l’activité se produit, plus l’information transite et plus les
connexions utiles sont renforcées par la myélinisation. Cette gymnastique neuronale demande
beaucoup de temps et d’efforts au début, en persévérant vous ferez moins d’efforts et vous perdrez
moins de temps ! Prenez les bonnes habitudes, même si elles demandent des efforts au
début!
Plasticité du cerveau : la nuit, il « décâble » nos connexions inutiles et recâble celles
qu’il estime utiles en fonction de ses besoins, donc « Utilisez vos synapses ou perdez-
les ».
E1c - Cerveau et mémoires
Le cerveau est le siège de différentes mémoires situées dans ses différentes zones :
- mémoire à très court terme : nos sensations (la vue pour les 2/3 d’individus)
- mémoire à court terme : la mémoire de travail (au cœur du réseau) - lobe préfrontal.
- mémoire à long terme : la mémoire perceptive (liée à nos sens), la mémoire procédurale (permettant
nos automatismes inconscients), la mémoire sémantique (liée à notre culture avec des mots, des
symboles et des images) et la mémoire épisodique (passé, présent et futur).
Un souvenir n’est pas localisée sur zone précise, mais sur plusieurs du cortex relatives
aux sens (audition, touché, vue, kinésie, olfaction, goût) et aux émotions et sentiments.
Il n’est pas figée à long terme, car il évolue au fil du temps.
En fonction de son milieu socio-culturel, familial, scolaire, activités, expériences et rencontres faites,
l’être humain façonne son cerveau. Il se crée ses cartes mentales (au sens figuré) et ses
réseaux neuronaux (au sens propre), qu’il explore et qu’il pratique tous les jours.
Les structures du cerveau sont complexes et plastiques et les apprentissages permettent de renforcer
les réseaux existants, de les relier et d’en explorer d’autres. L'expert saura s'adapter plus rapidement
et avec moins d'efforts que le débutant.
E2 - L’attention et la concentration
Quand je danse je danse et quand je dors je dors - Montaigne
Attention du latin attentio qui vient de attendere : tourner son mental vers (objet ou pensée).
L’attention est la capacité de sélectionner une partie seulement des informations (stimulus)
provenant de nos sens, au détriment d’autres, pour être vigilant et parvenir à la réalisation de
ches. Il s’agit d’un processus mental interne.
Attention exogène : Portée en dehors de l’individu et qui provoque l’interruption ou la
modification de l’activité.
Attention endogène : Portée sur nos pensées ou les sentiments de l’individu. Elle est plus lente à
déployer, mais elle dure plus longtemps et elle permet, une fois engagée, desister à la distraction.
Il existe deux modes d’attention : l’un là l’intensité (alarme, vigilance et attention soutenue
(concentration)) et l’autre à lalectivité (attention sélective et attention divisée).
Attention sélective : Elle prend en compte certains stimuli et en ignore d'autres. Cette
focalisation de l'attention permet d’inhiber certains signaux.
Attention divisée : Elle est utile pour des tâches automatisées (conduite, musique…) ou
(rédaction, grammaire, orthographe, calcul, raisonnement...). Lorsque les stimulus impliquent les
mêmes circuits neuronaux de traitement de l'information, cela engendre soit de la déperdition soit
des interférences. L'attention divisée peut être porteuse de dispersion et de confusion.
Accompagnement personnalisé Lycée Paul Héroult – Saint Jean de Maurienne
p15
Exemples : Conduire et téléphoner ( conduire et parler à son voisin). Ecouter le professeur et
bavarder à son voisin. Scier un objet en bois et penser à autre chose.
Attention à ne pas tomber dans l’hyper-focalisation (une polarisation qui devient une idée fixe),
l’individu vit constamment dans ses pensées ou rivé sur un écran. Une concentration optimale
s’effectue avec un minimum de crispation et de nervosi(prendre conscience de sa posture, ses
contractions musculaires et de sa respiration ventrale).
Une maîtrise est attitude, qui oscille entre l’hyperfocalisation et la dispersion (image du
funambule); elle donne un fil directeur au cours des événements. L’attention de l’expert est portée à
80% sur la tâche et à 20% sur la réalisation de la tâche et son anticipation (l’attention à l’attention).
Pour le novice, elle est à 90% voir à 100% sur la tâche. La pratique de l’attention consiste à éviter
qu’elle ne soit captée (Exemple : sites internet, pub…). Ainsi dans la pratique des jeux vidéo, le
joueur est hyperfocalisé sur le plan émotionnel et il n'élargit donc pas son champ attentionnel.
Un bon apprentissage de la concentration, doit permettre à l’attention de se stabiliser sur des
sentiments neutres et positifs, prendre conscience de sa respiration; être proche de son corps. La
maîtrise de l’attention passe par une fluidité pour la maintenir à bon niveau : entre le détail pour
appréhender le complexe et le global pour prendre de la hauteur, gagner en légèreté et lâcher prise.
L’attention n’est pas constante, puisque sur chaque action nous échantillonnons lesches
effectuées en nous référant au temps passé. Pour réaliser ses tâches, il est alorscessaire de se
constituer des bulles par auto-hypnose pour ne pas se disperser Il est alors utile d’apprendre à
apprivoiser son attention au lieu de la contraindre. En cas de difficulté, il est judicieux de
décomposer chaque projet complexe en actions physiques et à chaque action physique un
contexte concret. Exemple : exécuter les tâches dans l’action (le corps est en mouvement) et
réfchir à la stratégie par la réflexion (le corps est assis au repos).
Pour limiter la fatigue, il est alors utile d’alterner harmonieusement le mode automatique (motrices
et cognitives) lié à notre registre d’habitudes et le mode frontal (motrices et cognitives) en fonction
de la complexité et la difficulté des objectifs à atteindre.
E3 - La motivation
« Le désir est le seul moteur de l’action. » Aristote
« La vision, c’est l’art de voir des choses invisibles. » Jonathan Swift
« Une vision sans action n’est qu’un hallucination » Michael Kami
Qui suis-je ? Que faire face aux difficultés? Comment faire ? Pourquoi agir ? Pourquoi me
comparer ? A quoi servent les études ? Pourquoi apprendre ? Pourquoi mémoriser ? Comment est-
ce que je progresse ? Quelles sont les clés de leur réussite ? Quels sont mes projets ? Comment
gérer ses longues périodes d'attente ? Comment éviter la résignation et l'ennui ? Pourquoi
développer sa persévérance ? Qu'est-ce qui me motive ? Quelle sera mon orientation
professionnelle ? Suit-elle mes aspirations personnelles ? Quelles sont mes valeurs ? Quels moyens
utiliser ? Quels sont mes désirs ? Pourquoi y croire ?
E3a Attitudes adoptées faces aux difficultés
Selon le schéma de Laborit, lors d’une agression nous avons tendance à adopter trois attitudes :
l’agressivité, la fuite ou l’inhibition ; ces comportement sont similaires à ceux des animaux.
Ainsi lorsque nous nous trouvons face à des difficuls, nous reproduisons les mêmes attitudes :
- agressivité et violence (révolte) qui se transforment en ruminations, si la contrainte extérieure est
trop importante (famille, classe, groupe sociale) sur l’individu, qui si il n’est pas compris, il s’éteint
avec une façade calme et indifférente, mais intérieurement le ressentiment est énorme.
- la fuite dans le rêve, les mondes virtuels, les drogues, le nihilisme, le chaos…
- la procrastination ou l’art de remettre à plus tard son travail. C’est une attitude la personne
refuse d’aborder les tâches désagréables et se sent indécise sur ce qu’elle doit faire. Elle attend la
stimulation de la date limite (examen ou remise de projet…). La peur de l’échec en est aussi une
cause.
E3b La motivation est au cœur de tout apprentissage
Accompagnement personnalisé Lycée Paul Héroult – Saint Jean de Maurienne
p16
La motivation est un moteur complexe associé au désir, qui n’a pas d’explication rationnelle,
néanmoins c’est elle, qui porte d’individu à devenir autonome. La motivation développe la création
de dopamine dans le cerveau. Le désir est imisur les comportements d’autrui (parents, amis,
copains, voisins, personnages célèbres…) et il s’entretient par nos neurones miroirs.
Le désir se focalise soit sur une conduite modèle, soit une opposition (intelligente) qui fixe un
interdit ou des limtes, ou soit sur une rivaliténératrice de conflits.
Les cognitivistes sont affirmatifs sur le fait quun être moti utilise deux à trois fois mieux
ses capacisrébrales qu’un autre. Elle est intimement liée à une satisfaction ressentie
dans une activité portée par un objectif à long terme ; elle procure un sentiment d’excitation, qui
donne envie de continuer l’action entreprise et de reproduire à nouveau cette situation. La
motivation est nécessaire lors de passages difficiles (mutations ou crises) pour passer d’un état de
déstabilisation, à un état équilibré. Dans ce cas la résilience est nécessaire.
Attention, un apprentissage ne se résume pas à se faire plaisir de manière uniquement ludique et
stimulante, au contraire il comporte parfois desches ardues et ennuyantes. La motivation ne
correspond pas à un plaisir spontané, immédiat et permanent. La joie de comprendre un
phénomène, un raisonnement, un savoir-faire exige le dépassement de certaines difficultés ; cela
exige une inhibition momentanée pour acquérir le plaisir d’avoir atteint son objectif plus tard. Des
sources de démotivation peuvent naître, avec un objectif trop ambitieux ou trop facile.
L’ennui, la contrainte et une impression de pénibilisont parfois nécessaires pour atteindre le but
que nous nous sommes fixé ; nous devons accepter de reporter à plus tard, par la persévérance, le
plaisir dealisations effectuées, comparable à une récompense. Tout apprentissage n’est pas
linéaire, l’acquisition d’une compétence s’obtient par des paliers (phases de difrentiation,
intégration...). Ce sont les essais successifs, avec la reformulation et la sélection de stratégies
optimales (plans), qui permettent de surmonter les difficultés.
Les phases de découragements et de doute font également partie de l’apprentissage, des allers-
retours seront des lors nécessaires (remises en question personnelles).
Motivation extrinsèque (environnement extérieur et à court terme) : En général subie,
mais qui nous pousse à être réaliste. Par contrainte (nécesside manger ou se loger) et parfois
pour les esprits faibles : punition ou récompense (carotte et bâton). Par compétition : défi, conflit,
agressivité, plaisir de gagner, séduction (briller intellectuellement). Étudier une discipline
obligatoirement, faire des études (obtenir un diplôme), gagner de l’argent (pour le plaisir d’en avoir et le
dépenser)…
Motivation intrinsèque (personnel et plus porteuses à long terme) : Liée à un choix
personnel et librement consentie. Satisfaction apportée à l’activité (sans ses propres conséquences)
en elle-même et par les défis surmontés. Ascension sociale besoin d'estime (reconnaissance,
prestige, altruisme), motivations affectives pour un parent ou un professeur.
Les 5 principaux ressorts de la motivation :
- Le besoin d’autonomie et d’autotermination (intrinque)
- La relation positive à lache (intrinque)
- Le besoin d’explorer et de manipuler (intrinsèque et extrinsèque)
-
Le besoin de se sentir comtent (extrinsèque - reconnaissance sociale)
- Le besoin de compétition avec les autres et non contentement vis-à-vis de soi-même (de l’extrinsèque à
l’intrinsèque)
Les vertus (force ou puissance) de l’esprit nécessaires à la motivation : la politesse, la
fidélité, la prudence, la tempérance, le courage, la justice, la générosité, la compassion, la miséricorde, la
gratitude, l’humilité, la simplicité, la tolérance , la pure, la douceur, la bonne foi, l’humour et l’amour.
E3c Comment changer ? Pourquoi se motiver et motiver les autres ?
« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans
chaque difficulté. » Churchill
- La programmation génétique permet de se sauvegarder (système immunitaire), se développer
(alimentation, physique) et se reproduire.
Accompagnement personnalisé Lycée Paul Héroult – Saint Jean de Maurienne
p17
- La famille et le réseau social sont présents pour le soutient affectif.
- L'école est présente pour le développement de compétences et socialisation (adultes, camarades).
Pour progresser sur le plan scolaire, il faudra s’astreindre à une discipline personnelle de
respect de soi-même, d'autrui (professeurs et camarades de classe) et des
apprentissages.
E3d Votre objectif : développer la confiance en soi par l’action
Maîtriser et développer des facultés (intellectuelles, émotionnelles, relationnelles, artistiques,
sportives…) pour s'adapter plus facilement dans une activité professionnelle ou pour réaliser
certaines activités de loisirs. Entretenir le plaisir d’apprendre. De meilleures compétences à traiter
l’information permettent des stratégies d’actions plus efficaces et donc l’accès à des professions plus
intéressantes et pour certains plus rémunératrices pour satisfaire leurs désirs personnels.
Avoir confiance en soi grâce à ses proches et à la pratique constante d’efforts. Se donner des moyens pour
exploiter ses capacités (temps, organisation,thode..). Définir clairement des objectifs réalistes à
atteindre, comme comprendre un cours. Vous épanouir sur le plan culturel, par un élargissement de vos
horizons (carte mentale) grâce à votre mémoire mantique, c’est elle qui vous permet de comprendre les
notions complexes et c’est votre objectif à long terme.
Savoir tirer parti de la difficulté gce à la concentration dans sa scolari, afin de réinvestir l'effort
dans ses activités de loisirs et réciproquement.
E3e Conséquences de l’effort réalisé :
Se prendre en charge et devenir autonome. Savoir s'auto-motiver, motiver les autres et avoir
confiance en soi-même. Éveil, progrès et dynamisme prennent le pas sur la crainte (défaitisme), la
somnolence, l’agitation et l’égoïsme. Devenir patient et attentif dans une sociéqui prône la vitesse.
Capacité à repousser l'effort et la fatigue.velopper lesprit par l’observation, l’analyse, la
compréhension de soi et d’autrui. Changer sa conception du monde et ouvrir son esprit grâce à la
connaissance et l’action.
Acquérir l'expérience et le savoir faire d'autrui et le transmettre. Apprendre à apprendre,
s'organiser, structurer ses pensées, comprendre, organiser et créer. Transformer son attitude. Se
façonner une identité sociale ; important pour les jeunes adultes.
Le plaisir et le succès de réaliser, ce que vous projetez. La notion de pénibilité lors de l'activité
s’estompe, puisque vous êtes passionné. Agir face au déterminisme, à la fatalité, à l'ignorance et aux
conditionnements personnels (attitudes, conduites, émotions…), familiaux et sociaux. Néanmoins
soyez réalistes sur vos capacités physiques et mentales : nous avons tous des limites et à partir d’un
certain âge (20 ans), la capacité intellectuelle atteint un palier pour diminue par la suite.
E3f Quatre conditions réelles de réussite
1-Ltat dquilibre affectif et l’estime de soi
Sur le plan émotionnel si le cerveau primitif n'est pas stimulé, les difficultés apparaissent. Les soutiens des
parents, ami(es) et enseignants sont nécessaires pour développer la confiance en soi. Les
encouragements devant les échecs sont importants ; savoir accueillir une défaite et rebondir sur un
objectif plus réaliste est un enseignement.
2-Prise de conscience personnelle de l’état d’adulte
La réussite n'est en aucun cas imposée de l'exrieur. Croire en sa scolari comme moyen d'auto
épanouissement et de développement personnel, en donnant libre cours à son avis personnel est
important. Le passage à l’état adulte demande à l’adolescent une clarification de ses représentations
mentales et une construction de son identité personnelle et sociale. Lorsque la prise de risques
propre aux jeunes adultes se transforme en fi constructif, alors elle permet de
surmonter les difficultés scolaires.
3-La représentation mentale de laussite et confiance en soi
- Croire en soi-même, en ses facultés intellectuelles, émotionnelles et corporelles. (La
plasticité du cerveau)
- Aller au bout de ses capacités pour mieux connaître ses limites et les exploiter afin de
réaliser ses compétences. Donner une intention grâce à des objectifs réalistes et adopter la
stratégie des petits pas.
- Écrire sur un papier ses buts et réaliser un contrat avec soi-même.
1 / 10 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !