Le 31 mai 2013
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La Commission publie ses recommandations en termes de réformes structurelles. Pas ou
peu de surprises : le report du respect des cibles budgétaires ne se fait pas sans conditions
(cf. analyse ci-dessous).
Union bancaire : la France et l’Allemagne rapprochent leurs positions.
Sur le front économique, aux Etats-Unis, les enquêtes portant sur la confiance des
ménages et le climat des affaires se raffermissent, tandis que l’immobilier poursuit son
rebond. L’inflation sous-jacente (PCE) atteint un point bas historique.
En Europe, les enquêtes se stabilisent sur des niveaux faibles, mais le taux de chômage
atteint un record historique.
Au Brésil, la banque centrale remonte ses taux de 50 pb.
Sur les marchés, l’euro repasse temporairement au-dessus de 1,30$. La nervosité sur les
marchés obligataires s’accentue (notamment aux Etats-Unis) et la bourse japonaise corrige
pour la deuxième semaine consécutive.
Un nouvel équilibre de politique
économique en euro : moins d’austérité
pour plus de réformes
Peu de surprises pour l’Espagne et l’Italie, un grand
nombre des mesures préconisées sont à l’ordre du jour
depuis plusieurs mois. La Commission insiste sur la
mise en œuvre de ces réformes, leur bilan étant mitigé
et inégal.
Elle met par contre l’accent sur la France. Elle lui
recommande de préciser, d’ici à l’automne, les mesures
nécessaires pour assurer la correction en 2015 au plus
tard du déficit excessif de manière durable. Elle énonce
six grandes priorités : la réduction du déficit public, via
une nouvelle réforme des retraites et une réforme
administrative de l’Etat, la mise en œuvre de l'accord
sur le marché du travail, le coût du travail, la
libéralisation des services (énergie et transport), la
compétitivité des entreprises et la simplification de la
fiscalité.
Des réformes difficiles à mener dans un environnement de récession, et qui plus est,
déflationniste dans les pays du Sud. Elles peuvent, dans un premier temps,accroître la
pression sur la demande interne dans un contexte économique déjà difficile avec la possibilité
d’un rejet des réformes structurelles par les opinions publiques. D’ici à ce qu’elles fassent
sentir leur effet bénéfique, ce qui peut prendre plusieurs années, le recours à d’autres
mesures de confort de court terme, monétaires ou budgétaires, sera selon nous
nécessaire.
La Commission européenne entérine le changement de cap en matière de politique
économique pour l’Union Européenne. Lors de son évaluation annuelle pour chacun des
pays membres, la Commission a ratifié l’assouplissement des programmes d’austérité en
zone euro en échange d’une accélération des programmes de réformes structurelles.
Pour atteindre l’objectif d’un déficit public inférieur à 3% du PIB, la France, l’Espagne et la
Slovénie bénéficieront de deux années supplémentaires, tandis que les Pays-Bas et le
Portugal se voient accorder un an de plus. En contrepartie, la Commission a fourni une liste
de réformes structurelles à mener pays par pays pour la soutenabilité du système de
retraite, la flexibilisation des marchés du travail et des biens et services, et une réforme des
systèmes fiscaux .