Introduction Il appartient au tissu conjonctif. 1. Origine embryologique Origine embryologique : Mésoderme. 2. Le tissu adipeux est composé de parenchyme et de stroma On distingue deux portions selon les fonctions supportées : parenchyme (il assure les fonctions spécifiques du tissu adipeux) et le stroma (reste du tissu adipeux). 3. Le tissu adipeux est compartimenté en multiples dépôts Nombreuses localisations dans l’organisme : Compartiments / dépôts / Pannicules Sous cutané (cf. Culotte de cheval). Viscéral (accumulation de tissu adipeux dans l’abdomen a proximité du mésentère ). Tissu adipeux = « graisse ». 4. Il existe différents types de tissu adipeux : le tissu adipeux Blanc ou uniloculaire, majoritaire, et le tissu brun ou multiloculaire. 2 types distingués par leur aspect macroscopique et microscopique : Uniloculaire : blanc Multiloculaire = brun 5. Le tissu adipeux est majoritairement dédié au stockage énergétique sous forme lipidique. La fonction principale du tissu adipeux est le stockage de l’énergie qui se fait sous forme lipidique. Masse = 15 à 25% de la masse totale du corps. Le tissu uniloculaire ou blanc 1. Organisation, présence dans le cytoplasme d’une large vésicule lipidique Adipocyte blanc = uniloculaire, page 1 Cellules spécifiques, globalement sphérique et qui font 100 à 150 µm de diamètre. Aspect particulier, comporte une énorme vacuole lipidique qui occupe quasiment tout le volume de la cellule. Noyau aplati, écrasé entre la membrane et la vacuole lipidique. Dans cette vacuole, on retrouve des triglycérides qui sont sous forme liquide. ME pour visualiser ce que contient le cytoplasme (page 2). Liquide noir car dense aux électrons. Note : en MO, on enlève les lipides et on les remplace par la paraffine pour durcir le tissu et pouvoir ainsi le couper. Les organites du cytoplasme constituent une machinerie de synthèse protéique qui synthétise des enzymes qui permettent de faire rentrer des triglycérides jusqu'à la vacuole lipidique et de les utiliser pour les faire passer à nouveau dans le sang circulant. Revenons sur le premier schéma : ils sont regroupés en des lobules adipeux qui sont entourés par des fibres conjonctifs denses (collagène, réticuline). Les adipocytes sont séparés entre eux par la MEC. Nombreux capillaires entre les fibres (=> vascularisation), chaque adipocyte a un capillaire qui vient se coller contre lui car les cellules ont un métabolisme très intense et doivent donc pouvoir échanger avec le sang circulant. On retrouve également des fibres nerveuses et d’autres types cellulaires qui ne sont pas des adipocytes : fibroblastes,… Tissu adipeux = association de globule les uns avec les autres. 2. Les autres cellules qui composent le tissu adipeux Fibroblastes Cellules qui synthétisent la MEC, cellules résidentes. Leucocytes Globules blanc, cellules qui viennent de l’extérieur des tissus adipeux et qui prennent leur origine dans la moelle osseuse. Certains globules vont migrer dans le tissu adipeux. o Macrophages (quand ils rentrent dans le sang monocytes ; dans le tissu ils émettent beaucoup de prolongements cytoplasmique ; rôle immunitaire important de dégradation et dans la signalisation de l’immunité en synthétisant les cytokines). o Lymphocytes (naissent dans la moelle osseuse, passent dans le sang circulant, certains pénètrent les tissus adipeux et vont y rester). Cellules de la paroi vasculaire. Cellules endothéliales, musculaires lisses. Ces trois premiers types constituent le stroma Le tissu adipeux multiloculaire ou Brun Il est brun de par la présence de nombreux cytochromes associés aux nombreuses mitochondries présentent dans ce tissu. 1. Importance chez l’homme, localisations (page 4) Il représente moins de 5% du tissu adipeux. Il y en a plus proportionnellement chez le fœtus et le nouveau né. Chez l’adulte, il en reste à très peu d’endroits (schéma page 4). 2. Les adipocytes du tissu adipeux brun sont différents des adipocytes uniloculaires du tissu adipeux blanc. Ils ne présentent pas une mais plusieurs vacuoles lipidiques et possèdent dans leur cytoplasme de nombreuses mitochondries. Ce qui le distingue du tissu blanc : Les adipocytes du tissu brun sont plus petits (2 à 20µm de diamètre). Ils ont de multiples vacuoles lipidiques multiloculaires. Elles sont visibles en ME. (page 4) Ils ont une organisation toutefois semblable. 3. Le tissu adipeux brun régule la dépense énergétique en assurant une fonction de thermogénèse. Rôle particulier : cellules capables de générer de la chaleur (= thermogénèse). Utilité pour l’hibernation des animaux. En temps normal, les mitochondries voient à leur surface des électrons qui circulent et qui appartiennent à la chaine respiratoire mitochondriale. Le transfert de ces électrons à la surface aboutit à la formation d’énergie sous formation d’ATP. Mais dans ces cellules, les électrons bifurquent vers la génération de chaleur. Ce phénomène de réorientation des électrons s’appelle le découpage des électrons. Protéine spécifique permettant une thermogénèse locale dans le tissu adipeux brun :UCP1. Le tissu adipeux en tant qu’organe 1. Il n’est pas dédié uniquement au stockage énergétique sous forme lipidique 2. Le tissu adipeux secrète de nombreuses molécules qui agissent localement ou à distance via la circulation sanguine. Il possède des récepteurs spécifiques pour des molécules synthétisées localement ou à distance. Exemple de la leptine et de l’adiponectine. Le tissu adipeux participe également à la régulation de la prise alimentaire. Il a donc une influence sur le SNC. Cette régulation est très complexe. Il y a des centres dans l’hypothalamus qui sont des noyaux, groupes de neurones qui répondent à des signaux qui viennent de l’extérieur. Ils comportent le récepteur ObRb, spécifique d’une hormone, la leptine synthétisé spécifiquement par le tissu adipeux. Le processus L’adipocyte remplis va synthétiser de la leptine qui va être relâcher par les capillaires dans le sang circulant. La leptine va entrer en contact avec les noyaux du SNC et se fixer sur le récepteur spécifique ObRb. La leptine a donc toutes les caractéristiques d’une hormone. Apres fixation, les noyaux de l’hypothalamus vont interagir avec le cortex (système Cortico-Limbique) qui va donner une réponse : - Orexigène favoriser la prise alimentaire tout en favorisant la dépense énergétique - Anoxirogène phénomène inverse. Il y a d’autres molécules, la réalité est beaucoup plus complexe. Notons l’Adipopectine, spécifique des adypocytes. D’autres molécules ne sont pas du tout spécifique des adipocytes (Insuline, Glucides, Lipides). 3. Le tissu adipeux du sujet obèse n’est pas uniquement plus abondant, il présente des dysfonctionnements. L’obésité est une maladie avec des complications graves. Le tissu adipeux joue un rôle important dans certaines d’entre elles. Pathologie, état qui favorise de nombreuses complications : cardiovasculaires (infarctus) et diabète notamment. Rappelons que le tissu adipeux a de nombreuses localisations. Selon l’endroit où est préférentiellement localisé le tissu adipeux, on va favoriser certaines complications plutôt que d’autres. Avoir du tissu adipeux dans les régions Mésentériques et Périvasculaire est toutefois beaucoup plus délétère Cf. Obésité Le sang Il est à la fois un tissu composé de cellules qui baignent dans un liquide, le plasma, fait de protéines solubles à l’état normal. Ces cellules sanguines sont formes dans la moelle osseuse et sont envoyés dans le sang circulant, envoyés dans le sang pour oxygéner les organes et défendre les organes. Composition du sang : Page 4 Plasma : 56% Eau Electrolytes Sels minéraux Glucides Urée Enzymes Protéines Couche Leuco plaquettaire : 2% Erythrocytes : 42% Volume sanguin : 70 ml/kg 5L pour 70 kg Voir page 4. Note – Les protéines dissoutes du plasma peuvent servir à la formation des cailloux. Micro Hématocrite Photos La Numération Sanguine : Valeurs normales page 4 Les cellules du sang : globules rouges, globules blancs. Numération par machine. On va faire un frottis ou formule sanguine Coloration MGG : May Grunwald Giemsa Association de deux colorants Eosinate d’Azur Bleu de methylène ARN bleu ADN rouge brun Composants acidophiles rouge clair orangé Grains azurophiles rouge vif Le globule rouge : Disque biconcave anucléés (pas de noyau) = discocyte Mesure 7,2 à 7,5 micromètre de diamètre. Epais de 2,5 µm sur les bords. Erythrocyte : photos HEMOGRAMME : page 4. Numération sanguine. Détermination de l’Hémoglobine. Détermination de l’Hématocrite. Constantes érythrocytaires. Volume globulaire moyen. Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine. Teneur corpusculaire en hémoglobine. Schéma : Structure de la Membrane du globule rouge. La membrane du globule rouge : Bicouche lipidique 55% Cholestérol + Phospholipides 5% de glycophospholipides Le réseau de protéines Les protéines transmembranaires Le tapis interne Les glucides et les protéines externes à la surface du globule rouge sur lesquelles se fixent les antigènes. - La double couche Les pôles hydrophiles (polaires à l’extérieur En contact avec les liquides organiques Renferment des glycolipides. Les pôles hydrophobes (apolaires) à l’intérieur). - Les protéines transmembranaires Protéine bande 3 Plantée en petits faisceaux radialement 25% des protéines transmembranaires Fixée au cytosquelette par l’ankyrine et la protéine 4-2 Les glycophorines La glycophorine C fixée au cytosquelette par la protéine 4-1. - Le tapis interne Assure : La forme biconcave La solidité La souplesse de la membrane La spectrine Formée de 4 chaines protéiques qui forment de longs ensembles ondulés. *Les tétramères sont fixés à la bicouche par Filament d’actine + protéine 4-1 Par l’anykrine et la protéine 4-2 Le globule rouge va passer dans de petits vaisseaux et doit donc être déformable. Schéma Photo : structure de la membrane du globule rouge. Schéma page 6 Le contenu du globule Renferme l’Hémoglobine, molécule qui associe Une protéine, la globine formée de 2 chaines alpha et de 2 chaines beta. L’hème, pigment riche en fer sur lequel réversiblement l’oxygène. L’hémoglobine peut transporter jusqu’à 1,39 ml d’oxygène par gramme. Les groupes sanguins VOIR PHOTO : à insérer Membrane porteuse d’Antigènes de surface spécifique Parmi lesquels ABO et Rhésus. Le système ABO Les hématies peuvent porter à la surface : L’Antigène A, l’Antigène B ou l’absence d’Antigène (O) La transmission de ces caractères est bi allélique Dans le sérum se trouvent des anticorps dits « naturel », ce sont des IgM. Sujet A présence Anti B Sujet B présence Anti A Sujet O présence Anti A + anti B Sujet AB : pas d’Anti A ni Anti B Les Antigènes A et B existent dans la nature. Si l’on n’est pas porteur de ces antigènes, on va donc porter des anticorps face à ces anticorps. (le B qui n’a pas d’Anti A va fabriquer de l’Anti A , le AB ne fabrique ni A et B). Cette fabrication d’anticorps naturelle se fait à partir du cinquième mois de la vie. Le système Rhésus Le sujet porteur du système Rhésus est dit Rh + (1) Le sujet ne portant pas cet antigène est dit Rh – (-1) Il n’existe pas d’Anticorps naturels du système rhésus. Le contact entre du sang (Transfusion/ Grossesse) d’un sujet Rh- avec des hématies Rh +. Induit une réaction immunitaire et la synthèse d’anticorps Anti Rh et de type IgG. Anticorps agglutinants et hémolytiques. Cytophysiologie du GR Durée de vie = 120 jours Obéit aux lois de l’Osmose L’hématose = la fixation de l’oxygène dans les poumons 1 molécule d’Hb fixe 4 molécules d’O2 1 GR contient 250 millions de molécules d’Hb. Le relargage de l’oxygène est contrôlée par le 3,3 DPG L’énergie nécessaire est fournie par la glycolyse anaérobie. Déformabilité ++ dépend de : - la forme biconcave (excès surface/volume) - la viscosité liée à la concentration et la qualité de l’Hb - la membrane et sa capacité de résistance à la déformation et à la fragmentation. Renouvellement : 50% en 60 jours. La déformabilité érythrocytaire : photo. Destinée et destruction des GR A mesure que les GR vieillissent : La membrane plasmique se rigidifie et se fragilise L’Hb qu’il contient dégénère. Au moment de la mort, on constate Un ralentissement global de la glycolyse Avec diminution de l’activité enzymatique Une hausse du Na et une baisse K intracellulaire Une baisse des lipides de la membrane Une baisse de la charge négative La cellule devient plus petite, plus dense, moins déformable et plus fragile. Destruction Fragmentation : la Mb se détache et est phagocyté. Le reste sphérocyte fragile Phagocytose par les macrophages : des GR scénesents. Cytolyse intra-Vx : Hemolysine, toxines bactériennes, parasites Lieu de destruction Les GR sénescents sont captés par les macrophages de la moelle, du foie, de la rate et 10% des Vaisseau L’hème La Globine Bilirubine se dégrade en AA circulations Fer associé à la ferritine et à l’hémosidérine stocké réutilisation. Les anomalies de tailles. Drépanocytose hématies en forme de faucille. Anomalies morphologiques des hématies : page 7, mais pas à connaître ! Les globules rouges apportent de l’oxygène aux organes. L’immunité est un mécanisme indispensable à la vie. Nous allons décrire ces systèmes de défense. On appelle globule blanc les leucocytes. LES LEUCOCYTES Ils servent du sang pour circuler et passer dans les tissus où ils agissent. Se mobilisent lors d’agression bactérienne ou virale Réponse homéostatique Ils réagissent aux substances chimiques Chimiotactisme positif Certains sont tapis dans un ganglion et se mobilisent pour défendre un point d’attaque de par des secrétions de substance. Ils se déplacent nt dans le liquide interstitiel par des Mouvements amiboïdes (capacité à se déformer et à se déplacer tel un abime). Ils peuvent s’échapper des capillaires : Diapédèse Les polynucléaires Cellules de défense, en fonction de leur qualité et des grains présents dans leur cytoplasme, ils agissent dans telle ou telle circonstance. Neutrophiles Eosinophiles Basophiles Cytoplasme : 2 types de granulations Granulations non spécifiques primaires riche en hydrolase et peroxydases. Granulations secondaires spécifiques à chaque groupe ayant des propriétés tinctoriales différentes. 1- Celles qui ne se colorent ni par les colorants basiques, ni par les colorants acides : dans les p neutrophiles 2- Celles qui se colorent par des colorants acides (ex : l’éosine) : dans les polynucléaires éosinophiles 3- Celles qui se colorent par des colorants basiques : dans les polynucléaires basophiles Le polynucléaire neutrophile Taille : cellule arrondie (diamètre 13 µm) Noyau : polylobé (3 à 5 segments) de chromatine dense réunis par des ponts. Cytoplasme : légèrement acidophile. Granulations neutrophiles spécifiques : gris clair Granulations primaires : mis en évidence par myéloperoxydase. - Nombre et répartition Les plus nombreux des leucocytes sanguins : 50 à 75% Séjour : 24h dans le sang circulant Répartis en deux secteurs : o Le secteur circulant o Le secteur marginal ‘plaqués contres la paroi des vaisseaux, rate, foie poumons, immédiatement disponibles). - Fonctions principales Mobilité Diapédèse Chimiotactisme Phagocytose Bactéricidie 1. Déplacement : In vitro : étalement, adhésion, mouvements amiboïdes Le milieu détermine vitesse et orientation. *Facteurs extra PN : Nécessité d’adhérer au support (C . endothéliales, F de collagène) Attractants Inhibiteurs *Micro filaments ; Actine + Myosine Actines : solubles PN au repos Stimulation = polymérisation Expansion Actine polymérisée : réseau tridimensionnel Assure élasticité Dépend de Myosine Récepteurs chimio-attractant Photo 1 2. (3) Phagocytose Se fait en plusieurs étapes - Adhésion - Ingestion - Formation d’une vacuole de phagocytose Schéma page 9 Peuvent phagocyter directement leur cible par reconnaissance de certains motifs des parois bactériennes. Facilité par opsonisation (bactéries recouvertes par certaines fraction du complément : interaction avec récepteurs spécifiques du PNN). 3. (4) Bactéricidie Par action de la myéloperoxydase des granulations azurophiles. 4. (5) Activité de dégradation Dégradation enzymatique par : pH acide Lysozymes : lyse paroi Phospholipases Collagénases Le Polynucléaire Eosinophile Taille 13µm Noyau : bilobé à la chromatine Cytoplasme : acidophile, grosses granulations sphériques réfringées de couleur orangée. Nombre : 0,8 . 10^9 / L Demie vie : 3 à 6 heures dans le sang 10 à 12 jours dans les tissus Récepteurs Mb : Fc, IgE, C3, Histamine. Les grains : *ME : corps cristallin inclus dans la matrice *Cristal : toxique pour les parasites, cellules malignes Immunohistochimie : Peroxydases différentes de celle des PNN. Granulations très riches en protéines de haut PM. Très cytotoxiques. Rôle : Participent avec d’autres cellules : - Hypersensibilité Immédiat et retardée - Anti infectieux : par exocytose Le polynucléraire basophilme Taille : 12µm Noyau : massif irrégulier tri ou tétrafolié recouvert de gros grains pourpres Durée de vie dans le sang : 12 à 24heures. Nombre normal : 0,01 à 0,02 . 10^9 / L Fonctions Cellules des manifestations allergiques de type immédiat. Medié par les IgE. Récepteurs de Mb, Fc IgE Liaison IgE à récepteur de Mb : dénagrulation Décharge du contenu dans espace extra cellulaire Relargage Histamine Anaphylaxie. Grains Basophilmes Grosses granulations métachromatique Hydrosolubles, coloré en bleu apr le bleu de Toluidine ME : grains denses de 20 nm , homogène, petits grains monophormes = phosph acides Immunohistochimie : contiennent : Histamine, Héparine, un fact chimiotactique, pour les ésionophiles. LES LYMPHOCYTES Le petit lymphocyte Cellule arrondie de 12 à 10 µm de diamètre. Rapport N/C > à 0,9. *Noyau tres dense rouge, violet foncé, arrondie avec parfois une petite encoche ou une eptite dépression. *Cytoplasme : petit et basophile. Le Grand lymphocyte Diamètre de 12 à 15 µm Rapport N/C 0,8 à 0,6 *Noyau : ovalaire avec chromatine dense d’aspect +/ moins laquée avec des craquelures ou marbrures. *Cytoplasme ; translucide parfois bleuté, peur contenir quelques grains azurophiles. Plasmocyte *Taille : ronde, 15 à 20µm *Noyau : ovalaire, excentré Chromatine dense mottée en écaille de tortue *Cytoplasme : abondant, tres basophile, zone claire juxta nucléaire (archoplasme). Toujours B. Pathologies des lymphocytes. Le système immunitaire Immunité non spécifique : action immédiate, phagocytose Immunité spécifique : en quelques jours, dépend de la reconnaissance de la structure étrangère, participe à sa destruction, garde le souvenir de la rencontre ; Immunité : Le soi et le non soi : les protéines membranaires Fonction de reconnaissance Fonction effectrice Le soi : des protéines membranaires CMH (HLA) : CMH Molécules de classe I (A, B, C) présentes sur toutes les cellules nucléées de l’organisme. Molécules de classe II (DP, DQ,DR) présentes sur certaines cellules nucléées. Les cellules de l’Immunité Les lymphocytes Dans le sang représente 20 à 40% des leucocytes 2 types lymphocytes T Lymphocytes B Même aspect au ME, protéines membranaire CD caractéristiques Chaque lymphocyte porte un récepteur qui lui permet d’identifier un épitope (déterminant antigénetique). Les lymphocytes B *BCR : récepteurs pour l’Antigène = Ig membranaire *A la surface de chaque LB : 10 PUISSANCE 5 BCR toutes identiques LB capables de reconnaitre 1 seul épitope. *LB reconnaissant les Ag solubles, circulants ou particulaires : parasites, bactérie, virus, cellule anormale. LB expriment les CMH de classe I et les CMH de classe II. Les lymphocytes T *Récepteurs TCR *Le LT ne reconnait que des Ag protéiques découpés en peptides associées au CMH. *LT exprime surface : La molécule CD3 La molécule CD2 facteur d’adhésion On distingue : Les lymphocytes TCD8 (cytotoxiques) TCD4 T CD8 lymphocytes cytotxiques CMH classe I T CD 4 : helpers ou auxiliaires CMH classe II LT H1 : immunité à médiation cellulaire LT H2 : immunité à médiation humorale Rôle : activer les cellules de la réaction, immunitaire Les lymphocytes Natural Killer NK Grande taille. Rapport Nucléo cytoplasmique bas/ Cytoplasme contenant des granulations azurophiles. Elles représentent une troisième lignée de lymphocytes distincte des T et B. Cellule de l’immunité naturelle intervenant en 1ère lignée contre virus, Tumeurs et métastases. Capables de lyser des cellules étrangères de manière Indépendante de l’Ag et sans activation préalable. Activité cytotoxique spontanée sur des cibles tumorales ou infectée par des virus. Reconnaissent à la surface des cellules un double signal : activateur et inhibiteur à la cytotoxicité Il y a lyse cellulaire que si les signaux d’activation surpassent les signaux d’inhibition. Tableau page 13. Activation des lymphocytes La transformation lymphoblastique 1er signal : reconnaissance de l’Ag 2ème signal : molécules d’adhésion et cytokines Augmentation de la taille Dispersion de la chromatine Apparition de nucléoles Augmentation ++ de ribosomes Apparition de lysosomes et de vacuoles de pinocytose Lymphoblaste ou Immunoblaste Le lymphoblaste se divise en L effecteurs et L mémoires. Les Lymphocytes mémoires : réponse secondaire plus rapide, plus intense, plus spécifique. Schéma page 13 Les organes du système immunitaire Les organes lymphoïdes primaires Le thymus Les cellules pro-T thymus Corticale : multiplication des pro- T (CD1, CD4, CD8) Médullaire Lymphocytes T matures (CD3, tCD4 OU CD8) Maturation sous effets hormones thymiques La sélection thymique 1ère sélection positive Corticale : TCR doit reconnaitre les CMH 2ème sélection négative médullaire : sont conservés les TCR qui ne reconnaissent pas les CMH du + soi. Lymphocytes conservés : immunocompétents. Les lymphocytes quittent le thymus et n’y reviennent jamais. La moelle osseuse Se comporte comme un organe lymphoïde primaire pour la différenciation et la maturation des lymphocytes B sous l’influence des facteurs de croissance. La sélection médullaire Seuls sont sélectionnés les BCR qui ne reconnaissent par les CMH Ils deviennent immunocompétents sang. Les organes lymphoïdes secondaires Les ganglions lymphatiques La rate Le tissu lymphoïde annexé aux muqueuses Les cytokines Ce sont les hormones du système immunitaire Petites glycoprotéines produites qu’à la suite d’activation. Effet autocrine Effet paracrine Effet endocrine Elles agissent en cascade, sont pléiotropes, et redondantes. Elles se fixent sur des récepteurs soumis eux-mêmes à l’action des cytokines ;. LES MONOCYTES LES MACROPHAGES Les monocytes Séjour dans le sang tres court, passent par diapédèse dans les tissus : > Macrophages. MGG : cellules arrondie 15 à 20 µm Cytoplasme : gris bleuté, finement granulaire vacu Prolongements cytoplasmiques Noyau : chromatine fine en fer à cheval Expression membranaire CD 33 CD 13, HLA DR CMH II CD 14 récepteurs protéique (favorise la liaison bactéries). ME / granulations azurophiles : lysosomes. Microvillosités membranaires. Fonctions des macrophages Produisent : enzymes Interféron Interleukine Facteurs tissulaires (coagulation) Etapes de la phagocytose : Chimiotactisme Opsonisation Adhésion Endocytose Phagosome Digestion de la particule Phagolysosome Bactéricidie Réaction inflammatoire Cicatrisation : élimine les débris cellulaires. Rôles dans la réponse immunitaire CPA Cellule présentatrice d’antigènes Ag associé au CMH de classe II Stimulation des LT et LB Sécrétion de cytokines : IL1 Elimination des cellules étrangères Régulation de l’hématopoïèse Stockage de fer. LES THROMBOCYTES Ce ne sont pas des cellules des tissus mais elles circulent tout de même dans le sang. Plaquettes sanguines *MGG : petits éléments anuclées, arrondies ou ovalaires, isolées ou en amas, mesurent de 2 à 5 µm de diamètre. Le hyalomère (cytoplasme) basophile clair Le granulomère central formé des grains azurophiles *ME : grains alpha : densité moyenne Hydrolase, glycoprotéines Grains denses : riche en Ca++, Sérotonine, ATP, ADP Cytosquelette : microtubules et de filaments morphologie *durée de vie : 8 à 10 jours *nombre : 150 à 450 10^9 / L Rôles Hémostase primaire > clou plaquettaire Hémostase secondaire : coagulation Fibrinolyse > reperméabilisation du vaisseau Hémostase Primaire : Les acteurs : plaquettes, paroi vasculaire (collagène), facteurs plasmatiques : facteurs de willebrand ; fibrine, - ion Ca++ Vasoconstriction reflexe Adhésion plaquetaire changement de forme Activation Agrégation plaquetaire Caillot fragile : thrombus blanc ou clou plaquettaire Riche en plaquette et pauvre en fibrine Consolidé lors de la coagulation : hémostase secondaire Coagulation : Protombine thrombine Rétraction du caillot fibrinogène fibrine Elimination du caillot : fibrinolyse. Questions sur ce qui est présenté en diapositive. Aucune questions sur les pathologies !