SOMMAIRE
EDITORIAL
Directeur de la publication:
ACHOURI Abdelkader
Directeur de la rédaction:
ACHOURI Mohamed
Coordinatrice de la rédaction:
ACHOURI Amina
Directrice technique:
ABDELATIF Rabea
Comité de rédaction:
AIT Tanina
MAYA Harcha
ZAHAF Loubna
NAHLIL Djaouida
SOLTANE Hania
BADREDINE Sawsen
RAMZY Chahra
HAMDI Rania
Secrétaire de la rédaction:
FORTAS Fifi
Conception: BRIKH Kamel
Correction: GHARNAOUT Amar
Pr Djellali Louafi
Pr Abdelkrim Zerhouni
Pr Farid Haddoum
Pr Tahar Rayane
Pr Mustapha Benmansour
Pr Abderazrak Dahdouh
Pr Mohamed Benabadji
Comité scientifique:
ISSN 2253-0061 188-2012Dépôt légal
Mars 2014 N° 28
Santé-Mag: Magazine mensuel de la santé
Edité par Media Pub Santé
Adresse: Coopérative El Mehdia, Bt N°2, les Vergers,
Bir Mourad Raïs, Alger.
Tél./Fax: +213 (0) 21 44 91 11
Mob.: +213 (0) 550 95 46 53 / +213 (0) 661 49 57 23
Site web: www.santemag-dz.com
Email: sante_mag@yahoo.fr
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Dr Mohamed-Salah Bali: Nous lançons un appel aux autorités....
Pr Kamel Bouzid: La CNAS doit nous donner les raisons du non-remboursement....
Pr Ahmed Bendib: Le plan cancer doit être inséré au système de santé reformé....
Pr Mohamed Oukkal: Le plan cancer insiste sur la prévention et le dépistage
Pr Rabah Ferhat: Sans une volonté politique, le plan cancer ne pourra rien régler
Pr Djamel Djennaoui: Une plus grande connaissance du cancer du nasopharynx...
Évènement
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Approche diagnostique et thérapeutique de la dystrophie musculaire de Duchenne...
Lupus érythémateux disséminé(LED)
Les Biphosphonates et leur application, dans le cancer du sein métastatique
Diagnostic et traitement de la carence en fer sans anémie
Thérapie ciblée, dans les cancers colorectaux métastatiques
... Vitrification des gamètes et ovocytes
Recherches médicales
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Pr Abdelkrim Zerhouni: Le prélèvement d’organe ne peut se faire qu’après accord....
Pr Farid Haddoum: Le “tout hémodialyse” est en totale contradiction...
Pr Tahar Rayane: Il y a, donc, beaucoup de facteurs de risques....
Pr Antar Degaichia: Insusance rénale; sur le plan préventif, beaucoup reste à faire
Les spécialistes regrettent le sous-développement de la gree rénale
Pr Mustapha Benmansour: La gravité de la maladie, la lourdeur du traitement...
Pr Abderrezak Dahdouh: La gree rénale est un must, en matière de santé publique
Maladie de Berger
Lamyloïdose rénale
Pr Mohamed Benabadji: Les malades arrivent, souvent, dans nos services de néphrologie...
Dossier
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Dr Ilyes Baghli: Nous avons présenté des solutions, à la tutelle...
Plus de 360 millions de sourds et malentendants, dans le monde
Pr Mahmoud Ait Kaci-Ahmed: L’illettrisme est un facteur aggravant la maladie d’Alzheimer
Pr Abderrezak Dahdouh: Les cancers urologiques connaissent une incidence...
Actualité
Nous voici arrivés au terme de deux années de labeur, à l'issue desquelles
nous avons tenté de tenir deux paris importants:
1. inscrire, dans le champ de la communication, un magazine à
caractère médical, destiné à un public averti et susceptible, par
ailleurs, d’intéresser une communauté scientifique exigeante, prête
à l’écoute des découvertes dans son domaine, qui est celui des
pratiques médicales, ou dans les avancées pharmaceutiques.
2. couvrir l’actualité, au mieux, grâce à une équipe de journalistes
spécialisés, à travers ses diérentes manifestations, en Algérie et
dans le monde et être à jour des dernières découvertes, en matière
de techniques de transplantation, de pratiques opératoires et de
traitements.
Au vu de l’audience, atteinte par Santé Mag, nous ne pouvons qu’être
satisfaits du travail accompli durant ces deux années de labeur.
Nous nous assignons, dès lors, pour cette troisième année qui se dessine,
l’objectif de toucher un lectorat aussi nombreux et large que possible,
grâce à une formule d’abonnement annuel (que vous retrouvez à partir
du n° 23 de notre magazine) et qui se promet de le faire parvenir,
mensuellement, à tous nos abonnés, quel que soit le lieu où ils se
trouvent; et ce, grâce à un système de distribution, qui est mis en œuvre
à partir du mois de janvier 2014.
Nous demeurerons fidèles à notre ligne éditoriale, qui consiste à suivre
les grands événements scientifiques et à être au fait des découvertes du
monde médical. Nous restons, ainsi, au contact des avancées médicales
et pharmaceutiques, nécessaires pour mieux soigner et mieux guérir.
Et dans tout cela, un seul baromètre: celui de nos lecteurs qui saura nous
encourager, nous en sommes convaincus – c’est un gage de pérennité
- à aller de l’avant, en s’inscrivant dans notre démarche de formule
d’abonnement et nous permettre, par la même, de les satisfaire toujours
plus et toujours mieux. La rédaction
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Formulaire d’abonnement à Santé Mag
ACTUALITÉ
2Santé-MAG N°28 - Mars 2014
La presse française du 14 février 2014
a révélé l'étendue de la contamination
nucléaire, en Algérie, suite à l'essai
nucléaire du 13 février 1960,
à Reggane !
La contamination radioactive et son
impact sur la santé sont bien démontrés,
par les spécialistes, dans le domaine, qui
précisent, en outre, que les effets de la
radioactivité persistent plus de 100 ans
après les essais nucléaires.
La population du Sud algérien est la
plus exposée au risque de maladies
graves que celle des autres régions;
en raison des poussières radioactives,
toujours répandues dans les eaux
souterraines et la flore. Cela représente,
inévitablement, un danger pour la santé
humaine et animale.
Le Docteur Ilyes Baghli, président de
la Société algérienne de nutrition et de
médecine ortho-moléculaire, y revient,
dans cet entretien, accordé à Santé Mag
et surtout, propose des solutions, pour
contrecarrer ces effets néfastes, pour la
santé humaine.
Santé Mag: Existe-t-il un réel impact de
la radioactivité sur notre santé?
Dr Ilyes Baghli: Oui, les études ont mon-
tré que l'atteinte directe n'est que de
20%, alors que l'atteinte indirecte; par
l'eau, particulièrement, l'air, le bétail, les
aliments et les matériaux de construc-
tion représentent 80%.
Quelles sont, géographiquement, les
zones de l'Algérie les plus touchées par
ces irradiations ?
Toute l'Algérie est touchée par les radia-
tions nucléaires; mais, surtout, les zones
où ont eu lieu les essais nucléaires fran-
çais: Reggane, dans la wilaya d'Adrar !
A noter que le 1" essai du 13/02/2014
appelé ‘’Gerboise bleue’' était de 17 kilo-
tonnes, alors que celle de Hiroshima du
06/08/1945 était de 15 kt et celle de
Nagazaki était de 17 kt.
Trois autres explosions furent eec-
tuées, en ce lieu, par la suite:
01/04/1960 Gerboise blanche, moins
de 5 kt
27/12/1960 Gerboise rouge, moins de
5 kt
25/04/1961 Gerboise verte, moins de
5 kt.
In Ecker dans la wilaya de Tamanrasset !
Après le dernier essai atmosphérique
Gerboise verte, les 13 tirs souterrains,
qui suivirent, furent eectués plus au
sud, près d'In Ecker, dans le massif du
Hoggar. Quatre essais souterrains, sur
treize, n'ont pas été totalement conte-
nus, ou confinés: Béryl du 01/05/1962,
Améthyste du 30/03/1963, Rubis du
20/10/1963 et Jade du 30/05/1965.
Les essais Béryl et Améthyste ont
conduit à une irradiation dépassant le
seuil réglementaire.
La France procédera, finalement, à 17
essais nucléaires dans le Sahara, de
1960 à 1966. Sans oublier, les essais
chimiques réalisés dans le champ de tir
B2-Namous à Hamaguir, dans la wilaya
de Bechar !
"Nous avons présenté
des solutions, à la tutelle,
pour contrecarrer les effets néfastes
des poussières radioactives, sur la santé"
Dr Ilyes Baghli*, à Santé Mag,
Propos recueillis par Tanina Ait
ACTUALITÉ
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Santé-MAG
N°28 - Mars 2014 3
Quelle a été l'étendue de la conta-
mination radioactive, en Algérie et
dans les pays limitrophes, suite à l'ex-
plosion nucléaire "Gerboise bleue"
du 13/02/1960 ?
Il faut savoir que, selon la cartographie,
déclassée, du secret-défense, par l'ar-
mée française, démontre les données
suivantes:
Le 14/02/1960: In Salah en Algérie,
Agadez au Niger et N'Djamena au Tchad
furent contaminées, en raison d'un vent
sud-est, le jour de l'explosion de la Ger-
boise bleue.
Le 15/02/1960: Yaoundé, au Cameroun,
fut contaminée.
Le 16/02/1960: Tamanrasset en Algé-
rie, Niamey au Niger, Ougadougou au
Bukina Fasso furent contaminées.
Le 17/02/1960: Bamako du Mal, Abi-
djan en Côte d'Ivoire, Accra au Ghana et
Lagos au Nigéria furent contaminées.
Le 18/02/1960: Conakry de la Guinée
fut contaminée.
Le 19/02/1960: Tindouf en Algérie,
Nouakchout en Mauritanie, Tripoli en
Libye furent contaminées.
Le 20/02/1960: Ouargla en Algérie,
Dakar au Sénégal furent contaminées.
Le 21/02/1960: Béchar fut contaminée.
Le 24/02/1960: Alger, Oran, Tlemcen
en Algérie, Oujda, Fès au Maroc, Ali-
cante en Espagne furent contaminées.
Le 25/02/1960: Rabat, Tétouane au
Maroc, Sétif, Constantine, Annaba en
Algérie, Bedja, Tunis en Tunisie, le sud
de la Sicile, le sud de la Corse et le sud
de l'Espagne furent contaminées.
Au soir du 25/02/1960: Toute l'étendue
de l'Algérie fut, totalement, contaminée.
Quelles sont les conséquences, à long
terme, de cette contamination?
Les conséquences des irradiations sont
désastreuses pour la faune, la flore,
l'homme et l'environnement. Faut-il le
rappeler, la demi-vie de l'uranium 235
est de 24 000 ans! D'ailleurs, sur le ter-
rain, la radiation est toujours aussi forte,
plusieurs dizaines de fois plus forte que
la radioactivité naturelle. Diérentes
pathologies dont les cancers (cancer
de la thyroïde, cancer du poumon, can-
cer du sein, leucémie) et certaines ano-
malies congénitales, etc. peuvent avoir
été induites par l'irradiation ainsi subie.
Des poussières radioactives, répandues
dans les eaux souterraines et la flore,
représentent un danger pour la santé
humaine et animale.
Existe-t-il d'autres formes de contami-
nations, néfastes pour la santé?
Les radiations provoquées par les
examens radiologiques peuvent être
source de rayonnements:
Radiographie d'un membre, l'équiva-
lent d'un jour et demi.
Panoramique dentaire, l'équivalent de
4 jours.
Radiographie pulmonaire, l'équiva-
lent de 7 jours.
Mammographie, l'équivalent de 20
jours.
Scanner du crâne et radiographie ab-
dominale, l'équivalent de 300 jours.
Scanner du thorax, l'équivalent de
900 jours.
Scanner abdomino-pelvien, l'équiva-
lent de 1500 jours.
Pour ceci, il est nécessaire d'aller vers
des supplémentations préventives
quotidiennes, pour assurer une méde-
cine préventive à chaque citoyen, dans
un esprit serein et pour assurer une
réduction des pathologies chroniques
dégénératives, dues aux radiations
nucléaires et aux radiations radiolo-
giques d'origine iatrogène; sans oublier
les eets de la pollution atmosphé-
rique, due au monoxydes de carbone
et de la pollution électromagnétique,
due aux diérents réémetteurs de télé-
communications, qui nous permettent,
par contre, de vous communiquerces
recommandations:
Prendre soin de soi-même est possible,
loin d'un esprit de thématique tabou
mais dans un esprit de prévention, ri-
goureux et ecace.
Y a- t-il des solutions, pour réduire leur
impact sur la santé?
Oui, car la principale source de conta-
mination est tardive, constituant 80%
des nuisances radioactives. Il existe
un protocole préventif, présenté par la
SANMO, combinant le protocole japo-
nais-américain et le protocole autri-
chien, adopté en Chine, pour améliorer
les moyens de prévention, vis à vis des
radiations nucléaires, par une supplé-
mentation ecace.
Il reste entendu que votre Société sa-
vante, la SANMO, a reçu des sommités
en la matière, tels que les Professeurs
Thomas Levy, des Etats Unis, Atsuo
yanagisawa, du Japon, George Birk-
mayer, de l'Autriche, Gilbert Crussol, de
l'Espagne.
Quelles sont les solutions, qu'ils ont pro-
posées, pour prévenir les eets néfastes
des irradiations ?
Le protocole, présenté par Pr George
Birkmayer se base sur une dose, quoti-
dienne, de 80 mg de NADH.
Le protocole, présenté par le Pr Atsuo
Yanagisawa se base sur une dose quo-
tidienne de:
Vitamine C: de 3 à 12 grammes, selon
les zones et 25 grammes, pour les zones
hautement contaminés.
Vitamine E: 200 à 400 mg
Sélénium: 100 à 400 ug "micro-
grammes"
Acide lipoïque: 200 à 600 mg
Avez-vous proposé ces solutions, à la
tutelle ?
Oui, au ministère de la Santé et à la di-
rection centrale de la Santé militaire.
Avez-vous des cas concrets à nous citer?
Il sut de voir l'étendue de l'épidémie
des maladies chroniques dégénératives,
en Algérie, à type de sclérose en plaque,
maladie d'Alzheimer et cancer ! Dans
la pratique préventive, l'expérience
réalisée à Fukushima, au Japon, suite
à l'accident nucléaire de mars 2011, est
significatif:
Fukushima, au Japon, suite à l'accident
nucléaire du 13/03/2011, suite au séisme
et tsunami du 11/03/2011, où la vitamine
C, à 25 grammes, par voie intraveineuse,
a été administré à 16 employés, qui ont
eu, grâce à cette méthode et celles clas-
siques, une préservation des facteurs
cancérigènes, par rapport au restes des
employés, qui n'ont eu recours qu'aux
méthodes classiques: tenue spéciale,
douche et nettoyage.
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