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Santé-MAG
N°28 - Mars 2014 3
Quelle a été l'étendue de la conta-
mination radioactive, en Algérie et
dans les pays limitrophes, suite à l'ex-
plosion nucléaire "Gerboise bleue"
du 13/02/1960 ?
Il faut savoir que, selon la cartographie,
déclassée, du secret-défense, par l'ar-
mée française, démontre les données
suivantes:
Le 14/02/1960: In Salah en Algérie,
Agadez au Niger et N'Djamena au Tchad
furent contaminées, en raison d'un vent
sud-est, le jour de l'explosion de la Ger-
boise bleue.
Le 15/02/1960: Yaoundé, au Cameroun,
fut contaminée.
Le 16/02/1960: Tamanrasset en Algé-
rie, Niamey au Niger, Ougadougou au
Bukina Fasso furent contaminées.
Le 17/02/1960: Bamako du Mal, Abi-
djan en Côte d'Ivoire, Accra au Ghana et
Lagos au Nigéria furent contaminées.
Le 18/02/1960: Conakry de la Guinée
fut contaminée.
Le 19/02/1960: Tindouf en Algérie,
Nouakchout en Mauritanie, Tripoli en
Libye furent contaminées.
Le 20/02/1960: Ouargla en Algérie,
Dakar au Sénégal furent contaminées.
Le 21/02/1960: Béchar fut contaminée.
Le 24/02/1960: Alger, Oran, Tlemcen
en Algérie, Oujda, Fès au Maroc, Ali-
cante en Espagne furent contaminées.
Le 25/02/1960: Rabat, Tétouane au
Maroc, Sétif, Constantine, Annaba en
Algérie, Bedja, Tunis en Tunisie, le sud
de la Sicile, le sud de la Corse et le sud
de l'Espagne furent contaminées.
Au soir du 25/02/1960: Toute l'étendue
de l'Algérie fut, totalement, contaminée.
Quelles sont les conséquences, à long
terme, de cette contamination?
Les conséquences des irradiations sont
désastreuses pour la faune, la flore,
l'homme et l'environnement. Faut-il le
rappeler, la demi-vie de l'uranium 235
est de 24 000 ans! D'ailleurs, sur le ter-
rain, la radiation est toujours aussi forte,
plusieurs dizaines de fois plus forte que
la radioactivité naturelle. Diérentes
pathologies dont les cancers (cancer
de la thyroïde, cancer du poumon, can-
cer du sein, leucémie) et certaines ano-
malies congénitales, etc. peuvent avoir
été induites par l'irradiation ainsi subie.
Des poussières radioactives, répandues
dans les eaux souterraines et la flore,
représentent un danger pour la santé
humaine et animale.
Existe-t-il d'autres formes de contami-
nations, néfastes pour la santé?
Les radiations provoquées par les
examens radiologiques peuvent être
source de rayonnements:
Radiographie d'un membre, l'équiva-
lent d'un jour et demi.
Panoramique dentaire, l'équivalent de
4 jours.
Radiographie pulmonaire, l'équiva-
lent de 7 jours.
Mammographie, l'équivalent de 20
jours.
Scanner du crâne et radiographie ab-
dominale, l'équivalent de 300 jours.
Scanner du thorax, l'équivalent de
900 jours.
Scanner abdomino-pelvien, l'équiva-
lent de 1500 jours.
Pour ceci, il est nécessaire d'aller vers
des supplémentations préventives
quotidiennes, pour assurer une méde-
cine préventive à chaque citoyen, dans
un esprit serein et pour assurer une
réduction des pathologies chroniques
dégénératives, dues aux radiations
nucléaires et aux radiations radiolo-
giques d'origine iatrogène; sans oublier
les eets de la pollution atmosphé-
rique, due au monoxydes de carbone
et de la pollution électromagnétique,
due aux diérents réémetteurs de télé-
communications, qui nous permettent,
par contre, de vous communiquerces
recommandations:
Prendre soin de soi-même est possible,
loin d'un esprit de thématique tabou
mais dans un esprit de prévention, ri-
goureux et ecace.
Y a- t-il des solutions, pour réduire leur
impact sur la santé?
Oui, car la principale source de conta-
mination est tardive, constituant 80%
des nuisances radioactives. Il existe
un protocole préventif, présenté par la
SANMO, combinant le protocole japo-
nais-américain et le protocole autri-
chien, adopté en Chine, pour améliorer
les moyens de prévention, vis à vis des
radiations nucléaires, par une supplé-
mentation ecace.
Il reste entendu que votre Société sa-
vante, la SANMO, a reçu des sommités
en la matière, tels que les Professeurs
Thomas Levy, des Etats Unis, Atsuo
yanagisawa, du Japon, George Birk-
mayer, de l'Autriche, Gilbert Crussol, de
l'Espagne.
Quelles sont les solutions, qu'ils ont pro-
posées, pour prévenir les eets néfastes
des irradiations ?
Le protocole, présenté par Pr George
Birkmayer se base sur une dose, quoti-
dienne, de 80 mg de NADH.
Le protocole, présenté par le Pr Atsuo
Yanagisawa se base sur une dose quo-
tidienne de:
Vitamine C: de 3 à 12 grammes, selon
les zones et 25 grammes, pour les zones
hautement contaminés.
Vitamine E: 200 à 400 mg
Sélénium: 100 à 400 ug "micro-
grammes"
Acide lipoïque: 200 à 600 mg
Avez-vous proposé ces solutions, à la
tutelle ?
Oui, au ministère de la Santé et à la di-
rection centrale de la Santé militaire.
Avez-vous des cas concrets à nous citer?
Il sut de voir l'étendue de l'épidémie
des maladies chroniques dégénératives,
en Algérie, à type de sclérose en plaque,
maladie d'Alzheimer et cancer ! Dans
la pratique préventive, l'expérience
réalisée à Fukushima, au Japon, suite
à l'accident nucléaire de mars 2011, est
significatif:
Fukushima, au Japon, suite à l'accident
nucléaire du 13/03/2011, suite au séisme
et tsunami du 11/03/2011, où la vitamine
C, à 25 grammes, par voie intraveineuse,
a été administré à 16 employés, qui ont
eu, grâce à cette méthode et celles clas-
siques, une préservation des facteurs
cancérigènes, par rapport au restes des
employés, qui n'ont eu recours qu'aux
méthodes classiques: tenue spéciale,
douche et nettoyage.