Les femmes et le
VIH : réponses à vos
questions
Faits essentiels sur le VIH
Comment devient-on séropositif ?
La plupart des hommes et femmes adultes séropositifs sont infectés par le biais de relations sexuelles
vaginales non protégées. Les hommes et les femmes peuvent également être infectés par VIH au cours
des relations sexuelles anales et, très rarement, des relations intimes orales. Le virus peut également passer
par contact avec du sang contaminé, notamment par l’échange d’aiguilles utilisées pour administrer
des drogues injectables. Les mères séropositives peuvent transmettre le VIH à leurs enfants pendant la
grossesse et l’accouchement ainsi que par l’allaitement maternel (cf. « Transmission du VIH de la mère à
l’enfant », p. 6). Le VIH n’est pas transmissible par un contact ordinaire ou quotidien, par exemple une
poignée de mains, serrer quelqu’un dans ses bras ou aller aux toilettes publiques.
Les femmes sont-elles plus susceptibles de contracter le VIH que
les hommes ?
Oui. En raison de différences physiques entre les hommes et les femmes, les femmes sont en général plus
susceptibles de contracter le VIH en cas de relations sexuelles vaginales non protégées. La superfi cie de
tissu exposé est plus importante chez les femmes (col de l’utérus et vagin) que chez les hommes. En outre,
de petites déchirures peuvent se produire dans le tissu vaginal au cours des relations sexuelles. Ces déchi-
rures sont une voie de passage facile pour les infections (44, 69).
Si une personne est déjà porteuse d’une infection des voies génitales,
un contact avec le VIH est-il plus susceptible d’entraîner une
infection ?
Oui. L’infection par le VIH est plus susceptible de se produire si une femme ou un homme est déjà atteint
d’une autre infection sexuellement transmissible (IST) lors de son exposition au virus. L’infection herpé-
tique au virus de l’herpès simplex (HSV) (même sans lésions) décuple particulièrement le risque. En
outre, pour les femmes la vaginose bactérienne et la candidose (mycose aux levures) augmentent
les risques d’une infection par le VIH en cas de contact avec le virus. La vaginose et la candidose
sont deux infections vaginales courantes qui ne sont pas d’ordinaire transmises sexuellement
(37, 45, 92).
Voir le no. de Population Reports
accompagnant cette publication
« Les choix de planifi cation
familiale pour les femmes
seropositives »
Août 2007 • No 14
INFO Project,
Center for
Communication
Programs
2
Une femme est-elle plus
susceptible de contracter une
infection par le VIH pendant
sa grossesse ?
Cela n’est pas certain. Les résultats scientifi ques
se contredisent. Selon une étude importante
réalisée en Ouganda, les femmes enceintes sont
deux fois plus susceptibles de contracter le VIH.
Une autre étude majeure réalisée en Ouganda
et au Zimbabwe, n’a relevé aucune différence.
Toutes les femmes, y compris celles qui sont en-
ceintes, doivent se protéger en cas d’exposition
au VIH (29, 55).
Une femme peut-elle tomber
enceinte si elle est séropositive ?
En général, une femme séropositive est en mesure de
tomber enceinte. Son aptitude à tomber enceinte et à aller
jusqu’à son terme est toutefois quelque peu diminuée. Les
femmes ayant le plus de mal à tomber enceinte sont celles
atteintes d’une infection par le VIH plus avancée. En outre,
certaines infections liées au VIH (appelées infections oppor-
tunistes) peuvent diminuer la fécondité. Certaines autres IST,
ainsi que le VIH, peuvent également diminuer la fécondité.
Toutefois, il est recommandé aux femmes séropositives
qui souhaitent éviter une grossesse d’utiliser une méthode
contraceptive. S’il existe un risque de transmission d’une IST
ou du VIH à un partenaire non infecté, la femme doit utiliser
des préservatifs, seuls ou combinés avec une autre méthode
contraceptive (5, 16, 30, 60, 62, 75, 78).
Une femme peut-elle tomber enceinte
d’un homme séropositif ?
Oui. Une femme peut tomber enceinte d’un homme sé-
ropositif. La fécondité de l’homme peut être diminuée s’il
est séropositif. Toutefois, si un couple souhaite éviter une
grossesse, il est recommandé qu’il ait recours à la planifi ca-
tion familiale. En cas de risque de transmission d’une IST, ou
d’infection par le VIH d’un partenaire non infecté, le couple
doit utiliser des préservatifs, seuls ou en combinaison avec
une autre méthode contraceptive (18, 61).
Si un homme est séropositif, mais sa
partenaire ne l’est pas, ce couple peut-
il avoir un enfant sans courir le risque
que la femme devienne séropositive ?
Normalement, non. Généralement, la femme risque de
devenir séropositive alors qu’elle essaye de tomber enceinte.
Le couple peut limiter le contact de la femme avec le VIH en
ayant des relations sexuelles sans préservatif uniquement
les jours les plus féconds de la femme, entre le 8e et le 15e
jour si elle a un cycle de 28 jours. En outre, un traitement
antirétroviral (ARV) de l’un ou de l’autre partenaire réduit le
risque que l’homme n’infecte sa partenaire (4, 76).
Ce rapport a été préparé par Catherine
Richey, MPH et Vidya Setty, MPH, MBA.
Assistante de recherche : Rider, MHS.
Ward Rinehart, rédacteur en chef.
Assistants : Simran Grewal, MBBS, MPH
et Seth Rosenblatt, MA, MPH.
Conception : Rafael Avila et Francine Mueller.
The INFO Project remercie les réviseurs suivants
de leur assistance : Mary Ann Abeyta-Behnke,
Jane T. Bertrand, Willard Cates Jr., Gloria Coe,
Shanti Conly, Kathryn M. Curtis,Thérèse Delvaux,
Sarah Johnson, Young MiKim, Ludo Lavreys,
Shawn Malarcher, Charles Morrison, Glenn Post,
Malcolm Potts, Heidi Reynolds, Chandrakant
Ruparelia, Stephen Settimi, Tin Tin Sint, J.
Joseph Speidel, Jeffrey Spieler, David Stanton,
Elizabeth M. Stringer, Ushma Upadhyay,
Peter Weis, Rose Wilcher, Irina Yacobson
et Isabelle de Zoysa.
Référence recommandée : Richey, C. and Setty,
V. “Women and HIV: Questions Answered.”
(Les femmes et le VIH : réponses à vos
questions) INFO Reports, no 14. Baltimore,
INFO Project, Johns Hopkins Bloomberg
School of Public Health, août 2007.
Disponible en ligne sur :
http://www.infoforhealthorg/inforeports/
The INFO Project
Center for Communication Programs
Johns Hopkins Bloomberg
School of Public Health
111 Market Place, Suite 310
Baltimore, MD 21202 USA
410-659-6300
410-659-6266 (fax)
www.infoforhealth.org
Earle Lawrence, directeur de projet
Theresa Norton, rédactrice en chef adjointe
Rafael Avila, directeur de production
Les INFO Reports sont conçus pour fournir un
compte-rendu précis et faisant autorité sur les
évolutions importantes de la plani cation familiale
et autres questions de santé connexes. Les opin-
ions qui y sont exprimées sont celles des auteurs
mais ne sont pas forcément celles de l’USAID
(Agence américaine pour le développement inter-
national) ou de Johns Hopkins University.
Publié avec l’assistance de l’USAID, Global, GH/PRH/PEC,
au titre de la subvention No. GPH-A-00-02-00003-00.
Comment utiliser cet outil
Cet outil offre aux prestataires de services de santé, aux
éducateurs et aux communicateurs une référence rapide qui
leur permet de répondre aux questions les plus courantes
sur le VIH, que posent les femmes et leurs partenaires. Plus
précisément, il présente des informations factuelles essentielles
sur l’infection par le VIH, la santé des femmes séropositives
enceintes et leurs nouveau-nés, et la transmission du VIH de la
mère à l’enfant. Les informations sont présentées sous forme
de simples questions et réponses. Ce rapport accompagne le
numéro du Population Reports intitulé “Family Planning Choices
for Women With HIV » (Choix de planifi cation familiale pour les
femmes séropositives) de Population Reports.
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Dans la situation opposée, si la femme est séropositive mais pas son partenaire, l’on peut utiliser cette même démarche. Le
couple peut également recourir à l’insémination artifi cielle plutôt que d’entretenir des relations sexuelles non protégées. Dans
le cas de l’insémination artifi cielle, un outil simple, une seringue, est utilisé pour déposer le sperme frais de l’homme dans le
vagin de la femme. Cette démarche permet de protéger l’homme d’une exposition au VIH. Toutefois, la capacité de réussite de
l’insémination artifi cielle au foyer n’a pas été étudiée.
Plani cation familiale et VIH
Les femmes séropositives peuvent-elles utiliser sans risque la plani cation
familiale ?
Dans l’ensemble, oui. Les femmes séropositives ou atteintes du sida, y compris celles qui suivent un traitement aux ARV,
peuvent adopter et utiliser presque toutes les méthodes de planifi cation familiale de façon sûre et effi cace.
Dans quelle mesure les préservatifs protègent-ils de l’infection par le VIH ?
Lorsqu’ils sont utilisés de façon systématique et correcte, les préservatifs masculins préviennent 80 à 95 % des infections par
le VIH qui seraient sinon transmises en leur absence. Les éléments probants concernant les préservatifs féminins ne sont pas
aussi exhaustifs que pour les préservatifs masculins et savoir s’ils fournissent le même niveau de protection contre le VIH que
les préservatifs masculins n’est pas confi rmé (51, 88, 93).
Dans quelle mesure les préservatifs empêchent-ils les grossesses ?
L’ef cacité des préservatifs dépend de l’utilisateur. Le risque de grossesse est plus élevé lorsque les préservatifs ne sont pas
utilisés systématiquement lors de tous les rapports sexuels. Dans le cadre de leur utilisation courante, environ 15 % des
femmes dont les partenaires utilisent des préservatifs masculins tombent enceintes au cours de la première année de leur
utilisation. Ceci signifi e que 85 femmes sur 100 dont les partenaires utilisent des préservatifs ne tomberont pas enceintes.
Lorsqu’ils sont utilisés correctement pour tous les rapports sexuels, environ deux femmes sur 100, dont les partenaires utilisent
des préservatifs, tombent enceintes au cours de la première année.
Dans l’utilisation courante actuelle du préservatif féminin, environ 21 femmes sur 100 tombent enceintes au cours de la pre-
mière année. Ce qui signifi e que 79 femmes sur 100 qui utilisent des préservatifs féminins ne tombent pas enceintes. Lorsqu’ils
sont utilisés correctement pour tous les rapports sexuels, environ cinq femmes sur 100 qui utilisent des préservatifs féminins
tombent enceintes au cours de la première année (85).
Que veut dire « utilisation systématique et correcte des préservatifs » ?
L’utilisation systématique des préservatifs signifi e l’utilisation d’un préservatif neuf pour
chaque rapport sexuel. En ce qui concerne la protection contre les IST, les préservatifs
doivent également être utilisés en cas de pénétration anale.
L’utilisation correcte signifi e :
mettre un préservatif avant de commencer le rapport sexuel,
garder le préservatif en place jusqu’à ce que le rapport sexuel soit terminé
ne pas retourner le préservatif roulé après qu’il ait touché l’extrémité du pénis
ne rien faire qui pourrait déchirer le préservatif, par exemple le trouer en ouvrant l’em
ballage avec un couteau ou des ongles pointus, et
ne rien faire qui ferait glisser le préservatif, par exemple en mettant un lubrifi ant sur le
pénis avant de mettre le préservatif (66).
Une femme séropositive qui prend des médicaments
antirétroviraux (ARV) doit-elle continuer à utiliser des
préservatifs ?
Même sous traitement aux ARV, les hommes et les femmes peuvent transmettre le VIH. Si l’un
des partenaires n’est pas infecté, ou si son état sérologique n’est pas connu, le couple
doivent continuer à utiliser des préservatifs (8, 33, 68, 70, 87).
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La stérilisation féminine et la vasectomie sont-elles sûres pour les
couples séropositifs ?
Oui. Les hommes et les femmes séropositifs ou atteints du sida, y compris ceux qui prennent des ARV,
peuvent subir sans danger la stérilisation féminine ou la vasectomie. Pour ceux qui ont le sida, des
dispositions spéciales sont nécessaires. Les opérations doivent être réalisées dans des installations
comprenant des prestataires expérimentés ainsi que le matériel et l’appui médical nécessaires.
L’opération peut être différée si le patient souffre d’une pathologie liée au sida. Si l’un des partenaires
n’est pas séropositif et que le couple n’a pas de préférence marquée, si la stérilisation féminine et
la vasectomie sont toutes deux disponibles, il est préférable que ce soit le partenaire qui n’est pas
séropositif qui subisse l’opération (34, 97).
Les dispositifs intra-utérins (DIU) sont-ils sans danger
pour les femmes séropositives ?
Dans la plupart des cas, oui. La plupart des femmes séropositives peuvent se
faire poser un DIU au cuivre ou un DIU hormonal. Une femme diagnostiquée
comme ayant le sida peut adopter et continuer à utiliser un DIU, mais unique-
ment si elle suit un traitement aux ARV et qu’elle est en bonne santé clinique.
Si une femme devient séropositive ou si elle contracte le sida alors qu’elle
utilise un DIU, son DIU peut rester en place (73, 97).
L’utilisation de méthodes hormonales de plani cation familiale
accélère t’elle la progression du VIH ?
Ce n’est pas sûr. Selon plusieurs études, mais pas toutes, certains contraceptifs hormonaux accélèrent
la progression du VIH, mais des études supplémentaires sont nécessaires. À l’heure actuelle, les
recommandations n’ont pas changé : les femmes séropositives peuvent utiliser sans danger les
méthodes hormonales (3, 9, 28, 39, 48, 54, 63, 81).
La séropositivité aggrave t’elle les effets secondaires ressentis par
les femmes séropositives ?
Non. Les effets secondaires des contraceptifs, par exemple les changements menstruels des méthodes
hormonales ou des DIU, semblent être les mêmes chez les femmes séropositives et chez les femmes non
infectées (31, 41, 42, 82, 83, 91).
Les femmes sont-elles plus susceptibles de transmettre le VIH si
elles utilisent une contraception hormonale ?
On l’ignore. Le conseil le plus important pour les femmes séropositives et leurs partenaires non infectés
reste de continuer à utiliser des préservatifs, qu’elles utilisent également ou pas des contraceptifs hormo-
naux. Les préservatifs, s’ils sont utilisés de façon systématique et correcte, réduisent sensiblement le risque
de transmission du VIH.
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Les contraceptifs hormonaux diminuent-ils l’ef cacité des médicaments
antirétroviraux (ARV) ?
On l’ignore. Il n’existe pas de nombreuses études sur ce sujet, mais il semble que les contraceptifs hormonaux
ne diminuent pas l’effi cacité des ARV disponibles à l’heure actuelle (11, 46, 49).
Les ARV diminuent-ils l’ef cacité des contraceptifs hormonaux ?
On l’ignore. Selon deux études de portée limitée, la névirapine et le ritonavir, deux ARV, diminuent la
concentration sanguine des hormones des contraceptifs oraux (CO). Toutefois, l’on ignore si ce
changement suffi t à diminuer leur effi cacité. L’utilisation systématique de préservatifs permet de
compenser toute diminution de l’effi cacité des contraceptifs oraux et protège du VIH un partenaire
sexuel non infecté. En outre, les femmes qui prennent des contraceptifs oraux et des ARV doivent
veiller à toujours commencer leur plaquette à temps et éviter d’oublier de prendre leurs pilules. La
préoccupation n’est pas aussi importante pour les méthodes hormonales qui ne sont pas sous forme
de pilules, par exemple les contraceptifs progestatifs et combinés injectables (49, 58, 64, 80, 97).
Les contraceptifs hormonaux ou les DIU augmentent-ils les
risques d’une femme de contracter le VIH ?
Pour la plupart des femmes la réponse est non. Selon les études les plus importantes et de réalisation
la plus soignée concernant les femmes qui ne courent pas de risque élevé d’infection par le VIH, les
femmes qui utilisent les méthodes hormonales ou des stérilets au cuivre, ne sont pas plus susceptibles
de contracter le VIH que les femmes qui n’utilisent pas ces méthodes (40, 53, 54, 57).
La contraception d’urgence est-elle sûre et ef cace pour les femmes
séropositives, y compris les femmes qui prennent des ARV ?
Oui. Les pilules contraceptives d’urgence (PCU) sont sûres pour les femmes séropositives. Les PCU contenant des doses plus
élevées d’hormones que les contraceptifs oraux quotidiens, selon les estimations, les ARV ne diminuent pas l’effi cacité des PCU.
Aucun élément probant n’indique qu’il est nécessaire d’augmenter la posologie des PCU pour les femmes qui prennent des
ARV (98).
Santé de la mère et du nouveau-né
Si une femme est séropositive, la grossesse aggrave-t-elle son infection ?
Non. Selon les résultats obtenus jusqu’à présent, la grossesse n’accélère pas l’évolution du VIH. Toutefois, il vaut mieux éviter une
grossesse si la femme n’est pas en bonne santé. Si son état de santé empire, il faut lui conseiller de différer la grossesse jusqu’à
ce qu’elle suive un traitement et que sa santé s’améliore (24, 50, 72, 77, 86).
Si une femme séropositive tombe enceinte, dans quelle mesure le VIH lui
nuira-t-il, ainsi qu’à son enfant ?
Comparée aux femmes non infectées, une femme séropositive est plus susceptible d’avoir de la fi èvre après avoir accouché
(fi èvre puerpérale). En outre, les avortements spontanés sont trois à six fois plus probables. Les nouveaux-nés de mères séropo-
sitives sont deux fois plus susceptibles d’être prématurés et risquent de contracter le VIH par leur mère (cf. « Transmission du VIH
de la mère à l’enfant », p. 6) (7, 12, 15, 23, 47, 74, 75).
Si une femme enceinte séropositive souffre également d’une autre
infection, quels en sont les effets ?
En présence d’une infection par le VIH, toute autre maladie peut produire des complications de grossesse. Les femmes qui souffrent
de paludisme et qui sont séropositives, par comparaison avec les femmes séropositives et qui n’ont pas le paludisme, courent deux
à trois fois plus de risques d’accouchement prématuré, de développement insuffi sant du fœtus au cours de la gestation et de mort
du nouveau-né. Les femmes séropositives et tuberculeuses sont plus susceptibles de souffrir de ces complications et d’une anémie
maternelle (anémie ferriprive) et que leur nouveau-né ait un poids insuffi sant à la naissance (47, 67, 89).
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