A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2015 : 100e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 100 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Vendredi 24 avril 2015 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 Génocide arménien : La diaspora arménienne le commémore aussi en Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] - Communiqué de Presse – 23 avril 2015 Il y a 100 ans, le gouvernement Jeune-Turc dirigé par Talaat Pacha, donnait - dans l'actuelle Istanbul - le coup d'envoi du premier grand génocide du 20ème siècle. En mémoire de ce jour, des Arméniens de la diaspora, venus des quatre coins du monde, rejoignent les citoyens de la République d'Arménie, afin de participer aux commémorations officielles qui auront lieu demain au Mémorial de Dzidzernagaperd ("La forteresse de l'hirondelle") à Erevan. D'autres ont fait le choix, et c'est celui du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme], association créée à Issy-lesMoulineaux en 2004, d'être présents sur les lieux même du Crime, en Turquie, en mémoire du 24 avril 1915 : cette nuit-là, une première vague d'arrestation avait frappé 250 intellectuels arméniens de Constantinople. Ils ont été arrêtés, envoyés en déportation, torturés, assassinés. Leur martyre est considéré comme le prélude d'un génocide qui a effacé de la surface de la terre les deux-tiers des Arméniens de l'Empire ottoman. Au nom des 1.500.000 victimes arméniennes sans sépulture de 1915, le Collectif VAN a choisi de commencer son pèlerinage de la mémoire avec la délégation de l'historien Ara Sarafian (Institut Gomidas de Londres), dans l'est de la Turquie actuelle, sur les terres où prospéraient les Arméniens depuis l'antiquité et où ils ont été éradiqués il y a cent ans, comme l'ont été les Assyriens, Chaldéens, Syriaques et Grecs qui ont subi le même destin. Dans la province de Bitlis, qualifiée en 1915 de "province-abattoir", le Collectif VAN est parti à la rencontre des traces du génocide, qu'elles soient de pierre ou de chair : églises en ruine qui parsèment encore la région, ou "restes de l'épée", selon l'expression turque à propos des Arméniens cachés qui ont été islamisés de force ou ont abandonné leur foi chrétienne pour échapper aux massacres, et dont on découvre depuis peu les descendants. Ce voyage vers un monde disparu a été l'occasion de tisser des liens en Turquie, avec ceux qui n'acceptent pas la politique négationniste relayée dans toutes les instances nationales et internationales par les gouvernements turcs successifs depuis 1923. C'est le cas notamment des militants et élus progressistes kurdes du HDP que la délégation conduite par Ara Sarafian a rencontrés. Conscients du rôle terrible joué par les tribus kurdes dans l'exécution du génocide de 1915, ils ont tous martelé un même message : "Ces terres sont aussi les vôtres, vous êtes ici chez vous". L'IHD [Association turque de Défense des Droits de l'Homme], partenaire du Collectif VAN depuis 2008, et connue pour oeuvrer sans relâche en faveur de la justice, de la reconnaissance par l'État turc du génocide arménien et des réparations dues au peuple arménien, a cette année officiellement sollicité le Collectif VAN comme soutien des commémorations organisées à Istanbul ce 24 avril 2015 à 11:00, place Sultanhamet et à 13:00, devant la gare HaydarPacha. Par ailleurs, comme en 2013, le Collectif VAN a été invité à rejoindre la délégation anti-raciste européenne conduite à Istanbul par l'EGAM et l'UGAB : les deux associations viennent de lancer avec l'ONG turque DurDe, la pétition Remember April 24 1915 et appellent au rassemblement place Taksim le 24 avril à 19:15, à Istanbul. Malheureusement, en Turquie, mais aussi dans les communautés turques de l'étranger, le négationnisme schizophrène, imposé par l'État depuis un siècle, fait le lit du racisme, du nationalisme et de la haine. A défaut d'éprouver de véritables regrets pour les génocides pluriels commis sur son sol il y a un siècle, il est temps pour la Turquie d'offrir une autre perspective d'avenir à sa jeunesse que celle de s'enorgueillir de cet "acte honteux". 100 ans de déni, ça suffit. -------------------------------------Fait à Istanbul, le 23 avril 2015, En mémoire du jeune Arménien d'Istanbul, Sevag Balikci, assassiné le 24 avril 2011 dans la caserne de Batman (Est de la Turquie) où il faisait son service militaire. En mémoire de Hrant Dink, journaliste arménien de Turquie exécuté à Istanbul le 19 janvier 2007 par un jeune nationaliste turc de 17 ans. Pour Sevan Nisanyan, brillant intellectuel arménien de Turquie, bâillonné et emprisonné depuis le 2 janvier 2014. Séta Papazian Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Boite vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87810 Génocide arménien 2015 : Le Collectif VAN à Istanbul avec l'EGAM et l'IHD Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour la troisième année consécutive, l'EGAM, l'UGAB et DurDe! - respectivement un mouvement antiraciste européen, un organisme arménien de bienfaisance et une ONG antiraciste turque - conduisent une délégation de la société civile européenne aux commémorations du génocide arménien à Istanbul, en Turquie. Cette participation revêt un tour particulier en cette année 2015, année du Centenaire d'un génocide que l'Etat turc persiste à nier. Une quatrième initiative, émanant des Etats-Unis, se joint cette année à l'aventure. Intitulée Project 2015, elle agrège de nombreux Arméniens de la diaspora qui souhaitaient se rendre sur les lieuxmêmes de la rafle du 24 avril 1915, par laquelle le gouvernement Jeune-Turc procéda à la décapitation des élites arméniennes de Constantinople, avant de procéder à l'élimination de tout un peuple. Enfin, l'IHD, Association turque des Droits de l'Homme, dont les militants portent depuis plus d'une décennie le combat en faveur de la reconnaissance du génocide arménien en Turquie - et par ailleurs partenaire de longue date du Collectif VAN - organise les commémorations de la matinée du 24 avril, à Sultahamet et Haydar Pacha. Les diverses initiatives se rejoignent lors des différentes commémorations qui ont pour point d'orgue le rassemblement organisé par DurDe et ses partenaires le 24 avril à 19:15, Place Taksim. Le Collectif VAN apporte son soutien à l'ensemble de ces actions et - à la demande de l'IHD - a l'honneur d'être partenaire officiel de l'Association turque des Droits de l'Homme. Par ailleurs, un concert exceptionnel, organisé par l'ONG turque Anadolu Kultur, avec le soutien de la Fondation Galouste Gulbenkian, se tiendra à Istanbul le 22 avril 2015 à 20:30. Signez la pétition http://www.remember24april1915.eu/ Programme Project 2015 http://www.armenianproject2015.org/ Site de l'IHD http://www.ihd.org.tr/ Site de l'Egam http://www.egam.eu/ Site de DurDe! http://www.durde.org/ Site de l'UGAB Europe http://agbueurope.org/events/24th-of-april-2015commemoration-of-the-armenian-genocide-in-istanbul/ Lire aussi : Agenda - Istanbul : Concert "In memoriam | 24 avril" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87403 --------------------------------------Pétition Remember 24 april 1915 1915-2015 : Commémorons en Turquie le génocide arménien ! Européens, Arméniens et Turcs s’engagent ensemble 1915-2015. Cela fait cent ans qu’a débuté le génocide des Arméniens dans l’Empire ottoman. Un massacre au cours duquel un million et demi d’Arméniens ont été assassinés. Cela fait cent ans, cent ans de trop, que le négationnisme de ce crime se situe au cœur de la politique et de la diplomatie de l’Etat turc, qui a été fondé notamment sur la spoliation des Arméniens et la destruction de leur culture. Cela fait cent ans que le négationnisme continue de faire des victimes, nourrit le nationalisme, alimente des conflits et empêche le déploiement de la liberté d’expression et de la démocratie en Turquie. Cela fait quelques années que des voix, de plus en plus nombreuses et soutenues par la société civile européenne, s’élèvent au sein de la société civile en Turquie pour reconnaître la réalité du génocide et commémorer en Turquie sa perpétration. C’est dans ce cadre que se tiennent, depuis 2010, les commémorations en Turquie. Cette année, l’Etat turc a cyniquement planifié les commémorations de la bataille de Gallipoli pour le 24 avril, dans une nouvelle tentative d’éclipser le génocide arménien. De plus, les autorités turques sont engagées dans une offensive de charme afin d’éviter un engagement international pour les commémorations du génocide arménien. Nous, Européens, Arméniens, Turcs et Kurdes, qui avons initié, organisé, soutenu ou participé à ces commémorations, appelons tous les individus épris de vérité à commémorer, ensemble et pacifiquement, à Istanbul le 24 avril prochain le génocide perpétré contre les Arméniens. En effet, la commémoration de ce génocide n’est pas l’affaire uniquement des Turcs et des Arméniens mais de l’humanité entière, et c’est au sein notamment de la société turque que se situe aujourd’hui la ligne de front du combat contre le négationnisme. Notre démarche partagée est universaliste. C’est une démarche de solidarité, de justice et de promotion de la démocratie, donc d’avenir. C’est une démarche de solidarité entre tous ceux qui se battent pour la vérité historique. La ligne de clivage n’est pas entre les Turcs et les Arméniens, mais entre ceux qui combattent le négationnisme et ceux qui le promeuvent, quelles que soient leurs origines et leurs nationalités. C’est une démarche de justice. Le génocide est l’acte politique le plus violent auquel le racisme puisse aboutir et le négationnisme en est le prolongement. Lutter contre le négationnisme, c’est ainsi lutter contre le racisme, donc pour une société plus égalitaire et plus juste. C’est une démarche de promotion de la démocratie. Se souvenir des disparus est un acte d’humanité et de réparation symbolique qui s’impose à tous. Le faire en Turquie, c’est y accroître la liberté d’expression, c’est remettre en cause les fondements-mêmes du caractère non-démocratique du pouvoir turc. Ainsi, commémorer en Turquie le génocide arménien permet à tous, en particulier aux jeunes générations, rassemblés autour des valeurs partagées de la démocratie, de se confronter à la vérité historique, donc de pouvoir se projeter ensemble vers l’avenir. Nous appelons tous ceux qui partagent ces valeurs et cette vision à nous rejoindre et à commémorer, le 24 avril prochain à Istanbul, le centième anniversaire du génocide arménien. http://www.remember24april1915.eu/ Lire aussi : Génocide de 1915 : Programme des commémorations en Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87462 Génocide arménien : Initiatives 2015 à Istanbul et Pétition http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87447 Istanbul : Concert "In memoriam | 24 avril" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87401 Projet 2015 : Commémoration internationale du génocide arménien à Istanbul http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=84208 Commemorating the centennial of the Armenian Genocide in Bitlis, Mutki and Diyarbakir http://www.gomidas.org/projects-and-studies/show/17 Dossier Collectif VAN : Commémorations du génocide arménien en Turquie – Avril 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=87467 URL originale : http://www.remember24april1915.eu/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87485 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "En ce 24 avril 2015, malgré tous ses efforts, la Turquie n'échappe pas au tsunami du Centenaire du génocide arménien. Qu'il s'agisse des cérémonies étatiques que l'Arménie organise à cette occasion et auxquelles des chefs d'État assisteront, ..., qu'il s'agisse d'initiatives portées en Turquie par les sociétés civiles européenne, turque ou kurde, de projets de l'Arménie ou des Arméniens de la diaspora, de créations artistiques et cinématographiques, ..., il semblerait qu'une vague de sang et de larmes venue de la nuit des temps, mais aussi et surtout une vague d'indignation, s'abatte sur cet État qui, depuis 100 ans, a érigé le négationnisme en dogme absolu." Le Huffington Post a publié sur son site l'article de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] intitulé "La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien" le 24 avril 2015. 1915-2015 : La commémoration du génocide arménien en Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "1915-2015. Cela fait cent ans qu’a débuté le génocide des Arméniens dans l’Empire ottoman. Un massacre au cours duquel un million et demi d’Arméniens ont été assassinés. Cela fait cent ans, cent ans de trop, que le négationnisme de ce crime se situe au cœur de la politique et de la diplomatie de l’Etat turc, qui a été fondé notamment sur la spoliation des Arméniens et la destruction de leur culture. Cela fait cent ans que le négationnisme continue de faire des victimes, nourrit le nationalisme, alimente des conflits et empêche le déploiement de la liberté d’expression et de la démocratie en Turquie." Le Collectif VAN diffuse ici ce communiqué de presse publié sur le site du SOS Racisme le 23 avril 2015. Génocide arménien : 100 ans de déni, ça suffit ! Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Il y a 100 ans… La terre de grandes civilisations au sud-est de l’Europe a été salie par le premier génocide de l’histoire contemporaine… Le 24 avril 1915, le gouvernement ottoman a procédé à l'arrestation de toutes les personnalités arméniennes intellectuelles et politiques d’Istanbul. Cette opération a ouvert pour les Arméniens, Assyriens-Araméens-Chaldéens-Syriaques, Juifs, Grecs pontiques et Yézidis une période de déportations systématiques qui tendait à l'élimination complète des peuples et communautés nonmusulmanes qui vivaient déjà en Anatolie avant l’arrivée des Turcs au 11e siècle." Le Collectif VAN diffuse ici le communiqué de presse du Comité des commémorations des victimes du génocide de 1915 qui regroupe 15 associations de Belgique. France Inter : Géopolitique - "La Turquie face au centenaire du génocide arménien" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "La Turquie n’a, bien sûr, qu’à s’en prendre à elle-même. Si elle sortait enfin du déni, si elle avait anticipé ce centenaire du génocide arménien pour se préparer à reconnaître ce qui fut, elle ne se trouverait pas, aujourd’hui, dans un embarras de plus. Elle ne l’a pas fait. Elle dénonce au contraire, et sans retenue, tous ceux qui se sont associés, comme le pape, à la douleur arménienne et la voilà partout montrée du doigt ou suscitant, au moins, la gêne de ceux, comme les États-Unis, qui ne veulent malgré tout pas se brouiller avec elle." Le Collectif VAN vous invite à écouter l'émission "Géopolitique" du 23 avril 2015 mise en ligne sur le site France Inter. RFI/Grand reportage : "Arméniens de Turquie, la fin du silence" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "C'est le 24 avril 2015, le centenaire du génocide des populations arméniennes de l'Empire ottoman. Les responsables de l’Etat turc refusent toujours de reconnaître leur responsabilité dans ces massacres, qui auraient fait entre 1,5 million et 300 à 500.000 victimes. Mais dans la société turque, le tabou du génocide s'est effrité et les Arméniens ont commencé à exposer leurs revendications, sans pour autant réclamer ouvertement la reconnaissance du génocide." Le Collectif VAN vous propose d'écouter le Grand reportage de Jérôme Bastion, diffusé sur RFI le 23 avril 2015. Collectif VAN : l'éphéméride du 24 avril Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "24 avril 1915 -- Empire ottoman : le 24 avril 1915, le gouvernement turc procède dans la nuit à l'arrestation de toutes les personnalités arméniennes intellectuelles et politiques de Constantinople. Ces hommes sont d'abord jetés en prison, puis déportés. En un mois, plus de mille intellectuels furent déportés en Anatolie et massacrés en route, dont des députés du parlement comme Krikor Zohrab, ami intime de Talaat. La nation s’en trouva décapitée. Le 24 avril 1915 reste la date commémorative du génocide des Arméniens. En deux ans, plus d'un million de personnes trouvent la mort dans des conditions horribles de barbarie. En 1927, dans la jeune République turque, on ne signale plus que 64 000 Arméniens, parmi les minorités vivant en Turquie. Où sont donc passés tous les autres ?" Génocide des Arméniens : « Nous n’oublierons jamais », dit François Hollande La cérémonie du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, à laquelle a participé François Hollande « au nom de la France », s’est déroulée vendredi 24 avril au matin à Erevan, mais les commémorations ont débuté dans le pays dès jeudi. Les cloches des églises ont retenti à 19 h 15 dans les rues de la capitale, à la mémoire des personnes tuées – 1,5 million – il y a un siècle. Après le génocide, l'exil planétaire des Arméniens Les routes de la déportation ont dispersé les descendants sur plusieurs continents. La république d'Arménie a acquis péniblement son indépendance, mais le fait diasporique demeure. A l'origine, contrairement à une idée répandue, le fait diasporique arménien est largement le résultat d'itinéraires individuels. La turque Pinar Selek se bat pour la reconnaissance du génocide des Arméniens Dans son nouvel essai Parce qu'ils sont arméniens, Pinar Selek, la sociologue et dissidente turque, persiste et signe. Après la question kurde, elle s'attaque aujourd'hui au négationnisme du génocide arménien, rejoignant ainsi la cohorte de plus en plus fournie d'intellectuels turcs plaidant pour la reconnaissance du génocide par Ankara. Reportage: Etre arménien en Turquie 100 ans après le génocide A l'occasion du centenaire du génocide arménien, BFMTV est allé à la rencontre d'Arméniens vivant en Turquie. Dans un quartier d'Istanbul peuplé d'Arméniens réside celle que l'on surnomme affectueusement mamie Varsen est l'une des rares rescapées du génocide arménien encore en vie. Génocide arménien: «Rien ne sera oublié» Une cérémonie de commémoration s'est tenue ce matin, le 24 avril, à Erevan, la capitale, pour rendre hommage aux victimes du génocide. Il y a un siècle, le 24 avril 1915, le ministre de l'Intérieur du gouvernement Jeunes Turcs de l'Empire ottoman ordonne l'arrestation d'intellectuels arméniens. En 15 mois, 1,5 million de personnes sont assassinées, après avoir été déportées ou encore victimes de la famine. Génocide arménien : Hollande appelle "à la défense de toutes les minorités" L'Arménie célèbre vendredi le 100e anniversaire du génocide de 1915 perpétré par les Turcs ottomans, au lendemain de la canonisation par l'Eglise arménienne des 1,5 million de morts dans ces massacres et malgré les critiques de la Turquie qui rejette le terme de génocide. Hollande invite Ankara à reconnaître le génocide Le président français François Hollande a appelé à demi-mot la Turquie à reconnaître le génocide arménien, ce matin, à Erevan, en Arménie. Le chef de l'Etat y prenait part à la cérémonie marquant le centenaire du déclenchement des massacres perpétrés par les Turcs ottomans en 1915, lançant aussi un appel en faveur des chrétiens d'Orient. La longue et difficile reconnaissance du génocide En 1998, sur proposition du socialiste Philippe Mahoux, le Sénat votait une résolution dans laquelle il invitait « le gouvernement turc à reconnaître la réalité du génocide perpétré en 1915 par le dernier gouvernement de l’Empire ottoman. » Aujourd’hui, vu ce que sont devenues les attributions du Sénat, on jugerait cette position purement symbolique. Lyon commémore ce vendredi le génocide arménien 100 ans après la tragédie qui a fait plus d'1,5 million de victimes, la Ville de Lyon commémore ce vendredi le génocide arménien. Les célébrations débuteront à 14h30 par un office religieux en l'église apostolique arménienne, située dans le 3e arrondissement. Critiques de Dogan Özgüden sur le négationnisme turc en Belgique Le comité belge des commémorations des victimes du génocide arménien de 1915 a lancé cette semaine un appel à la reconnaissance de ce génocide, réfuté par le gouvernement turc. Des associations d'origine turque figurent parmi la quinzaine d'organisations qui relaient cet appel en Belgique. La reconnaissance du génocide arménien dans le monde Quelques jours avant la commémoration du centenaire des massacres, le Parlement autrichien et le Pape François ont reconnu publiquement le terme "génocide" que la Turquie nie catégoriquement. Marseille : manifestations pour le centenaire du génocide arménien Les Arméniens de Marseille commémorent ce vendredi le centenaire du génocide arménien. Plusieurs marches sont prévues dans la journée. Hier soir, une veillée était organisée sous l'ombrière du Vieux-Port. Génocide des Arméniens : « Mon grand-père a créé une milice arménienne » A l'occasion des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens, vendredi 24 avril, des lecteurs du Monde.fr ont partagé avec nous l'histoire de leur famille. Nous publions une sélection de ces récits. L’Arménie commémore le génocide De nombreux chefs d’État se réunissent à Erevan à l’occasion du centenaire des massacres, vendredi 24 avril. Les cérémonies interviennent dans un contexte tendu avec la Turquie. François Hollande, son homologue russe Vladimir Poutine, un émissaire du pape François, le cardinal Koch, et des dizaines de milliers de personnes se tiendront aux côtés du président arménien, Serge Sarkissian, ce 24 avril, à Erevan, pour commémorer le génocide dont ses compatriotes furent victimes il y a cent ans. A Erevan, les amis de l’Arménie se souviennent La cérémonie de commémoration du centenaire du génocide arménien se déroule vendredi matin à Erevan, où des délégués du monde entier sont venus pour honorer le souvenir des victimes. Une importante délégation française, menée par le président François Hollande, est sur place. "La canonisation a transformé en saints les victimes du génocide arménien" La canonisation des 1,5 million de martyrs du génocide arménien a eu lieu, hier, à la veille du centenaire des massacres de centaines d'intellectuels dans la ville de Constantinople, capitale de l'Empire ottoman. "Les Turcs veulent aujourd'hui se débarrasser des Kurdes" Gérard Chaliand est géopoliticien, spécialiste des conflits armés. Il était l'invité, mardi 21 avril d'une conférence organisée par la région RhôneAlpes, sur le centenaire du génocide arménien. Pourquoi Israël ne reconnaît pas le génocide des Arméniens ? Israël fait partie des pays qui ne reconnaissent pas officiellement le génocide des Arméniens en 1915. Des voix s’élèvent contre cette position diplomatique qui vise à éviter d’envenimer les relations déjà tendues avec la Turquie. À Erevan, la tragédie de 1915 reste le socle du sentiment national arménien Depuis le début du mois d'avril, des adolescents se relaient pour monter la garde devant le Mausolée du génocide, sur la colline de Tsitsernakaberd, au-dessus d'Erevan. Toutes les demi-heures, un groupe vient relever le précédent devant les douze plaques de pierre qui s'ouvrent comme des pétales géants en surplomb de la flamme du souvenir. D'autres écoliers viennent déposer des fleurs, lire des poèmes ou jouer du violon. Cent ans après, l’Arménie commémore le génocide Les Arméniens commémorent les 100 ans des massacres ayant coûté la vie à 1,5 million de leurs ancêtres sous l’Empire ottoman. Après avoir canonisé, jeudi, 1,5 million de victimes, Erevan accueille ce vendredi des centaines de milliers de personnes, parmi lesquelles les présidents français et russe, pour une cérémonie commémorative au Mémorial dédié aux victimes du génocide. Génocide arménien: cérémonie de canonisations à Erevan On commémore ce vendredi 24 avril les cent ans du génocide arménien. A cette occasion, l'Eglise arménienne a canonisé jeudi les victimes de ce massacre d'un million et demi de personnes. A Erevan, capitale de l'Arménie, la population - qui comprend des membres de la diaspora - on se prépare à l'événement. Istanbul ou le silence du génocide A Osmanbey, non loin de la place Taksim, au cœur de la partie européenne d’Istanbul, une bannière flotte au vent, repérable dès la sortie du métro. « Joyeuses Pâques à tous nos concitoyens chrétiens ! », est-il écrit en turc, en grec, en arménien, en kurde et en arabe sur la bande de plastique tendue au-dessus de l’avenue Ergenekon, toujours embouteillée. Dzovinar Kévonian : «Le déni turc du génocide arménien est aussi financier» La Turquie nie catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique de sa population arménienne en 1915 et récuse le terme de «génocide» repris par l'Arménie et une vingtaine de pays dont la France, mais pas les Etats-Unis par exemple. Entretien avec Dzovinar Kévonian, maître de conférence en Histoire à l’Université Paris-OuestNanterre La Défense. «J’ai toujours un peu peur quand je pose le pied en Turquie» A l’occasion des commémorations du centenaire du génocide, des Français d’origine arménienne ont sillonné l’Arménie historique, sur les traces de leurs origines. Ils sont chaque année plus nombreux à oser le voyage du retour en Turquie. A l’occasion des commémorations du centenaire du génocide, des Français d’origine arménienne ont sillonné l’Arménie historique, sur les traces de leurs ancêtres. Génocide de 1915 : trois générations d'Arméniens de France témoignent Le génocide arménien de 1915, ils ne l'ont pas vécu. Mais par leur histoire familiale, ils le portent, et le transmettent. Albert Moscofian, né en 1927, à Paris: «Les sales étrangers, ça reste au fond». «Mon père est arrivé à Marseille, avec ses deux frères dans les années 20», explique-t-il. Il y avait aussi un cousin, une cousine, et sa grand-mère. Sa mère, est arrivée en France après s'être réfugiée à Istanbul, «où les massacres étaient moins visibles». Elle devient enseignante, au Raincy, à l'école Tebrotzassère: «En arménien, cela veut dire ‘ceux qui aiment l'école‘. Elle avait appris le français petite, dans son village d'Ak-Chéhir». Génocide arménien: Cinq dates pour comprendre ce qui s’est passé il y a 100 ans Ce vendredi marque le centenaire du génocide arménien perpétré par les Turcs ottomans. Alors que la Turquie rejette toujours le terme, les Arméniens estiment que 1,5 million de personnes ont été tuées de manière systématique entre 1915 et 1917. Retour sur les cinq grandes dates de ce que les Arméniens ont longtemps appelé "Medz Yeghern" ("grande catastrophe") avec l’historien chercheur associé au Collège de France et conservateur de la BNF, Mikaël Nichanian. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président de la République Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie était prête à ouvrir ses archives militaires concernant les incidents de 1915". Arménie : «La mémoire vive du génocide» Le Président français François Hollande est attendu aujourd'hui à Erevan, la capitale de l'Arménie. Il visitera le musée du génocide arménien avant la signature d'un accord entre les directeurs de ce musée et du Mémorial de la Shoah à Paris. Il rejoindra par la suite la cérémonie officielle de commémoration du centenaire du génocide arménien où il s'exprimera brièvement aux côtés de ses homologues arméniens, russe, chypriote et serbe. Le génocide arménien, un projet politique Entre les décombres de l'Empire ottoman et la naissance de la République turque moderne, le génocide des Arméniens s'inscrit dans une phase dramatique de l'Histoire. En quelques mois, un peuple plus de deux fois millénaire est effacé de son territoire d'origine. Le mécanisme de cette extermination? Un projet politique. Arménie, le peuple fidèle: histoire du génocide nié L'histoire des Arméniens est indissociable de celle de la Turquie. Contrairement à la Shoah, le génocide des Arméniens il y a un siècle n'a pas été reconnu en tant que tel par son commanditaire et ses héritiers. Le sujet demeure délicat en Turquie, mais aussi ailleurs. Erdogan renforcé par les hésitations de Washington Bien que la thèse des autorités turques assurant que Turcs et Arméniens, ces derniers alors soutenus par les Russes, sont coresponsables des tueries qui se sont produites entre 1915 et 1917 tienne de moins en moins la route, il est permis de penser que, sous la pression des opinions publiques, les alliés traditionnels de la Turquie vont sans doute finir par reconnaître le génocide arménien. Des bulles pour recadrer le génocide des Arméniens Un siècle après que les Arméniens d’Anatolie et d’Arménie occidentale furent systématiquement arrêtés, déportés et éliminés sur ordre du comité «Union et Progrès» turc, deux albums reviennent sur cette tragédie dont on estime qu’elle a coûté la vie à 1,2 million de personnes, ce qui en fait le premier génocide du 20e siècle. François Hollande à Erevan vendredi pour commémorer le génocide arménien François Hollande se rendra vendredi 24 avril à Erevan, la capitale arménienne, pour la commémoration du génocide arménien. L'occasion pour le chef de l'État de s’entretenir avec le président russe Vladimir Poutine. Génocide arménien: pour la commémoration des 100 ans, un terme qui fait toujours débat Un jour de mémoire. L'Arménie commémore ce vendredi 24 avril le centenaire des massacres ayant coûté la vie à 1,5 millions des leurs sous l'Empire ottoman. Des centaines de milliers de personnes sont attendues dans la capitale Erevan pour une cérémonie au Mémorial dédié aux victimes du génocide arménien. Parmi les invités, les présidents russe Vladimir Poutine et français François Hollande. 24 avril 1915, premier jour d’un génocide Quand les policiers l’interpellent à son domicile, dans la nuit du 24 au 25 avril 1915, dans le quartier chrétien de Pera, à Constantinople, la capitale de l’Empire ottoman, Khatchadour Maloumian, alias Agnouni, est loin d’imaginer qu’il fait partie d’une liste d’intellectuels arméniens arrêtés cette nuit-là pour les déporter vers Ankara. Le dilemme d'Israël face au génocide arménien L'Etat hébreu, soucieux de ne pas froisser la Turquie et l'Azerbaïdjan, s'est toujours refusé à qualifier ainsi les massacres survenus en 1915. Mais une partie de l'opinion israélienne réclame la remise en cause de cette posture. La parole turque se libère sur la question arménienne Fethiye Çetin, auteure du best-seller Le Livre de ma grand-mère, où elle raconte la découverte de ses origines arméniennes, expliquait récemment combien le génocide des Arméniens ne pouvait être vu sous le seul angle des personnes massacrées, et qu’il fallait aussi interroger « le profond silence de la société » turque. Le silence n’est plus aussi lourd en Turquie, comme en témoigne le succès de son livre, réédité pour la onzième fois cette année. “Il n’y a rien dans l’histoire turque qui puisse nous embarrasser” La Turquie campe sur ses positions : elle demande la mise un comité international d’historiens pour trancher le débat et regrette que la question ne serve de moyen de pression pour l’Arménie. Face au négationnisme turc, la stratégie de la réparation Elle s’appelle Zuart Sudjian. Elle a bientôt 95 ans et vit à New York. Elle est devenue citoyenne américaine après que sa famille, les Basmadjian, a dû quitter pendant le génocide de 1915 sa ville natale de Diyarbakir, en Turquie, où elle possédait une propriété de plusieurs hectares. Génocide arménien : 100 ans après, encore un tabou ? La communauté arménienne s'apprête à commémorer les cent ans du génocide. Un drame omniprésent au sein de la société turque, comme en témoigne Pinar Selek, une sociologue exilée en France. Des milliers de flammes pour la Mémoire du Génocide Arménien Place de la République à Paris Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir place de la République à Paris pour une veillée de commémoration du génocide arménien, 100 ans après. Organisée à l’initiative de dix associations de jeunes Arméniens de France, la soirée a eu lieu la veille de la commémoration officielle, quand des millions de personnes à travers le monde, dont plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, vont rendre hommage aux victimes de ces massacres. Le président arménien prêt à renouer des liens avec la Turquie Serge Sarkissian a déclaré, en marge de la commémoration du génocide des Arméniens, à l'occasion de son centième anniversaire, qu'il était prêt à renouer des relations avec la Turquie. « Nous devrons avoir un jour des relations normales avec la Turquie et ces relations doivent se faire sans prérequis. » Gérard Collomb : "La Turquie doit accepter son histoire sans en trier les faits" Le 24 avril prochain, nous commémorerons le centenaire du génocide des Arméniens, tragédie inaugurale d'un siècle parmi les plus sanglants de l'histoire. Orchestré par le régime ultranationaliste des Jeunes Turcs, il anéantit en quelques mois les deux tiers de la population arménienne d'Anatolie : 1 million 500 000 personnes mortes sans sépulture au terme d'un indicible calvaire, et dont la trace s'est perdue aux portes du désert de Syrie. L’Arménie célèbre le centenaire d’un génocide, nié par la Turquie A la veille des célébrations du centenaire à Erevan, l’Allemagne a reconnu ce jeudi soir pour la première fois le génocide arménien. Ce geste a provoqué l’ire de la Turquie, Ankara refusant de parler de génocide pour décrire les tueries survenues entre 1915 et 1917. Turquie : le verrou du génocide arménien Les cicatrices de l’histoire n’en finissent pas de venir hanter les vivants ; et de bousculer les stratégies politiques les plus élaborées, fondées sur ce que Gérard Chaliand appelle en titre d’un livre collectif sur le génocide arménien "Le Crime de silence". Génocide arménien : un centième anniversaire pour l'Histoire Malgré les critiques d'Ankara qui rejette toujours le terme de génocide, les cérémonies du centenaire des massacres de 1915 sont placées sous le signe de la diplomatie, avec les récentes reconnaissances de l'Allemagne et du Vatican. Génocide arménien : l’une des pages les plus noires du XXe siècle Silvard a 103 ans. Elle en avait trois en 1915. Elle vit à Erevan où sa famille s’est réfugiée après avoir échappé au massacre de son peuple grâce à des soldats français. Ses parents, sa soeur et elle seront donc sauvés, mais ses oncles, tantes et cousins seront tous tués. Génocide arménien : le grand silence 1915 secondes de silence, pas une de moins. Les lèvres bâillonnées par un bout de tissu. Les visages graves se reflétant par centaines sur le miroir de l'Ombrière du Vieux-Port. 1915, comme l'année du génocide perpétré par l'Empire ottoman au détriment des Arméniens. Le premier du siècle, annonciateurs de tant d'autres tragédies. Le président turc nie le génocide arménien À la veille du centième anniversaire du massacre des Arméniens par les Ottomans, le président turc Recep Tayyip Erdogan a nié que ses ancêtres aient pu commettre un génocide. Lors d’un «sommet de la paix» en Turquie, jeudi, M. Erdogan a déclaré que les allégations des Arméniens concernant les événements de 1915 étaient «sans fondement». Génocide arménien : la quête de mémoire Erevan accueille ce vendredi les cérémonies de commémoration des cent ans du massacre des Arméniens. La Turquie n’a jamais reconnu le génocide, mais le tabou a disparu au sein de la société turque. Génocide arménien : "Son éducation a consisté à jouer parmi les cadavres" A l'occasion du centenaire du génocide arménien, de nombreux internautes ont partagé avec nous l'histoire de leur famille. Voici quelques-uns de ces témoignages. Les rafles, les massacres, la déportation vers le désert syrien, l'exil en France... A l'occasion des commémorations du génocide des Arméniens, vendredi 24 avril, francetv info a lancé un appel à témoignages aux descendants des victimes de ce massacre, pour qu'ils nous racontent l'histoire de leur famille. La bataille des Dardanelles occulte le génocide arménien La Turquie célèbre, avec un jour d'avance, le centenaire de la grande bataille de Gallipoli. Le 24 avril 1915 commençait le massacre des Arméniens. Lorsqu’au début de l’année, à l’instar de ses homologues du monde entier, le président arménien Serge Sarkissian a reçu l’invitation de Recep Tayyip Erdogan, il a failli s’étrangler. Le douloureux témoignage de Yevnige Salibian, survivante du génocide arménien Un siècle après le début du génocide des Arméniens, Yevnige Salibian, une survivante, se souvient pour France 24 des épreuves traversées par sa famille. Blessée lors des déportations, la vieille dame de 101 ans a toujours gardé en elle cette douleur. Génocide arménien : Obama renonce à froisser la Turquie Le président américain a qualifié jeudi de "terrible carnage", le massacre d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale. Pour la 7e année consécutive, il a donc refusé, contrairement à sa promesse, de parler de génocide. Génocide arménien : l'Azerbaïdjan, l'allié négationniste de la Turquie Dans la guerre mémorielle que se livrent Ankara et Erevan, Bakou, qui veut récupérer l'enclave du Haut-Karabakh, souffle sur les braises. À mesure qu'approchaient les célébrations du centenaire du génocide arménien organisées à Erevan et dans le monde entier ce 24 avril, le bras de fer mémoriel avec la Turquie s'est intensifié. La Mairie de Valence (Drôme) dévoile des bandeaux sur le 100ème anniversaire du génocide des Arméniens Jeudi 23 avril à 19h30 une foule de plus de 200 personnes était réunie devant la Mairie de Valence (Drôme) pour assister au dévoilement de deux larges bandeaux dédiés au 100ème anniversaire du génocide des Arméniens. Nicolas Daragon, le Maire de Valence a rappelé le devoir de mémoire et a appelé la Turquie à reconnaitre le génocide. Reconnaissance du génocide arménien: comment les célébrités se sont placées en première ligne System of A Down, Kim Kardashian, Amal Clooney... Alors que le monde commémore les cent ans du premier génocide du XXe siècle, la diaspora arménienne mobilise ses forces vives médiatiques pour sensibiliser l'opinion publique. Génocide arménien: "La négation d'un crime ne relève pas de la liberté d'expression" Valérie Boyer, députée-maire, a déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale en octobre 2014, visant à réprimer la négation des génocides et des crimes contre l'humanité du XXe siècle. André Manoukian, de la musique à l’Ararat Depuis plus de 10 ans, ses envolées lyriques amusent et passionnent les téléspectateurs. Fin mélomane et musicien accompli, le juré de la Nouvelle star se confie aujourd’hui sur ses origines arméniennes à l’occasion du centenaire du génocide. L’occasion de découvrir une de ses sources d’inspiration et d’en apprendre un peu plus sur son héritage familial. Génocide arménien: 1,5 million de victimes canonisées L'Eglise arménienne a canonisé ce jeudi les 1,5 million de victimes du génocide arménien, à la veille de la commémoration officielle du centenaire des massacres perpétré par les Turcs ottomans. Il s'agit de la plus importante canonisation, numériquement parlant, jamais décidée par une Eglise chrétienne. Le président allemand reconnaît le « génocide » des Arméniens L'Allemagne, par la voix de son président Joachim Gauck, a reconnu jeudi 23 avril au soir le « génocide » des Arméniens, soulignant « une coresponsabilité, et même, potentiellement, une complicité » allemande dans ce crime. INFO COLLECTIF VAN La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Huffington Post a publié sur son site l'article de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] intitulé "La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien" le 24 avril 2015. Le Huffington Post Séta Papazian , Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Publication: 24/04/2015 En ce 24 avril 2015, malgré tous ses efforts, la Turquie n'échappe pas au tsunami du Centenaire du génocide arménien. Qu'il s'agisse des cérémonies étatiques que l'Arménie organise à cette occasion et auxquelles des chefs d'État assisteront, tel François Hollande qui avait - le premier - répondu à l'invitation du président Serge Sarkissian, qu'il s'agisse d'initiatives portées en Turquie par les sociétés civiles européenne, turque ou kurde, de projets de l'Arménie ou des Arméniens de la diaspora, de créations artistiques et cinématographiques, d'émissions télévisuelles et radiophoniques, d'articles innombrables dans les plus grands médias du monde entier, d'expositions concernant 1915, de colloques, de publications historiques, de romans, de bandes dessinées, de campagnes d'affichage publicitaire, de déclarations officielles émanant de personnalités (hormis Obama qui, une fois de plus, devrait faillir à sa promesse de prononcer le "G word" à l'occasion de son communiqué annuel du 24 avril, ce qui - à défaut de lui donner une stature historique lui évitera au moins d'être la cible de menaces de mort comme celles visant le pape François), ou qu'il s'agisse de résolutions votées par des parlements reconnaissant le génocide arménien (ce que l'Allemagne - allié trop conciliant de la Turquie durant la Première Guerre mondiale s'apprêterait à faire aujourd'hui) et enjoignant la Turquie d'en faire autant, il semblerait qu'une vague de sang et de larmes venue de la nuit des temps, mais aussi et surtout une vague d'indignation, s'abatte sur cet État qui, depuis 100 ans, a érigé le négationnisme en dogme absolu. Lire et liker l'article sur le site du Huffington Post : La Turquie face au tsunami du Centenaire du génocide arménien http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/la-turquie-face-autsunam_b_7133566.html Lire aussi : Génocide arménien : La diaspora arménienne le commémore aussi en Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87810 URL originale : http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/la-turquie-face-autsunam_b_7133566.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87895 Paris : 100ème anniversaire du genocide des Arméniens Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une cérémonie en hommage aux Arméniens morts pour la France et pour la commémoration du 100e anniversaire du génocide des Arméniens en 1915 aura lieu à Paris, le 24 avril 2015. Le Collectif VAN publie ici le programme des manifestations commémoratives, organisées par l’ANACRA (Association nationale des Anciens Combattants et Résistants arméniens) qui auront lieu aujourd’hui, à la capitale française. Rappelons-nous, rassemblons-nous et manifestons tous ensemble Une cérémonie en hommage aux Arméniens morts pour la France et pour la commémoration du 100e anniversaire du génocide des Arméniens en 1915 aura lieu à Paris, le 24 avril 2015. Le Collectif VAN publie ici le programme des manifestations commémoratives, organisée par l’ANACRA (Association nationale des Anciens Combattants et Résistants arméniens) qui auront lieu aujourd’hui, à la capitale française. Programme Le 24 avril 2015 - 18 h - Ravivage de la flamme du soldat inconnu à l’Arc de triomphe avec l’ANACRA Le rassemblement aura lieu sur les Champs-Élysées, à l'angle de la rue Balzac, Métro Georges V ou Etoile, qui sera suivi du défilé d'une ampleur inhabituelle sur les Champs-Elysées, accompagné par la musique militaire. Les nombreuses gerbes ( une trentaine ) seront portées par l'ambassadeur d'Arménie en France, les représentants du gouvernement français, les élèves de l'Ecole Tarkmantchadz et les Scouts arméniens. A l'issue de la cérémonie, dispersion rapide pour rejoindre les cars qui seront mis en place autour du périmètre de l'Etoile. - 19h15 - Les cloches des églises de France sonnent en mémoire des victimes - 19h30 - Discours de Manuel Valls à la statue de Komitas - 20h - Le discours sera suivi par un défilé vers l'ambassade de Turquie vers. Lire aussi : Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87505 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87873 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87505 1915-2015 : La commémoration du génocide arménien en Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici ce communiqué de presse publié sur le site du SOS Racisme le 23 avril 2015. SOS Racisme Le 23 avril 2015 Communiqué de presse 1915-2015 : nous commémorons en Turquie le génocide des Arméniens ! 1915-2015. Cela fait cent ans qu’a débuté le génocide des Arméniens dans l’Empire ottoman. Un massacre au cours duquel un million et demi d’Arméniens ont été assassinés. Cela fait cent ans, cent ans de trop, que le négationnisme de ce crime se situe au cœur de la politique et de la diplomatie de l’Etat turc, qui a été fondé notamment sur la spoliation des Arméniens et la destruction de leur culture. Cela fait cent ans que le négationnisme continue de faire des victimes, nourrit le nationalisme, alimente des conflits et empêche le déploiement de la liberté d’expression et de la démocratie en Turquie. Cela fait quelques années que des voix, de plus en plus nombreuses et soutenues par la société civile européenne, s’élèvent au sein de la société civile en Turquie pour reconnaître la réalité du génocide et commémorer en Turquie sa perpétration. C’est dans ce cadre que se tiennent, depuis 2010, les commémorations en Turquie. Cette année, l’Etat turc a cyniquement planifié les commémorations de la bataille de Gallipoli pour le 24 avril, dans une nouvelle tentative d’éclipser le génocide arménien. De plus, les autorités turques sont engagées dans une offensive de charme afin d’éviter un engagement international pour les commémorations du génocide arménien. Nous, Européens, Arméniens, Turcs et Kurdes, qui avons initié, organisé, soutenu ou participé à ces commémorations, appelons tous les individus épris de vérité à commémorer, ensemble et pacifiquement, à Istanbul le 24 avril prochain le génocide perpétré contre les Arméniens. En effet, la commémoration de ce génocide n’est pas l’affaire uniquement des Turcs et des Arméniens mais de l’humanité entière, et c’est notamment au sein de la société turque que se situe aujourd’hui la ligne de front du combat contre le négationnisme. Notre démarche partagée est universaliste. C’est une démarche de solidarité, de justice et de promotion de la démocratie, donc d’avenir. C’est une démarche de solidarité entre tous ceux qui se battent pour la vérité historique. La ligne de clivage n’est pas entre les Turcs et les Arméniens, mais entre ceux qui combattent le négationnisme et ceux qui le promeuvent, quelles que soient leurs origines et leurs nationalités. C’est une démarche de justice. Le génocide est l’acte politique le plus violent auquel le racisme puisse aboutir et le négationnisme en est le prolongement. Lutter contre le négationnisme, c’est ainsi lutter contre le racisme, donc pour une société plus égalitaire et plus juste. C’est une démarche de promotion de la démocratie. Se souvenir des disparus est un acte d’humanité et de réparation symbolique qui s’impose à tous. Le faire en Turquie, c’est y accroître la liberté d’expression, c’est remettre en cause les fondements-mêmes du caractère non-démocratique du pouvoir turc. Ainsi, commémorer en Turquie le génocide arménien permet à tous, en particulier aux jeunes générations, rassemblés autour des valeurs partagées de la démocratie, de se confronter à la vérité historique, donc de pouvoir se projeter ensemble vers l’avenir. Nous appelons tous ceux qui partagent ces valeurs et cette vision à nous rejoindre et à commémorer, le 24 avril prochain à Istanbul, le centième anniversaire du génocide arménien. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Benjamin Abtan, président de l’EGAM (Mouvement antiraciste européen fondé par SOS Racisme), Charles Aznavour, chanteur, Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmet Insel, professeur à l’université Galatasaray d’Istanbul (Turquie), Amos Gitaï, cinéaste (Israël), Alexis Govciyan, président de l’Union générale arménienne de bienfaisance – Europe, Levent Sensever, porte-parole de Durde! (Turquie), BernardHenri Lévy, écrivain, philosophe, Özütrk Turkogan, président de l’Association pour les droits de l’homme – IHD (Turquie), Dario Fo, Prix Nobel de littérature (Italie) Lire aussi : Génocide arménien : La diaspora arménienne le commémore aussi en Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87810 URL originale : http://sos-racisme.org/genocide-des-armeniens/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87850 Génocide arménien : 100 ans de déni, ça suffit ! Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici le communiqué de presse du Comité des commémorations des victimes du génocide de 1915 qui regroupe 15 associations de Belgique. Comité des commémorations des victimes du génocide de 1915 Communiqué de presse 100 ans de déni, ça suffit ! Condamnons l'Etat génocidaire turc Il y a 100 ans… La terre de grandes civilisations au sud-est de l’Europe a été salie par le premier génocide de l’histoire contemporaine… Le 24 avril 1915, le gouvernement ottoman a procédé à l'arrestation de toutes les personnalités arméniennes intellectuelles et politiques d’Istanbul. Cette opération a ouvert pour les Arméniens, Assyriens-AraméensChaldéens-Syriaques, Juifs, Grecs pontiques et Yézidis une période de déportations systématiques qui tendait à l'élimination complète des peuples et communautés non-musulmanes qui vivaient déjà en Anatolie avant l’arrivée des Turcs au 11e siècle. Le génocide réalisé par le Comité Union et Progrès après les «coups d'essai» d’Abdülhamid II, le Sultan Rouge, en 1894-1896 fut en tout point conforme à la définition donnée par la Convention de 1948 sur la Prévention et la Répression du Crime de Génocide. Le régime kémaliste, héritier de l’ultra nationalisme du Comité Union et Progrès, n’a jamais cessé les pratiques génocidaires, non seulement contre nos peuples non-musulmans, mais également contre ses coreligionnaires Kurdes et Arabes. La migration forcée consécutive au traité de Lausanne de 1923 a mené à une élimination presque totale de la présence de la population grecque d’Anatolie. En 1934, il y a eu un important pogrom contre les Juifs de la province d'Edirne. Un génocide planifié dès 1932 et mis en place à partir de 1937 a conduit au massacre de milliers de citoyens à Dersim. Pendant la deuxième guerre mondiale, des citoyens chrétiens et juifs ont été envoyés au camp de travail forcé à Askale car ils n'avaient pu payer les lourds impôts auxquels étaient assujettis seulement les nonmusulmans. En effet, une paranoïa chronique a continué à déterminer la politique des gouvernements successifs, même après le passage à un régime parlementaire en 1946 sous la pression des alliés occidentaux. Les pogroms et pillages de 1955 contre les minorités chrétiennes à Istanbul et Izmir sont des complots honteux du pouvoir du parti démocrate. Les putschistes de 1971 et de 1980 sont responsables de pendaisons, de tortures, d’arrestations massives, de répressions des citoyens kurdes et turcs progressistes et démocrates ainsi que des minorités ethniques et religieuses. Le peuple kurde lutte contre la répression étatique depuis le début de l’ère républicaine. Le lynchage médiatique demeure toujours une des méthodes honteuses de l’Etat turc. Les pogroms de Hatay, Kahramanmaras et Corum dans les années 60 et 70 contre des citoyens de gauche ou de confession alévie… Le massacre par le feu de plus de trente intellectuels majoritairement alévis à Sivas en 1993… Finalement, l’assassinat de notre frère Hrant Dink devant son journal en 2007 à Istanbul. Huit ans se sont écoulés depuis ce crime, mais l’Etat turc poursuit toujours sa politique négationniste et, au centième anniversaire du génocide, en 2015, utilise tous les moyens diplomatiques, économiques et médiatiques pour éclipser sa commémoration. L’organisation des cérémonies le 24 avril aux Dardanelles et surtout, avec la complicité des dirigeants de la Belgique, l’attribution du festival Europalia à la Turquie en sont deux exemples les plus spectaculaires. En raison des considérations électorales de tous les partis politiques belges, les négationnistes turcs occupent déjà des postes clés dans les assemblées fédérales, communautaires, régionales et communales. Nos associations regroupant les descendants des victimes des pratiques génocidaires de l’Etat turc et les exilés politiques alévis, arméniens, Assyriens-Araméens-Chaldéens-Syriaques, grecs pontiques, juifs, kurdes, turcs, et yézidis honoreront ensemble la mémoire des victimes du génocide de 1915. Nous revendiquons la reconnaissance de ce génocide par toutes les instances de l’Union européenne et de ses pays membres. Comité des commémorations des victimes du génocide de 1915 Ateliers du Soleil ATIK (Confédération des Ouvriers de Turquie en Europe) Centre Culturel Kurde de Bruxelles Collectif d’immigres en Belgique Comité de Coordination Belge du Centenaire du Génocide Arménien European Syriac Union Fédération des Araméens (Syriaque) de Belgique Fédération des Associations Kurdes en Belgique Fédération Union des Alévis en Belgique- FUAB Fondation Info-Türk Institut Assyrien de Belgique Institut Kurde de Bruxelles La Maison des Yézidis La Maison du peuple – BXL http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87892 France Inter : Géopolitique - "La Turquie face au centenaire du génocide arménien" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "La Turquie n’a, bien sûr, qu’à s’en prendre à elle-même. Si elle sortait enfin du déni, si elle avait anticipé ce centenaire du génocide arménien pour se préparer à reconnaître ce qui fut, elle ne se trouverait pas, aujourd’hui, dans un embarras de plus. Elle ne l’a pas fait. Elle dénonce au contraire, et sans retenue, tous ceux qui se sont associés, comme le pape, à la douleur arménienne et la voilà partout montrée du doigt ou suscitant, au moins, la gêne de ceux, comme les États-Unis, qui ne veulent malgré tout pas se brouiller avec elle." Le Collectif VAN vous invite à écouter l'émission "Géopolitique" du 23 avril 2015 mise en ligne sur le site France Inter. France Inter "Géopolitique" par Bernard Guetta L'émission du jeudi 23 avril 2015 La Turquie face au centenaire du génocide arménien Géopolitique : "Les quatre revers de la Turquie" by franceinter http://www.dailymotion.com/video/x2nn0kb_geopolitique-les-quatrerevers-de-la-turquie_news La Turquie n’a, bien sûr, qu’à s’en prendre à elle-même. Si elle sortait enfin du déni, si elle avait anticipé ce centenaire du génocide arménien pour se préparer à reconnaître ce qui fut, elle ne se trouverait pas, aujourd’hui, dans un embarras de plus. Elle ne l’a pas fait. Elle dénonce au contraire, et sans retenue, tous ceux qui se sont associés, comme le pape, à la douleur arménienne et la voilà partout montrée du doigt ou suscitant, au moins, la gêne de ceux, comme les États-Unis, qui ne veulent malgré tout pas se brouiller avec elle. La Turquie s’inflige un nouveau revers sur la scène internationale alors qu’elle ne cesse plus de les accumuler. Elle était, hier, devenue un modèle politique car ses islamistes avaient su renier toute violence et tout fanatisme pour parvenir au pouvoir par les élections et se faire réélire sans discontinuer depuis 2002 en respectant la démocratie et favorisant un formidable essor économique. Convertis à « l’islamo-conservatisme », version islamique, disaient-ils, de la démocratie-chrétienne, ils avaient longtemps été considérés comme un modèle porteur d’espoir, mais leur chef de file, Recep Tayyip Erdogan, président après avoir été Premier ministre, n’a aujourd’hui plus rien d’exemplaire. Ce n’est pas qu’il en revienne à ses années de jeunesse et veuille maintenant imposer une théocratie à son pays. Non pas du tout. C’est, plus banalement, qu’il sombre dans un autoritarisme toujours plus inquiétant. Le « Poutine turc », comme on l’appelle à Istanbul, n’a ainsi plus rien de ce dirigeant qui avait été tant admiré et cette dérive personnelle contrarie gravement la candidature de son pays à l’Union européenne. C’est le deuxième revers de la Turquie car son entrée dans l’Europe, déjà si compromise par les difficultés intérieures de l’Union et le rejet de cet élargissement par une grande partie des opinions européennes, en est désormais remise aux calendes grecques. La Turquie n’a plus d’horizon européen, pas avant longtemps en tout cas, et ne peut plus rêver, non plus, de se projeter au Proche-Orient. C’est son troisième revers car c’était là son autre ambition, le substitut qu’elle avait cru trouver à son rêve d’Europe. Forte de son taux de croissance asiatique et de la compétitivité de ses moyennes et grandes entreprises, elle s’était vue reprendre pied dans son ancien Empire perdu depuis un siècle et le reconstituer, non pas par la force mais par l’influence économique. Ce projet lui semblait d’autant plus crédible que les révolutions arabes portaient aux commandes des islamistes que l’évolution de leurs cousins turcs intéressait au plus haut point. C’est pourtant là le quatrième revers de la Turquie car ce dessein s’est naturellement évanoui dans les actuels chaos du Proche-Orient où l’Iran, lui, parvient à s’affirmer. Ce n’est pas pour l’éternité mais, aujourd’hui, rien ne va plus en Turquie que son déni du génocide vient encore affaiblir. http://www.franceinter.fr/emission-geopolitique-la-turquie-face-aucentenaire-du-genocide-armenien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87858 RFI/Grand reportage : "Arméniens de Turquie, la fin du silence" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "C'est le 24 avril 2015, le centenaire du génocide des populations arméniennes de l'Empire ottoman. Les responsables de l’Etat turc refusent toujours de reconnaître leur responsabilité dans ces massacres, qui auraient fait entre 1,5 million et 300 à 500.000 victimes. Mais dans la société turque, le tabou du génocide s'est effrité et les Arméniens ont commencé à exposer leurs revendications, sans pour autant réclamer ouvertement la reconnaissance du génocide." Le Collectif VAN vous propose d'écouter le Grand reportage de Jérôme Bastion, diffusé sur RFI le 23 avril 2015. RFI Diffusion : jeudi 23 avril 2015 Grand reportage par Jérôme Bastion C'est le 24 avril 2015, le centenaire du génocide des populations arméniennes de l'Empire ottoman. Les responsables de l’Etat turc refusent toujours de reconnaître leur responsabilité dans ces massacres, qui auraient fait entre 1,5 million et 300 à 500.000 victimes. Mais dans la société turque, le tabou du génocide s'est effrité et les Arméniens ont commencé à exposer leurs revendications, sans pour autant réclamer ouvertement la reconnaissance du génocide. Écouter le Grand reportage ici : http://www.rfi.fr/emission/20150423-armeniens-turquie-genocide-fin-silence/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87809 Collectif VAN : l'éphéméride du 24 avril Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 24 avril (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 24 avril 1288 -- Les juifs de la ville de Troyes sont accusés de meurtre rituel. Lors de la Pâque juive, un cadavre a été dissimulé dans la maison d'un notable juif, Isaac Châtelain. L'enquête est menée par les franciscains et les dominicains. 13 juifs, la plupart appartenant à la famille Châtelain, se sacrifient pour sauver le reste de la communauté. Ils sont brûlés sur le bûcher le 24 avril. Skynet : Souvenez-vous...24 avril http://souvenez-vous.skynetblogs.be/archive/2009/04/30/souvenez-vous24-avril.html 24 avril 1877 -- Déclaration de guerre de la Russie à la Turquie. La Russie en profite pour entrer en Arménie. Le 24 avril 1877, la Russie déclare la guerre à l'Empire ottoman au nom de la justice et pour la libération des peuples chrétiens opprimés d'Orient. L'Europe, GrandeBretagne en tête, n'ignore pas que l'objectif principal de la Russie est d'obtenir des réparations, matérielles et morales, pour relever son prestige ébranlé depuis la guerre de Crimée (1853-1856). Mais l'arrivée des troupes du tsar aux portes de Constantinople provoque une grande inquiétude dans les chancelleries occidentales. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Chronologie sommaire du génocide arménien http://www.imprescriptible.fr/aram/chronologie Imprescriptible : La communauté arménienne de Trébizonde et le mouvement national (1878-1896) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/trebizonde 24 avril 1905 -- Un groupe de 14 jeunes gens de Tchudnovo (Ukraine) se rend à Jitomir afin d'aider les juifs qui y sont victimes des attaques de la foule déchaînée. En traversant Trojanovo, 10 d'entre eux sont sauvagement massacrés par des paysans. Skynet : Souvenez-vous...24 avril http://souvenez-vous.skynetblogs.be/archive/2009/04/30/souvenez-vous24-avril.html 24 avril 1909 -- Empire ottoman : en avril 1909, le sultan, croyant pouvoir s’appuyer sur l’agitation islamiste à Istanbul, mena une contrerévolution qui se traduisit notamment par la dissolution du Parlement. La tentative du sultan échoua, car les Jeunes-Turcs levèrent une armée en provenance de Macédoine avec à sa tête Mahmoud Chevket qui pénétra dans Istanbul le 24 avril 1909. Imprescriptible : La révolution de 1908 et la Réaction en 1909 http://www.imprescriptible.fr/photographies/revolution-1908 24 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : La Vérité, le cuirassé anglais Triumph (se disposant à appareiller pour faire une tournée sur la côte) et le croiseur italien Francesco Ferrucio, au mouillage devant Alexandrette, observent une ville où le calme n’est que d’apparence ; la population arménienne affolée étant réfugiée dans le quartier européen. Il est prévu que le Jules-Michelet doit se rendre à Alexandrette pour y remplacer la Vérité, qui doit aller mouiller à Souéïdié à l’embouchure de l’Oronte. Le Jules-Ferry mouille à Beyrouth à 23h45. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a 24 avril 1915 -- Empire ottoman : le 24 avril 1915, le gouvernement turc procède dans la nuit à l'arrestation de toutes les personnalités arméniennes intellectuelles et politiques de Constantinople. 500 ou 600 pour les uns, 200 pour les autres, certainement au moins 235, chiffre retenu et publié plus tard par le gouvernement turc lui-même. Ces hommes sont d'abord jetés en prison, puis déportés ; « bien entendu, dit Talaat devant un diplomate allemand, parmi les déportés beaucoup sont tout à fait innocents ». Bien peu survivront à l'été. Le processus se poursuivit les jours suivants. En un mois, plus de mille intellectuels furent déportés en Anatolie et massacrés en route, dont des députés du parlement comme Krikor Zohrab, ami intime de Talaat. La nation s’en trouva décapitée. Le 24 avril 1915 reste la date commémorative du génocide des Arméniens. Cette rafle ouvre pour les Arméniens une période de déportations systématiques qui tend finalement, à partir des provinces où la guerre se déroule, à l'élimination complète de l'élément arménien du territoire turc. En deux ans, plus d'un million de personnes trouvent la mort dans des conditions horribles de barbarie, histoire inimaginable en un temps d'idéalisme encore triomphant. Ainsi se trouve achevé le processus qui avait fait venir au jour la question arménienne dans les années 1880 : les 100 000 morts des grands massacres de 1895, les supplices quotidiens, tout cela aboutit, à l'ombre de la Grande Guerre, à cette extermination si visible dans les statistiques de la jeune République turque où l'on ne signale en 1927, parmi les minorités vivant en Turquie, que 64 000 Arméniens. Où sont donc passés tous les autres ? Ce génocide est toujours nié à ce jour par la Turquie. Imprescriptible - Le 24 avril 1915 : une rafle http://www.imprescriptible.fr/carzou/p3c1a Imprescriptible : Le génocide parfait http://www.imprescriptible.fr/brochure/b09 24 avril 1915 -- Aram Andonian était un journaliste arménien. Il avait été arrêté une première fois à Constantinople au début de 1915 sur dénonciation d'un de ses collègues. Il était accusé d'avoir communiqué au Patriarcat arménien de Constantinople les rapports concernant l'assassinat de l'archimandrite Sahak et les massacres de Seert. Le Conseil de guerre de Constantinople n'avait pu confirmer cette accusation. Dans le doute, il avait décidé de le révoquer et de le renvoyer à l'armée comme simple travailleur. Andonian s'était enfui et avait regagné Constantinople. Il fut une des 235 personnalités arrêtées à Constantinople le 24 avril 1915. Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible : La collecte des documents Andonian http://www.imprescriptible.fr/ternon/1_chapitre2 24 et 25 avril 1915 -- Empire ottoman/Erzerum : deux cents personnalités locales sont arrêtées et internées. Le 26 avril, trente d’entre eux sont « transférés » à Erzincan, mais exécutés en chemin. *** (Agouni, 1921 :139; Kaiser, 2002 :133-134; Kévorkian, 2006 :356). Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916) http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf 24 avril 1920 -- Au cours d'un pogrom à Hodorkov (district de Kiev), des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, commandées par Sokolski et Ogorodnikov, égorgent près de 700 juifs et en blessent 800 autres en douze heures. Skynet : Souvenez-vous...24 avril http://souvenez-vous.skynetblogs.be/archive/2009/04/30/souvenez-vous24-avril.html 24 avril 1921 -- Lors d’un discours, Hitler se met à crier : « C’est la raison pour laquelle la résolution de la question juive est une question centrale pour les nationaux-socialistes. Cette question ne peut être résolue avec délicatesse; face aux armes terrifiantes de nos ennemis, nous ne pouvons la résoudre que par la force brute. La seule façon de combattre est de combattre durement. Lord Fischer l’a dit, “si vous frappez, alors frappez dur! Le seul combat sérieux est celui qui fait hurler votre ennemi.” » PHDN : L’antisémitisme mortifère d’Hitler http://www.phdn.org/histgen/hitler/declarations.html 24 avril 1941 -- Création d'un ghetto à Lublin : 34 000 juifs y sont entassés. Il leur est interdit d'en sortir. 10 000 juifs seront dispersés dans des ghettos plus petits du district de Lublin. A Schkede, près de Liepaja (Lettonie), 40 femmes juives employées par la Schupo (Schutz¬polizei, police de sécurité) sont fusillées par les nazis. Israel Vivra : LE LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVE DE SIMON WIESENTHAL http://israelvivra.com/calendavril.htm#24 24 avril 1942 -- 600 juifs de Kossov (R.S.S. d'Ukraine) qui ne possèdent pas de permis de travail sont déportés au ghetto de Kolomyya. En même temps, plusieurs centaines de juifs de Kuty (district de Stanislavov), considérés comme trop vieux ou trop malades pour travailler, y sont déportés aussi. De nombreux déportés meurent au cours des marches forcées. A l'exception de 20 personnes, tous les juifs se trouvant encore à Zablotov (province de Stanislavov) sont déportés au ghetto de Kolomyya. La Gestapo pend 10 juifs à Warta (district de Sieradz, Pologne). Un transport quitte Nuremberg avec 650 juifs déportés au camp d'extermination de Belzec. Skynet : Souvenez-vous...24 avril http://souvenez-vous.skynetblogs.be/archive/2009/04/30/souvenez-vous24-avril.html 24 avril 1942 -- Les Juifs ne peuvent utiliser les transports en commun. Ajpn : Repères chronologiques 1905 à 1945 http://www.ajpn.org/1942.html 24 avril 1943 -- Au cours d'une Aktion, 4 000 juifs sont assassinés à Izbica (district de Lublin). Une Aktion est déclenchée contre les 3 500 juifs de Javorov (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine) : une partie est massacrée, une autre déportée au camp de Janovska à Lvov/Lemberg. Israel Vivra : LE LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVE DE SIMON WIESENTHAL http://israelvivra.com/calendavril.htm#24 24 avril 1943 -- Himmler s’exprimait devant des SS et leur tenait le discours suivant: « Il en va de l’antisémitisme comme de l’épouillage. Éliminer les poux ne relève pas d’une conception du monde (Es ist keine Weltanschauungsfrage, daß man die Laüse entfernt). C’est une question de propreté. De la même manière exactement, l’antisémitisme n’a pas été pour nous une question de conception du monde, mais une question de propreté qui sera bientôt réglée. Nous n’aurons bientôt plus de poux. » PHDN : L’antisémitisme mortifère d’Hitler http://www.phdn.org/histgen/hitler/declarations.html 24 avril 1975 -- Discours de Joseph Kessel : « Je me souviens très bien que, même dans l'horreur de la Première Guerre mondiale, la tragédie arménienne de 1915 a soulevé en moi une profonde émotion. Le mot génocide n'avait pas encore cours à cette époque, mais j'ai senti alors tout ce qu'il a signifié plus tard. » Imprescriptible : Citations d'intellectuels et d'artistes http://www.imprescriptible.fr/citations/intellectuels 24 avril 1981 – Publication du Comité de Défense de la Cause Arménienne à l’occasion de la journée nationale d’action du 24 avril 1981. Archives Imprescriptible http://www.armenews.com/IMG/La_cause_armenienne_24_avril_1981_C DCA.pdf 24 avril 1998 -- Les grands spécialistes du génocide juif, tels Yehuda Bauer et d'autres, reconnaissent dans une déclaration du 24 avril 1998, le caractère génocidaire du massacre arménien. Celui-ci n'enlève rien à la spécificité du génocide des Juifs, chaque génocide ayant été perpétré selon des méthodes particulières, liées à l'environnement et à la culture du lieu et du moment. Libération, rubrique « Rebonds », vendredi 29 avril 2005 Imprescriptible : Génocide arménien les raisons d'un déni http://www.imprescriptible.fr/dossiers/benbassa/deni 24 avril 1998 -- Le Conseil de l'Europe (déclaration écrite de l'assemblée parlementaire le 24 avril 1998) a reconnu le génocide. Wikipédia : Reconnaissance politique du génocide arménien http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g%C3%A9nocid e_arm%C3%A9nien 23-24 avril 2005 – Erevan, Arménie : François Bayrou a déposé samedi une gerbe devant le monument du génocide arménien et a participé dimanche 24 aux cérémonies officielles. 24 avril 2005 -- France : la ville de Paris et le Conseil régional d'Ile-deFrance ont affiché des kakémonos (banderoles verticales) géants à l'occasion du 90ème anniversaire du génocide arménien qui a débuté le 24 avril 1915. "Génocide arménien : l'Ile de France se souvient", "Génocide arménien : Paris se souvient", disent les bannières accrochées sur les façades du Conseil Régional et de l'Hôtel de Ville. Ces banderoles ont été conçues et réalisées par le Collectif VAN, membre du CCAF. Le Collectif VAN a décliné son concept pour les villes d’Issy-les-Moulineaux, Arnouville, Aix-en-Provence et Marseille. Info-turk http://www.info-turk.be/320.htm 24 avril 2005 -- France : durant 3 jours et demi, le Collectif VAN a mené sa première opération sur le Parvis de Notre-Dame de Paris dans le cadre des commémorations « 90 heures pour 90 ans » qu’il a organisées pour le CCAF. Collectif VAN : COMMEMORATION DU 24 AVRIL 2005 (5ème partie) http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=55 24 avril 2005 -- Erevan : le président arménien Robert Kotcharian a appelé Ankara à reconnaître le terme de "génocide" arménien, à l'approche du 90e anniversaire des massacres d'Arméniens par la Turquie ottomane. "En tant qu'Etat indépendant, l'Arménie a exprimé sa position: la reconnaissance du génocide est importante pour empêcher de futurs génocides", a déclaré le président Kotcharian. Info-turk http://www.info-turk.be/320.htm 24 avril 2008 -- les sites français http://www.imprescriptible.org, http://www.imprescriptible.com, http://www.imprescriptible.info, http://www.imprescriptible.net ont fait l'objet de sabotages par des hackers turcs le 24 avril 2008 à 17 h 48. Seuls les sites http://www.imprescriptible.fr/ et http://www.imprescriptible.eu sont restés accessibles. Ce n'est pas la première fois que des négationnistes turcs piratent des sites dédiés à la mémoire des Arméniens. Mais ce vandalisme sur internet prend, en ce 24 avril, un sens particulier : c'est en effet le 24 avril 1915 qu'a débuté le génocide des Arméniens vivant dans l'Empire ottoman et qui fit 1 500 000 victimes sur une population de 2 millions d'habitants. Collectif VAN : Des hackers turcs piratent la mémoire du génocide arménien http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=17829 24 avril 2009 -- USA : évoquant les massacres d'Arméniens par les Turcs ottomans en 1915, le président américain Barack Obama n'a pas employé le terme de "génocide", contrairement à ses promesses de campagne. Collectif VAN : Turquie-Arménie: Obama n'emploie pas le mot "génocide" http://collectifvan.org/article.php?r=0&&id=30410 24 avril 2005 -- Istanbul : l’IHD [İnsan Hakları Derneği, Association des droits de l’Homme de Turquie, affiliée à la FIDH] organise pour la première fois une Veillée commémorative du génocide arménien dans une salle. 24 avril 2010 -- Istanbul : l’IHD organise sa première commémoration du génocide arménien, en extérieur. Quelques dizaines de militants se sont réunis silencieusement à la gare Haydar Pacha d’Istanbul, lieu chargé d’histoire, puisque point de départ en 1915, des convois des déportés arméniens. Les manifestants tenaient les photos des 250 intellectuels arméniens assassinés lors de la rafle du 24 avril 1915. L’avocate et militante turque Eren Keskin a lu une déclaration soulignant l’importance de la reconnaissance et de la justice. Dans la soirée, une autre commémoration a eu lieu à Taksim, dans un climat très tendu et sous haute protection policière. Le Collectif VAN rend hommage aux militants turcs http://www.collectifvan.org/article.php?r=2&id=42957 24 avril 2010 -- Les militants ultranationalistes du BBP [Büyük Birlik Partisi] étaient aux premières loges, le 24 avril 2010, pour hurler leur haine des Arméniens et des « traîtres » turcs et kurdes qui les soutiennent. Voici la vidéo de la manifestation du BBP, le 24 avril 2010 dans le quartier de Taksim (Istanbul) : le Parti de la Grande Union protestait contre des militants de l’IHD et des intellectuels turcs et kurdes qui commémoraient – pour la première fois dans l’espace public -, le génocide des Arméniens perpétré par l’Etat turc en 1915. Cette vidéo était, mercredi encore, en ligne sur le site du BBP : elle a mystérieusement disparu ce jeudi 20 mai 2010 alors que le protocole d’amitié signé récemment entre la Ville de Clermont-Ferrand (PS) et celle de Sivas en Turquie, tenue par les islamo-fascistes du BBP, commence (enfin !) à provoquer des remous en France. Mais le BBP, adoubé en France par un maire PS, a encore de beaux jours devant lui : le sénateur-maire socialiste de Clermont-Ferrand, Serge Godard, attendrait des preuves de la nature fascisante de son homologue turc avant d’annuler le traité d’amitié… En clair, s’il ne trouve pas de déclaration gênante émanant de Doğan Ürgüp, tout sera donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Collectif VAN : BBP/PS : une alliance fâcheuse http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43784 24 avril 2011 -- France : ce 24 avril 2011 est également la Journée de la déportation. Quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-45), la République française décide d'honorer la mémoire des victimes de la déportation, en particulier des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis. Depuis l'adoption de la loi du 14 avril 1954, le dernier dimanche d'avril est consacré "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation". Chemins de mémoire : Les déportés de France pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-45) http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichecitoyennete.php?idLa ng=fr&idCitoyen=3%3CBR%3E 24 avril 2012 -- France : mardi 24 Avril 2012, place du Canada, attenante au Jardin d’Erevan inauguré le 12 mars 2009 par le maire de Paris Bertrand Delanoë, les deux candidats à l’élection présidentielle, François Hollande et Nicolas Sarkozy, ont tenu à se joindre aux descendants des survivants du génocide perpétré sur ordre du gouvernement ottoman en 1915 pour honorer la mémoire de ceux qui il y a 97 ans ont été éliminé de la surface de la Terre dans une barbarie sans nom, n’épargnant ni les enfants, ni les femmes ni les personnes âgées. Un génocide non reconnu et nié 97 années plus tard par la Turquie. Nouvelles d'Arménie Magazine http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=63419 24 avril 2014 -- Turquie : À l'occasion du 99e anniversaire du génocide arménien de 1915, le Mouvement antiraciste européen (EGAM) et l'Union générale arménienne de bienfaisance (UGAB) ont fait le déplacement en Turquie pour la deuxième année consécutive. Invitée par les partenaires turcs de l'EGAM, DurDe ! ("Dis stop au racisme !") et l’Association des Droits de l’Homme (IHD), la délégation européenne a participé aux commémorations du génocide du 21 au 25 avril. De nombreuses personnalités ont soutenu l'initiative, à l'instar de Charles Aznavour (auteur compositeur et interprète franco-arménien), l’avocat français Serge Klarsfeld ou encore Bernard Kouchner (médecin et homme politique). Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78318 24 avril 2014 -- Turquie : Le monde a été témoin une fois encore d’une crise de colère turque, lorsque la Commission des Affaires étrangères du Sénat [américain], malgré les pressions intenses exercées par le régime d’Ankara et ses entreprises de lobbying largement rétribuées, a adopté la résolution 410 sur le génocide arménien par 12 voix contre 5. C’est la première fois en un quart de siècle que cet organe adopte une telle résolution. Les responsables à Ankara ont fait de la résolution du Sénat leur toute première priorité. La diatribe turque contre le vote du Sénat incluait également un avertissement de Davutoglu indiquant que « la Turquie ne resterait pas silencieuse » si la résolution sur le génocide arménien passait de la Commission à l’ensemble du Sénat. Le ministère des Affaires étrangères a réagi encore plus durement, accusant la Commission « d’outrepasser son autorité et sa responsabilité. » Davutoglu s’est empressé de téléphoner au Secrétaire d’État, John Kerry, l’exhortant à empêcher l’adoption de la résolution. Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78318 24 avril 2014 -- France : Le président français qui participait aux commémorations du génocide à Paris, a salué « une évolution » dans le discours de l'exécutif turc. Au sujet des condoléances de M. Erdogan, François Hollande a déclaré : « C'est un mot qu'il faut entendre mais qui ne peut pas encore suffire. » Il en a profité pour annoncer qu'il serait présent en 2015 aux commémorations du centenaire du génocide. François Hollande a annoncé aussi sa participation, le 24 avril 2015 à Erevan, aux cérémonies du centenaire du génocide arménien. Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=78318 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53655 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. COMMEMORATION /GENOCIDE ARMENIEN Génocide des Arméniens : « Nous n’oublierons jamais », dit François Hollande Le Monde | 24.04.2015 à 11h02 • Mis à jour le 24.04.2015 à 13h09 | Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante) et Bastien Bonnefous (Erevan – envoyé spécial) La cérémonie du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, à laquelle a participé François Hollande « au nom de la France », s’est déroulée vendredi 24 avril au matin à Erevan, mais les commémorations ont débuté dans le pays dès jeudi. Les cloches des églises ont retenti à 19 h 15 dans les rues de la capitale, à la mémoire des personnes tuées – 1,5 million – il y a un siècle. Une minute de silence a été observée par les habitants rassemblés devant les édifices religieux pour allumer un cierge et se recueillir. Partout, le myosotis, emblème violet et noir du centenaire du génocide, se distingue dans la ville : au revers des vestons, sur les vitrines des boutiques, aux façades des bâtiments officiels, à l’arrière des véhicules… Sur les larges avenues, des jeunes, jeudi soir, passent en voiture en klaxonnant et en agitant le drapeau arménien. Durant tout l’après-midi, les chaînes de télévision arméniennes ont retransmis le même programme : la cérémonie de béatification des victimes du génocide depuis le Saint-Siège d’Etchmiadzine, à l’ouest d’Erevan. Dans la soirée, la traditionnelle marche aux flambeaux, organisée par les Jeunesses de la Fédération révolutionnaire arménienne, s’est rendue du centre de la capitale au Mémorial du Génocide, sur la colline de Tsitsernakaberd. Ce « fort des hirondelles », où se déroule la cérémonie officielle vendredi, surplombe la ville avec à l’horizon le mont Ararat. « L’allée du deuil » Arrivé très tôt le matin, après le conseil européen extraordinaire de Bruxelles consacré aux migrants de la Méditerranée, François Hollande a amené avec lui une délégation d’une quarantaine de personnes, très politique et culturelle. Bien sûr, l’incontournable Charles Aznavour, véritable star nationale en Arménie, est là. « J’espère que ces cérémonies du centenaire vont aider le peuple turc à se réveiller et à accepter le fait historique », a expliqué à la presse le chanteur. M. Aznavour se veut confiant : « La jeunesse turque évolue, elle n’est pas responsable de ce qu’ont pu faire leurs grands-parents », confie-t-il, avant d’ajouter que « le problème n’est pas la Turquie, mais le régime d’Ankara ». D’autres artistes français d’origine arménienne sont du voyage : le musicien André Manoukian – qui lui aussi a « beaucoup plus foi en la jeunesse turque que dans son gouvernement » et se félicite que « la société civile a déjà énormément bougé » en Turquie –, le producteur de cinéma Alain Terzian, et l’auteur de livres pour enfants Sophie AudouinMamikonian. Les historiens Vincent Duclert et Annette Becker, et plusieurs représentants de la communauté arménienne française dont Mourad Papazian, le coprésident du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, sont également présents, ainsi que Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, et Jacques Fredj, le directeur du Mémorial de la Shoah à Paris, qui a signé vendredi un accord avec le Musée-Institut du génocide arménien d’Erevan. François Hollande a été l’un des premiers chefs d’Etat à annoncer qu’il assisterait aux cérémonies du centenaire. Il l’avait promis dès mai 2014, lors de sa visite officielle en Arménie. Vendredi matin, comme chaque chef étranger de délégation, il a remonté « l’allée du deuil » avant de prendre place à la tribune du Mémorial, aux côtés du président arménien Serge Sarkissian et du président russe Vladimir Poutine. « Partage du chagrin, partage du destin » Au pied de la flèche en granit, haute de 44 mètres et symbole de la renaissance du peuple arménien, et de la stèle en basalte où brûle la flamme du souvenir, M. Hollande a pris la parole pour livrer un discours fort. « Je m’incline devant la mémoire des victimes et je viens dire à nos amis arméniens que nous n’oublierons jamais », a-t-il déclaré. Depuis Erevan, le chef de l’Etat français a voulu envoyer « un message de paix et de réconciliation ». S’adressant aux autorités turques, le chef de l’Etat s’est notamment réjoui que « des mots importants [aient] été prononcés en Turquie ». « Mais d’autres sont encore attendus pour que le partage du chagrin puisse être le partage du destin », a-t-il aussitôt ajouté. M. Hollande a rappelé que, depuis la loi du 29 janvier 2001, « la France reconnaît publiquement le génocide » et « proclame une évidence » par cet acte qui était « un devoir » pour le pays. Mais « commémorer un génocide n’est pas ouvrir un procès », a-t-il expliqué : « C’est reconnaître une tragédie qui a frappé l’humanité tout entière. » M. Hollande a profité de sa présence en Arménie pour tracer un parallèle avec la situation actuelle au Moyen-Orient où l’organisation Etat islamique entreprend selon lui une « entreprise systématique d’éradication ». « C’est toute une mosaïque de religions dans cette région qui est devenue une cible », a-t-il déclaré, ajoutant que, comme en 1915, « les terroristes veulent toujours tuer le présent mais aussi ses racines ». Poutine évite le mot « génocide » Après François Hollande, Vladimir Poutine a prononcé à son tour un discours relativement bref dans lequel le président russe n'a jamais prononcé le mot « génocide » bien que la Russie a reconnu son existence dès 1995. A la place, M. Poutine a évoqué « les événements de 1915 » et une « tragédie meurtière » qui ont, a-t-il souligné, « choqué le monde entier ». « Rien ne peut justifier les massacres de masse », a lancé le chef du Kremlin, ajoutant aussitôt une touche d'actualité : « La communauté internationale a le devoir de prévenir ces actes. Malheureusement, dans plusieurs endroits du monde, on voit apparaître des mouvements d'antisémitisme et néo-nazis. » Mais hormis cette référence explicite au conflit qui se déroule en Ukraine et qui, vu de Moscou, serait animé par des groupes néo-nazis, M. Poutine s'est avant tout attaché à mettre en avant les liens qui unissent l'Arménie à la Russie où réside une très importante communauté arménienne. Cette forte présence d'émigrés dans l'ancienne puissance soviétique avait nourri il y a quelques années déjà cette tirade restée célèbre dans les mémoires à Erevan, lorsque Vladimir Poutine avait lancé sous forme de boutade à son homologue arménien d'alors, Robert Kotcharian : « Ce n'est pas toi le président, c'est moi le président des Arméniens ! » « C’est ici que nous réclamons justice » Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire, est le seul membre du gouvernement à avoir accompagné François Hollande à Erevan. En revanche, de nombreux parlementaires se sont déplacés, comme Jean-Marc Germain, député socialiste des Hautsde-Seine et vice-président du groupe d’amitié France-Arménie à l’Assemblée nationale, Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-deFrance, Bruno Le Roux, député PS de Seine-Saint-Denis, ou Luc Carvounas, sénateur socialiste du Val-de-Marne. Patrick Devedjian, le président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, fait également partie de la délégation. « C’est important d’être ici parce que c’est là que ça s’est passé. C’est ici que nos ancêtres, nos parents, ont été exterminés et c’est ici que nous réclamons justice », a expliqué M. Devedjian. http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/24/nous-n-oublieronsjamais-dit-francois-hollande-aux-armeniens_4622035_823448.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87929 Génocide arménien : Hollande appelle "à la défense de toutes les minorités" Les Echos Claude Fouquet / Journaliste | Le 24/04 à 10:24, mis à jour à 13:40 A l'occasion des cérémonies pour le 100e anniversaire du génocide arménien, François Hollande a évoqué la lutte contre le terrorisme L'Arménie célèbre vendredi le 100e anniversaire du génocide de 1915 perpétré par les Turcs ottomans, au lendemain de la canonisation par l'Eglise arménienne des 1,5 million de morts dans ces massacres et malgré les critiques de la Turquie qui rejette le terme de génocide. Une minute de silence à la mémoire des victimes du génocide arménien a été respectée vendredi par les dirigeants mondiaux présents à Erevan pour commémorer les massacres en 1915 de plus de 1,5 million d’Arméniens. Le président arménien Serge Sarkissian, a remercié les dirigeants présents. Hollande souhaite un rapprochement entre la Turquie et l'Arménie Plus de 60 délégations étrangères sont présentes en Arménie pour participer à ces commémorations dont Vladimir Poutine, François Hollande, le président chypriote Nikos Anastasiadis et le dirigeant serbe Tomislav Nikolic qui doivent tous quatre intervenir. La France "s'incline" devant les victimes du génocide arménien et "n'oubliera jamais" ce qu'elles ont enduré, a déclaré vendredi le président François Hollande au cours des célébrations du centenaire du génocide arménien à Erevan. Mais le chef de l'Etat français a aussi profité de ces cérémonies de la mémoire pour évoquer le présent. "Chaque fois que des chrétiens sont tués parce qu'ils sont chrétiens, chaque fois que des juifs sont tués parce qu'ils sont juifs, chaque fois que des musulmans sont tués parce qu'ils sont musulmans, la France est présente" a affirmé François Hollande qui a profité de ces cérémonies pour appeler à "la défense de toutes les minorités" et évoqué les exactions commises par l'Etat Islamique.Et de dénoncer "une entreprise méthodique et systématique d'éradication à l'oeuvre" au Proche et au Moyen-Orient. "La mémoire ne doit pas être utilisée pour séparer mais pour unir" a encore déclaré le chef de l'Etat français qui en a profité souhaité "que la frontière entre la Turquie et l'Arménie puisse se réouvrir prochainement" a encore expliqué le chef de l'Etat français. Une allusion directe au fait que la Turquie récuse toujours le terme de génocide et évoque pour sa part une guerre civile en Anatolie, doublée d'une famine, dans laquelle 300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort. Les Arméniens estiment qu'un million et demi des leurs ont été tués de manière systématique entre 1915 et 1917, pendant les dernières années de l'Empire ottoman, et une vingtaine de pays, parmi lesquels la France et la Russie, ont reconnu qu'il s'agissait là d'un génocide. La France attend "d'autres mots" de la Turquie. "Il y a en Turquie des mots, et des mots importants, qui ont déjà été prononcés, mais d'autres sont encore attendus pour que le partage du chagrin puisse devenir le partage d'un destin", a ajouté François Hollande. "Rien ne peut justifier les massacres de masse", selon Poutine De son côté, Vladimir Poutine qui intervenait le dernier, après François Hollande, a annoncé que des cérémonies et événements seront organisés dans des centaines de villes russes en mémoire du génocide. "Rien ne peut justifier les massacres de masse", a encore expliqué le numéro un russe en faisant également allusion à la résurgence du néonazisme en Europe. Estimant que la Russie avait poussé à la reconnaissance du génocide arménien, le président russe a par ailleurs estimé que "le nationalisme et la russophobie constituaient un danger". Canonisations jeudi "Par millions, notre peuple a été déraciné et massacré de manière préméditée, par le feu et l'épée, il a goûté aux fruits amers de la torture et du chagrin", a déclaré jeudi le chef de l'Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II, pendant la plus importante canonisation en nombre jamais décidée par une Eglise chrétienne. "Au milieu de ces horribles tourments et face à la mort, ils sont restés portés par l'amour du Christ", a-t-il continué. "La canonisation des martyrs du génocide donne un nouveau souffle de vie, grâce et bénédiction à notre vie nationale et ecclésiastique." L'office a été célébré en plein air par Karékine II à Etchmiadzine, à une vingtaine de kilomètres d'Erevan, la capitale arménienne, devant un édifice datant du IVe siècle qui est considéré comme la cathédrale chrétienne la plus ancienne du monde. "Les âmes des victimes du génocide vont enfin trouver le repos éternel", s'est félicité Vardoukhi Chanakian, 68 ans, un employé des services sociaux de Erevan. Les 1,5 million de morts dans le génocide sont désormais reconnus comme saints par l'Eglise arménienne. L'office a fini à 19H15 (15H15 GMT), un choix symbolique pour rappeler 1915, l'année où les massacres ont commencé. Les mots choisis de Barack Obama L'Allemagne, par la voix de son président Joachim Gauck, a reconnu jeudi soir pour la première fois le génocide arménien, soulignant sa "coresponsabilité" dans ce crime attribué à son allié ottoman pendant la Première guerre mondiale. A deux jours de la date anniversaire, le Parlement autrichien a quant à lui observé mercredi une minute de silence pour marquer ce génocide, une première dans ce pays, allié à l'époque à l'Empire ottoman. Un geste qui a provoqué la fureur de la Turquie: celle-ci a dénoncé une "injure au peuple turc" et rappelé pour consultation son ambassadeur à Vienne. Dans un communiqué aux mots soigneusement choisis, le président américain Barack Obama a qualifié jeudi le massacre d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale de "terrible carnage", évitant d'employer le mot "génocide". Ces derniers jours, le gouvernement turc avait déjà été très irrité par les déclarations du pape François, qui a parlé pour la première fois du "génocide" des Arméniens, et par le Parlement européen qui a demandé à la Turquie de le reconnaître. Ankara a rappelé son ambassadeur auprès du Vatican, et le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté le pape à ne pas répéter cette "erreur". En avril 2014, M. Erdogan, alors Premier ministre, avait fait un geste inédit, en présentant ses condoléances pour les victimes arméniennes de 1915, sans pour autant cesser de contester toute volonté d'extermination. "J'espère que le président Erdogan adressera un message plus fort le 24 avril et que les relations (bilatérales) pourront se normaliser", a de son côté déclaré le président Sarkissian dans un entretien accordé à la chaîne de télévision turque CNN-Türk diffusé jeudi. http://www.lesechos.fr/monde/europe/02129486915-genocide-armenienhollande-appelle-a-la-defense-de-toutes-les-minorites-1114197.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87924 François Hollande à Erevan vendredi pour commémorer le génocide arménien Francetv info Mis à jour le 23/04/2015 | 16:24 , publié le 23/04/2015 | 11:57 François Hollande se rendra vendredi 24 avril à Erevan, la capitale arménienne, pour la commémoration du génocide arménien. L'occasion pour le chef de l'État de s’entretenir avec le président russe Vladimir Poutine. Juste avant l'arrivée des délégations étrangères, les enfants sont venus se recueillir sur le mémorial du génocide, comme l'a constaté l'envoyé spécial de France 2 à Erevan, Alban Mikoczy. Les Arméniens, un des plus anciens peuples chrétiens d'Orient, se rappellent ici le premier massacre à grande échelle du XXe siècle, en 1915, quand 1,5 million de personnes avaient été tuées. "Pour nous, il s'agit du premier holocauste de l'histoire. Hitler s'en est inspiré pour l'holocauste contre les juifs", témoigne cette institutrice. 32 pays ont reconnu le génocide François Hollande et Vladimir Poutine seront les deux chefs d'État importants de cette commémoration. Ils font partie des 32 pays qui ont reconnu officiellement le génocide arménien. Les autres chefs de gouvernement ont préféré déclarer forfait, de peur, sans doute, de se fâcher avec la Turquie. http://www.francetvinfo.fr/monde/asie/francois-hollande-a-erevanvendredi-pour-commemorer-le-genocide-armenien_884535.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87886 Hollande invite Ankara à reconnaître le génocide Le Figaro Mis à jour le 24/04/2015 à 13:42 Publié le 24/04/2015 à 13:35 Le président français François Hollande a appelé à demi-mot la Turquie à reconnaître le génocide arménien, ce matin, à Erevan, en Arménie. Le chef de l'Etat y prenait part à la cérémonie marquant le centenaire du déclenchement des massacres perpétrés par les Turcs ottomans en 1915, lançant aussi un appel en faveur des chrétiens d'Orient. "Il y a en Turquie des mots, et des mots importants, qui ont déjà été prononcés mais d'autres sont encore attendus pour que le partage du chagrin puisse devenir le partage d'un destin", a-t-il lancé lors d'émouvantes et solennelles cérémonies au Memorial du génocide, sur les hauteurs d'Erevan. Faisant de ce centenaire "un appel à la paix et à la réconciliation", François Hollande a ainsi souhaité que "la frontière entre la Turquie et l'Arménie puisse se rouvrir prochainement". En janvier 2014, le président turc Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre, avait fait un geste inattendu, présentant les condoléances de son pays "aux petits-enfants des Arméniens tués en 1915". Mais l'Arménie avait rejeté ces condoléances, réclamant reconnaissance du génocide et "repentir". Et un an plus tard, François Hollande avait déjà appelé la Turquie à poursuivre son "effort de vérité", estimant qu'il était "temps de briser les tabous". Ankara a toujours refusé d'admettre une élimination planifiée des Arméniens en 1915, évoquant la mort d'environ 500.000 d'entre eux alors qu'Erevan chiffre le nombre des victimes à 1,5 million. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/24/9700120150424FILWWW00162-hollande-invite-ankara-a-reconnaitre-legenocide.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87922 Le président allemand reconnaît le « génocide » des Arméniens Le Monde.fr | 23.04.2015 à 23h44 • Mis à jour le 24.04.2015 à 04h45 L'Allemagne, par la voix de son président Joachim Gauck, a reconnu jeudi 23 avril au soir le « génocide » des Arméniens, soulignant « une coresponsabilité, et même, potentiellement, une complicité » allemande dans ce crime. « Nous devons également, nous Allemands, faire notre travail de mémoire », a-t-il déclaré lors d'une cérémonie religieuse à Berlin, à la veille des commémorations officielles du centenaire des massacres perpétrés par les Turcs ottomans, qui ont fait 1,5 millions de victimes entre 1915 et 1917. Une première en Allemagne C'est la première fois que l'Allemagne utilise officiellement le terme de « génocide » pour évoquer ces massacres. Une vingtaine de pays, dont la France, la Russie et l'Autriche mercredi, avaient déjà franchi le pas. Ankara rejette toujours ce terme. Evitant de stigmatiser la Turquie, M. Gauck, un ancien pasteur de RDA, a insisté sur les responsabilités allemandes, dans son discours prononcé lors d'une cérémonie œcuménique dans la cathédrale protestante de Berlin. Des militaires allemands « ont participé à la planification et pour une part à la mise en place des déportations » d'Arméniens, a-t-il relevé. « Des informations d'observateurs et de diplomates allemands qui ont clairement établi la volonté d'extermination contre les Arméniens ont été ignorées » car le Reich allemand, allié à l'empire ottoman, « ne voulait pas compromettre ses relations » avec lui. Colère d'Ankara M. Gauck prend le risque de froisser la Turquie, un important allié que Berlin s'est toujours efforcé de ménager sur ce sujet. L'Allemagne abrite la première communauté turque à l'étranger, estimée à environ trois millions de personnes. Dans un texte publié lundi, et qui devait être discuté vendredi au Bundestag, les groupes parlementaires allemands n'étaient pas allés aussi loin que M. Gauck, se contentant d'établir un lien entre le massacre des Arméniens et les « génocides » du XXe siècle. L'initiative avait obtenu le soutien du gouvernement allemand, après d'âpres débats. Ankara avait déjà été très irrité par des déclarations du pape François, qui a parlé pour la première fois du « génocide » des Arméniens le 12 avril, par le Parlement européen qui a demandé aux Turcs de reconnaître le génocide et plus récemment par l'Autriche dont Ankara a rappelé sont ambassadeur pour consultation mercredi, en réaction à la reconnaissance du massacre par les députés autrichiens. http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/23/le-president-allemandreconnait-le-genocide-des-armeniens_4621763_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87851 Génocide arménien: 1,5 million de victimes canonisées Par L'Express.fr, publié le 23/04/2015 à 21:06 , mis à jour à 21:07 A la veille des commémorations de centenaire du génocide arménien, le chef de l'Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II, a canonisé ce jeudi les 1,5 million de victimes du massacre. L'Eglise arménienne a canonisé ce jeudi les 1,5 million de victimes du génocide arménien, à la veille de la commémoration officielle du centenaire des massacres perpétré par les Turcs ottomans. Il s'agit de la plus importante canonisation, numériquement parlant, jamais décidée par une Eglise chrétienne. "Plus d'un million d'Arméniens ont été déportés, tués, torturés, mais ils sont restés fidèles au Christ", a déclaré le chef de l'Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II, lors de cette canonisation. En canonisant ces victimes, "l'Eglise ne fait que reconnaître les faits, c'est à dire le génocide", a-t-il déclaré. L'office a été célébré par Karékine II à Etchmiadzine, à une vingtaine de kilomètres d'Erevan, la capitale arménienne, devant un édifice datant du IVe siècle qui est considéré comme la cathédrale chrétienne la plus ancienne au monde. Juste après la cérémonie, les cloches ont sonné dans toutes les églises du pays, ainsi que dans plusieurs églises à travers le monde, notamment à Madrid, Berlin, Venise et Paris, selon la télévision arménienne, et une minute de silence a été observée. Des centaines de milliers de personnes attendues vendredi à Erevan Vendredi, des millions de personnes à travers le monde, dont plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, vont rendre hommage aux victimes de ces massacres qui ont débuté il y a 100 ans. Des centaines de milliers de personnes sont attendues vendredi à Erevan pour une cérémonie commémorative au Mémorial des victimes du génocide arménien. Parmi les invités, les présidents russe Vladimir Poutine et français François Hollande. Les Arméniens estiment que 1,5 million des leurs ont été tués de manière systématique entre 1915 et 1917, lors des dernières années de l'Empire ottoman, et une vingtaine de pays, parmi lesquels la France et la Russie, ont reconnu qu'il s'agissait là d'un génocide. La Turquie récuse ce terme et évoque pour sa part une guerre civile en Anatolie, doublée d'une famine, dans laquelle 300 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/genocide-armenien-1-5million-de-victimes-canonisees_1674365.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87853 André Manoukian, de la musique à l’Ararat Paris Match Le 23 avril 2015 | Mise à jour le 23 avril 2015 Par Méliné Ristiguian Depuis plus de 10 ans, ses envolées lyriques amusent et passionnent les téléspectateurs. Fin mélomane et musicien accompli, le juré de la Nouvelle star se confie aujourd’hui sur ses origines arméniennes à l’occasion du centenaire du génocide. L’occasion de découvrir une de ses sources d’inspiration et d’en apprendre un peu plus sur son héritage familial. Paris Match. Comment votre famille a-t-elle survécu aux massacres ? André Manoukian. Du côté de ma mère nous sommes originaires d’AdaBazar en Turquie. Eux n’ont pas connu les atrocités du génocide car ils se sont enfuis avant. Mon grand-père maternel qui était maire de la ville avait dû sentir le vent tourner. Mon père, lui, est né en 1920 à Smyrne. Son frère et sa sœur sont morts massacrés par les turcs. Mon grand-père paternel avait été enrôlé dans l’armée turque pour combattre les russes. Il a été fait prisonnier en Sibérie et lorsqu’il est rentré chez lui après 1915, il n’a pas compris ce qu’il s’était passé. Sa femme avait été déportée avec ses 7 frères et sœurs ainsi que ses parents et ses enfants. Tous sont morts rapidement sauf ma grand-mère qui a survécu jusqu’au désert de Deir ez-Zor en Syrie. Plus tard, mes grands-parents se sont retrouvés en Bulgarie et ont décidé de retourner dans leur ville d’origine à Smyrne pensant que les tensions s’étaient apaisées. Deux ans plus tard tout a recommencé... Ils ont alors décidé de quitter la ville définitivement et se sont retrouvés dans un camp de réfugiés. Là, des français de la CroixRouge leur ont dit qu’ils avaient besoin de main d’œuvre en France. Ils sont donc partis travailler en Ardèche. Puis ont déménagé à Nice et enfin à Lyon. La ville où je suis né. Enfant, vos parents vous parlent-ils de ces massacres ? Je m’intéresse à l’histoire du génocide depuis peu de temps. Mon père a eu une enfance bercée par ces récits et il s’est fait un devoir de nous épargner toutes ces horreurs. J’ai découvert cela sur le tard, avec les attentats de l’ASALA dans les années 80. En regardant le journal télévisé, j’ai vu pour la première fois des photos de soldats turcs en train de poser avec des têtes d’arméniens décapités. Même s’ils ont occulté cette partie de l’histoire qui était trop douloureuse pour eux, mes parents n’ont pour autant pas rejeté la communauté. Petit, j’allais à l’école arménienne, c’est même là que j’ai pris à 6 ans mes premiers cours de piano. Commémoriez-vous quand même le 24 Avril ? Pas du tout… C’est plus tard lorsque j’ai commencé à être connu que les gens m’ont incité à aller aux manifestations. Au début, j’étais devenu un emblème de la communauté arménienne malgré moi. Dans les rues de Paris les gens me saluaient en me disant « Barev ! » (Bonjour). C’est ma cousine qui m’a proposé un jour d’aller au rassemblement à Paris. C’était très émouvant de voir tous ces arméniens en famille qui défilaient tranquillement, avec presque une joie de se retrouver ensemble autour d’une commémoration pourtant terrible. Après cela, j’y suis allé de plus en plus dès que j’en avais l’opportunité. J’ai même joué le 23 avril en Arménie, Place de la République. J’ai par la suite redécouvert la musique arménienne et me suis encore plus imprégné de cette culture. Vous sentez-vous arménien ? Totalement ! Lorsque je rencontre une personne, j’ai toujours ce réflexe d’essayer de comprendre ses codes et parler dans sa langue : c’est le manuel de survie d’une minorité qui évolue dans un milieu hostile. On est obligé de parler deux langues, celle de l’autre et celle de l’affection. J’ai été élevé par ma grand-mère qui m’a appris à parler arménien avant même que je ne parle français. J’ai également cette sensibilité arménienne qui s’exprime à travers la musique. Il y a beaucoup de musiciens en Arménie : d’ailleurs toutes les familles ou presque ont un piano ! Mon père en jouait lui aussi ainsi que du violon et ma tante chantait. Cela fait une dizaine d’années que je me suis immergé dans la musique arménienne. C’est une mine d’or incroyable surtout pour le jazz, avec des sonorités entre Satie et Bill Evans, entre Orient et Occident. C’est une musique impressionniste dans laquelle il y a beaucoup de similitudes avec le blues notamment dans l’expression de ce paradis perdu et ce sentiment de mélancolie. Toute l’âme de ce peuple s’exprime de cette façon. D’ailleurs aujourd’hui je prépare un album avec Lena Chamamyan, une chanteuse arménienne formidable originaire de Syrie. C’est la première fois que j’entends une voix mêlant classique et jazz avec tous les mélismes orientaux et autant de sensualité. Voilà tout ce qui compose mon « arménité ». Que pensez-vous de la récente déclaration de Erdogan « Nous ne portons pas la trace ou l’ombre du génocide » ? Il doit tous nous regarder ! Nous sommes plusieurs millions d’arméniens dans le monde. J’ai été à Istanbul il y a un mois pour jouer avec des musiciens turcs ; cela m’a fait presque plus de bien d’aller en Turquie qu’en Arménie. C’est la terre de mes grands-parents. Je pense que la société civile et complètement différente des revendications de son gouvernement. La jeunesse se réveille, il suffit de voir ce qu’il s’est passé sur la place Taksim. Il y a aussi eu cette pétition « Nous demandons pardons », ces manifestants lors de la mort de Hrant Dink avec des affiches « Nous sommes tous arméniens » et le film « The Cut » sur le génocide arménien qui a été réalisé par un turc… La cause arménienne est défendue par cette intelligencia turque. Pensez-vous qu’un jour le gouvernement turc reconnaitra officiellement le génocide arménien ? Non, je ne pense pas. Je n’attends rien des politiques. Plus on leur imposera une pression extérieure plus ils se raidiront. Ils ont toujours cette nostalgie de l’Empire Ottoman. Ils se sont construits sur ce déni. Ataturk a condamné à mort les responsables du génocide pour ensuite reconstruire des mausolées à leur gloire. Je souhaite dans l’avenir que tout s’arrange pour l’Arménie. Le pays est enclavé et entouré d’ennemis : à l’Ouest les turcs, à l’est les Azéris. Les frontières sont fermées. Derrière la reconnaissance de ce génocide il y a aussi la question des réparations, de toutes ces terres volées qu’il faudrait restituer et que certains arméniens de la diaspora demandent. Pour moi c’est complètement irréalisable ! Cela légitimerait également les revendications des Kurdes d’avoir leur propre autonomie. C’est à la société civile de faire de cheminement vers la reconnaissance. Cette année, qu’allez-vous faire pour le 24 Avril ? Je suis très honoré de faire partie de la délégation présidentielle. Au départ je devais faire un concert à Villeurbanne le 23 Avril, mais j’ai annulé pour pouvoir être présent en Arménie. Je ne pouvais pas rater ce moment ! Mon père a 94 ans et est fier tout comme le reste de ma famille que je puisse vivre ce moment à Erevan. http://www.parismatch.com/People/Musique/Andre-Manoukian-de-lamusique-a-l-Ararat-750592 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87854 Génocide arménien: "La négation d'un crime ne relève pas de la liberté d'expression" L'Express Par Valérie Boyer, députée-maire, et Sévag Torossian, avocat., publié le 23/04/2015 à 18:06 Valérie Boyer, députée-maire, a déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale en octobre 2014, visant à réprimer la négation des génocides et des crimes contre l'humanité du XXe siècle. Tribune. Curieux anniversaires. L'année 2015 marque à la fois les Vingt-cinq ans de la loi Gayssot et les cent ans du génocide des Arméniens. Vingt-cinq ans de lutte contre le négationnisme en France. Cent ans de déni du premier génocide du XXème siècle. Avec le recul, une analyse globale de tous les phénomènes négationnistes, l'actualité du génocide des chrétiens d'Orient, il est temps que la France adopte une vision globale et cohérente sur les crimes contre l'humanité. Il est temps que le monde consacre le négationnisme comme délit contre l'humanité. En 1990, le législateur a fait du négationnisme un délit de presse. En adoptant la loi Gayssot, il interdisait ainsi de contester publiquement un ou plusieurs crimes contre l'humanité "tel que définis par le statut du tribunal militaire international annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945". Conçue à l'origine comme une limite à la liberté d'expression, cette réponse pénale au mal irrationnel qu'est l'antisémitisme s'est cherchée pendant vingt-cinq ans au gré des combats et inquiétudes de toutes parts. D'un côté, les rescapés de la Shoah qui devaient, après avoir vécu l'invivable, encore entendre que leur calvaire n'avait, comble du vice, jamais eu lieu. De l'autre, les historiens et chercheurs -ceux de bonne foiqui s'inquiétaient d'être trainés en correctionnelle pour avoir exercé leur métier. Les Arméniens face au négationnisme d'Etat En vingt-cinq ans, aucun historien sérieux n'a été empêché, par la loi Gayssot, de conduire ses travaux sur la Shoah. Il s'agissait néanmoins de trouver un juste équilibre entre protection de l'ordre public et garantie des libertés. Une loi protectrice de tous. Pour l'heure, elle n'a apparemment pas convaincu tout le monde. Pire, le Conseil constitutionnel invalidait, un mois après son adoption, la loi Boyer de janvier 2012 qui proposait de pénaliser la négation de tous les génocides reconnus par la France, car elle portait, selon lui, une "atteinte inconstitutionnelle" à la liberté d'expression. La liberté d'expression était donc au centre des débats. Même si les détracteurs de la loi avaient affirmé, peu avant et peut-être pour rassurer, que ''la réalité du génocide des Arméniens était indéniable'', les 500.000 Français d'origine arménienne se sentaient abandonnés, laissés sans défense par la République qu'ils avaient pourtant défendue, parfois au prix de leur sang. Les descendants de la Shoah qui avaient à faire aux négationnistes étaient protégés par la loi. Ceux du génocide des Arméniens devaient faire face, seuls et désarmés, à un phénomène inédit: le négationnisme d'Etat. Un puissant négationnisme financé par les nombreux échanges commerciaux entre la France et la Turquie. Relations entretenues par François Hollande qui avait toujours plaidé pour l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne et qui fût le premier chef d'Etat d'un grand pays à se rendre en Turquie depuis la mobilisation citoyenne de la place Taksim d'Istanbul, au printemps 2013 entraînant alors la mort d'au moins six manifestants, qui fût à l'époque condamnée par les institutions européennes. Le tout, seulement deux mois avant les élections municipales en Turquie et véritable test pour la popularité de M. Erdogan. "Le timing est vraiment mal choisi. Cela ne peut qu'être perçu comme un soutien" à M. Erdogan, déclarait alors Cengiz Aktar, politologue à l'université Sabanci d'Istanbul. Si en 2011 et 2012, Nicolas Sarkozy avait tenu ses promesses en faisant voter ma proposition de loi n°3842 réprimant la contestation de l'existence des génocides malheureusement jugée inconstitutionnelle, François Hollande, quant à lui promettait, entre les deux tours des élections présidentielles, à l'occasion du 97e anniversaire du massacre des Arméniens par la Turquie, devant la statue de Komitas, monument du souvenir érigé près du pont des Invalides, "Quelles que soient les pressions qui s'exercent, je tiendrai bon, votre histoire ne sera jamais oubliée parce qu'elle ne pourra plus être contestée". Hors, à ce jour, le président se terre dans son silence. Pire, en réponse à une question écrite du député UMP Guillaume Larrivé n°3169, sur le calendrier de ce projet de loi promis par François Hollande, la réponse du cabinet du président est édifiante: "Il n'est donc pas indispensable d'introduire de nouvelle disposition en la matière et dans l'immédiat le Gouvernement n'envisage pas de soumettre au Parlement un projet de loi transposant cette décision-cadre." Révolution juridique Doit-on en rester là? Quelque chose ne colle pas. Avec les vingt-cinq années d'acquis et cent ans de déni, l'idée s'est imposée d'elle-même: la négation d'un crime ne relève pas de la liberté d'expression (Sévag Torossian, Vous n'existez pas, Négationnisme et mensonges d'Etat, L'Harmattan, 2013). L'évidence même: c'est le cadre qu'il fallait changer. Sortir l'infraction de la loi de 1881 sur la liberté de la presse et l'insérer dans le code pénal. C'est pourquoi, avec le précieux concours de Bernard Jouanneau, avocat et éminent spécialiste du négationnisme et l'expertise de Maître Sévag Torossian, j'ai déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale en octobre 2014, visant à réprimer la négation des génocides et des crimes contre l'humanité du XXe siècle. La loi Gayssot de 1990 a, en réalité, créé une infraction limitée. Le cadre était trop étroit et s'enfermait de lui-même dans un débat sans fin sur la liberté d'expression. La nature même du négationnisme avait été mal perçue, mal expliquée, mal comprise. Le législateur aurait dû écouter l'historien qui n'avait eu cesse de le répéter: un génocide a ceci de particulier qu'en même temps que le criminel opère, il dissimule systématiquement son crime (Yves Ternon, Du négationnisme, Mémoire et tabou, Desclée de Brouwer, 1999). Les techniques sont variables d'un génocide à l'autre, mais la dissimulation est constante et concomitante au crime. Le négationnisme est une menace des valeurs d'une civilisation, une menace particulière qui concerne l'humanité tout entière. La dissimulation du crime Aujourd'hui, nous nous devons de repenser entièrement le négationnisme, qui n'est ni plus ni moins qu'un accessoire du crime de génocide. Comment en effet lutter contre les génocides sans lutter également contre le négationnisme? Impossible. Car les démocraties du XXIème siècle, pour survivre, doivent évoluer et prendre en compte les violences liées au déni des crimes contre l'humanité. L'apport du génocide des Arméniens à la théorie du droit n'a pas encore été repéré. Ce que révèle cet apport repose sur la notion de "dissimulation du crime". C'est une contribution inédite que nous apportons à l'anthropologie juridique. Cette dissimulation n'avait pas été repérée par le législateur en 1990, et ce pour une raison simple: Nuremberg avait permis les débats judiciaires, les procès, les condamnations. Or, il n'y a pas eu de procès international du génocide des Arméniens. En cantonnant la loi Gayssot à la Shoah, on a donc cru qu'il s'agissait de simples "opinions" et non d'actes positifs concomitants qu'il fallait réprimer. C'est une dissimulation à grande échelle que nous pouvons désormais repérer et dévoiler. Le négationniste est un dissimulateur universel. Cette proposition de loi est une véritable révolution juridique et culturelle. Elle est évidemment nécessaire à la préservation de l'acquis, celui de la loi Gayssot qui n'est pas à l'abri d'une question prioritaire de constitutionnalité. Mais elle est surtout novatrice car nous créons là une véritable assise législative à la Dignité de la Personne Humaine qui pourra s'inscrire dans le prolongement des lois et conventions internationales incriminant les génocides et tous les crimes contre l'humanité. De ce fait, considérer le négationnisme comme une "atteinte à la dignité de la personne" permettra au juge d'instruction d'intervenir, sans que ses pouvoirs ne soient bridés comme ils le sont dans les procès de presse. Le génocide est un crime contre l'humanité; le négationnisme est un délit contre l'humanité! Par Valérie Boyer, députée-maire, et Sévag Torossian, avocat. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/genocide-armenien-la-negationd-un-crime-ne-releve-pas-de-la-liberte-d-expression_1674115.html# http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87855 Reconnaissance du génocide arménien: comment les célébrités se sont placées en première ligne Slate Mathieu Martiniere Monde 23.04.2015 - 18 h 30 mis à jour le 23.04.2015 à 18 h 31 System of A Down, Kim Kardashian, Amal Clooney... Alors que le monde commémore les cent ans du premier génocide du XXe siècle, la diaspora arménienne mobilise ses forces vives médiatiques pour sensibiliser l'opinion publique. La star du hip-hop américain Kanye West se jetant dans un lac lors d’un concert surprise. Sa femme, la plus que people Kim Kardashian, créant l’émeute sur les réseaux sociaux, et postant sur son compte Instagram: «Des milliers de personnes étaient là! Kanye a sauté dans le lac pour se rapprocher de la foule postée sur l’autre rive et plein de gens ont alors aussi sauté! C’était une nuit tellement folle et excitante!» La scène aurait pu se dérouler presque naturellement à New York, Londres ou Paris. Elle s’est produite à Erevan, capitale de l’Arménie, petit pays de 3 millions d’habitants coincé entre la Turquie, l’Iran, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. La famille Kardashian, composée de Kim, sa sœur Khloe, le mari Kanye et leur fille North, a organisé un surprenant voyage de mémoire en Arménie. L’occasion d’une rencontre avec le Premier ministre arménien, Hovik Abrahamian, avant de décoller pour Jérusalem et baptiser leur enfant dans une cathédrale arménienne. Kim Kardashian, productrice de télé-réalité, née à Los Angeles en 1980, est en effet la fille de Robert Kardashian, avocat américain et descendant de déportés du génocide arménien de 1915. Georges Clooney avec Hollande et Poutine A l’occasion du centenaire du génocide arménien, dont les principales commémorations ont lieu le 24 avril, les célébrités montent en première ligne pour la reconnaissance du génocide. L’avocate Amal Alamuddin-Clooney et son acteur de mari George feront le déplacement à Erevan le 24 avril aux côtés de chefs d’Etats comme François Hollande ou Vladimir Poutine. Amal Clooney, avocate chevronnée, défend déjà l’Arménie devant la Cour européenne des droits de l’Homme dans le procès contre le négationniste turc Dogu Perinçek. Le groupe de rock américain System of A Down, dont les membres sont tous d’origine arménienne, a de son côté programmé en avril sept concerts spéciaux en Europe. Intitulée «Wake Up The Souls», la tournée a pour objectif de commémorer les 100 ans du génocide et s’achèvera par un show gratuit à Erevan le 23 avril. Lors de leur unique date française, à Lyon le 14 avril, le groupe avait déjà attaqué avec la chanson Holy Mountain, qui fait référence au Mont Ararat, symbole national de l’Arménie, bien que situé aujourd’hui en Turquie. La diaspora arménienne de France, troisième en nombre (400.000 personnes) derrière la Russie (1,5 millions) et les Etats-Unis (1,3 millions), n’est pas en reste. Le monde de la culture, très importante dans la communauté arménienne, s’est fortement mobilisé pour le centenaire, à l’image de l’auteur-compositeur et juré de la Nouvelle Star André Manoukian, très présent dans les médias ces dernières semaines, qui donne un concert spécial à Villeurbanne le 23 avril. Mais aussi de l’acteur Simon Abkarian, à l’affiche de deux films sur le génocide cette année: The Cut, du Turc Fatih Akin, et 2015, The Movie de l’Américain Garin Hovannisian. L’acteur français d’origine arménienne avait déjà reçu le Molière du meilleur acteur en 2001, dans une pièce racontant la vie d’un rescapé du génocide arménien. L’humoriste Mathieu Madénian ou encore les chanteurs de variété Patrick Fiori et Hélène Ségara, tous d’origine arménienne, complètent la liste des artistes mobilisés côté français pour la reconnaissance du génocide. «Aznavour ne s’engageait pas pour la communauté» Dès les premiers massacres de 1894-1896, l’indifférence de la communauté internationale face au premier génocide contemporain indigne ceux qui comptent. «Afin de contrebalancer la puissance des chancelleries et des médias gouvernementaux, ils ont opposé leur notoriété, leur célébrité, pour informer et réveiller l’opinion publique», rappelle Vincent Duclert, historien, professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et coauteur de Comprendre le génocide des Arméniens. «Aussi, devant ce que l’on a nommé le "crime de silence", des intellectuels, écrivains, artistes, savants, comme Anatole France, Charles Péguy ou Max Jacob, des parlementaires comme Jean Jaurès, des juristes comme André Mandelstam, se sont-ils engagés, pour la connaissance et sa transmission au monde.» Après des années d’oubli, le séisme de 1988 et l’indépendance de 1991 vont être quant à eux les deux éléments déclencheurs du réveil de la diaspora. À l’image de leur plus fameux représentant, Charles Aznavour, classé en 2011 par le magazine de langue russe Luxury Arménien le plus célèbre du monde parmi 57 personnalités. «Charles Aznavour ne s’engageait pas du tout pour la communauté», rappelle Jeanine Paloulian, ex-présidente du club de la presse de Lyon et journaliste spécialisée sur les questions arméniennes. «Mais à partir du séisme, il s’est senti impliqué et a créé une ONG, Aznavour pour l’Arménie (APA).» Le 7 décembre 1988, un tremblement de terre de 6,9 sur l’échelle de Richter anéantit la région de Spitak en Arménie. Entre 25.000 et 30.000 personnes décèdent dans la catastrophe. Le pays est meurtri. Aznavour, avec sa chanson caritative Pour toi Arménie, mais aussi la chanteuse américaine d’origine arménienne Cher, viennent en aide aux sinistrés. L’ONG Aznavour pour l’Arménie permet, au lendemain du séisme, de commander 300 préfabriqués pour les sans-abris, d’acheminer de l’aide d’urgence aux hôpitaux et de la nourriture aux familles. Désormais pleinement impliqué dans la cause arménienne, le chanteur français obtient la nationalité arménienne en 2008. L’année suivante, il est nommé ambassadeur d’Arménie en Suisse, où il réside. A 90 ans, après avoir soufflé le chaud et le froid au sein de la communauté arménienne de France, il décide de se rendre à Erevan le 24-avril 2015 pour les commémorations du centenaire et signe une longue tribune pour la reconnaissance du génocide dans les pages du Monde. «Les Arméniens étaient condamnés à réussir» Comme Aznavour, quelques personnalités ont milité pour la reconnaissance du génocide sur le tard, presque le signe d’une trahison pour la diaspora. Edgar Boyadjian, cofondateur de Radio Arménie, se souvient que le réalisateur français Henri Verneuil, de son vrai nom Achod Malakian, «ne s’est engagé que sur la fin de sa carrière». D’autres, comme l’actrice Sylvie Vartan ou le pilote de F1 Alain Prost, n’ont jamais revendiqué leur arménité. Quant à l’ex-Premier ministre Edouard Balladur, il a toujours nié avoir des origines arméniennes, malgré des témoignages estimant le contraire. Militant ou non, la liste des célébrités d’origine arménienne reste impressionnante pour les quelques 10 millions d’Arméniens dans le monde (3 millions en Arménie, 7 millions en diaspora). Politique, culture mais aussi sport (deux champions du monde 98 avec Youri Djorkaeff et Alain Boghossian), l’intégration des Arméniens a été rapide et efficace, au service d’une cause unique, inscrite dans leur chair: la reconnaissance du génocide arménien. «Comme les Juifs, les Arméniens sont arrivés sans retour possible», rappelle Jeanine Paloulian. «On était condamnés à réussir. C’était même sur le passeport de nos parents: "Sans retour possible".» Mathieu Martiniere http://www.slate.fr/story/100717/reconnaissance-genocide-armeniencelebrites http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87856 La Mairie de Valence (Drôme) dévoile des bandeaux sur le 100ème anniversaire du génocide des Arméniens NAM Jeudi 23 avril à 19h30 une foule de plus de 200 personnes était réunie devant la Mairie de Valence (Drôme) pour assister au dévoilement de deux larges bandeaux dédiés au 100ème anniversaire du génocide des Arméniens. Nicolas Daragon, le Maire de Valence a rappelé le devoir de mémoire et a appelé la Turquie à reconnaitre le génocide. Il a également souligné l’engagement de la Ville de Valence pour les nombreuses manifestations du génocide des Arméniens à l’occasion du centenaire. Près de Nicolas Daragon, Marlène Mourier, Maire de Bourg-Lès-Valence, Annie Koulaksezian-Romy conseillère communautaire, l’Adjoint Franck Daumas-Diratzonian, les conseillers municipaux Georges Rastklan, Myriam Kenan et Nathalie Iliozer. Après l’allocution Nicolas Daragon aidé d’Annie Koulaksezian-Romy, de Marlène Mourier et de Frank Daumas-Diratzonian déroula les banderoles sur lesquels étaient inscrits « 1915-2015, génocide des Arméniens, défier l’amnésie ». Krikor Amirzayan vendredi 24 avril 2015, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=110866 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87859 Génocide arménien : l'Azerbaïdjan, l'allié négationniste de la Turquie Le Point - Publié le 24/04/2015 à 06:17 - Modifié le 24/04/2015 à 07:14 De notre correspondant à Istanbul, Quentin Raverdy Dans la guerre mémorielle que se livrent Ankara et Erevan, Bakou, qui veut récupérer l'enclave du Haut-Karabakh, souffle sur les braises. À mesure qu'approchaient les célébrations du centenaire du génocide arménien organisées à Erevan et dans le monde entier ce 24 avril, le bras de fer mémoriel avec la Turquie s'est intensifié. Après le pape François, le Parlement européen a lui aussi appelé le pays à faire face à son histoire en reconnaissant le caractère génocidaire du massacre de plus d'un million d'Arméniens en 1915, sous l'Empire ottoman. Mais comme chaque printemps, même acculée diplomatiquement, la Turquie d'Erdogan sait qu'elle peut compter sur l'infaillible soutien de son voisin azerbaïdjanais. Mi-avril, le président de la République caucasienne, Elkhan Suleymanov, avait d'ailleurs vertement critiqué l'Europe et sa vision partiale des événements de 1915, l'accusant également de vouloir attiser aujourd'hui "la haine et l'hostilité" entre Turcs et Arméniens. Des saillies médiatiques qui s'expliquent par la haine viscérale entre Arméniens et Azéris. Entre 1988 et 1994, les deux pays voisins se sont livré une guerre sanglante (plus de 20 000 morts et des centaines de milliers de déplacés), aboutissant à la prise de contrôle par les troupes arméniennes de 15 % du territoire azerbaïdjanais, dont la région du HautKarabakh. Une région devenue par la suite autonome - bien que largement financée par l'Arménie et la diaspora à l'étranger -, mais non reconnue par la communauté internationale. Aujourd'hui, malgré le cessez-le-feu toujours en vigueur, sur la ligne de front la tension est omniprésente et les escarmouches sont monnaie courante. Simulacres de colloques Et dans ce conflit, la "bataille mémorielle" fait rage. "En Azerbaïdjan, beaucoup de manuels scolaires et universitaires, de publications - plus ou moins académiques - continuent de partager une des visions les plus nationalistes de l'historiographie turque sur la question arménienne", rappelle Elshan Mustafayev, doctorant azerbaïdjanais à Sciences Po Lyon. Une vision relayée par la presse qui minimise à la fois le nombre de morts et justifie les massacres de 1915 par des raisons de sécurité nationale, certains Arméniens s'étant ralliés à l'époque à l'ennemi russe. Voyant les caméras se tourner vers l'Arménie, centenaire oblige, l'Azerbaïdjan a choisi de riposter par une "contre-stratégie" culturelle, visant à offrir une histoire du Caucase et de ses drames. Aux États-Unis surtout, des académiciens et des diplomates azéris "ont monté à coups de pétrodollars quelques simulacres de colloques, tout ça pour essayer d'influencer le Congrès américain avec leurs thèses négationnistes". En vain, estime Ceginz Aktar, journaliste et écrivain turc engagé dans la reconnaissance des crimes commis par la Turquie. Le 10 avril dernier, l'académie des sciences d'Azerbaïdjan tenait à Bakou une conférence au nom évocateur : "Le soi-disant génocide arménien : fiction et réalité." On y rappelle également que c'est l'Arménie le seul État assassin de la région, responsable notamment de nombreuses exactions dans les années 1990. Comme le "génocide de Khodjali, la tragédie du XXe siècle", rappelle le site de l'ambassade azérie à Ankara. Plusieurs centaines de personnes ont été massacrées par les forces arméniennes en 1992. Solidarité Un massacre d'ailleurs commémoré par le gouvernement turc en février 2012 sur la place Taksim d'Istanbul, pour le vingtième anniversaire. Un nouveau témoignage des liens forts entre Ankara et Bakou. "Les deux pays ont de fortes affinités sur le plan culturel et ethnique, souligne Elshan Mustafayev. Bakou, c'est la première visite officielle pour tout nouveau président turc." Une solidarité entre les deux peuples qui remonte au début du conflit pour le Haut-Karabakh quand, en soutien à Bakou, Ankara avait fermé ses frontières et rompu ses relations diplomatiques avec Erevan. Une décision politique dont certaines régions voisines de l'Arménie paient encore le prix aujourd'hui. Naif Alibeyoglu, ancien maire de la ville turque de Kars, peut en témoigner : "Il n'y a presque plus d'industrie à Kars, le taux de chômage est énorme et beaucoup de personnes désertent la ville. Pour changer les choses, on a essayé de lancer des jumelages entre les villes, de favoriser la coopération régionale, on a même construit une statue pour la paix : le monument à l'Humanité". En pure perte. Une à une les initiatives sont détricotées et les monuments mis à bas. Oubliés aussi les espoirs des protocoles de Zurich, en 2009, qui voyaient pour la première fois les présidents turc et arménien s'accorder sur une feuille de route commune. "À chaque fois que la Turquie a fait un pas pour le rapprochement avec l'Arménie, elle s'est fait rappeler à l'ordre par l'opinion publique azérie", rappelle Elshan Mustafayev. À Kars, "le consulat d'Azerbaïdjan surveille toutes les activités à la frontière et prend des mesures pour contrer les tentatives comme celles favorisant l'ouverture des frontières avec l'Arménie", explique Gengiz Aktar (1). Et de conclure : "La Turquie semble avoir sous-traité à l'Azerbaïdjan sa politique envers l'Arménie et les Arméniens." Pétrodollars Une confiance que l'Azerbaïdjan se paie à grand renfort de pétrodollars dont le petit État caucasien regorge. Si Bakou ne fournit à la Turquie qu'entre 7 et 10 % de ses importations énergétiques, ses tarifs pour Ankara défient toute concurrence. Et son géant de l'hydrocarbure, le groupe national Socar (10 % du PNB azéri) investit à tour de bras en Turquie. Symbole de cette union énergie et géopolitique, le gazoduc transanatolien Tanap, dont les deux pays (avec la Géorgie) viennent de lancer la construction et qui raccordera bientôt les champs gaziers de la Caspienne à l'Europe. L'Azerbaïdjan et la Turquie, rappelle Elshan Mustafayev, ce sont aussi des milliers d'entreprises partenaires, des échanges commerciaux se hissant à 5 milliards de dollars par an, un demi-million de touristes azéris foulant le sol turc chaque année ainsi que le principal contingent d'étudiants inscrits dans les universités turques. "Tous ces projets de coopération économique ont bien évidemment renforcé le poids de l'Azerbaïdjan dans la politique régionale de la Turquie, ce qui fragilise en retour l'Arménie en l'excluant de tous les projets économiques régionaux et empêche la Turquie de se réconcilier avec Erevan", conclut le chercheur. Impasse "C'est une situation ridicule", martèle l'ancien ambassadeur turc à Bakou, Ünal Çevikoz : "La frontière entre la Turquie et l'Arménie est fermée depuis 22 ans et ça n'a aidé ni la Turquie ni l'Arménie et encore moins l'Azerbaïdjan." Et de préciser : "22 ans d'enclavement pour faire pression sur l'Arménie afin de régler la question du Haut-Karabakh sans le moindre résultat." Mais à l'approche des élections législatives de juin, "aucun parti politique en Turquie n'est prêt à assumer les conséquences électorales d'une détérioration des relations avec l'Azerbaïdjan", avance Elshan Mustafayev. Et surtout pas l'AKP. Malmené dans les sondages en raison de son bilan économique, l'ancien parti du président Erdogan voit son électorat s'effriter, notamment au profit de la formation ultranationaliste du MHP, très véhémente sur la question arménienne. Pas sûr de voir les leaders de l'AKP tendre prochainement la main à Erevan. La réconciliation devra attendre. (1) Dans un rapport pour le Parlement européen de 2013 http://www.lepoint.fr/monde/genocide-armenien-l-azerbaidjan-l-allienegationniste-de-la-turquie-24-04-2015-1923873_24.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87860 Génocide arménien : Obama renonce à froisser la Turquie France Info par Charlotte Alix vendredi 24 avril 2015 05:47 Le président américain a qualifié jeudi de "terrible carnage", le massacre d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale. Pour la 7e année consécutive, il a donc refusé, contrairement à sa promesse, de parler de génocide. “Le génocide arménien n’est pas un point de vue, mais un fait largement étayé par des preuves historiques accablantes". Voilà ce que déclarait en 2007 un jeune sénateur de l’Illinois. Barack Obama promettait alors de reconnaître le génocide s’il était élu président suscitant beaucoup d’espoir au sein de la diaspora arménienne des États-Unis, la deuxième plus importante au monde, avec une population estimée à environ 1 million de personnes. Mais pour la 7ème année consécutive, Barack Obama s’en est tenu au terme de massacre et d’atrocités, comme tous les présidents américains avant lui. La capitulation du président face à la Turquie est une honte nationale et une trahison de notre confiance a aussitôt réagi le président du Comité arménien d’Amérique. Une promesse à nouveau trahie, sacrifiée sur l’autel de la realpolitik : Washington ne veut pas, cette année plus encore que les autres années, froisser la Turquie, qui constitue un allié, certes revêche, mais un allié incontournable dans la région. Les Américains ont besoin des Turcs dans leur stratégie contre l’Etat islamique... au moment où l’armée américaine tente de convaincre Ankara de l’autoriser à utiliser une de ses bases militaires pour des opérations offensives et alors que les Américains vont commencer à former, sur le territoire turc, 200 rebelles syriens le mois prochain. Pragmatique, Washington a donc renoncé, malgré nous dit-on, d’intenses débats au sein de l’administration Obama. par Charlotte Alix vendredi 24 avril 2015 05:47 http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/genocide-armenien-obamarenonce-froisser-la-turquie-671641 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87862 La bataille des Dardanelles occulte le génocide arménien Tribune de Genève Par Bernard Bridel 23.04.2015 La Turquie célèbre, avec un jour d'avance, le centenaire de la grande bataille de Gallipoli. Le 24 avril 1915 commençait le massacre des Arméniens. Lorsqu’au début de l’année, à l’instar de ses homologues du monde entier, le président arménien Serge Sarkissian a reçu l’invitation de Recep Tayyip Erdogan, il a failli s’étrangler. Avant de retourner illico le bristol à son expéditeur, l’accusant de manipuler l’histoire et le calendrier. C’est que, avançant volontairement la date de vingt-quatre heures, le président turc conviait le gratin planétaire aux célébrations en grande pompe du 100e anniversaire du début de la bataille de Gallipoli… le jour même des commémorations, à Erevan et dans le monde, du lancement du génocide arménien par les Ottomans, le 24 avril 1915. Pour les Turcs, d’hier comme d’aujourd’hui, la bataille de Gallipoli – qui fit quelque 120'000 morts entre le 25 avril 1915 et le 9 janvier 1916 – revêt une importance quasi mythique. Opposant, sur mer et sur terre, l’armée turque aux corps expéditionnaires franco-britanniques sur la rive sud des Dardanelles, elle se conclut par l’une des dernières victoires de l’Empire ottoman. Mais surtout, elle vit s’illustrer, à la tête de son régiment, un certain colonel Mustafa Kemal, le futur Atatürk (père des Turcs) fondateur de la Turquie moderne. Provocation Lorsqu’au début de l’année, à l’instar de ses homologues du monde entier, le président arménien Serge Sarkissian a reçu l’invitation de Recep Tayyip Erdogan, il a failli s’étrangler. Avant de retourner illico le bristol à son expéditeur, l’accusant de manipuler l’histoire et le calendrier. C’est que, avançant volontairement la date de vingt-quatre heures, le président turc conviait le gratin planétaire aux célébrations en grande pompe du 100e anniversaire du début de la bataille de Gallipoli… le jour même des commémorations, à Erevan et dans le monde, du lancement du génocide arménien par les Ottomans, le 24 avril 1915. Pour les Turcs, d’hier comme d’aujourd’hui, la bataille de Gallipoli – qui fit quelque 120'000 morts entre le 25 avril 1915 et le 9 janvier 1916 – revêt une importance quasi mythique. Opposant, sur mer et sur terre, l’armée turque aux corps expéditionnaires franco-britanniques sur la rive sud des Dardanelles, elle se conclut par l’une des dernières victoires de l’Empire ottoman. Mais surtout, elle vit s’illustrer, à la tête de son régiment, un certain colonel Mustafa Kemal, le futur Atatürk (père des Turcs) fondateur de la Turquie moderne. Provocation «Faire coïncider ces deux dates ne doit évidemment rien au hasard», commente Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris et grand connaisseur de la Turquie. «Pour le président Erdogan, célébrer Gallipoli le même jour que les commémorations du génocide arménien est une manière de vider ce dernier de son sens. Pour les Arméniens, c’est évidemment une insulte insupportable.» Par ailleurs, en présidant ce vendredi sur le champ de bataille de Gallipoli une grande cérémonie internationale, après un «sommet pour la paix» la veille à Istanbul, «Erdogan cherche à mettre sur le même pied les souffrances de tous», dit encore Hamit Bozarslan. Avant de lâcher: «C’est exactement ce qu’ont fait les nazis au procès de Nuremberg, lorsqu’ils disaient que tout le monde avait souffert durant la guerre. C’est la thèse de la souffrance partagée.» Société divisée Reste que, selon Hamit Bozarslan, la société turque d’aujourd’hui n’est pas monolithique dans le refus de reconnaître le génocide arménien. «En fait, la population est divisée en trois groupes très inégaux à ce sujet. D’abord, il y a une petite minorité libérale et intellectuelle très courageuse qui reconnaît le génocide. Puis il y a une majorité de Turcs qui sait ce qui s’est passé mais ne veut pas en parler. Enfin, il y a l’establishment politique qui assume ce qui s’est passé, mais refuse de reconnaître le génocide: c’est le courant négationniste.» (TDG) (Créé: 23.04.2015, 18h23) http://www.tdg.ch/monde/turquie-bataille-dardanelles-occulte-genocidearmenien/story/12371311 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87863 Génocide arménien: «Rien ne sera oublié» Par RFI Publié le 24-04-2015 Modifié le 24-04-2015 à 13:08 Une cérémonie de commémoration s'est tenue ce matin, le 24 avril, à Erevan, la capitale, pour rendre hommage aux victimes du génocide. Il y a un siècle, le 24 avril 1915, le ministre de l'Intérieur du gouvernement Jeunes Turcs de l'Empire ottoman ordonne l'arrestation d'intellectuels arméniens. En 15 mois, 1,5 million de personnes sont assassinées, après avoir été déportées ou encore victimes de la famine. Sous une fine pluie et un ciel de plomb, le long cortège officiel a emprunté la route qui mène à une colline au dessus d'Erevan, où se trouve le mémorial, raconte Anissa el-Jabri, envoyée spéciale de RFI à Erevan. Au centre, une longue flèche de 44m de basalte surplombe la ville. A son pied, le président arménien, puis les quatre chefs d’Etat et les 60 délégations ont tour à tour déposé une fleur jaune, un gros bouquet pour le cœur d'un myosotis violet, la fleur symbole de ces commémorations. Son nom se dit ici « ne m'oubliez pas ». Après une minute de silence, le président arménien Serge Sarkissian a remercié les leaders mondiaux d'être venus rendre hommages aux victimes. « La reconnaissance du génocide n'est pas l'hommage rendu par le monde au peuple arménien et à nos martyrs, la reconnaissance du génocide est un triomphe de la conscience humaine et de la justice sur l'intolérance et la haine », a-t-il déclaré lors de son discours. « Rien ne sera oublié », a-t-il ajouté devant les dirigeants étrangers, parmi lesquels figuraient François Hollande et Vladimir Poutine. La France et la Russie font partie de la vingtaine de pays qui ont reconnu officiellement le génocide. Le président russe a notamment déclaré que « rien ne peut justifier les massacres de masse ». Le refus d'oublier, au cœur des commemorations En ouvrant ces cérémonies le président arménien Serge Sarkissian à la tribune a prononcé solennellement la devise de ces commémorations : « Nous nous souvenons et nous exigeons ». Cette exigence, c'est celle de reconnaître le caractère génocidaire des massacres perpétrés par les Turcs ottomans. Ce à quoi se refuse la Turquie pour le moment. L'année dernière, le président Erdogan, alors Premier ministre, avait fait un pas en avant inédit en présentant des condoléances pour les victimes arméniennes de 1915. Lors de son discours, François Hollande a bien appelé Ankara à aller plus loin. La Turquie a prononcé des « mots importants », a-t-il estimé, mais « d'autres sont encore attendus pour que le partage du chagrin puisse devenir le partage d'un destin ». Il a également souhaité un rapprochement entre les peuples des deux pays. « La paix pour la mémoire des victimes, la paix pour la sérénité des vivants, la paix pour la région, la paix pour le Moyen Orient. Reconnaître, je dis bien reconnaître le génocide arménien, commémorer son centenaire, c’est un acte de paix », a-t-il lancé. Des cérémonies dans le monde entier Après la cérémonie officielle, des centaines de milliers d'Arméniens sont attendus pour une procession au mémorial du génocide, l'endroit le plus visité du pays, où ils déposeront des bougies et des fleurs près de la flamme éternelle. Des cérémonies commémoratives organisées par de nombreuses diasporas arméniennes sont également prévues de Los Angeles à Stockholm, en passant par Beyrouth ou Paris. La capitale française éteindra ce soir la Tour Eiffel en signe de soutien. Ces célébrations interviennent au lendemain de la canonisation par l'Eglise arménienne des 1,5 million de morts. http://www.rfi.fr/europe/2min/20150424-armenie-genocide-ceremoniecentenaire-commemoration/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87925 Après le génocide, l'exil planétaire des Arméniens L'Express Par Christian Makarian , publié le 24/04/2015 à 14:04 , mis à jour à 15:32 Les routes de la déportation ont dispersé les descendants sur plusieurs continents. La république d'Arménie a acquis péniblement son indépendance, mais le fait diasporique demeure. A l'origine, contrairement à une idée répandue, le fait diasporique arménien est largement le résultat d'itinéraires individuels. Et ce, depuis des temps très anciens. C'est ainsi que l'on retrouve sur toute la carte du monde des aventuriers, voyageurs ou commerçants, qui ont laissé des traces un peu partout et au fil des siècles, dans l'Antiquité, au temps des croisades ou dans la période moderne. Deux exemples parmi mille. En 1672, un Arménien ouvre le premier débit de café parisien, la Maison Caova. En 1835, deux frères qui ont fait fortune à Singapour, y font ériger une ravissante église, laquelle trône toujours au coeur résidentiel de la ville. Ce trait va s'inverser avec les persécutions ottomanes, qui prennent toute leur ampleur au XIXe siècle, et l'exode de familles entières, suivies parfois par tout un village ou tout un quartier. Les premières vagues de migrants quittent le territoire turc en direction des Etats-Unis ou de l'Argentine, dans la décennie 1890, tandis que d'autres, issus de milieux plus aisés, partent vers la France ou la Russie. C'est véritablement le phénomène génocidaire de 1915-1916 qui provoque le départ en masse de réfugiés, tout au long des années 1920, selon des schémas qui empruntent des routes et des destinations souvent communes, en fonction des itinéraires de la déportation, des divers réseaux d'entraide ou des accointances locales, régionales, religieuses (selon l'appartenance aux Eglises apostolique, catholique ou protestante)... Cela sans sous-estimer l'immense part de hasard, relevant de conditions chaotiques de survie, qui ont valu à certains de se retrouver en Scandinavie ou en Inde. Dans la plupart des cas, néanmoins, les chemins de l'exode ont conduit les Arméniens vers trois directions principales : les pays du Moyen-Orient, l'Europe occidentale (mais aussi orientale) et les Amériques. On retrouve aujourd'hui 1,5million de leurs descendants répartis entre les Etats-Unis (principalement New York, Boston et la Californie), le Canada et l'Argentine (mais aussi le Chili, le Brésil et l'Uruguay), 600 000 dans l'Union européenne (dont 450000 en France) et environ 500 000 au Proche-Orient (Liban, surtout, puis Syrie, Iran, Irak, Egypte, Jordanie, Israël...). Ajoutons qu'il reste seulement de 50 000 à 60000 Arméniens en Turquie. Plus de 2 millions d'Arméniens dans l'ancien espace soviétique La république d'Arménie, née en 1918, avant d'être rapidement bolchevisée (à la fin de 1920) et intégrée à l'URSS, constitue une autre source migratoire, pour de tout autres raisons. Actuellement peuplée de 3 millions d'habitants, elle a dû traverser un siècle très difficile pour n'acquérir de nouveau l'indépendance qu'en 1991. Durant la période soviétique - et depuis, avec le conflit du Haut-Karabakh, qui voit Erevan et Bakou s'affronter depuis vingt ans -, ses ressortissants ont été naturellement portés à se diriger vers la Géorgie voisine (où la présence arménienne a toujours été importante, surtout à Tbilissi), mais aussi vers l'Ukraine et la Crimée (où une ville de taille notable se nomme toujours Armiansk) ou vers la Russie. Le blocus que le pays doit subir de la part de l'Azerbaïdjan et de la Turquie n'a fait qu'accentuer l'hémorragie démographique. Aujourd'hui, on compte plus de 2 millions d'Arméniens dans l'ancien espace soviétique, principalement en Russie. Un afflux qui a autorisé Vladimir Poutine à se livrer à cette plaisanterie devant son homologue arménien : "Qui est le vrai président de l'Arménie, vous ou moi ?" Cette double source migratoire définit aussi une dichotomie très spécifique. Pendant près de mille ans, privée d'Etat national, l'arménité s'est exprimée d'abord dans l'Empire ottoman, puis, après la concomitance de la dispersion génocidaire et de la glaciation soviétique, au sein de la diaspora. Si bien qu'Erevan n'a jamais été la capitale de ce vaste ensemble humain, aujourd'hui éclaté sur la mappemonde. Désormais, ce peuple "décentralisé" doit réapprendre à ressouder l'âme et le corps, autrement dit l'identité et le territoire. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/apres-le-genocide-l-exilplanetaire-des-armeniens_1673621.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87928 La turque Pinar Selek se bat pour la reconnaissance du génocide des Arméniens TV5 24 avr 2015 Mise à jour 24.04.2015 à 07:05 par Hélène Février Dans son nouvel essai Parce qu'ils sont arméniens, Pinar Selek, la sociologue et dissidente turque, persiste et signe. Après la question kurde, elle s'attaque aujourd'hui au négationnisme du génocide arménien, rejoignant ainsi la cohorte de plus en plus fournie d'intellectuels turcs plaidant pour la reconnaissance du génocide par Ankara. Féministe, anti-militariste, pacifiste, Pinar Selek est de tous les combats. Sociologue de formation, dans les années 90, elle réalise des recherches sur les militants kurdes en Turquie. Une enquête qui lui vaudra interrogatoires, prison et procès incessants . « L'Etat profond », un Etat dans l’Etat aux pratiques autoritaires, fera de la jeune femme turque « un exemple » pour tous ceux qui, comme elle, voudraient mettre sur la place publique la question kurde, arménienne ou encore l’homosexualité. Autant de sujets considérés par cet Etat profond, majoritairement composé de nationalistes et de militaires, comme une déclaration de guerre à la grandeur de la nation turque. Persécutée physiquement et judiciairement Pinar Selek ne fléchira pas pour autant. 20 ans plus tard, elle continue « à toucher à des lignes rouges ». La dernière d'entre elles, le génocide arménien dont cette année 2015 marque le centenaire. Négationnisme d’Etat Dans son livre, paru en France début février 2015, elle évoque un négationnisme d'État et un endoctrinement de la société turque. Elle y décrit la militarisation, la forte répression et comment l’Etat a éduqué les différentes générations turques avec « des doctrines très nationalistes », surtout celle de la décennie 80/90. « Tout le discours était de dire "Quand il y a des contestations, ce sont des Arméniens qui dirigent". "Quand quelque chose ne va pas, c’est à cause des Arméniens." Un conditionnement qui débute dès l’école « d’après les livres que nous devions apprendre par cœur, ligne après ligne, le diable nommé arménien était l’éternel ennemi du Turc », écrit-elle dans les première pages de son essai. Au fil des pages, Pinar Selek dévoile également son cheminement personnel vers une sensibilisation à la cause arménienne. Celle qui se considère comme « un petit point du grand tableau », raconte comment elle a survécu à la torture grâce à des lettres envoyées tous les jours par un anonyme. A sa sortie de prison elle découvrira qu’il s’agissait d’un « vieux prêtre arménien ». Lors de leur première rencontre, il lui dira : « il ne faut pas que l’on te voit avec moi, cela pourrait te nuire ». « Pendant longtemps ils ont été considérés comme des traîtres, des ennemis intérieurs de la société, surtout les rescapés du génocide », s’indigne-telle. Tous Arméniens Parmi les éléments qui ont « beaucoup joué dans sa transformation », elle évoque aussi sa rencontre avec le journaliste turco-arménien, Hrant Dink, assassiné en 2007 « parce qu’il était arménien ». Fondateur de l’hebdomadaire bilingue Agos et homme de paix, il avait beaucoup œuvré pour l’émergence d’une cause arménienne mais aussi pour la démocratie en Turquie en général. « Malgré la répression, au milieu des années 90, il s’était créé un véritable espace militant et le journal Agos était devenu un lieu de rencontres. » Grâce à lui les mouvements contestataires, notamment les mouvements de gauche, qui jusqu’alors, niaient, eux aussi, le génocide, ont changé leur position. Un phénomène qui, selon la militante, s’est amplifié après l’assassinat du journaliste. La récente tuerie de Charlie Hebdo, fait écho au meurtre de son ami. La manifestation massive qui s’en est suivie aussi. « Il y avait des similitudes, 300 000 à 400 000 personnes sont sorties dans les rues en criant "Nous sommes tous arméniens ". C’était la première fois que des Turcs marchaient pour un Arménien ». Même si, précise-t-elle, « le contexte était différent. Nous, nous accusions l’Etat. » Au lendemain de l’événement, un nouveau mouvement émerge autour d’Agos. La question du génocide n’est plus le propre d’une minorité arménienne, de nombreux Turcs s’en emparent aussi. « Avant, on ne pouvait pas utiliser le mot "Arménien" maintenant ce n’est plus un tabou. En Turquie, il y a un changement qui vient du bas qui vient des mouvements sociaux et qui commence à influencer le champ politique. Maintenant on peut parler du sujet. Même si on a payé cher ! » Un changement que l’auteure attribue au rapprochement des différentes luttes sociales. Mouvement féministe, LGBT mais aussi, mouvements de gauche, anti militariste, écologiste… A présent, ils luttent tous ensemble. Et même si le chemin est encore long, la dissidente est optimiste la transformation est en marche… « On a recréé un nouveau discours, un nouveau souffle surtout parmi ma génération. » Et cela vaut aussi côté arménien. La journaliste d’Agos, Karin Karakaşli, est désormais… la porte parole du comité de soutien de Pinar Selek en Turquie. Tout un symbole. 16 ans d’acharnement judiciaire Eté 1998, Pinar Selek, une jeune sociologue de 27 ans, est arrêtée alors qu’elle mène des recherches sur le mouvement kurde en Turquie. Refusant de livrer à la police l’identité des militants qu’elle a interviewés, elle est emprisonnée et torturée. Malgré cela, elle ne cède pas. On l’accuse alors, à tort, d’être membre du PKK et d’avoir posé une bombe sur un marché d’Istanbul. Les policiers sur place évoquent un accident provoqué par une fuite de gaz. Qu’importe. Pour l’Etat profond, son sort est scellé. Après deux ans de prison, les procès s’enchaînent. A trois reprises Pinar Selek est acquittée par le tribunal pénal d'Istanbul mais la Cours de cassation, sous influence de l’Etat profond, fait systématiquement appel. Contrainte à l’exil en 2009, malgré tout, Pinar Selek tient bon. Le 19 décembre 2014, 16 ans après son arrestation, le tribunal reconnaît enfin son innocence. Mais elle reste « prudente ». Deux jours seulement après ce jugement, le Procureur, a une nouvelle fois fait appel. Le dossier est renvoyé devant la Cour suprême qui sera l’ultime décisionnaire. Néanmoins, insiste la dissidente « Il faut toujours voir la complexité des choses (…) qui ne sont jamais tout noir ou tout blanc. Dans ce même Etat, il existe aussi des juges qui ont résisté et qui m’ont acquittée. Mes livres ne sont pas interdits… Je ne pense donc pas que tout l’Etat est contre moi. » http://information.tv5monde.com/terriennes/pinar-selek-la-dissidenteturque-et-les-armeniens-14315 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87926 Génocide arménien : "Son éducation a consisté à jouer parmi les cadavres" Francetv info Par Thomas Baïetto Mis à jour le 24/04/2015 | 06:05 , publié le 24/04/2015 | 06:05 A l'occasion du centenaire du génocide arménien, de nombreux internautes ont partagé avec nous l'histoire de leur famille. Voici quelques-uns de ces témoignages. Les rafles, les massacres, la déportation vers le désert syrien, l'exil en France... A l'occasion des commémorations du génocide des Arméniens, vendredi 24 avril, francetv info a lancé un appel à témoignages aux descendants des victimes de ce massacre, pour qu'ils nous racontent l'histoire de leur famille. Voici quelques-uns de leurs émouvants récits, recueillis via notre appel, parfois précisés par des échanges d'e-mails et quelques coups de téléphone. "Son éducation a consisté à jouer parmi les cadavres" Hélène nous a raconté la vie de sa grand-mère, qui avait "entre 5 et 7 ans" au moment du génocide. "Elle était fille d'instituteur. Ses grandes sœurs avaient reçu une certaine éducation, mais la sienne a consisté à jouer parmi les cadavres. Elle y récupérait des boutons et des pans de tissu pour habiller sa poupée. Sa poupée, c'est la seule chose qu'elle prendra sous son bras, quelques années plus tard, pour ses 13 ans, quand sa famille la mariera à mon grand-père, qui en avait 19. Un autre cauchemar, pour une enfance gâchée, ravagée, celle d'une femme qui ne saura ni lire ni écrire, la seule de sa famille... Mais qui aura eu la chance d'être une survivante. Venue en France avant la seconde guerre mondiale, parce qu'elle avait peur que ça recommence, Diguine ne parlera jamais l'arménien hors de la maison. Un baragouin de français, et le turc dans les magasins arméniens d'Issy-les-Moulineaux. Une vie où la peur ne s'effacera jamais de son esprit." "Ses parents sont morts d'épuisement" Samuel revient sur l'histoire de sa mère, une "survivante du génocide" décédée en 2014. Elle était née à Marache (Turquie), en 1912, dans une région brièvement contrôlée par la France à la fin de la première guerre mondiale. "Lors de la déportation des Arméniens de Marache, son père, qui se privait de nourriture pour nourrir sa nombreuse famille, est mort d'épuisement, abandonné au bord de la route. Puis ce fut sa mère, qui succomba pour les mêmes causes, également abandonnée au bord de la route. Son jeune frère, que sa mère allaitait, mourut à son tour, privé d'allaitement. Puis ma mère, âgée de 3 ans, tomba, atteinte du choléra. Inanimée, elle fut abandonnée pour morte au bord de la route. Le convoi poursuivant son chemin, l'un de ses oncles entendit son dernier cri de sursaut pour s'accrocher à la vie. Il revint sur ses pas pour la sauver. Après des séjours dans divers camps en Syrie jusqu'en Palestine, la famille fut rapatriée à Marache par l'armée française, mais elle dut à nouveau fuir après l'abandon de la Cilicie par la France." "Nous disparûmes sous les corps de mes parents" Dzovinar rapporte le témoignage de la belle-mère de sa mère, née à Konya (Turquie) "en 1899 ou 1900" dans une famille de trois enfants, et rescapée des massacres. "Si nous vivions chichement, notre sort n'était pas malheureux. Jusqu'à ce terrible jour où des soldats, faisant irruption avec fracas dans notre maison, nous en ont brutalement fait sortir. Leur visage était barbouillé de sang, celui des victimes déjà exécutées, un sang qu'ils exhibaient tel un trophée de leurs immondes besognes. Ils ont tué mes parents, distribuant leurs coups aveuglément, de telle sorte que leurs corps, en s'abattant sur nous – mon petit frère et moi – furent le rempart qui nous cacha aux yeux des barbares. Nous disparûmes sous leur corps, mais j'eus le temps de voir avec épouvante celui de ma sœur aînée tranché en deux, à la taille. Lorsqu'ils s'éloignèrent, leurs macabres besognes accomplies, mon frère et moi émergeâmes de dessous les cadavres de nos pauvres parents. Nous avons erré par les rues, et quand nous aperçûmes la cohorte des Arméniens qui fuyaient en emportant ce qu'ils pouvaient, nous nous joignîmes à eux. Ce que fut notre existence sur ce chemin de l'exil est impossible à décrire. La faim, la soif, l'effroi, l'humiliation, une inhumaine fatigue, furent notre quotidien. La constitution de mon petit frère n'y résista pas et il mourut." "Elle rapporta la tête de son mari en hurlant au village" Médecin en Suisse, Edouard partage le témoignage de son grand-père paternel, qui vivait dans une région à l'est d'Ankara (Turquie). "Je suis d'origine arménienne à 100%. Je peux narrer l'histoire de mon grand-père paternel, dont la famille vivait près de Yozgat. Tous les hommes du village furent attachés et sortis du village. Une femme les suivit de loin pour voir avec horreur que tous furent décapités. Elle rapporta la tête de son mari en hurlant dans le village. Peu après, tous les enfants et les femmes furent parqués dans l'église. Puis, on y mit le feu. La mère de mon grand-père parvint à le hisser par une lucarne, et il s'enfuit. Là, il a été recueilli par une voisine turque qui le cacha durant des jours dans un tas d'ordures. Enfin, il fut recueilli par des sauveteurs français." "La seule chose qui dépassait, c'était un doigt avec la chevalière de son père" C'est après avoir vu la série Holocauste sur Antenne 2, en 1979, que Sylvie a demandé à sa grand-mère maternelle de lui raconter comment sa famille avait traversé cette période. "Elle m'a raconté l'histoire de mon grand-père. Son père était chef d'un village, au nord de Constantinople. Ils avaient des chevaux, une vie agréable. Je ne sais pas pour quelle raison, mais mon grand-père n’était pas là au moment du massacre. Sa mère a été tuée, sa sœur enlevée, son père enterré vivant. La seule chose qui dépassait, c’était un doigt avec sa chevalière. C’est comme cela qu’il a su que son père était bien mort. Il était le seul rescapé avec son frère. Un Turc les a sauvés. Il faut savoir qu'avant, les différentes communautés se côtoyaient sans haine. Ce sont des choses que ma grand-mère n'a pas vécu personnellement, puisque ses parents ont fui la Turquie pour la Grèce, au moment des premiers massacres de 1894-1896. Elle disait qu’elle avait eu extrêmement de chance, que son père avait eu le nez fin. Ils n’ont rien perdu dans cette lignée-là, si ce n'est leur fortune." "L'une de mes grand-mères a été sauvée par un Turc" Rose-Marie nous a envoyé ses notes sur l'histoire de ses grands-parents, des gens illettrés, "qui n'ont pas laissé trop de traces de cette histoire si douloureuse qu'ils n'ont eu de cesse d'enfouir et d'oublier". Nous avons sélectionné un passage du récit de sa grand-mère, Nazéli, née en 1907 à Govdun, une banlieue de Sébastia (Turquie). "Sa famille est elle aussi décimée, et Nazéli prend les chemins de la déportation. Elle devient tatouée au menton, signe de sévices subis par les Turcs. Alors qu'elle se retrouve à Alep [une ville qui se trouve en Syrie, une province de l'Empire ottoman] vers 10-11 ans, deux gendarmes, qui ont dû remarquer ses tatouages, la prennent en chasse dans les ruelles de la ville. Elle s’engouffre dans une maison. La vieille dame lui recommande de monter l’échelle pour aller se réfugier dans le grenier. Arrivés sur ses traces, les gendarmes interrogent la vieille dame, qui assure n’avoir vu personne. A la vue de l’escalier menant au grenier, ils hésitent et la dame leur propose même de monter pour s’assurer qu’il n’y a personne. Cette proposition les décourage, et sauve la vie de Nazéli. Elle est alors recueillie dans un orphelinat à Alep, et sera envoyée d’abord à Marseille puis dans la région lyonnaise". http://www.francetvinfo.fr/monde/armenie/genocide-armenien/genocidearmenien-son-education-a-consiste-a-jouer-parmi-lescadavres_871383.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87864 Génocide arménien : la quête de mémoire Libération Marc SEMO 23 avril 2015 à 20:36 Erevan accueille ce vendredi les cérémonies de commémoration des cent ans du massacre des Arméniens. La Turquie n’a jamais reconnu le génocide, mais le tabou a disparu au sein de la société turque. Ce fut le premier génocide du XXe siècle et les historiens sont aujourd’hui quasi unanimes à le considérer comme tel. Les massacres et les déportations des Arméniens de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917 firent près d’un million et demi de morts. Le combat de leurs descendants pour que soit nommé et reconnu à la hauteur de sa gravité ce que leurs aïeux ont subi, continue. A Erevan, la capitale de l’Arménie, des centaines de milliers de personnes sont attendues ce vendredi pour une cérémonie au mémorial dédié aux victimes du génocide. Longtemps taboue, la question est désormais ouvertement discutée dans la société civile turque, mais Ankara persiste à nier toute intention exterminatrice à l’encontre de la population arménienne de l’Empire, reconnaissant toutefois la réalité de centaines de milliers de morts dans des déplacements forcés de population et des massacres mutuels. Les autorités n’en ont pas moins fait un timide premier pas l’année dernière, avec un message du leader islamoconservateur Recep Tayyip Erdogan, aujourd’hui président et alors Premier ministre, qui présentait «ses condoléances aux petits enfants des Arméniens tués en 1915». Quel est l’enjeu du centenaire ? La bataille de la mémoire est directement liée à celle pour la reconnaissance du génocide, un processus qui a véritablement démarré en 1965, quand les descendants des rescapés ont commencé à sortir du silence. Certains, un peu plus tard, iront jusqu’à lancer des attaques terroristes contre les diplomates turcs. «Le génocide des Arméniens, c’est non seulement la tragédie de notre peuple mais aussi un crime d’ampleur mondiale contre la civilisation et l’humanité», a déclaré il y a quelques jours le président arménien, Serge Sarkissian, en quête de respectabilité internationale. Le niveau de la représentation des différents pays à Erevan ce vendredi matin pour la cérémonie commémorative devant le monument - douze stèles en basalte, une flamme éternelle et une flèche de 45 mètres symbolisant la renaissance du peuple arménien - illustre le degré de leur engagement dans la cause arménienne. Les Etats-Unis, qui se refusent toujours à reconnaître un génocide (lire page 6), ont envoyé leur secrétaire au Trésor. François Hollande et son homologue chypriote seront les seuls chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Union européenne présent aux côtés de Serge Sarkissian et son allié russe, Vladimir Poutine. «C’est l’illustration de nos liens avec l’Arménie et de l’importance de la communauté arménienne en France», précise-t-on à l’Elysée, tout en rappelant l’engagement de Paris pour la réconciliation entre l’Arménie et la Turquie mais aussi voire surtout avec l’Azerbaidjan, où se rendra juste après le chef d’Etat français. Erevan et Bakou sont en effet toujours en état de guerre sur le HautKarabagh, enclave arménienne en territoire azéri qui, lors de l’éclatement de l’URSS en 1991, a proclamé son indépendance et s’est rattachée à l’Arménie. Plus d’une vingtaine de pays ont reconnu par des motions parlementaires ou des déclarations le génocide arménien, et l’Allemagne le fera à son tour ce vendredi (lire page 6). La France avait été, dès 2001, le premier grand pays de l’UE à franchir le pas avec une loi. Un nouveau texte pénalisant sa négation sous la présidence de Nicolas Sarkozy avait en revanche été bloqué par le Conseil constitutionnel. Que s’est-il passé le 24 avril 1915 ? Cette nuit-là, la police ottomane, sur ordre du gouvernement jeune-turc du Comité Union et Progrès (CUP), procéda aux arrestations de plus de 200 personnalités de la communauté arménienne, aussitôt déportées vers l’Est, les «politiques» d’un côté, les «intellectuels» de l’autre. Tous ou presque furent tués dans l’année par l’Organisation spéciale, la structure parallèle mise sur pied par le ministre de l’Intérieur, Talaat Pacha, pour régler «définitivement» la question arménienne. Des déportations et des massacres avaient commencé les mois précédents en Anatolie orientale, où les autorités craignaient des révoltes des Arméniens, encouragés par l’avancée des troupes russes. Mais ce jour est considéré comme le véritable début du processus génocidaire. Seuls les Arméniens de la capitale furent épargnés. La mise en œuvre de l’extermination, au travers de déplacements forcés de population ponctués de massacres, est différente de la machine de mort industrielle mise en place par les nazis. Immense nettoyage ethnique destiné à vider des territoires stratégiques et opération de pillage généralisé des biens d’une minorité riche et puissante, l’anéantissement des Arméniens ne se fondait pas sur des théories raciales. Des dizaines de milliers d’enfants ou de jeunes femmes - «les restes de l’épée» comme on les appelait en turc - furent enlevés et adoptés par des familles musulmanes puis convertis. Les deux tiers de cette communauté longtemps florissante, évaluée à 1,9 million de personnes, furent anéantis. Pourquoi les autorités turques nient-elles ? Elles récusent le mot «génocide» à cause même de la charge infamante qui évoque directement le nazisme et nient toute volonté exterminatrice préalable. Mais désormais, peu ou prou, le discours officiel admet la réalité de centaine de milliers de morts. Comme Recep Tayyip Erdogan l’an dernier, le Premier ministre, Ahmet Davutoglu, a cette année réitéré ses condoléances et assuré que «la défense de la mémoire des Arméniens de l’Empire ottoman et leur héritage culturel est pour la Turquie un devoir historique et humain». Dans le discours officiel, ces déplacements forcés de population - un nettoyage ethnique similaire à ceux subis précédemment par les populations musulmanes dans les Balkans et le Caucase - ont tourné au carnage à cause de la famine, des épidémies et des troubles dans un empire qui s’effondrait. «Reconnaître le génocide des Arméniens serait admettre que les pères fondateurs de l’Etat turc moderne étaient des criminels et des voleurs, enrichis par la spoliation des biens arméniens. Les déclarations récentes des officiels turcs sont essentiellement faites pour jeter du lest en évitant le mot de "génocide"», explique l’historien turc Taner Akçam, soulignant que nombre des premiers cadres de la République venaient du mouvement jeune-turc. Pourtant, Mustafa Kemal lui-même n’avait pas hésité à définir publiquement l’extermination des Arméniens comme «un acte honteux» expression que reprend Taner Akçam comme titre de son livre (Folio, 2008). Aujourd’hui, même si la Turquie multiplie les pressions diplomatiques, elle est toujours plus isolée dans son déni. Cette année, les autorités ont décidé de célébrer en grande pompe le 24 avril… le centenaire de la bataille des Dardanelles, où les soldats ottomans ont résisté aux Français et aux Britanniques. Mais les organisations arméniennes vont pouvoir commémorer librement à Istanbul «la grande catastrophe», l’expression traditionnelle arménienne pour les événements de 1915. La société civile peut-elle faire bouger les choses ? La question arménienne est depuis une dizaine d’années au cœur du débat public et sans tabou. Fini l’époque où l’emploi du mot «génocide» déclenchait des poursuites. On l’entend désormais sur les plateaux de télévision, il est en une des journaux. «Cette dynamique a été rendue possible grâce à la perspective de l’adhésion à l’Union européenne. Même si aujourd’hui le processus est gelé, ce mouvement reste irréversible», remarque l’universitaire Ahmet Insel. Ce ne sont plus seulement les intellectuels qui se mobilisent, comme en 2008 quand le même Ahmet Insel, Baskin Oran et Cengiz Aktar lancèrent un «appel au pardon» envers les Arméniens qui fut signé par 32 000 personnes. Le HDP, principal parti kurde, a mis dans son programme la reconnaissance du génocide et l’ouverture de la frontière avec l’Arménie. Les Arméniens cachés, ces descendants de rescapés du génocide convertis à l’islam, commencent à sortir de l’ombre et ces «âmes errantes», comme les appelait le grand journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink, assassiné en janvier 2007, seraient au moins un million voire le double ou le triple (Libération du 11-12 avril). Un sondage pour le think tank européen Edam relevait récemment que seuls 9% des Turcs interrogés désirent reconnaître le génocide. Mais parmi les moins de 24 ans, ils sont 30% à le souhaiter. Rien ne sera plus comme avant. http://www.liberation.fr/monde/2015/04/23/genocide-armenien-la-quetede-memoire_1262262 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87865 Le président turc nie le génocide arménien Métro 23/04/2015 Mise à jour : 23 avril 2015 | 15:41 Par Rédaction The Associated Press ISTANBUL – À la veille du centième anniversaire du massacre des Arméniens par les Ottomans, le président turc Recep Tayyip Erdogan a nié que ses ancêtres aient pu commettre un génocide. Lors d’un «sommet de la paix» en Turquie, jeudi, M. Erdogan a déclaré que les allégations des Arméniens concernant les événements de 1915 étaient «sans fondement». Les historiens estiment que près de 1,5 million d’Arméniens pourraient avoir été tués par l’Empire ottoman, ce que certains n’ont pas hésité à qualifier de génocide. Or, la Turquie refuse de le reconnaître depuis toujours. Le président turc a aussi condamné les pays européens pour leur indifférence envers les réfugiés et les millions de migrants qui périssent dans les mers pour se rendre sur leurs côtes. Le prince Charles et les premiers ministres de l’Australie et de la NouvelleZélande participeront aux commémorations de vendredi pour marquer le centenaire de la bataille Gallipoli, dans l’actuelle Turquie, lors de la Première Guerre mondiale. http://journalmetro.com/monde/762887/le-president-turc-nie-legenocide-armenien/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87867 Génocide arménien : le grand silence La Provence Vendredi 24/04/2015 à 06H10 Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, hier soir sous l'Ombrière à Marseille, pour une veillée du centenaire 1915 secondes de silence, pas une de moins. Les lèvres bâillonnées par un bout de tissu. Les visages graves se reflétant par centaines sur le miroir de l'Ombrière du Vieux-Port. 1915, comme l'année du génocide perpétré par l'Empire ottoman au détriment des Arméniens. Le premier du siècle, annonciateurs de tant d'autres tragédies. Celle-là, allait coûter la vie à 1,5 million de personnes, pour la plupart des civils désarmés, morts de privations ou liquidés en plein désert. Il est 20 h 15, en cette soirée de veillée. Une nuit pour en rappeler une autre. Celle où les lumières se sont éteintes. Celle où près de 650 intellectuels arméniens, avocats, journalistes, poètes, ceux qui auraient pu organiser la résistance, furent capturés. Le premier acte planifié du génocide. Il est 20 h 15 tapante, sous l'Ombrière. Et la foule vient de se taire, agenouillée et figée dans le temps. "C'est un double silence symbolique, glisse Azad Balalas, responsable d'une organisation arménienne, pour rappeler le silence du passé. Quand tous les pays se sont tus pendant qu'on génocidait notre peuple. Pour évoquer le présent, alors que des nations comme les USA, le Royaume-Uni ou Israël restenttoujours dans ce même silence pour ne pas froisser la sensibilité de l'allié turc." "Le devoir de rester solidaires" Au coeur de la foule, beaucoup de jeunes. Sero, 24 ans, étudiant en médecine. "On est là pour la mémoire et les valeurs sentimentales qui nous lient à nos ancêtres, dit-il. Pour eux, on a le devoir de rester solidaires tout en restant ouverts aux autres communautés. Ce qui n'est pas incompatible." Pas incompatible, non plus, d'afficher son soutien quand on vient d'autres horizons. Douloureux, eux aussi. "Sans la reconnaissance et les réparations, on a les rancoeurs et la haine", place Zïane, un ingénieur algérien. Qui clame, les yeux levés au ciel : "Les Arméniens sont un peuple formidable ! Pendant la guerre civile en Algérie, c'est un Arménien qui m'a logé et donné du travail alors qu'il ne me connaissait pas... Monsieur Muravian, merci !" Au premier rang, Seta, 70 ans, raconte son père, confié enfant à une famille kurde pour le sauver du massacre. "Il ne les a plus revus mais il est retourné en Arménie plus bien tard, souffle-t-elle. Et moi, j'ai passé ma vie à enseigner la langue et la culture pour transmettre son héritage". 1915, 1914, 1913... Les secondes s'égrènent lentement sous l'Ombrière. Accompagnée de son petit-fils, la femme âgée ferme ses grands yeux marron et joint ses mains pour prier. Une même prière, vieille de cent ans. Une journée chargée en commémorations "J'appelle tous les Marseillais, et pas seulement ceux d'origine arménienne, à marcher à nos côtés... Cette barbarie et sa non-reconnaissance concernent chacun d'entre nous." Prononcés avec ce qu'il faut de gravité, les mots sont d'Azad Balalas, le responsable local du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France. C'est que, en ce 24 avril chargé en émotion pour la communauté arménienne de Marseille (estimée à 80 000 membres) la cité phocéenne va voir se multiplier les moments de recueillement et les actions revendicatrices. Dès 9 heures, avec deux messes de Requiem en l'église apostolique de Beaumont et au temple évangélique arménien de Beaumont (12e). Une cérémonie suivie, à 11h30, d'un rassemblement devant le Mémorial de Beaumont. Autre temps fort, certainement le plus attendu (15h30), une grande marche pour la reconnaissance du génocide au départ de la place Castellane (6e). Des commémorations qui se termineront, à 18h30, par une nouvelle messe de Requiem en la Cathédrale apostolique arménienne, avenue du Prado (8e). Laurent D'Ancona http://www.laprovence.com/article/actualites/3376176/genocidearmenien-le-grand-silence.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87868 Génocide arménien : l’une des pages les plus noires du XXe siècle Euronews 23/04 16:09 CET Silvard a 103 ans. Elle en avait trois en 1915. Elle vit à Erevan où sa famille s’est réfugiée après avoir échappé au massacre de son peuple grâce à des soldats français. Ses parents, sa soeur et elle seront donc sauvés, mais ses oncles, tantes et cousins seront tous tués. De son vivant, Silvard ne verra sans doute pas son voeu le plus cher exaucé : “Si les Turcs reconnaissaient le génocide des Arméniens, alors tous ces gens persécutés, leurs descendants, ceux qui ont dit au monde ce qui était arrivé pourraient rentrer chez eux, leur mission sera achevée.” Nous sommes en pleine Première guerre mondiale. La Turquie n’existe alors pas encore, c’est l’Empire Ottoman qui étend son influence jusqu’aux portes de la Russie et du Moyen-orient. A sa tête, un parti, le Comité Union et progrès, plus connu sous le nom de “Jeunes-Turcs” et un triumvirat d’officiers, qui vont organiser, planifier et exécuter un plan d‘élimination des Arméniens. Le 24 avril 1915, des milliers d’Arméniens, soupçonnés de sentiments nationaux hostiles au gouvernement central vont être arrêtés. La plupart d’entre eux seront ensuite exécutés ou déportés. La population arménienne d’Anatolie et de Cilicie est alors contrainte à l’exode vers les déserts de Mésopotamie. Un grand nombre d’entre eux seront tués en chemin ou dans des camps. Beaucoup seront brûlés vifs, noyés, empoisonnés ou victimes du typhus. Les Arméniens estiment que 1,5 million des leurs ont été tués de manière systématique. A ce jour, une vingtaine de pays ont reconnu le génocide arménien, parmi lesquels la France et la Russie. Le Parlement européen a fait la même démarche. Barack Obama qui, en 2008, lors de sa campagne électorale, avait promis de reconnaître le génocide, n’a jamais employé le mot. La Turquie rejette catégoriquement le terme, évoquant “une guerre civile en Anatolie, doublée d’une famine, dans laquelle 300 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort”. “Il n’y aucune tache sombre, aucune ombre qu’on puisse nommer génocide dans l’histoire de la Turquie”, a encore martelé le président turc, qui, l’an dernier, alors Premier ministre, avait pourtant fait un pas en avant inédit en présentant des condoléances aux victimes de 1915. http://fr.euronews.com/2015/04/23/genocide-armenien-l-une-des-pagesles-plus-noires-du-xxe-siecle/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87869 Génocide arménien : un centième anniversaire pour l'Histoire Le Figaro Par Régis Genté Mis à jour le 23/04/2015 à 21:18 Publié le 23/04/2015 à 19:19 De notre envoyé spécial à Erevan Malgré les critiques d'Ankara qui rejette toujours le terme de génocide, les cérémonies du centenaire des massacres de 1915 sont placées sous le signe de la diplomatie, avec les récentes reconnaissances de l'Allemagne et du Vatican. De l'homme de la rue à l'intellectuel, en passant par les responsables politiques ou les Arméniens de la diaspora qui circulent en ville, tout le monde à Erevan se félicite des nouvelles reconnaissances du massacre des Arméniens comme «génocide». Vatican, Allemagne, Autriche… Mieux, on vit cela comme une importante victoire, indissociablement diplomatique et morale. «Que le Pape le dise, c'est énorme. Il est comme le chef spirituel d'un milliard de personnes. Quant à l'Allemagne, compte tenu de son rôle négatif en 1915, de la taille de la communauté turque qu'elle abrite et de l'importance de ce pays, cela est très important pour nous que le Bundestag reconnaisse le ... Lire la suite sur le site du Figaro http://www.lefigaro.fr/international/2015/04/23/0100320150423ARTFIG00314-genocide-armenien-un-centieme-anniversairepour-l-histoire.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87870 Turquie : le verrou du génocide arménien Nouvel Obs Par Pierre Haski Publié le 24-04-2015 à 07h01 Les "condoléances" de la Turquie sont restées sans suite, et les victimes arméniennes restent sans bourreau connu ou reconnu. Les cicatrices de l’histoire n’en finissent pas de venir hanter les vivants ; et de bousculer les stratégies politiques les plus élaborées, fondées sur ce que Gérard Chaliand appelle en titre d’un livre collectif sur le génocide arménien "Le Crime de silence". Ce "silence" a longtemps fonctionné : Chaliand rappelle dans sa préface que, pendant un demi-siècle, "aucun manuel d’histoire traitant de la Première Guerre mondiale ne mentionnait l’extermination programmée et le nettoyage ethnique des Arméniens en Anatolie, pas même dans une note en bas de page". Cette époque est révolue : le centième anniversaire de l’événement fondateur des massacres, l’arrestation de centaines d’intellectuels et notables arméniens à Constantinople (aujourd’hui Istanbul) à partir du 24 avril 1915, fait l’objet de commémorations qui donnent à ce "Grand crime" (Medz Yeghern) comme l’appellent les Arméniens, la place qui est la sienne dans l’histoire. En Turquie, un premier pas sans suite L’an dernier, à l’approche de ce douloureux centenaire, le Premier ministre (aujourd’hui président) turc, Recep Tayyip Erdogan, a semblé faire un premier pas décisif en présentant les "condoléances" de la Turquie aux "petits-enfants" des "Arméniens qui ont perdu la vie dans les circonstances du début du XXe siècle". C’était un premier pas qui en appelait d’autres, mais qui demeura sans suite. Les victimes arméniennes ainsi honorées restent sans bourreau connu ou reconnu, et la responsabilité de l’Etat turc dans la mort et la déportation massive des Arméniens d’Anatolie fait l’objet d’un silence pesant. Le mot si lourd de "génocide", que les historiens spécialisés, dans leur immense majorité, s’accordent à utiliser pour décrire les massacres de masse de 1915, demeure un tabou absolu à Ankara. La bataille mémorielle feutrée qui entoure ce centenaire place l’allié américain de la Turquie dans l’embarras, avec un Barack Obama qui n’ose pas employer le mot "génocide" depuis son élection ; durcit les rapports avec les pays qui, comme la France, ont légiféré pour en reconnaître l’existence ; et crée même des tensions communautaires là où les diasporas turque et arménienne sont importantes. Fragilité d'un pays Mais le souvenir ravivé de 1915 vient surtout contrarier l’image que la Turquie voudrait donner d’elle-même, et peut-être même celle qu’elle a d’elle-même : une puissance régionale sûre d’elle, de sa force et de son identité, dans un environnement chaotique et imprévisible. Alors que les relations de la Turquie avec sa population kurde évoluent, avec des hauts et des bas, dans le sens d’un compromis historique, la question arménienne, pourtant moins brûlante, constitue un verrou indépassable. Recep Tayyip Erdogan, le tout-puissant dirigeant turc depuis plus d’une décennie, élu président l’an dernier, et qui tente aujourd’hui de réunir une majorité pour faire évoluer la Constitution vers un régime présidentiel sur mesure, s’est considérablement raidi face aux contestations internes et aux défis externes. Notamment en raison de l’éloignement de toute perspective européenne. Cet islamo-conservateur puise à la fois dans l’autoritarisme de Kemal Atatürk et dans le rayonnement des sultans ottomans pour bâtir sa légende. La mémoire arménienne de la Turquie n’y trouve pas sa place car elle est au cœur du processus historique, fait de sang et de larmes, qui a produit la Turquie moderne. L’impossible reconnaissance du génocide par Ankara est aujourd’hui le symbole, non pas de la force, mais de la fragilité de la Turquie d’Erdogan. Pierre Haski http://tempsreel.nouvelobs.com/edito/20150421.OBS7656/turquie-leverrou-du-genocide-armenien.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87872 L’Arménie célèbre le centenaire d’un génocide, nié par la Turquie Euronews 24/04 05:41 CET A la veille des célébrations du centenaire à Erevan, l’Allemagne a reconnu ce jeudi soir pour la première fois le génocide arménien. Ce geste a provoqué l’ire de la Turquie, Ankara refusant de parler de génocide pour décrire les tueries survenues entre 1915 et 1917. L’Arménie estime que l’Empire ottoman a procédé au massacre systématique d’un million et demi de ses ressortissants : une thèse appuyée par Joachim Gauck. Pour le président allemand, “le sort des Arméniens est un exemple dans l’histoire de la destruction de masse, du nettoyage ethnique, des expulsions et des génocides, qui ont marqué si terriblement le XXe siècle”. Joachim Gauck souligne la “coresponsabilitié” de l’Allemagne dans le génocide arménien Joachim Gauck a également souligné la “coresponsabilité” de l’Allemagne, alors alliée de l’Empire ottoman. Pour la Turquie, l’interprétation diverge : Ankara parle d’une guerre civile doublée d’une famine qui a entraîné la mort de 300 000 à 500 000 Arméniens et d’autant de Turcs. Recep Tayyip Erdogan a admis les souffrances du peuple arménien mais nié à nouveau toute extermination planifiée. Recep Tayyip Erdogan accuse la diaspora arménienne d’instrumentaliser le débat sur les tueries “Nous n’avons pas de problèmes avec les Arméniens. Nous avons un problème avec ceux qui exploitent ces incidents. Nous avons un problème avec la diaspora arménienne qui veut utiliser cette question à des fins politiques. Nous serons toujours prêts à discuter avec les dirigeants arméniens”, a déclaré le président turc. Son pays célèbre, lui, ce vendredi, le centenaire de la bataille de Gallipoli, sans François Hollande ou Vladimir Poutine qui ont préféré se rendre à Erevan. Une vingtaine de pays reconnaissent le génocide de 1915 La France et la Russie font partie de la vingtaine de pays ayant reconnu le génocide arménien. La bataille sémantique fait rage ces derniers jours. A l’approche des célébrations du centenaire, le Pape François a ainsi parlé du “génocide” des Arméniens, le Parlement autrichien a observé une minute de silence pour rendre hommage aux victimes du génocide et l’Union Européenne a demandé à Ankara de le reconnaître. La Turquie reste cependant inflexible. http://fr.euronews.com/2015/04/24/l-armenie-celebre-le-centenaire-dun-genocide-nie-par-la-turquie/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87874 Gérard Collomb : "La Turquie doit accepter son histoire sans en trier les faits" Le Point - Publié le 24/04/2015 à 06:06 Par Gérard Collomb Le sénateur-maire de Lyon, engagé aux côtés de la diaspora, explique pourquoi la Turquie devrait reconnaître le génocide arménien de 1915. Le 24 avril prochain, nous commémorerons le centenaire du génocide des Arméniens, tragédie inaugurale d'un siècle parmi les plus sanglants de l'histoire. Orchestré par le régime ultranationaliste des Jeunes Turcs, il anéantit en quelques mois les deux tiers de la population arménienne d'Anatolie : 1 million 500 000 personnes mortes sans sépulture au terme d'un indicible calvaire, et dont la trace s'est perdue aux portes du désert de Syrie. Un siècle après les faits, la Turquie n'a toujours pas reconnu l'existence du génocide de 1915. Pour les Arméniens, où qu'ils vivent, ce négationnisme d'État est une blessure qui ne se referme pas. Nourri par la pensée de Jaurès et du mouvement arménophile qui ont fait de la France un phare de la conscience universelle, je suis de ceux qui se battent depuis longtemps aux côtés de la diaspora. Guidé par la force de la communauté arménienne de Lyon, dont la culture et le dynamisme ont tant contribué au développement de notre métropole, j'ai partagé son émotion à chaque étape de la reconnaissance du génocide, en 1985 à l'ONU, en 1987 au Parlement européen et en 2001 dans notre pays. C'est au nom de nos valeurs communes de justice, de vérité et de paix que nous avons érigé en 2006 le Mémorial lyonnais et soutenu en 2013 la création du Centre national de la mémoire arménienne de Décines, lieu d'histoire et de transmission du patrimoine culturel millénaire des Arméniens. Toutes ces étapes furent décisives pour la communauté arménienne de Lyon et de la France. Mais un pas majeur reste à franchir : que ce grand pays qu'est la Turquie accepte enfin son histoire sans en trier les faits. Reconnaître les crimes du passé n'est pas se renier ou s'abaisser mais, au contraire, se grandir. À Lyon, qui fut capitale de la Résistance mais qui vécut aussi les crimes de la collaboration, nous savons qu'une société n'est en paix avec elle-même qu'en acceptant de reconnaître son passé dans toutes ses dimensions. Car, comme l'écrivait le grand historien Fernand Braudel, l'identité d'une nation "est incompréhensible si on ne la replace pas dans la suite des événements de son passé, car le passé intervient dans le présent, le brûle". Que fût-il advenu de l'Europe si, après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne avait refusé sa responsabilité dans la Shoah ? La réconciliation des peuples passe par leur capacité à cultiver une mémoire commune en acceptant les pages sombres de leur histoire. En portant ce message, nous sommes solidaires des Arméniens, mais aussi de tous ceux qui, au sein de la société civile turque, veulent mettre un terme à ces années de déni et de violence. Et nous n'oublions pas que certains, comme le journaliste Hrant Dink, l'ont payé de leur vie. La même détermination nous guide en cette année de commémoration du centenaire du génocide de 1915. Nous l'exprimerons en nous rassemblant une nouvelle fois le 24 avril prochain pour que vienne enfin le temps de l'apaisement, du pardon et de la réconciliation. http://www.lepoint.fr/politique/tribune-gerard-collomb-la-turquie-doitaccepter-son-histoire-sans-en-trier-les-faits-24-04-2015-1923869_20.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87875 Le président arménien prêt à renouer des liens avec la Turquie Le Monde.fr | 23.04.2015 à 10h43 Serge Sarkissian a déclaré, en marge de la commémoration du génocide des Arméniens, à l'occasion de son centième anniversaire, qu'il était prêt à renouer des relations avec la Turquie. « Nous devrons avoir un jour des relations normales avec la Turquie et ces relations doivent se faire sans prérequis. Nous n'avons pas demandé aux Turcs des prérequis. Nous ne leur avons pas demandé de reconnaître le génocide avant d'établir des liens normaux », a-t-il affirmé, faisant écho aux négociations en cours avec Ankara. Voir la vidéo : http://www.lemonde.fr/europe/video/2015/04/23/lepresident-armenien-pret-a-renouer-des-liens-avec-laturquie_4621109_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87876 Des milliers de flammes pour la Mémoire du Génocide Arménien Place de la République à Paris NAM Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir place de la République à Paris pour une veillée de commémoration du génocide arménien, 100 ans après. Organisée à l’initiative de dix associations de jeunes Arméniens de France, la soirée a eu lieu la veille de la commémoration officielle, quand des millions de personnes à travers le monde, dont plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, vont rendre hommage aux victimes de ces massacres. « Un siècle de passé. Il faut s’interroger sur la Turquie, et son travail de mémoire », explique Karine Sarikas, une des organisatrices de la veillée, faisant allusion à Istanbul qui ne reconnaît pas le terme de génocide. Autour d’un « village de la mémoire », avec des panneaux explicatifs sur l’Arménie et les génocides dans le monde, la soirée a été animée par une conférence-débat, prises de parole, des concerts, avec notamment deux artistes de l’émission de TF1 « The Voice ». Une ambiance presque festive, due à l’âge des organisateurs : « Nous sommes la troisième, quatrième génération après le génocide, il y un côté recueillement, mais pas mélancolique... », explique Karine Sarikas. Selon Véronique Kouyoumdjian, 51 ans, une participante au rassemblement, la célébration ne peut être que « militante ». « C’est comme si on avait une plaie ouverte. Même s’il a des chants, il y a toujours un message derrière (...) Cent ans, il est temps ! Tant que c’est pas reconnu, on continuera chaque année », déclare-t-elle. « Que l’Etat turc actuel reconnaisse ce qu’ont fait les gouvernements précédents ne fera pas d’eux des responsables », surenchérit Tania Uckardes, une autre cinquantenaire. « Ce qui a été fait par l’empire ottoman n’est pas de leur fait ». Pour les plus jeunes, cet anniversaire revêt autant d’importance que pour les aînés. « Si moi je suis ici (en France, ndlr), je suis la conséquence de quelque chose qui est arrivée il y a cent ans. C’est bien qu’il y a eu une immigration forcée », affirme Vasken Pekmezian, 32 ans. Idem pour Nairi Pouillault, 14 ans, qui s’est enveloppée dans un drapeau arménien. « Quand à quatre ans, on nous emmène au 24 avril, on sait pourquoi on est là », raconte-t-elle, souhaitant à présent passer « le grand cap, que la Turquie reconnaisse à son tour le génocide ». Vendredi, le maire de Paris, Anne Hidalgo, commémorera le centenaire lors d’une cérémonie aux côtés du Premier Ministre, devant la statue du Père Komitas, le long de la Seine, près du Grand Palais, puis par l’extinction de la Tour Eiffel, dont le scintillement sera pour la première fois interrompu toute la nuit. vendredi 24 avril 2015, Stéphane ©armenews.com http://armenews.com/article.php3?id_article=110859 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87878 Génocide arménien : 100 ans après, encore un tabou ? Métronews Mis à jour : 23-04-2015 18:15 - Créé : 23-04-2015 15:30 INTERVIEW - La communauté arménienne s'apprête à commémorer les cent ans du génocide. Un drame omniprésent au sein de la société turque, comme en témoigne Pinar Selek, une sociologue exilée en France. "Etre arménien en Turquie, c’était déambuler sans révolte sur des avenues baptisées du nom de gouvernants responsables du génocide." Pinar Selek n’a pas attendu le centenaire des massacres qui se sont déroulés dans l’Empire ottoman, commémoré ce vendredi, pour s’emparer du sujet. Cette dissidente turque, née à Istanbul, est engagée depuis des années pour la défense des droits des minorités dans son pays. Un combat qui bascule en 1998 : accusée à tort d'avoir participé à un attentat ayant fait sept morts, elle se réfugie en France où les autorités lui accordent l’asile politique. Depuis, la sociologue poursuit ses recherches et vient de publier Parce qu’ils sont arméniens*, réflexion sur la perception du génocide dans la société turque. Malgré les témoignages et les preuves, la Turquie nie toujours l’existence du génocide. Pourquoi ce tabou ? Ce tabou se casse peu à peu mais pas dans la classe politique, seulement dans la société. Il se brise grâce aux luttes sociales qui ont beaucoup progressé et à tous ceux qui résistent à la répression des autorités. Avant, l’hégémonie de l’Etat écrasait. Depuis une dizaine d’années, il y a une réelle évolution. Mais cela ne résout pas le problème : certes, les combats deviennent plus visibles et les manifestations se multiplient mais un siècle après le génocide, ces avancées ne sont pas suffisantes. Est-il toujours compliqué, en 2015, d’être un Arménien en Turquie ? C’est toujours le cas, oui. Moins qu’avant car la résistance gagne du terrain. Mais au-delà d’être Arménien, il est surtout compliqué de continuer à être "humain". Des massacres continuent, comme en Irak ou en Syrie, et nous sommes incapables de résoudre le premier génocide du XX siècle ! Selon un sondage de la Fondation de la mémoire de la Shoah, 33% de la jeunesse turque reconnaît ce génocide... Cette reconnaissance est une bonne chose pour les Turcs mais cela n’est pas suffisant. Il y a dans ce pays un formatage depuis le plus jeune âge, un nationalisme synonyme de maladie. Il empoisonne les citoyens dès leur enfance. Comment se fait-il que très peu de pays reconnaissent ce génocide ? Tout le problème est là. Il y a certes quelques pays qui commencent à franchir le pas mais leur rareté est toujours une honte pour la communauté internationale. Cela s’explique principalement par des intérêts économiques avec la Turquie, des enjeux politiques qui empêchent plusieurs pays de franchir le pas. *Parce qu'ils sont arméniens, de Pinar Selek, aux éditions Liana Levi Propos recueillis par Thomas Guien http://www.metronews.fr/info/genocide-armenien-100-ans-apres-encoreun-tabou-en-turquie/modw!31VF2sskI9Xj/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87877 Face au négationnisme turc, la stratégie de la réparation LE MONDE CULTURE ET IDEES | 23.04.2015 à 16h27 • Mis à jour le 23.04.2015 à 16h34 | Par Nicolas Weill et Gaïdz Minassian Elle s’appelle Zuart Sudjian. Elle a bientôt 95 ans et vit à New York. Elle est devenue citoyenne américaine après que sa famille, les Basmadjian, a dû quitter pendant le génocide de 1915 sa ville natale de Diyarbakir, en Turquie, où elle possédait une propriété de plusieurs hectares. En 1967, les autorités turques, qui veulent construire l’aéroport de Diyarbakir, l’exproprient au motif que l’annonce publiée dans la presse locale sur la recherche de l’identité du propriétaire est restée sans réponse. Or, il y a quelques années, Zuart Sudjian a réclamé à la Turquie le droit de récupérer son capital foncier. En avril 2013, la justice turque l’a déboutée. Pourtant, en 2014, la cour d’appel de Diyarbakir a cassé le jugement, reconnaissant que la famille Sudjian, établie aux Etats-Unis, ne disposait d’aucun moyen pour être mise au courant de la notification publique. Depuis, la presse turque s’est emparée de l’affaire, et Zuart Sudjian et les siens attendent une décision de la Cour de cassation turque. « Il y a dix affaires de ce type en cours en Turquie, précise le juriste Philippe Kalfayan, ancien secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), sans oublier la demande du catholicossat de la Maison de Cilicie, dont le siège est à Antélias, au Liban, ancienne province ottomane. » En effet, en septembre 2014, le catholicos Aram Ier Kechichiana annoncé que si la justice turque ne rendait pas à l’Eglise arménienne les biens spoliés avant et pendant le génocide, le Saint-Siège se tournerait vers la Cour... Lire la suite sur le site du Monde http://www.lemonde.fr/international/article/2015/04/23/face-aunegationnisme-turc-la-strategie-de-la-reparation_4621637_3210.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87879 “Il n’y a rien dans l’histoire turque qui puisse nous embarrasser” Euronews 23/04 16:45 CET Euronews a rencontré Volkan Bozkir, le ministre turc des affaires européennes. Au centre des discussions, un seul mot : “génocide”. Ankara refuse de l’utiliser pour parler des “événements” de 1915. La Turquie campe sur ses positions : elle demande la mise un comité international d’historiens pour trancher le débat et regrette que la question ne serve de moyen de pression pour l’Arménie. - “Il existe une controverse qui oppose la Turquie et l’Arménie au sujet de 1915”, rappelle Bora Bayraktar, journaliste d’Euronews. “La Turquie accepte ce qui s’est passé et évoque une peine partagée. Mais Ankara refuse de définir les faits en utilisant le terme “génocide”. Pourquoi ?” - “Vraiment, se focaliser sur une année, 1915, ce n’est pas bien”, répond Volkan Bozkir, “au vu des 1 000 années de relations anciennes et de bonne entente historique entre la Turquie, les Turcs et les Arméniens. Placer le mot “génocide” au centre de tout, ce n’est pas bien.” “Notre mémoire est commune. Mais cette mémoire commune doit être juste. Pendant la Première guerre mondiale, des millions de personnes sont mortes. On devrait peut-être analyser cela avec une autre perspective, celles des années 1870 jusqu’aux années 1920. Il y a eu beaucoup de souffrances. Pas uniquement pour nos frères arméniens. A cette époque, les Turcs ont souffert et les Kurdes également. Tant de gens ont souffert dans cette région.” “Les archives de l’empire ottoman sont ouvertes. Et cela ne date pas d’hier. C’est un processus qui a été engagé du temps du président Özal. Toutes les archives sont accessibles depuis 20 ans. J’ai travaillé 38 ans et demi au ministère des affaires étrangères. Les archives ottomanes, nos archives à Paris, Londres, Berlin, les archives du ministère, tout est accessible. Et je sais particulièrement à quel point ces documents ont été analysés et à quelles conclusions ils mènent.” “Nulle part nous n’avons vu un ordre ou une intention de commettre un génocide. Voilà pourquoi nous sommes contre cette terminologie. La nation turque peut être sûre d’elle-même car il n’y a rien dans l’histoire turque ni dans l’histoire ottomane qui puisse nous embarrasser.” “Nous disons que les incidents historiques ne devraient pas être utilisés comme des outils politiques. Les politiciens ne peuvent pas rendre des décisions au sujet d‘événements historiques.” - “J’imagine que vous faites référence aux décisions du parlement européen et à celles d’autres parlements, comme le parlement autrichien par exemple ?”, demande Bora Bayraktar. - “Le parlement européen a pris une position en faveur de l’utilisation du mot “génocide”, note Volkan Bozkir. “En 1987, les groupes qui soutenaient cette position ont saisi la Cour européenne de justice pour y ajouter une dimension légale. Mais la Cour a rendu une décision à ce sujet en 2003. Elle a dit : “les décisions politiques ne font pas loi”. C’est une décision très claire.” - “Un des points-clés de la position turque est : laissons faire les historiens”, rappelle Bora Bayraktar. “Mais les Arméniens disent que si on laisse le sujet aux seuls historiens, ils n’agiront pas en toute liberté. Les historiens arméniens et turcs seraient sous le contrôle de leurs propres pays et aucune conclusion objective ne serait possible. Êtes-vous d’accord avec cela ?” - “Cela montre bien comment l’Arménie aborde le sujet”, note le ministre. “Nous ne sommes pas un pays qui met la pression sur ses historiens. Nous avons ouvert nos archives. On ne force personne à venir les consulter et à nous donner une opinion. Nous disons autre chose. “Nous disons que les archives ottomanes sont ouvertes. N’importe quel chercheur de n’importe quelle partie du monde, Canadien, Suédois, Allemand, Arménien, Américain, peut venir et faire des recherches dans nos archives.” “Les Arméniens disent qu’ils ont des archives importantes à Boston. Mais elles ne sont pas ouvertes. L’Arménie n’a pas ouvert ses archives. Les chercheurs turcs ne peuvent pas y aller et étudier les archives arméniennes. Le président arménien ne permet pas aux historiens arméniens de consulter les archives ottomanes. Voilà la situation.” “Nous disons que tout chercheur devrait avoir accès à toutes les archives. Créons une commission d’historiens. Laissons les historiens prendre cette décision. La république turque, à travers son président, son premier ministre et ses représentants, a dit qu’elle accepterait la décision des historiens.” “Établir une commission d’historiens, c’est ainsi un des piliers de notre position face à l’Arménie. Mais la diaspora arménienne et l’Arménie savent bien à quelle conclusion aboutirait une telle commission. Voilà pourquoi ils n’en veulent pas.” - “En 2009, des protocoles ont été approuvés et un processus de normalisation s’est enclenché”, rappelle Bora Bayraktar. “Mais la situation du Haut-Karabagh a changé la donne. Qu’est-ce qu’il faudrait pour arriver à une normalisation ?” - “D’abord l’Arménie doit abandonner toutes ses revendications de territoire auprès de la Turquie”, répond le ministre. Ses revendications ne reposent sur aucune base si ce n’est des rêves. “Ensuite, l’Arménie doit accepter la mise en place d’une commission d’historiens plutôt que d’utiliser le terme “génocide” pour parler des événements de 1915, comme elle s’y est engagée dans nos protocoles d’accord.” “C’est la seule façon d’avancer vers une normalisation. Mais nous avons raté cette chance. Le protocole est encore sur la table aujourd’hui mais pour le ranimer, de nouveaux engagements devront naturellement être inscrits à l’ordre du jour, comme souvent en politique. Le retrait arménien des territoires azéris qu’elle occupe pourrait apparaître comme une nouvelle condition.” http://fr.euronews.com/2015/04/23/il-n-y-a-rien-dans-l-histoire-turquequi-puisse-nous-embarrasser/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87880 La parole turque se libère sur la question arménienne Le Monde | 23.04.2015 à 11h12 • Mis à jour le 23.04.2015 à 20h21 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Fethiye Çetin, auteure du best-seller Le Livre de ma grand-mère, où elle raconte la découverte de ses origines arméniennes, expliquait récemment combien le génocide des Arméniens ne pouvait être vu sous le seul angle des personnes massacrées, et qu’il fallait aussi interroger « le profond silence de la société » turque. Le silence n’est plus aussi lourd en Turquie, comme en témoigne le succès de son livre, réédité pour la onzième fois cette année. Grâce à quelques chercheurs et intellectuels assez courageux pour tourner le dos au discours négationniste, la parole s’est libérée. Il y a dix ans, la Turquie vivait encore selon la règle du « consensus obligatoire », décryptée ainsi par le chercheur Etienne Copeaux : « un ensemble d’opinions de comportements publics exigés du citoyen à propos de certaines valeurs ». Concernant le problème kurde, le génocide des Arméniens, le conflit chypriote, la tutelle exercée par les militaires sur le pays, il ne pouvait y avoir qu’un seul point de vue, celui de l’Etat. Les choses ont changé. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les journaux et revues publiés ces jours-ci, riches en analyses, débats, récits sur les événements de 1915. Hormis les autorités, crispées sur l’emploi ou non du terme « génocide », tout le monde se penche sur la question arménienne. « Il faut sauver 1915 du langage des nationalistes turcs qui pensaient préserver l’empire par le nettoyage ethnique », écrit l’éditorialiste Oral Çalislar dans le quotidien Radikal du... Lire la suite sur le site du Monde http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/23/la-parole-turque-selibere-sur-la-question-armenienne_4621357_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87882 Le dilemme d'Israël face au génocide arménien Le Figaro Par Cyrille Louis Publié le 24/04/2015 à 06:00 Correspondant à Jérusalem L'Etat hébreu, soucieux de ne pas froisser la Turquie et l'Azerbaïdjan, s'est toujours refusé à qualifier ainsi les massacres survenus en 1915. Mais une partie de l'opinion israélienne réclame la remise en cause de cette posture. L'Etat hébreu, qui a toujours refusé de reconnaître le génocide arménien, ne sera pas pour autant absent des cérémonies organisées à Erevan pour en commémorer le centenaire. Sous pression d'une partie de son opinion publique, le gouvernement a décidé de s'y faire représenter par une délégation parlementaire. «Cette démarche reflète la sympathie et la solidarité que nous éprouvons vis-à-vis du peuple arménien», explique Emmanuel Nahshon, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, tout en soulignant qu'il n'est pas question, à ce stade, de remettre en cause la position israélienne. «Nous continuons d'évoquer une tragédie, et non pas un génocide, pour désigner les événements survenus en 1915», rappelle-t-il. Avant de s'envoler pour Erevan, le député Nachman Shai (Union sioniste) et sa collègue Anat Berko (Likoud) ont ainsi été priés par les diplomates israéliens de choisir avec soin les mots qu'ils emploieront durant leur mission. Pas question, les a-t-on mis en garde, d'afficher des positions qui risqueraient de froisser la Turquie ou l'Azerbaïdjan. Mais la participation de ces deux parlementaires aux cérémonies d'Erevan laisse penser que la position israélienne n'est pas gravée dans le marbre. «Israël doit se demander si l'heure n'est pas venue de reconnaître qu'un génocide s'est déroulé en Arménie», explique Nachman Shai, qui, à titre personnel, parle d'un «holocauste arménien». «En tant que Juifs, nous avons la responsabilité de franchir ce pas, ajoute-t-il. Notre participation à ces commémorations traduit un engagement fort et clair de la Knesset, qui a régulièrement commémoré le souvenir des victimes, à réexaminer cette question.» Une pétition pour la reconnaissance du génocide Le gouvernement, soulignant que seuls une vingtaine de pays ont à ce jour reconnu le génocide arménien, considère qu'une telle démarche irait à l'encontre de ses intérêts stratégiques. Elle risquerait d'aggraver encore la brouille avec Ankara, l'un des rares alliés qu'Israël compte dans la région, avec lequel les relations sont des plus fraîches depuis l'assaut mortel contre le navire Mavi Marmara (2010). Elle ne manquerait pas, en outre, de froisser l'Azerbaïdjan. Or l'Etat hébreu entretient depuis les années 1990 un lien étroit avec Bakou, qui lui apporte une aide discrète mais essentielle dans ses efforts pour surveiller le programme nucléaire iranien. La relation entre les deux pays est «semblable à un iceberg», aurait jadis confié le président Ilham Aliyev, qui précisait alors: «Elles se déroulent à 90% sous la surface…» Cent ans après le génocide arménien, de nombreuses voix appellent cependant les autorités israéliennes à ne pas sacrifier leurs principes à ces considérations géopolitiques. «En tant que descendants d'un peuple qui a connu l'Holocauste et qui se bat encore contre sa négation, il nous incombe de montrer une sensibilité particulière aux désastres subis par d'autres peuples», affirme une pétition récemment signée par une groupe d'universitaires, d'artistes, d'ex-officiers généraux et de responsables politiques israéliens. Le président Reuven Rivlin, élu au printemps 2014, est lui-même un partisan notoire de la reconnaissance du génocide arménien. Au nom de la raison d'Etat, il a récemment mis ce point de vue en sourdine. «Rouvrir ce débat au moment du centenaire n'a pas paru opportun, décrypte un responsable israélien, mais il ne serait pas surprenant qu'il revienne sur la table une fois les commémorations achevées…» http://www.lefigaro.fr/international/2015/04/24/0100320150424ARTFIG00010-le-dilemme-d-israel-face-au-genocidearmenien.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87883 Pourquoi Israël ne reconnaît pas le génocide des Arméniens ? France 24 Texte par Bahar MAKOOI Dernière modification : 24/04/2015 Israël fait partie des pays qui ne reconnaissent pas officiellement le génocide des Arméniens en 1915. Des voix s’élèvent contre cette position diplomatique qui vise à éviter d’envenimer les relations déjà tendues avec la Turquie. À la veille des commémorations officielles du centenaire du génocide des Arméniens en 1915, des voix se sont élevées dans la communauté juive en France et en Israël pour demander à I'État hébreux de reconnaître officiellement le caractère génocidaire de ce massacre commis sous l’Empire ottoman. "Dans moins de 25 ans, ce sera au tour du centenaire du génocide des juifs d’être célébré dans le monde entier, et – nous l’espérons – y compris dans le monde musulman. Comment cultiver cette espérance d’unanimité si l’État des juifs se refuse encore à cette reconnaissance formelle pour ne pas indisposer son puissant voisin turc ?", se sont indignés, dans une tribune du "Monde", Serge et Arno Klarsfeld, respectivement président de l’association des "Fils et filles des déportés juifs de France" et ancien avocat de cette même association. Comme le rappellent le père et le fils, la non-reconnaissance du génocide des Arméniens a joué un rôle historique dans le passage à l’acte des nazis qui ont massacré plusieurs millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce que confirme Edy Cohen, chercheur au département d'études du Moyen-Orient de l'université israélienne de Bar-Ilan. Des archives montrent "que l'apathie de la communauté internationale, l'oubli du massacre des Arméniens par les Turcs pendant la Première Guerre mondiale et l'absence de réponse appropriée ont encouragé Adolf Hitler à conquérir des territoires et à anéantir les juifs en Europe", écrit-il dans un édito publié sur i24news, dans lequel il dénonce la position diplomatique d'Israël. Les tentatives lancées ces dernières années par des députés israéliens pour faire reconnaître le caractère génocidaire des massacres perpétrés par les Turcs envers les Arméniens ont échoué. En 2011, puis une nouvelle fois en 2013, Zahava Gal-On du parti israélien de gauche Meretz notamment, avait poussé la Knesset à examiner une reconnaissance du génocide, sans résultat. Malgré les appels persistants de ces députés, et une pétition signée par des artistes et intellectuels israéliens, l’État hébreu n'a pas changé de position. Relations dégradées entre Israël et la Turquie Pour Israël, il s’agit de préserver des relations diplomatiques déjà tendues avec la Turquie. Ankara était l’un des proches alliés de l’État hébreux dans le monde musulman, avant que la situation ne se dégrade en 2010 avec la prise d’assaut par l’armée israélienne d’un navire turc, le Mavi Marmara. Le bateau faisait partie d'une "flottille pour Gaza" voulant briser le blocus naval israélien autour de l'enclave palestinienne. Dix ressortissants turcs avaient péri dans cette opération militaire. Depuis, les rapports turco-israéliens ne se sont pas améliorés. Après la marche organisée le 11 janvier à Paris pour condamner les attentats terroristes, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, dérangé par la présence de son homologue israélien Benjamin Netanyahou, l’avait comparé aux terroristes islamistes. L’État hébreu avait alors répliqué par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, en traitant le président turc Recep Tayyip Erdogan de "petit caïd antisémite". Paradoxalement, les échanges commerciaux entre Israël et la Turquie sont restés au beau fixe et ont continué de croître, s’élevant à 5,2 milliards d'euros en 2014, selon le site d’information turc Today’s zaman. Ne pas froisser l’Azerbaïdjan D’après une source officielle israélienne citée par Al-Monitor, site spécialisé dans l’actualité et la recherche sur le Moyen-Orient, la position d'Israël s'explique également par ses liens avec l'Azerbaïdjan. Pour cet ancien État membre du bloc soviétique, en conflit avec l’Arménie voisine, le génocide est une "invention historique". Si Israël reconnaît le caractère génocidaire du massacre des Arméniens, l’Azerbaïdjan pourrait se froisser. Or, c’est un autre allié musulman de poids dans la région, et ce d’autant plus que les relations avec la Turquie se sont détériorées. L’Azerbaïdjan, qui comme Israël considère le nucléaire iranien comme une menace, possède 611 kilomètres de frontière avec l’Iran. Une position stratégique qui n’est pas sans intéresser Israël, pour qui l’Iran reste un ennemi à surveiller. Outre Israël, la position d'autres États concernant le drame arménien reste encore ambigüe. Washington, qui appelle à reconnaître les faits, n’utilise jamais le mot "génocide", tout comme le Royaume-Uni. http://www.france24.com/fr/20150423-pourquoi-israel-reconnait-pasgenocide-armenien-reconnaissance-turquie/?aef_campaign_date=201504-23&aef_campaign_ref=partage_user http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87908 24 avril 1915, premier jour d’un génocide Le Monde | 23.04.2015 à 09h58 • Mis à jour le 24.04.2015 à 08h32 | Par Gaïdz Minassian Quand les policiers l’interpellent à son domicile, dans la nuit du 24 au 25 avril 1915, dans le quartier chrétien de Pera, à Constantinople, la capitale de l’Empire ottoman, Khatchadour Maloumian, alias Agnouni, est loin d’imaginer qu’il fait partie d’une liste d’intellectuels arméniens arrêtés cette nuit-là pour les déporter vers Ankara. Dirigeant politique arménien proche des autorités jeunes-turques, il a dîné la veille avec Talaat Pacha, le ministre de l’intérieur du gouvernement du Comité union et progrès (CUP), le parti au pouvoir depuis le putsch des Jeunes-Turcs, le 23 janvier 1913. Il croit donc à un malentendu. Il ne sait pas encore que la rafle de 250 personnalités arméniennes de la capitale fait partie d’un vaste plan d’extermination des Arméniens de l’Empire, décidé entre le 20 et le 25 mars 1915 à l’issue de plusieurs réunions du comité central du CUP. En pleine guerre, soupçonnés de « trahison » Les nouvelles du front ne sont pas bonnes pour l’Empire ottoman depuis son entrée en guerre, le 2 novembre 1914, aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie. Après la défaite de Sarikamich en janvier 1915 face à la Russie, pouvoir et médias turcs accusent les 2 millions d’Arméniens ottomans d’être au service des Russes et les soupçonnent de « trahison » et de « complot contre la sécurité de l’Etat ». Les neuf membres de la direction du CUP, dont Mehmet Talaat Pacha et les docteurs Mehmet Nazim et Bahaeddine Chakir, profitent du contexte de guerre et de la débâcle de Sarikamich – imputable au mauvais commandement du ministre de la guerre, Ismail Enver Pacha – pour accélérer le processus d’extermination des Arméniens et des AssyroChaldéo-Syriaques, un groupe ethnique chrétien originaire de Mésopotamie. Dès l’hiver 1914-1915, au sud de Van (dans l’est de l’actuelle Turquie) et en Iran, où l’armée turque a lancé plusieurs incursions, les populations arméniennes et syriaques locales sont massacrées par dizaines de milliers. En février 1915, sur ordre d’Enver Pacha, les 120 000 soldats arméniens de la IIIe armée, qui surveille le front caucasien, sont désarmés et forment des bataillons de travail. La plupart sont exécutés sur place et, fin mai, il ne reste plus de soldats arméniens dans l’armée d’Enver. Le gouvernement compte sur l’Organisation spéciale (OS) pour remplir ces sales besognes. Créé en 1914, ce groupe paramilitaire dirigé par le docteur Bahaeddine Chakir représente une force de 12 000 hommes : ce sont des Kurdes, des émigrés musulmans des Balkans et du Caucase et des criminels amnistiés (assassins, violeurs, psychopathes). Son quartier général se trouve au sein du siège du CUP dans la capitale et elle utilise 36 « abattoirs » répartis dans tout l’Empire. Outre ces escadrons de la mort, le gouvernement jeune-turc s’appuie sur la direction générale de l’installation des tribus et des migrants (DITM), chargée, dans les provinces, de la planification des déportations. Une première phase d’extermination Ces deux organisations respectent à la lettre le programme en deux phases d’extermination des Arméniens concocté par la direction du CUP, ce parti-Etat. La première phase, d’avril à octobre 1915, consiste à vider les six provinces orientales – Bitlis, Van, Sivas, Erzurum, Diyarbakir, Mamuret ul-Aziz – de leur population arménienne. Il s’agit des territoires historiques arméniens, objets, depuis le traité de Berlin de 1878, d’un vague projet de réformes visant à améliorer leur sécurité. Défendu par les puissances européennes, il ne sera jamais appliqué par le sultan. Sur le terrain, tout ne se passe pas comme prévu. A Van, après les massacres de 58 000 d’entre eux entre janvier et avril 1915, les Arméniens organisent leur défense et comptent sur l’avancée des troupes russes pour les sauver. Malgré leur infériorité numérique, ils résistent jusqu’à la libération de Van par l’armée du tsar, en mai 1915. Les civils sont évacués vers le Caucase. A Constantinople, le gouvernement utilise le prétexte de cette rébellion qualifiée de « trahison » pour décapiter l’élite arménienne. Dès la fin avril, dans la capitale et toutes les grandes villes de l’Empire, intellectuels et notables arméniens sont arrêtés puis déportés et exécutés par petits groupes. A Constantinople et à Smyrne (aujourd’hui Izmir, dans l’ouest de la Turquie), les Arméniens sont toutefois épargnés, la Sublime Porte craignant une réaction diplomatique des puissances européennes. Déportations de masse Dès le 24 mai 1915, la Triple Entente, alertée sur l’ampleur des massacres dans l’Empire, a mis en garde les autorités turques dans une déclaration commune : « La France, la Grande-Bretagne et la Russie tiendront pour personnellement responsables ceux qui auront ordonné ces crimes contre l’humanité et la civilisation. » Mais, trois jours après, le gouvernement jeune-turc leur répond par la provocation en légalisant la déportation des Arméniens. Alors que 35 500 Arméniens sont déportés en avril 1915, les mois suivants, la cadence augmente fortement : 131 408 déportations en mai, 225 499 en juin, 321 150 en juillet et 276 800 en août. Jusqu’à la fin de cette première phase, en octobre, et en tenant compte des convois en provenance de Cilicie (sud) et de la Cappadoce (centre), ce sont 1,2 million d’Arméniens qui sont envoyés de force vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie, conformément aux ordres du DITM. Certains déportés sont arrivés à Alep, dans le nord de la Syrie, par chemin de fer, raconte l’historien britannique Arnold Toynbee dans son Livre bleu remis aux autorités britanniques pendant la guerre : « Ils étaient entassés dans des wagons à bestiaux, souvent répugnants et toujours bondés, et leur voyage était infiniment lent, car la ligne était congestionnée par leurs nombreux convois et par le transport des troupes ottomanes. » Au point de départ des déportations, les hommes, séparés de leur famille, sont liquidés sur place, alors que les femmes et les enfants sont voués à l’enfer des longues marches forcées vers les camps d’Alep, de Deir ez-Zor (est de la Syrie) et de Mossoul (nord de l’Irak). Seuls 400 000 d’entre eux arrivent à destination. La liquidation des déportés La deuxième phase peut donc commencer. Elle s’étend sur toute l’année 1916 et ne répond qu’à une seule question : que faire des 700 000 déportés massés dans la vingtaine de camps de concentration ouverts en Syrie, en proie aux épidémies et vivant dans des conditions d’hygiène effroyables ? Le 22 février 1916, alors que les troupes russes ont pris la ville-garnison d’Erzurum, cette ancienne capitale arménienne (Garine) totalement vidée de sa population chrétienne, le gouvernement turc accélère la procédure d’extermination des Arméniens. Talaat Pacha ordonne la liquidation de tous les déportés. Les sites d’Alep, Rakka, Ras-Al-Aïn, Deir ez-Zor et Mossoul se transforment en camps d’extermination, les fleuves Tigre et Euphrate sont les témoins silencieux d’un crime sans précédent. Les membres de l’OS redoublent de zèle et de cruauté, les bourreaux procèdent essentiellement à l’arme blanche. En cinq mois, de juillet à décembre 1916, le préfet Salih Zeki, qui a remplacé Ali Souad, jugé trop mou par la direction du CUP, fait massacrer 192 750 déportés regroupés à Deir ez-Zor, qui deviendra le lieu symbolique de la destruction d’une nation. Le 24 octobre 1916, près de 2 000 orphelins rassemblés à Deir ez-Zor par Ismail Hakki Bey, « inspecteur général » des déportations, sont attachés deux par deux puis jetés dans l’Euphrate. En 1917, au moment où les armées turques s’effondrent sur tous les fronts, les forces britanniques découvrent, lors de leur offensive victorieuse en Syrie et en Palestine, près de 100 000 déportés arméniens vivant dans des conditions répugnantes. Il s’agit d’individus surtout originaires de Cilicie qui constitueront le premier noyau des communautés arméniennes de Syrie et du Liban sous mandat français. A la fin de la Grande Guerre, sur les 2 millions d’Arméniens recensés en 1914 dans l’Empire ottoman, près de 1,5 million ont été massacrés, auxquels il faut ajouter 250 000 chrétiens d’Orient (Assyro-Chaldéens, Syriaques). L’exode des rescapés Les 500 000 Arméniens rescapés des camps et des déportations ont connu différents destins. Certains se sont installés dans le Caucase russe avant d’être intégrés dans l’Union soviétique. D’autres ont immigré en Europe et en Amérique avant d’y devenir des citoyens à part entière. Enfin, une petite partie est restée à Istanbul, protégée par les clauses du traité de Lausanne – signé en 1923 entre l’Empire ottoman et les puissances alliées – sur le droit des minorités religieuses. Sans oublier ceux qui ont été convertis de force à l’islam ou placés sous la contrainte dans des familles musulmanes en Turquie. Quant aux principaux membres du gouvernement jeune-turc responsables du génocide, ils ont été exfiltrés vers l’Allemagne alliée avant d’être jugés en 1919, puis condamnés à mort par contumace par des cours martiales ottomanes. La sentence n’a jamais été appliquée, mais sept d’entre eux seront toutefois exécutés en 1921 et 1922 par des commandos de justiciers du génocide des Arméniens dans le cadre de l’Opération Némésis, du nom de la déesse grecque de la vengeance. Des documents historiques rares Il existe peu d’images du génocide des Arméniens. Les autorités turques ont menacé de mort toute personne qui s’aventurerait à prendre des photographies des massacres. Cependant, outre les clichés pris par l’armée russe lors de l’offensive sur le front caucasien dès 1915, d’autres sources existent, notamment les images d’un officier de la Croix-Rouge allemande, Armin T. Wegner (1886-1978). Ces photographes travaillant dans la clandestinité, la plupart des documents qui nous sont parvenus ne comportent ni date ni mention de lieu. L’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM), basée à Marseille, recueille depuis 1997 tous les documents relatifs à l’histoire du peuple arménien et au génocide. Elle met régulièrement en ligne sur son site, Webaram.com, des photographies, livres, journaux, témoignages et documents administratifs. En décembre 2014, Christian Artin, responsable d’ARAM, reçoit d’un Français d’origine arménienne une carte postale de l’image reproduite cidessus. Au verso, un message manuscrit en français décrit la scène : « Ceci n’est pas un trucage mais une photographie qui date d’avant l’arrivée des Français à Constantinople [1918] et qui représente des Arméniens pendus sur une place publique. C’est un contraste frappant, dans ce pays d’Orient aux riches coloris, que des gens à l’aspect assez débonnaires puissent avoir des mœurs si sanguinaires. Vous voyez les passants circuler comme si rien n’était devant ces pendus, gratifiés d’un écriteau, et continuer à vaquer à leurs occupations habituelles. » On ignore le nom de l’auteur du message et celui de son destinataire. http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/23/24-avril-1915-premierjour-d-un-genocide_4621054_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87884 Génocide arménien: pour la commémoration des 100 ans, un terme qui fait toujours débat Le HuffPost | Par Maxime Bourdier Publication: 23/04/2015 21h14 CEST Mis à jour: il y a 3 heures INTERNATIONAL - Un jour de mémoire. L'Arménie commémore ce vendredi 24 avril le centenaire des massacres ayant coûté la vie à 1,5 millions des leurs sous l'Empire ottoman. Des centaines de milliers de personnes sont attendues dans la capitale Erevan pour une cérémonie au Mémorial dédié aux victimes du génocide arménien. Parmi les invités, les présidents russe Vladimir Poutine et français François Hollande. Et, pour cette commémoration, l'Allemagne a envoyé un signal fort. Pour la première fois, le président allemand a reconnu le "génocide" arménien et a admis une "coresponsabilité" de l'Allemagne. Le mot était jusqu'alors tabou de l'autre côté du Rhin. Recep Tayyip Erdogan comptera en revanche parmi les absents. Alors premier ministre, le président turc avait fait un pas en avant en 2014, présentant ses condoléances pour les victimes mais refusant toujours de qualifier de "génocide" cette période noire du XXe siècle. Les Arméniens estiment que leurs ancêtres ont été tués de manière systématique. Jeudi 23 avril, l'Eglise arménienne a canonisé, c'est à dire reconnu comme saints, ces 1,5 million de personnes. Mais la Turquie évoque une guerre civile en Anatolie doublée d'une famine, dans laquelle "seulement" 300 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs auraient trouvé la mort. A ce jour, une vingtaine de pays (ainsi qu'un certain nombre d'Etats américains) ont reconnu le génocide arménien, parmi lesquels la France depuis 2001 (voir la vidéo ci-dessus). C'est aussi le cas du Parlement européen, mais pas de l'Onu. En 2008, lors de sa campagne électorale, Barack Obama avait par ailleurs promis de le reconnaître mais depuis, il s'est gardé d'employer ce terme. Sarkozy, de son côté, a demandé ce jeudi 23 avril à la Turquie de "regarder son histoire en face et de l'assumer". "Je ne sais pas combien de temps cela prendra mais je crois que la raison et la lucidité finiront par l'emporter" a-t-il déclaré dans une interview accordze à Politique Internationale. Pourquoi cette question reste-t-elle taboue 100 ans après, et comment définit-on un génocide? Comme le rappelle l'USHMM (United States Holocaust Memorial Museum), le mot "génocide" est un néologisme façonné en 1944 par Raphael Lemkin. Conseiller au secrétariat américain à la Guerre d'origine juive polonaise, il l'a employé pour décrire la Shoah, processus d'extermination systématique des juifs d'Europe par l'Allemagne nazie. Selon Lemkin, un génocide correspond à un "plan coordonné de différentes actions menées dans le but de détruire les fondations essentielles de la vie de groupes nationaux, dans le but d'annihiler ces groupes". S'appuyant sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de l'Onu, le Larousse en donne une définition large: "crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux". Le dictionnaire évoque des "atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants". Une définition "imprécise", juge le spécialiste des crimes contre l'humanité Yves Ternon, selon lequel "il est préférable de la limiter à la destruction physique, massive d'une partie substantielle d'un groupe humain dont les membres sont tués pour leur appartenance à ce groupe et d'ajouter 'destruction intentionnelle'". Pour l'historien, le génocide est avant tout "une définition juridique d'une infraction internationale", et "constitue la forme extrême du crime de masse". C'est pour qualifier la Shoah que le terme de génocide s'est imposé lors du procès de Nuremberg (1945-46), avant de devenir le crime le plus grave en droit international. Si les propos exacts et l'utilisation ou nom du terme "génocide" prêtent à confusion, même l'Iran a fini par reconnaître et condamner l'Holocauste par la voix de son président Hassan Rohani, alors que son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad en niait l'existence. De par son aspect exceptionnel, l'expression génocide reste maniée avec précaution par la communauté internationale, et fait très rarement l'unanimité. Le génocide rwandais, qui a fait 800.000 morts parmi les Tutsis et Hutus modérés en 1994, ainsi que le massacre de Srebrenica, au cours duquel près de 8000 garçons et hommes musulmans ont été exécutés en 1995 par les Serbes de Bosnie, sont avec la Shoah, les deux seuls autres génocides reconnus par les institutions internationales et la plupart des pays. S'il est le plus grave, le génocide reste un crime difficile à établir sur le plan légal, d'autant qu'il va souvent de pair avec des enjeux politiques. Pour le cas arménien, le refus des Etats-Unis d'employer le mot "génocide" au plus haut sommet de l'Etat a ainsi été interprété par certains experts comme une volonté de ne pas froisser la Turquie, alliée incontournable des Américains au Moyen-Orient. Par ailleurs, si l'Allemagne a aussi reconnu les massacres commis par l'Empire ottoman, elle est confrontée à la fois à une forte communauté d'origine turque, mais évidemment aussi à son passé, qui explique pourquoi l'emploi du terme "génocide" restait un tabou. Jusqu'à ce jeudi 23 avril où, pour la première fois, le président allemand a reconnu le "génocide" arménien et une "coresponsabilité" de l'Allemagne. A l'image du cas arménien, d'autres massacres qualifiés de génocides par les nations ou peuples qui en ont été victimes sont aussi très contestés. On peut citer le génocide grec pontique, qui désigne les massacres perpétrés entre 1914 et 1923 par l'Empire ottoman contre la minorité grecque de la région du Pont (nord-est de la Turquie). Qualifié de "génocide" par la Grèce, ces exactions auraient causé 350.000 morts mais la Turquie nie la qualification de génocide, qui n'est reconnue ni par l'Onu, ni par l'UE. Autre cas de figure, les Kurdes cherchent à faire reconnaître comme génocide la campagne d'Al-Anfal en Irak: en 1988, le régime de Saddam Hussein a massacré entre 100.000 et 180.000 Kurdes et fait usage d'armes chimiques pour bombarder Halabja, où 5000 personnes ont été tuées en trois jours. Plus loin dans le passé, le terme de génocide a été utilisé par certains auteurs et militants des droits civiques américains pour décrire le massacre des peuples indigènes en Amérique, mais aussi la traite des Noirs, voire en France le "génocide vendéen". Selon les défenseurs de cette thèse, dont certains élus UMP et FN, la répression de l'insurrection contre-révolutionnaire vendéenne, qui a fait 170.000 morts entre 1793 et 1796, est un "génocide". Une vision très contestée par les historiens. http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/23/genocide-armeniencommemoration-100-ans-debat-turquie_n_7115014.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87885 Des bulles pour recadrer le génocide des Arméniens 20 minutes Olivier Mimran Publié le 23.04.2015 à 14:57 Mis à jour le 23.04.2015 à 14:57 Un siècle après que les Arméniens d’Anatolie et d’Arménie occidentale furent systématiquement arrêtés, déportés et éliminés sur ordre du comité «Union et Progrès» turc, deux albums reviennent sur cette tragédie dont on estime qu’elle a coûté la vie à 1,2 million de personnes, ce qui en fait le premier génocide du 20e siècle. Leur singularité? Plutôt que d’énumérer et représenter des massacres, les deux récits éludent l’idée de «masse» pour porter le drame à une échelle individuelle, probablement encore plus poignante. Varto, réalisé par deux auteurs issus de la diaspora arménienne, revient sur le génocide à travers deux regards: celui d’un «juste» – comme il s’en révèle lors de toute exaction — et celui de deux victimes. Le juste, c’est un jeune turc à qui son grand-père confie les deux enfants d’un de ses amis arméniens. Les tueries ayant déjà commencé, Hassan reçoit l’ordre de mettre Maryam et Varto en sécurité. Leur périple à travers les montagnes d’Anatolie, pour périlleux qu’il s’annonce, viendra à bout des préjugés d’Hassan… Le récit a remporté le Trophée du premier scénario du CNC et le scénariste Gorune Aprikian a annoncé souhaiter le porter à l'écran. Le fantôme arménien s’apparente davantage à une BD reportage puisque ses trois auteurs ont couvert le premier voyage d’un Marseillais en Turquie, sur les traces de ses aïeux arméniens (environ 10% des habitants de la capitale phocéenne ont des racines arméniennes!). Varoujan, 54 ans, et sa femme Brigitte ont décidé de présenter une exposition de portraits d’Arméniens rescapés sur le site d’un des massacres… De ses différentes rencontres, aussi bien avec des personnes qu’avec des lieux, le couple prend la vraie mesure de l’ampleur du génocide. SI le génocide a généralement été reconnu par de nombreuses nations, il fait toujours objet de négationnisme en Turquie. Sobres et impartiales, ces deux remarquables bandes dessinées poussent à relativiser ces positions strictement politiques en se focalisant sur le seul aspect que ses auteurs jugent désormais digne d’intérêt: la douleur à hauteur d’homme, le traumatisme s’étant, à l’évidence, transmis de génération en génération. «Varto», de Gorune Aprikian & Stéphane Torossian - Éd. Steinkis, 20 euros «Le Fantôme arménien», de L. Marchand, G. Perrier & T. Azuélos - Éd. Futuropolis, 19 euros http://www.20minutes.fr/culture/1593867-20150423-bulles-recadrentgenocide-armeniens http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87887 Erdogan renforcé par les hésitations de Washington L'Humanité Hassane Zerrouky Vendredi, 24 Avril, 2015 Si la France l’a reconnu dès 2001 et que l’Allemagne, voire l’Autriche, s’apprête à le faire, les États-Unis continuent de faire la fine bouche. Le président arménien demande à la Turquie un « geste fort ». Bien que la thèse des autorités turques assurant que Turcs et Arméniens, ces derniers alors soutenus par les Russes, sont coresponsables des tueries qui se sont produites entre 1915 et 1917 tienne de moins en moins la route, il est permis de penser que, sous la pression des opinions publiques, les alliés traditionnels de la Turquie vont sans doute finir par reconnaître le génocide arménien. La France l’a fait en 2001. Une reconnaissance pour laquelle les députés et sénateurs communistes (voir encadré) n’avaient cessé de se battre inlassablement. L’Allemagne – le débat est en cours au Bundestag – s’apprête sans doute à franchir le pas. Hier, en Autriche, les chefs des six groupes parlementaires ont adopté une déclaration, premier pas vers une reconnaissance du génocide arménien, suscitant le courroux de Melvet Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque, lequel a adressé une mise en garde à Vienne. Huit jours avant, le 15 avril, le Parlement européen, qui l’avait déjà reconnu en 1987, a de nouveau appelé la Turquie à reconnaître le génocide arménien. Anticipant le vote des députés européens, le président turc, Tayyip Erdogan, a alors répliqué : « Quelle que soit la décision qu’ils pourraient prendre, cela entrera par une oreille et sortira par l’autre » ! Trois jours avant, le même Erdogan a qualifié de « délire » le propos du pape François estimant que le massacre des Arméniens en 1915 est le premier génocide du XXe siècle ! Pour l’heure, seul Washington hésite à le reconnaître. Mardi, la MaisonBlanche s’est bornée à appeler à une reconnaissance « pleine, franche et juste » des faits concernant le massacre d’Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, évitant d’utiliser le mot « génocide ». Et ce, à la grande satisfaction d’Ankara. « Je n’aimerais pas entendre Obama dire quelque chose comme ça, et je ne m’y attends pas de toute façon », s’est réjoui mardi le chef de l’État turc. Pour lui, la position américaine est très claire, elle est contre « la reconnaissance du génocide ». Au Kurdistan de Turquie, en revanche, les municipalités dirigées par le BPD admettent les responsabilités, dispensent maintenant des cours d’arménien gratuits et utilisent le turc, le kurde et l’arménien aux frontons des bâtiments publics. Erevan va commémorer, aujourd’hui, ce centième anniversaire en présence d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernements dont François Hollande. Hier, le président arménien, Serge Sarkissian, a invité son homologue turc, Erdogan, à porter un « message plus fort » en vue de normaliser les relations entre les deux pays. http://www.humanite.fr/erdogan-renforce-par-les-hesitations-dewashington-572245 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87889 Le génocide arménien, un projet politique L'Express Par Claire Mouradian , publié le 23/04/2015 à 11:47 Entre les décombres de l'Empire ottoman et la naissance de la République turque moderne, le génocide des Arméniens s'inscrit dans une phase dramatique de l'Histoire. En quelques mois, un peuple plus de deux fois millénaire est effacé de son territoire d'origine. Le mécanisme de cette extermination? Un projet politique. De 1915 à 1917, profitant du contexte de la Grande Guerre, le gouvernement jeune-turc de l'Empire ottoman, allié aux Puissances centrales contre celles de l'Entente, ordonne la déportation et l'extermination de ses sujets arméniens. Dénoncés dès l'époque comme un "crime contre l'humanité" et le "meurtre d'une nation" (A. Toynbee), ces massacres sont définis par l'ensemble de la communauté historienne comme un "génocide", depuis l'invention de ce terme par le juriste Raphaël Lemkin, qui prit explicitement le cas arménien en exemple lorsqu'il forgea ce terme en 1944, avant que l'ONU ne l'adopte dans sa convention de 1948 définissant ce "crime des crimes". La République turque, Etat successeur et héritier de l'Empire ottoman, si elle ne nie pas les massacres, en conteste l'ampleur et la qualification. Ce négationnisme d'Etat persistant est dénoncé par les survivants du génocide et leurs descendants, comme par les historiens et par un nombre croissant de pays, ainsi que, de plus en plus, par une partie de la société civile turque. En 1878, la "question arménienne" L'éradication des Arméniens d'un territoire où leur présence était attestée depuis près de trois millénaires s'inscrit dans une longue chaîne de violences à l'encontre des minorités sous trois régimes différents. C'est aussi l'une des pages sanglantes de la "question d'Orient", chronique de la désagrégation de l'Empire ottoman dont les ultimes convulsions continuent d'agiter ses anciennes marches les plus névralgiques. Incapacité à établir l'égalité des droits entre sujets musulmans et non musulmans malgré plusieurs rescrits impériaux en ce sens (Gülhane en 1839, Hatt-i Humayun en 1856, Constitution en 1876), anarchie et insécurité provinciales dans les zones frontalières ou tribales, montée des forces séparatistes, luttes d'influence des Puissances pour le partage des dépouilles contribuent à un déclin dont la Russie apparaît comme la première bénéficiaire. Au début du XIXe siècle, après ses victoires sur les Persans et les Ottomans, elle annexe l'Arménie orientale et s'affirme comme la protectrice d'une population arménienne désormais partagée entre trois empires. Plus de deux millions d'Arméniens demeurent sujets de l'Empire ottoman; ils sont répartis entre Constantinople et six vilayets (provinces) orientaux et regroupés comme les autres dhimmis (sujets non musulmans de seconde zone soumis à diverses discriminations, notamment en matière fiscale) dans un millet ("nation" ethnoconfessionnelle), jouissant d'une relative autonomie religieuse et culturelle sous l'autorité de leur patriarche. C'est pour leur sécurité, en particulier contre les exactions des tribus kurdes et circassiennes, qu'en 1878 le congrès de Berlin pose la nécessité de réformes. La "question arménienne" entre ainsi sur la scène internationale. Ce "droit d'ingérence" avant l'heure pour la protection des minorités désigne ainsi les Arméniens à la vindicte de leur mauvais souverain. L'"oubli" des promesses de Berlin par le sultan radicalisera ensuite une partie des élites arméniennes, alors que la paysannerie se trouve "écrasée" par une pression fiscale croissante et confrontée au désordre suscité par l'afflux de centaines de milliers de réfugiés musulmans des Balkans, de Crimée et du Caucase, chassés par l'expansion russe. Prônant l'autodéfense et la lutte contre le despotisme, des partis révolutionnaires arméniens osent défier un pouvoir qui se raidit. La réaction des Puissances en reste aux protestations verbales En 1894, une révolte fiscale de trois villages du Sassoun, présentée comme un soulèvement général, déclenche une répression féroce par l'armée et les régiments "hamidiye" kurdes. Pendant deux ans, les massacres s'étendent à toutes les provinces et jusqu'à la capitale. L'ampleur de ces violences en temps de paix est inédite : environ 200000 victimes, des dizaines de milliers de réfugiés au Caucase russe, en Europe ou aux Etats-Unis, des conversions forcées massives, une marée d'orphelins. Malgré un puissant mouvement arménophile en France comme dans toute l'Europe et aux Etats-Unis, la réaction des Puissances à l'encontre du "Sultan rouge", Abdulhamid II (1876-1909), ne dépasse pas le stade des protestations verbales. A posteriori, les massacres de masse hamidiens peuvent apparaître comme la répétition générale du génocide, et leur impunité, comme une incitation à poursuivre. Tout comme ceux d'Adana (30000 morts), en avril 1909, qui se produisent quelques mois après la révolution constitutionnelle menée par des officiers jeunes-turcs, en juillet 1908, qui avait pourtant soulevé l'espoir et entraîné la fraternisation bien éphémère - des différentes communautés de l'Empire. Après la perte des Balkans en 1913, le nouveau régime, gouverné par le Comité Union et Progrès (CUP), vire à une dictature ultranationaliste et entreprend de mettre en oeuvre la turquification du territoire impérial résiduel, de l'économie, de la population, comme de poursuivre une politique extérieure panturquiste d'union des peuples turcs de la Méditerranée à l'Asie centrale. Pour le CUP, qui entre dans le conflit aux côtés des Puissances centrales (Allemagne, Autriche-Hongrie) en novembre 1914, la guerre apparaît comme une aubaine pour prendre une revanche sur la Russie, se débarrasser de l'emprise des puissances occidentales, symbolisée par les Capitulations et l'administration de la Dette ottomane et trouver une "solution finale" à la question arménienne qui agite les chancelleries. Le CUP est dominé par trois hommes : Talaat, ministre de l'Intérieur et bientôt grand vizir (Premier ministre), qui en sera l'homme fort, Djemal, ministre de la Marine, et Enver, ministre de la Guerre. Mi-novembre, le cheikh al-Islam, la plus haute autorité religieuse de l'Empire, proclame le djihad, ouvrant la voie à l'instrumentalisation de l'islam contre les sujets chrétiens de l'Empire. Cette guerre totale se révélera fatale pour les Arméniens, situés sur l'une des lignes de front des deux camps ennemis. Un génocide prémédité et planifié Si l'intention, la préméditation et la planification de la destruction des Arméniens ne laissent pas place au doute, ne serait-ce que par le caractère systématique, simultané et organisé des opérations, il reste des incertitudes sur le moment de la décision. Est-elle déjà inscrite dans un temps long, au fil des projets successifs de réformes pour l'égalité des droits, inabouties et souvent concédées sous la pression des Puissances ? Date-t-elle de la perte traumatique des territoires européens de l'Empire ottoman dans les Balkans en 1913, après celle des territoires d'Afrique (Tripolitaine, Egypte) ? De février 1914, lorsque le gouvernement ottoman se voit imposer un nouveau plan de réformes en faveur des Arméniens à l'initiative de la Russie ? De fin juillet 1914, quand, tout en réaffirmant le loyalisme des Arméniens à l'égard de leurs pays respectifs, la Fédération révolutionnaire arménienne Dachnaktsoutioun, longtemps alliée des Jeunes-Turcs dans l'opposition au sultan Abdulhamid, repousse le plan allemand de subversion contre les Russes, présenté par le docteur Behaeddine Chakir, chef de la branche orientale du Teskilat-i Mahsusa, l'Organisation spéciale, chargée des basses oeuvres ? Ou bien d'octobre 1914, quand sont formées des légions de volontaires arméniens au Caucase russe ? Au regard du nombre des conscrits arméniens de l'armée régulière ottomane (tous les hommes de 20 à 45 ans, soit sans doute quelque 250 000 hommes), l'effectif de ces corps de supplétifs - dont on retrouve des équivalents sur toutes les marches des empires où la guerre a divisé une même nation entre deux camps ennemis - est assez faible (environ 5000 hommes au début, en partie sujets ottomans, mais pour l'essentiel de jeunes Arméniens, sujets russes, qui devancent l'appel). La formation de ces groupes sera néanmoins exploitée comme "preuve" de la "trahison" arménienne. Fin mars 2015, les premières déportations commencent La date la plus probable de la décision finale se situe sans doute en févriermars 1915, lorsque les premières défaites des deux chefs militaires du triumvirat au pouvoir - Djemal, défait à Suez, et Enver, écrasé à Sarikamis sur le front caucasien dans une attaque engagée en haute montagne en plein hiver - poussent à trouver des boucs émissaires. C'est le moment où les soldats armé - niens sont désarmés, versés dans des bataillons de travail (amale taburi) - comme précédemment déjà les hommes les plus jeunes (15-20 ans) ou les plus âgés (45-60 ans) - et bientôt éliminés; de leur côté, les fonctionnaires arméniens sont démis. Dès la fin de mars 1915, les premières déportations commencent loin du front, à Zeïtoun, bastion montagneux traditionnellement rebelle, et en Cilicie. Mi-avril, l'autodéfense des Arméniens de Van - menacés par les troupes de Djevdet, beau-frère d'Enver, battant en retraite du front caucasien - fournit le prétexte. A la veille de la bataille de Gallipoli, dans la nuit du 24 avril, qui deviendra la date commémorative du génocide, une première rafle de quelques centaines de notables arméniens de la capi - tale, déportés en Anatolie centrale et assassinés, décapite la nation. Puis vient le tour de l'ensemble de la population, d'abord, d'avril à mai, celle des six vilayets orientaux (Erzeroum, Bitlis, Kharpout, Van, Sivas, Diarbékir et, par extension, Trébizonde) ; puis, à partir de l'automne 1915, celle de Cilicie et des provinces de l'Ouest. Massacrés dès la sortie des villages ou des villes, le plus souvent traînés, après la liquidation des hommes de plus de 15 ans, vers les déserts de Syrie et d'Irak dans une longue marche vers la mort, à travers les steppes arides ou les sentiers de montagne, sans eau ni nourriture, rapidement déshumanisés par les sévices des gendarmes et les harcèlements des irréguliers de l'Orga - nisation spéciale et des tribus kurdes, bédouines ou tchétchènes, les Arméniens sont violemment expulsés de leurs terres et exterminés. Les femmes sont soumises aux pires atrocités : viols, mutilations sexuelles, tortures. Les plus belles, ainsi qu'une partie des enfants, sont enlevées et vendues comme escla - ves. Des familles entières se suicident en se jetant dans les ravins ou les fleuves, des mères abandonnent leurs enfants qu'elles ne peuvent plus porter. Les rares survivants qui parviennent à destination, dans les déserts de Deir-es-Zor, sont, dans une deuxième phase du génocide en 1916, transférés d'un camp de concentration à l'autre, parfois entassés dans des cavernes et brûlés vifs, le plus souvent abandonnés sans nourriture pour disparaître dans les sables. En 1927, plus que 67 000 Arméniens Trois jours après la déclaration solennelle de l'Entente (France, GrandeBretagne, Russie) du 24 mai 1915, qui s'émeut de ces "crimes contre l'humanité et la civilisation" dont elle tient le gouvernement jeune-turc responsable, la loi du 27 mai 1915 légalise la déportation déjà engagée de toute la population civile arménienne, accusée de trahison et d'espionnage, "loin des zones de guerre vers des centres de réinstallation". En septembre 1915, la loi dite des "biens abandonnés" légalise une spoliation intégrale. Même la conversion à l'islam ne permet plus d'échapper au massacre. Les tueries s'étendent aussi au Caucase russe et dans le nord de l'Iran, lors des avancées de l'armée ottomane. Seuls les Arméniens de Constantinople et de Smyrne sont relativement épargnés du fait de la présence de représentants diplomatiques et de l'intervention du général allemand Liman von Sanders à Smyrne. Le 10 août 1916, le patriarche de Constantinople est destitué et exilé à Jérusalem : le millet n'existe plus. Il n'y eut que de très rares cas de révolte. La plus connue est celle des Arméniens du Musa Dagh, immortalisée par le roman de Franz Werfel. On estime que les deux tiers de la population arménienne de l'Empire ottoman ont été anéantis, soit entre 1,2 et 1,5 million de victimes. Le premier recensement de la Turquie républicaine en 1927 ne dénombre plus que 67 000 Arméniens. Les 600 000 à 800 000 rescapés, dont des dizaines de milliers d'orphelins, qui ont pu se réfugier au Caucase ou en Perse, ou ont été enlevés ou cachés par des familles turques, kurdes ou arabes, recueillis par des missionnaires, constitueront avec leurs descendants la "grande diaspora" éparpillée aux quatre coins du monde. Les monuments érigés dans le monde entier, plus tard, en souvenir des victimes de 1915 restées sans sépulture dressent la cartographie de la dispersion. Cette dernière se poursuit, au fil des crises subies par les pays d'accueil du Proche-Orient, mais aussi des difficultés que doit affronter la République d'Arménie, née dans le Caucase russe en 1918, lors de l'éclatement de l'empire tsariste, soviétisée par l'Armée rouge en 1920 et qui a recouvré l'indépendance en 1991. Les Arméniens exclus du passé ottoman Prototype des génocides du XXe siècle, 1915 en a les composantes : stigmatisation et déshumanisation des victimes, contexte de guerre totale, darwinisme social et dictature d'un parti-Etat révolutionnaire, poursuivant obstinément son objectif idéologique, mobilisant tout l'appareil étatique et les moyens de communication modernes (réseau ferré quand il existe, télégraphe) même au détriment de l'effort de guerre, camouflage du crime par la censure et par la méthode principale de l'extermination que furent la déportation et les exécutions loin des sites habités. Les événements furent pourtant très tôt connus et dénoncés pour ce qu'ils étaient. Le déni fut tout aussi immédiat. En 1919-1920, après l'armistice, la preuve d'un plan, concerté au plus haut niveau de l'Etat ottoman, fut apportée par les tribunaux turcs eux-mêmes, lors des procès en cour martiale intentés contre les dirigeants jeunes-turcs, dont certains sont condamnés à mort par contumace. Les sentences contre les criminels libérés, ou en fuite à l'étranger, seront appliquées par des survivants du génocide, qui exécuteront plusieurs responsables turcs dans le cadre de l'"opération Némésis". Talaat, le principal architecte du génocide, fut assassiné à Berlin en 1921. Son meurtrier, Soghomon Tehlirian, fut acquitté par un tribunal allemand, jugement retentissant qui inspira Raphaël Lemkin. Talaat, qui se vantait auprès de l'ambassadeur américain Henry Morgenthau d'avoir "fait plus en trois mois pour résoudre la question arménienne qu'Abdulhamid en trente ans", et dont Adolf Hitler restitua la dépouille en 1943, fut honoré par un mausolée dans la nouvelle Turquie. Depuis 1923, cet Etat successeur et héritier de l'Empire ottoman persiste à nier un crime et des spoliations qui remettent en cause le mythe fondateur d'une nation turque unitaire, excluant les Arméniens du passé ottoman et de toute l'histoire de la région. Festival national du livre franco-arménien de Marseille Samedi 25 avril dans le Grand Hall du Palais de la Bourse à Marseille. Conférence "Calouste Gulbenkian, le Pétrole et l'Art" en présence de Pedro Marinho da Costa, Consul général du Portugal. Débat animé par Norbert Nourian, délégué général du Centre d'Etudes Economiques Politiques et Sociales. Remise du Prix Charles Aznavour 2015. Claire Mouradian est directeur de recherche au CNRS, Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen. Cet article est largement inspiré d'un texte paru dans la revue Historiens et Géographes, n° 427, juillet-août 2014. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/le-genocide-armenien-unprojet-politique_1673415.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87893 Arménie : «La mémoire vive du génocide» La Dépêche Publié le 24/04/2015 à 03:48, Mis à jour le 24/04/2015 à 06:49 Stéphane Kojayan, président de l'Amicale des Arméniens de ToulouseMidi-Pyrénées Dans quelles conditions est née votre Amicale des Arméniens de Toulouse ? Elle a tout juste cinquante ans, créée par les rescapés du génocide et leurs enfants, qui sont arrivés en Midi-Pyrénées dès 1923. Nous avions un besoin de nous retrouver pour proposer des activités et perpétuer notre culture, avec des messes, des repas, des réunions… Mais nous avons dès le début entrepris une action humanitaire en faveur des enfants défavorisés arméniens, mais aussi toulousains : chaque année, nous organisons un gala de bienfaisance. Nous accueillons des étudiants arméniens à Toulouse, et nous finançons des projets en Arménie, pour l'agro-pastoralisme, la culture, etc. Êtes-vous nombreux ? Les Arméniens sont arrivés par vagues successives, à Toulouse, mais aussi Albi, Montauban, Tarbes, Rodez, Cahors. D'ailleurs, les descendants des Arméniens rendent chaque année hommage à l'amiral Dartige du Fournet, inhumé à Saint-Chamassy en Dordogne et qui avait sauvé les Arméniens de Cilice en 1909 ! La mémoire collective du génocide est-elle encore vive chez des descendants de Midi-Pyrénées ? Tout à fait. Moi-même je fais partie de la troisième génération et je suis ému quand j'en parle. Mon grand-père a été laissé pour mort dans un champ plein de cadavre. Il a attendu que tout le monde soit parti pour s'enfuir avec son cousin, c'est comme ça que je suis là aujourd'hui. C'est un sujet dont on parle beaucoup, dans les familles, pour entretenir le devoir de mémoire et rappeler ce qu'il y a eu d'indicible. Et le fait que la Turquie ne reconnaisse pas ce génocide nous empêche de faire totalement notre travail de deuil. Cette négation d'État nous fait mal. Ce qui est terrible, c'est que dans les manuels d'histoire turcs, on trouve l'histoire inverse, «les Arméniens qui massacrent des Turcs». Alors que tous les historiens du monde entier affirment d'une manière indiscutable qu'il s'agit d'un génocide. Du reste, ce qui se passe aujourd'hui nous interpelle toujours : les chrétiens d'orient sont menacés. Et le mémorial du génocide arménien, qui se trouvait en Syrie à Der-es-Zor, a été dynamité par Daesh, qui a également détruit les quartiers arméniens d'Alep en Syrie. Des cérémonies sont-elles prévues pour célébrer ce triste anniversaire. Oui, hier soir, il y a eu un cercle du silence, sur la place du Capitole à Toulouse. Aujourd'hui, il y aura une messe de requiem à la cathédrale Saint-Étienne et une cérémonie aux monuments aux morts, puis le dévoilement d'une plaque, place d'Arménie, suivi d'une soirée cinéma à l'ABC à Toulouse. D'autres commémorations auront lieu à Albi (81) Parisot (82), Rodez (12) Carcassonne (11) Tarbes (65) et Sarlat (24). Hollande à Erevan aujourd'hui Le Président français François Hollande est attendu aujourd'hui à Erevan, la capitale de l'Arménie. Il visitera le musée du génocide arménien avant la signature d'un accord entre les directeurs de ce musée et du Mémorial de la Shoah à Paris. Il rejoindra par la suite la cérémonie officielle de commémoration du centenaire du génocide arménien où il s'exprimera brièvement aux côtés de ses homologues arméniens, russe, chypriote et serbe. François Hollande sera accompagné d'une délégation française avec notamment le chanteur Charles Aznavour, le député UMP Patrick Devedjian et la maire de Paris Anne Hidalgo. Recueilli par D.D. http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/24/2092805-hollande-a-erevanaujourd-hui.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87896 Génocide arménien: Cinq dates pour comprendre ce qui s’est passé il y a 100 ans 20 minutes Bérénice Dubuc Publié le 23.04.2015 à 22:37 Mis à jour le 23.04.2015 à 22:37 Ce vendredi marque le centenaire du génocide arménien perpétré par les Turcs ottomans. Alors que la Turquie rejette toujours le terme, les Arméniens estiment que 1,5 million de personnes ont été tuées de manière systématique entre 1915 et 1917. Retour sur les cinq grandes dates de ce que les Arméniens ont longtemps appelé "Medz Yeghern" ("grande catastrophe") avec l’historien chercheur associé au Collège de France et conservateur de la BNF, Mikaël Nichanian*. 1894-1896: Les premiers massacres Les massacres d’Arméniens n’ont pas commencé avec le gouvernement Jeune-Turc, arrivé au pouvoir après la révolution de 1908. Alors que l’ensemble des peuples non musulmans -qui ont le statut de dhimmi- sont discriminés, à partir de 1878, le sultan Abdülhamid II se focalise sur la population arménienne, soupçonnée de manquer de loyauté et de nourrir des projets d'autonomie. «Entre 1894 et 1896, environ 200.000 Arméniens sont massacrés en Anatolie centrale et orientale», explique Mikaël Nichanian. 24 avril 1915: L’arrestation des élites à Constantinople (aujourd'hui Istanbul) La discrimination que subissent les Arméniens est exacerbée après la prise du pouvoir par les Jeunes-Turcs, qui cultivent un nationalisme radical turco-musulman. Les défaites militaires de l’Empire -lors des guerres balkaniques de 1912, mais aussi après son entrée dans la Première Guerre mondiale en octobre 1914 (face aux Russes à Sarikamish en janvier 1915, à Suez face aux Britanniques en février 1915...)- jouent aussi un rôle dans le déclenchement du processus génocidaire. «La thèse habituelle pour expliquer les arrestations du 24 avril est la volonté de décapiter la communauté arménienne pour la priver de moyens d’action, note Mikaël Nichanian. Mais, contrairement à ce que clamait le gouvernement, il n’y avait pas de “révolte arménienne“. Mais ces arrestations permettaient d’étayer le soupçon de complot arménien.» Mai-septembre 1915: Massacres et déportations Après ces arrestations, une loi spéciale autorise le 26 mai la déportation des Arméniens «pour des raisons de sécurité intérieure». «Les hommes sont massacrés et les femmes et les enfants sont déportés d’Anatolie et de Cilicie vers les déserts de Mésopotamie», dans l’actuelle Syrie. En chemin, une partie des déportés est massacrée, quand d’autres tentent de survivre dans des conditions extrêmes. A l’été 1915, les ambassadeurs européens et américains à Istanbul (qui avaient déjà publié en mai une mise en garde contre les «crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation», menaçant les autorités turques de poursuites judiciaires après guerre) «comprennent que la déportation est en fait le masque d’un processus d’extermination», souligne Mikaël Nichanian. Eté 1916: L’élimination des rescapés Début 1916, une deuxième phase génocidaire est décidée par les autorités turques. «Entre juillet et septembre, 200.000 rescapés des déportations vont être assassinés par des milices tchétchènes dans le désert syrien, sur des “sites abattoirs“, au nord-est de Deir Ez-Zor», indique Mikaël Nichanian. Mai-septembre 1918: La troisième phase du génocide «A partir de mai 1918, les autorités ottomanes, qui tentent de conquérir le Caucase russe, vont se livrer à des massacres d’Arméniens et d’AssyroChaldéens. Des massacres auront également lieu dans le nord de l’Iran.» Ce programme d’extermination sera stoppé par la reddition de l'Empire ottoman aux forces de la Triple Entente (Grande-Bretagne, Russie et France), le 30 octobre 1918, lors de l’armistice de Moudros. En 1919, un tribunal militaire à Constantinople reconnaît plusieurs hauts responsables ottomans –absents– coupables de crimes de guerre, y compris contre les Arméniens, et les condamne à mort par contumace. * Auteur de Détruire les Arméniens, histoire d'un génocide (PUF) http://www.20minutes.fr/monde/1594207-20150423-genocide-armeniencinq-dates-comprendre-passe-100-ans http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87897 Génocide de 1915 : trois générations d'Arméniens de France témoignent Le Figaro Par Akhillé Aercke Mis à jour le 24/04/2015 à 11:20 Publié le 24/04/2015 à 06:00 Le génocide arménien de 1915, ils ne l'ont pas vécu. Mais par leur histoire familiale, ils le portent, et le transmettent. Albert Moscofian, né en 1927, à Paris: «Les sales étrangers, ça reste au fond» «Mon père est arrivé à Marseille, avec ses deux frères dans les années 20», explique-t-il. Il y avait aussi un cousin, une cousine, et sa grandmère. Sa mère, est arrivée en France après s'être réfugiée à Istanbul, «où les massacres étaient moins visibles». Elle devient enseignante, au Raincy, à l'école Tebrotzassère: «En arménien, cela veut dire ‘ceux qui aiment l'école‘. Elle avait appris le français petite, dans son village d'Ak-Chéhir». «Mon père a commencé à travailler, dans les usines de métaux. Il est d'abord allé à Cusset, près de Vichy, avec un contrat de travail pour immigrants. Comme il était qualifié, son patron l'a envoyé à Paris, porte de Choisy, dans les ateliers Panhard & Levassor», se souvient Albert Moscofian. Les jeunes gens se marient en 1926, à Ablon-sur-Seine. «Je suis né en 1927, à Paris. Deux ans plus tard, mes parents ont fait une demande de naturalisation pour moi. À l'époque, il n'y avait pas de droit du sol. Il fallait confirmer sa volonté d'être Français à la majorité», explique Albert Moscofian. 1929, c'est aussi l'année de la grande crise. A partir de cette date, plus de prototypes chez Panhard: les ouvriers étrangers sont licenciés. Son père se retrouve sans droits, ni civiques ni aides sociales. Il est apatride. «Il est devenu chauffeur de taxi à Paris, comme un de mes oncles. Et beaucoup d'Arméniens, ou de Russes arrivés après la révolution d'Octobre». Beaucoup d'Arméniens sont aussi devenus coiffeurs, tailleurs. «Ils ne pouvaient plus être embauchés, ils devaient survivre, se mettre à leur compte». Puis vient la guerre, et la mobilisation pour une partie d'entre eux. «Le plus jeune de mes oncles a été mobilisé en 1939. Il a passé cinq ans derrière les barreaux allemands. Faite à la Libération, sa demande de naturalisation a mis deux ans à aboutir. Il a repris son métier de taxi.» Dans la fratrie, le troisième est parti à Nice, avec sa femme, ouvrir un magasin de fruits et légumes. Il est resté apatride toute sa vie. «Pour passeport, il avait un document en accordéon, de couleur verte, où était inscrite la mention ‘réfugié d'origine arménienne'». «Mes parents, eux, sont restés apatrides. À force d'être traités de sales étrangers, ils n'avaient plus envie de devenir Français». Les souvenirs sont douloureux pour Albert. «Moi, j'allais à l'école à Ivry, c'était avant la guerre. À l'école, une maîtresse, à qui j'avais demandé de m'avancer parce que je ne voyais pas bien, m'a répondu que les ‘sales étrangers, ça reste au fond'. J'ai toujours entendu ce terme. Dans le quartier, une seule famille nous a accueillis, ne nous considérait pas comme de sales étrangers. Plus tard, Albert deviendra médecin. Il exerce toujours. ● Ara Aram S. Dzérounian, né en 1957, au Liban: «Ma mère est née sur la route de la déportation» Ses grands-parents n'ont jamais évoqué le génocide devant lui. «J'en ai entendu parler par mes tantes, ma mère, par bribes, dans ma jeunesse. Mes grands-parents voulaient m'épargner des histoires atroces. Je comprends, pour moi, c'est aussi ça un Arménien: quelqu'un qui n'aime pas pleurer, qui ne craque que quand c'est au-delà du supportable». Pourtant, il s'en est passé, des choses atroces. Lorsqu'il parle de l'histoire de sa grand-mère, du génocide, Ara retire ses lunettes de soleil, dévoilant des yeux bleus perçants. «Elle a dû enterrer sa mère vivante, pendant la marche, forcée par les soldats turcs. Sa mère tombait, elle était trop fatiguée. Ils l'ont forcée à creuser un trou, avec son frère, avant de la mettre dedans, le reboucher, et repartir.» Son frère n'a pas survécu à cette marche. C'est lorsque les réfugiés ont été rassemblés, plus tard, qu'elle a rencontré celui qui deviendra son mari. Elle n'était plus seule, quelque part en Anatolie, près de la chaîne de montagnes Taurus. Ara n'aime pas prononcer le mot de «Turquie». La famille se retrouve au Liban. Après des études au lycée français de Beyrouth, Ara rejoint l'International Collège, puis vient poursuivre ses études en France. Finalement, il n'a jamais vraiment vécu dans un «cadre arménien», sauf en famille. Et à l'église. «On est toujours un peu croyants, chez les Arméniens. L'église, surtout pour la diaspora, c'est un peu la patrie, ça n'est pas que Dieu», explique-t-il. «En France, quand j'envoyais des CV, on me répondait par ‘Madame, ou mademoiselle'. Mon prénom ne disait rien à personne. On me demandait de quelle région j'étais originaire». Ni du nord, ni du sud, d'ailleurs, avec un nom comme ça. C'était sa réponse. «Mais j'ai toujours voulu m'intégrer. Je considère que c'est un devoir, surtout vis-à-vis de mon père qui s'est engagé jeune dans l'armée française, qui s'est battu pour la France. Le génocide, l'Arménie, personne n'en parlait en France, personne n'était au courant, à part quelques groupes d'intellectuels. Je me suis adapté, sans argent, mais j'ai fini par m'en sortir. J'ai commencé comme commercial, puis j'ai évolué, j'ai construit ma carrière.» Ara commence à travailler tôt dans le deuxième œuvre, puis dans de grands groupes d'ingénierie et de BTP, dans les pays du Golfe, en Allemagne, et en France. «J'étais chargé des affaires avec le monde arabe, souvent en déplacement.» Mais c'est en France qu'il a voulu faire vivre ses enfants. «Quand ils étaient jeunes, en 1993, on a dû s'expatrier en Allemagne, mais dès le départ, l'objectif était le retour en France». ● Astrid Sarkissian, née en 1987, à Issy-les-Moulineaux: «Du mal à oublier, même à la quatrième génération» Les arrière-grands-parents paternels d'Astrid sont arrivés en France après avoir fui le génocide. «Ils sont arrivés à Issy-les-Moulineaux, où il y avait les usines Renault, et donc du travail. Ils vivaient avec des Italiens, des Portugais, dans des bidonvilles qu'ils ont construits à la hâte». Puis, son arrière-grand-mère fait construire un immeuble, rue de la Défense à Issy. «C'est devenu l'immeuble familial. Chaque membre avait son étage. Moimême je suis allé y vivre, lorsque je suis rentré de Londres, où je faisais mes études.» C'est à l'âge de 18 ans qu'Astrid est allée en Arménie pour la première fois. «Je suis allée à Erevan deux étés de suite, en vacances. C'est dans cette ville que mes parents se sont rencontrés. Ils y faisaient leurs études, en pleine période soviétique. Pour mon père, qui y étudiait l'astrophysique, l'intérêt des soviétiques pour les sciences a été capital. Ces vacances étaient pour moi un peu comme un retour aux sources». Astrid explique avoir toujours baigné dans la culture arménienne. «À Londres, j'ai vraiment progressé en langue, je m'étais faite des amies avec qui on parlait arménien». A son retour en France, elle fréquente des écoles culturelles, le mercredi. «Il y avait des cours de langue, de dessin… je passais mes journée dans les associations, comme la Croix Bleue». Lancée dans la voie artistique, elle fait une dizaine d'expositions en 2007, pendant l'année de l'Arménie en France. Aujourd'hui, devenue créatrice, elle continue de se servir de sa culture. Mais elle est aussi inspirée par l'histoire de sa famille. «J'utilise des photos, notamment une où on voit la famille de mon arrière-grand père, la première génération. La femme de son frère est morte durant le génocide. C'est une forme d'hommage, un lien direct». Un lien direct qu'elle garde grâce aux histoires de famille. Avec une question: jusque quand va durer le traumatisme? «J'ai du mal à oublier, même à la quatrième génération. Je ne veux pas parler de haine contre la Turquie, mais cela reste une blessure. Aujourd'hui, j'aimerais aller en Turquie, rien que pour y voir la culture, mais pour l'instant je ne peux pas franchir le pas.» Astrid est aussi dubitative sur l'avenir: «Je me demande jusque quand on va pouvoir sauver notre culture». Pour elle, participer aux commémorations du 24 avril est en tout cas une obligation. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/04/24/0101620150424ARTFIG00009-genocide-de-1915-trois-generations-darmeniens-de-france-temoignent.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87899 A Erevan, les amis de l’Arménie se souviennent Paris Match Le 24 avril 2015 | Mise à jour le 24 avril 2015 Par Alfred de Montesquiou et Méliné Ristiguian, envoyés spéciaux à Erevan La cérémonie de commémoration du centenaire du génocide arménien se déroule vendredi matin à Erevan, où des délégués du monde entier sont venus pour honorer le souvenir des victimes. Une importante délégation française, menée par le président François Hollande, est sur place. Une imposante cérémonie a lieu ce vendredi matin au site du mémorial de Tsitsernakaberd, où une flamme éternelle commémore les 1,5 million de victimes du génocide arménien de 1915. Des délégués venus du monde entier y participent, sur ce site installé sur une des collines d'Erevan, la capitale de l'Arménie. Avec Vladimir Poutine, François Hollande est le plus haut représentant étranger. Les patriarches des deux églises arméniennes sont présents, ainsi que de nombreux dignitaires d'églises chrétiennes. La cérémonie a commencé vers 11 heures, heure locale (9 heures en France). Des monticules de milliers d'oeillets, de roses et de myosotis -symbole du souvenir- entouraient la flamme éternelle. Chaque délégué s'est approché à tour de rôle, une fleur dans une main, tenant un enfant arménien dans l'autre. Deux prêtres en soutane noire portaient une large image figurant les visages des victimes du génocide, entourés d'une auréole. Jeudi soir, le pape des arméniens avait en effet procédé à la canonisation collective de toutes les victimes du génocide. C'était la première fois depuis cinq siècles que l'église arménienne procédait à une canonisation. Elle s'est déroulée devant une foule immense à Etchmiadzine, le «Vatican» des Arméniens, situé à une trentaine de kilomètres de la capitale. La Turquie, dans une apparente manoeuvre pour détourner l'attention mondiale, a choisi ce même 24 avril pour commémorer le centenaire de la bataille des Dardanelles. Le prince Charles et son fils Harry y sont présents. "C'est ici que nos ancêtres ont été exterminés" Le président français est arrivé à Erevan vendredi matin, accompagné d'une importante délégation. Le chanteur Charles Aznavour, inlassable défenseur de la cause arménienne, en faisait partie. Il a souligné l'importance de la commémoration du génocide et de sa reconnaissance internationale en dépit des blocages diplomatiques d'Ankara. «Le négationnisme, ce n'est pas la Turquie, c'est Ankara. (...) J'espère que la cérémonie d'aujourd'hui va pousser un petit peu le peuple turc à se réveiller», a-t-il expliqué. Le musicien André Manoukian, que Paris Match avait interviewé jeudi, est également aux côtés du chef de l'Etat. Pour lui, la situation a évolué en Turquie.. «La société civile a énormément bougé. Il y a toute une jeunesse qui se mobilise. (...) J'ai beaucoup plus foi en la jeunesse que dans le gouvernement (turc)», a-t-il confié. Le député UMP Patrick Devedjian a salué la présence de François Hollande. «C'est ici que nos ancêtres, nos parents ont été exterminés et c'est ici que nous réclamons justice. (…) C'est bien que le chef d'Etat français soit là, c'est très bien. (…) La France avait notifié à la Turquie le 24 mai 1915, c'est-à-dire un mois après le début du génocide, qu'elle devrait rendre compte de ses crimes contre l'humanité. Donc la France avait pris une initiative en 1915 et elle est fidèle à ce rendez-vous», a-t-il expliqué. Autre membre de la délégation française, très remarqué à Erevan, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman. «Nous avons vécu il y a 70 ans la Shoah, nous sommes très sensibles à ce que les Arméniens ont vécu parce qu'il y a tellement de similitudes que l'on comprend l'émotion qui les étreint et le désir d'une reconnaissance historique qui est absolument indispensable pour que l'on puisse penser à l'avenir», a souligné le dirigeant du Crif. http://www.parismatch.com/Actu/International/A-Erevan-les-amis-de-lArmenie-se-souviennent-750922 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87910 "Les Turcs veulent aujourd'hui se débarrasser des Kurdes" Lyon Capitale Par Guillaume Lamy Publié le 24/04/2015 à 11:51 Gérard Chaliand est géopoliticien, spécialiste des conflits armés. Il était l'invité, mardi 21 avril d'une conférence organisée par la région RhôneAlpes, sur le centenaire du génocide arménien. Lyon Capitale l'a rencontré. Quelle est la réalité de la reconnaissance du génocide arménien aujourd'hui ? D'abord la chose est largement connue de la société civile mondiale, ce qui est très important à l'heure où l'opinion publique joue un rôle essentiel. Selon l'Institut national arménien, vingt-et-un pays ont reconnu les massacres des Arméniens comme un "génocide" dont la France, la Russie et aujourd'hui l'Allemagne qui vient de le faire en admettant aussi sa coresponsabilité et sa complicité dans les massacres de 1915, ce qui est extrêmement courageux et symboliquement très fort (l'Allemagne était, à l'époque des faits, alliée de l'Empire ottoman, NdlR). Quant aux Etats-Unis, ils ont toujours pris soin de ménager leur excellent allié qu'est la Turquie à l'OTAN, la Turquie qui, d'ailleurs, a joué un rôle stratégique dans les intérêts américains au Moyen-Orient. Si ce génocide avait été perpétré par la Corée du Nord, ça aurait été plié. Mais sur le plan géostratégique, avec la Turquie c'est très complexe. Les gouvernements font de la real politik. Pourtant, en 1919, une cour martiale turque a condamné les principaux responsables du génocide... À l'époque des massacres, les Allemands sont restés chez eux, alors qu'ils savaient ce qui se passait, les Autrichiens aussi. Quant aux Jeunes Turcs, ils quittent le pays parce qu'ils se savent criminels ; ils savent qu'ils vont avoir des comptes à rendre aux alliés. Effectivement, en 1919, un procès se tient devant un tribunal militaire ottoman. L'ensemble du comité central des Jeunes Turcs, essentiellement réfugiés en Allemagne, est condamné à mort. Donc, au final, le génocide des Arméniens a été reconnu dès 1919... Oui, mais le terme génocide n'existe pas à cette époque. C'est un juriste juif polonais, Raphaël Lemkin, qui conceptualise le mot génocide pendant la Seconde guerre mondiale pour qualifier les massacres perpétrés par les nazis. Raphaël Lemkin dit clairement s'être inspiré de l'extermination des Arméniens pour inventer le terme de génocide. En 1915, les Anglais et les Français avaient parlé de "crime de lèsehumanité". La reconnaissance du génocide des Arméniens est devenu l'objet de conflits diplomatiques. La Turquie a joué un rôle important pour les Etats-Unis au Moyen-Orient. Qu'en est-il aujourd'hui ? Aujourd'hui, la Turquie n'a pas le même agenda que l'Europe ou les EtatsUnis. Les Etats-Unis bombardent Daesh comme étant l'adversaire principal et immédiat, alors que M. Erdogan souhaite qu'on s'attache directement au régime de Bachar al-Assad et qu'on crée une zone de non-survol qui permettrait de se débarrasser des Kurdes de Syrie parce qu'ils sont justement à la frontière. Erdogan pourrait alors se poser en grand champion du sunnisme. Autrement dit, les Turcs n'ont pas du tout les mêmes objectifs que ceux que nous poursuivons. Depuis 2008, on s'aperçoit que la politique turque a changé. Jusqu'à cette date, les Turcs faisaient des manœuvres conjointes avec les Jordaniens et les Israéliens. Mais ils ont changé. En 2010, ils ont créé l'incident du bateau le Mavi Marmara qui voulait amener des vivres à Gaza. S'en sont suivis de violents affrontements meurtriers avec la marine israélienne. On a été au bord de la rupture diplomatique. Les Turcs jouent désormais un rôle de leader du sunnisme alors que c'est un Etat qui se réclamait d'une tradition séculière depuis Mustafa Kemal et la suppression du califat en 1924. Aujourd'hui, force est de constater un retour d'un islam de moins en moins modéré. La Maison Blanche se refuse encore à employer le mot génocide. Pensez-vous qu'elle le fera un jour ? C'est possible. Ça dépendra de qui sera au pouvoir et de l'attitude de la Turquie. Et c'est envisageable que la Turquie reconnaisse ce génocide ? Pour moi, c'est exclu. Je ne dis pas jamais mais dans l'agenda du court et du moyen-terme, je n'y crois pas. Il est très difficile à un Etat de reconnaître qu'il a menti depuis un siècle. On est dans le mensonge absolu. http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Les-Turcsveulent-aujourd-hui-se-debarrasser-des-Kurdes http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87909 «J’ai toujours un peu peur quand je pose le pied en Turquie» Libération Mathieu MARTINIÈRE 23 avril 2015 à 18:25 A l’occasion des commémorations du centenaire du génocide, des Français d’origine arménienne ont sillonné l’Arménie historique, sur les traces de leurs origines. Ils sont chaque année plus nombreux à oser le voyage du retour en Turquie. A l’occasion des commémorations du centenaire du génocide, des Français d’origine arménienne ont sillonné l’Arménie historique, sur les traces de leurs ancêtres. Edgar Boyadjian «Tant que je suis debout, je continuerai» Il y a ceux qui partent pour la première fois, bravant la peur et la répulsion. Et puis, il y a Edgar Boyadjian. A 63 ans, à l’occasion du centenaire du génocide de ses ancêtres, le Français d’origine arménienne entame déjà son quarantième voyage en Turquie. «La première fois, j’avais 8 ans. C’était en 1958, à Istanbul. Il fallait venir en bateau à l’époque. Mais ma grand-mère n’a trouvé personne pour me raccompagner. Je suis resté finalement sept mois, et j’ai appris le turc.» Depuis plus de cinquante ans, Edgar sillonne le pays, d’Istanbul à Aksaray, en Anatolie centrale, la ville de ses parents, jusqu’en Iran et en Syrie, où il a retrouvé une partie de sa famille. Sa quête d’arménité est sans limites. «A l’époque, on faisait le voyage en voiture d’une traite, de Lyon jusqu’en Turquie, avec une vieille Mini. On ne dormait pas pendant quarante-huit heures !» Boucher le jour, il milite les soirs et week-ends au Dachnaktsoutioun, la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA), et s’engage pour la reconnaissance du génocide arménien. «On avait 18-20 ans, c’était une vraie vie de militant. On allait à la mairie, chercher les noms en "ian" sur le registre électoral pour faire des listings !» Puis, avec une bande d’amis, il cofonde en 1983 Radio Arménie, qui émet encore aujourd’hui. «Je me souviens encore du séisme de 1988 en Arménie. On dormait dans les locaux de la radio pour les directs. Même les médias internationaux venaient nous interviewer !» En 2015, l’esprit moins militant, il reprend la route. Sur les chemins de l’Arménie historique, il rentre dans les échoppes turques, prend un thé, sonne aux portes, et multiplie les rencontres. «Nous devons parler aux Turcs. Tant que je suis debout, je continuerai.» Nathalie Aybas dite «Nazo» «Il y avait un tabou» «C’est ma grand-mère qui me l’a confié. Quand je demandais à mon grand-père, il me répondait : "Non, nous sommes Turcs !"» Nathalie Aybas a 17 ans quand elle apprend qu’elle est Arménienne. Dans les rues d’Eskisehir, cette petite ville d’Anatolie centrale où elle grandit, les secrets d’arménité, de conversion et de massacres, restent bien enfouis. Dans la peur, dans la honte. «Il y avait un tabou. Mon grand-père avait 4 ans quand il est arrivé à Eskisehir, je ne sais rien d’autre. Ma famille avait été islamisée, de tendance alévie. J’étais Arménienne et alévie !» Elle s’envole pour Istanbul, la grande ville, se politise, et milite pour les minorités. On la surnomme «Nazo», Nathalie en Arménien. Mais son parti, à tendance communiste, est considéré comme «terroriste» par le gouvernement. Syndicaliste dans l’hôpital où elle travaille comme laborantine, elle doit fuir. «J’arrive en France en 1982, où je deviens réfugiée politique.» Elle refait sa vie à Paris, obtient la nationalité française, et élève deux enfants, qui, chacun, choisissent leurs racines. «Ma fille est mariée à un Français d’origine arménienne et mon fils s’intéresse aux questions kurdes, les origines de son père.» Pendant dix ans, elle n’ose mettre un pied en Turquie, de peur d’être arrêtée. Depuis, elle revient, tous les deux, trois ans, avec la boule au ventre. «J’ai toujours un peu peur quand je pose le pied en Turquie. Pourtant, je suis révolutionnaire, pas fanatique.» En 2015, à l’occasion du centenaire du génocide, elle risque pour la première fois un voyage en Arménie historique. Dans le sud-est de la Turquie, à quelques dizaines de kilomètres seulement de la guerre en Syrie. «Je veux retrouver mes racines. Avant de partir, je me suis dit : c’est un peu dangereux, j’y vais quand même !» A 58 ans, le regard perdu dans les immenses plaines du Kurdistan, son foulard rouge dans les cheveux, Nazo semble apaisée. «Je suis Française, Arménienne et Kurde.» Elle rit. «Allez, peut-être un peu plus Arménienne !» Seta Grigorian «Quand Hrant Dink est mort, j’ai eu peur» Dans le sombre lobby d’un hôtel de Gaziantep, près de la frontière syrienne, elle dissimule ses yeux derrière des lunettes aux verres fumés. Dehors, devant un minibus, un groupe de touristes de la diaspora arménienne attend son guide. Lentement, Seta Grigorian, 60 ans, raconte son histoire, loin des grandes oreilles turques. «Je suis née à Erevan, mais j’habite depuis trente ans en Turquie. J’étais journaliste et je faisais des traductions pour le journal Agos. Quand Hrant Dink est mort, j’ai eu peur. Vous avez vu ce qu’il s’est passé ? Il avait juste écrit un petit article…» En 2007, l’assassinat du rédacteur en chef d’Agos mobilise 100 000 personnes dans la rue, criant en silence «Nous sommes tous Hrant Dink, sous sommes tous Arméniens». Trois ans plus tard, le 24 avril 2010, le gouvernement autorise pour la première fois une manifestation à Istanbul pour les commémorations du génocide. Une révolution en Turquie. Seta, elle, décide de tout arrêter. Avec son mari Aram, elle s’improvise guide, et profite de l’ouverture relative du pays aux Arméniens pour emmener les touristes de la diaspora, chaque année plus nombreux, sur les traces de leurs ancêtres en Turquie. Armés de photos d’époques et de livres d’histoire, ils partent en quête de lointains cousins et de khatchkars cachés, les fameuses croix arméniennes. «Les policiers sont toujours derrière nous, il faut faire attention. Mais aujourd’hui, les Arméniens sont tranquilles en Turquie», confie Seta, les yeux cachés par ses lunettes aux verres fumés. Mathieu MARTINIÈRE http://www.liberation.fr/monde/2015/04/23/j-ai-toujours-un-peu-peurquand-je-pose-le-pied-en-turquie_1261360 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87901 Dzovinar Kévonian : «Le déni turc du génocide arménien est aussi financier» Francetv info Par Mohamed Berkani | Publié le 23/04/2015 à 16H21, mis à jour le 23/04/2015 à 16H51 La Turquie nie catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique de sa population arménienne en 1915 et récuse le terme de «génocide» repris par l'Arménie et une vingtaine de pays dont la France, mais pas les Etats-Unis par exemple. Entretien avec Dzovinar Kévonian, maître de conférence en Histoire à l’Université Paris-OuestNanterre La Défense. Pourquoi, à votre avis, la Turquie refuse-t-elle de parler de génocide, de reconnaître ce qui s'est passé ? Le regard que l’historien pose sur le négationnisme institutionnel de la Turquie impose de distinguer la politique du gouvernement jeune-turc concepteur et réalisateur du génocide de 1915-1916, et celle du gouvernement kémaliste qui se met en place à partir de sa victoire de 1922 dont l’héritage n’a pas été renié par la Turquie actuelle. En effet, les principaux dirigeants et ordonnateurs du processus d’extermination fuient le pays dès l’annonce de la défaite, des procès pénaux se tiennent dans l’Empire ottoman contre des exécutants de ce crime de masse, les puissances victorieuses s’engagent à faire justice de ce qu’elles qualifient de «crime contre l’humanité et la civilisation», les lois de spoliations des biens et avoirs sont abolies. Or, les forces kémalistes, puis la nouvelle république de Turquie (qui s’inscrit pourtant dans un discours de rupture avec l’héritage ottoman) reprend à son compte la politique de son prédécesseur en provoquant l’exode des rescapés du génocide revenus entre 1919 et 1921 dans leurs foyers, en excluant les Arméniens de l’amnistie prévue par le traité de paix de Lausanne qui va permettre à l’inverse de réhabiliter les auteurs du génocide, en mettant un terme aux procédures judiciaires en cours. Plus encore, la nouvelle république kémaliste va mettre en place une nouvelle législation de spoliation systématique des biens fonciers, meubles et immeubles, avoirs bancaires des populations arméniennes à partir de 1922. Afin de sécuriser ce gigantesque transfert économique, la Turquie va empêcher les rescapés arméniens se trouvant hors des frontières de l’Etat turc de revenir sur leur terre par une politique de dénationalisation forcée. C’est un véritable «pacte social» que la dictature kémaliste a conclu avec sa nouvelle bourgeoisie économique, pilier du régime et tiers bénéficiaire de la politique d’expulsion et de pillage. Reconnaître ce qui s’est passé implique de remettre en cause les modalités fondatrices de la république turque comme de considérer que des réparations s’imposent. L’enjeu économique et financier est l’un des éléments explicatifs du déni actuel. Que deviennent les descendants des survivants arméniens dans la Turquie d'aujourd'hui ? L’effervescence considérable qui s’est manifestée dans la société civile turque depuis une quinzaine d’années, et plus encore l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink en 2007, ont donné une visibilité à ces descendants de survivants, quelques dizaines de milliers, qui ont pu rester en Turquie après la victoire du kémalisme dans le silence du négationnisme et la peur permanente de devenir à nouveaux des «parias». La parution du livre de l’avocate et militante des droits de l’Homme turque Fethiye Çetin en 2004 dévoilant l’origine arménienne de sa grand-mère a fait apparaître dans l’espace public une catégorie nouvelle d’individus, les descendants de ces femmes arméniennes enlevées, mariées de force ou parfois sauvées par des Turcs. La libération de la parole a fait apparaître ces êtres métis, ni bourreaux, ni victimes qui s’inscrivent résolument dans le présent de la société turque. Leur existence même remet en question la définition ethnique de l’identité turque, mettant en lumière le caractère pluriel de cette société. Quel est le sort des Syriens arméniens aujourd'hui ? La situation actuelle des Arméniens en Syrie est terrible et effrayante. Ils subissent, au même titre que l’ensemble de la population syrienne, la violence de la guerre civile et connaissent la peur, le dénuement, la destruction, l’exode. Mais deux réalités spécifiques concernent cette population. La première est le danger extrême que représentent les islamistes affiliés à Daech qui font aujourd’hui du massacre, de la torture et du viol des chrétiens d’Orient l’un de leurs objectifs. Ainsi l’église et l’ossuaire construits en mémoire du génocide à Deir-Ez-Zor, lieu de destination des convois de déportations de 1915-1916 dans l’est de la Syrie, ont été détruits récemment. La seconde concerne l’attaque islamiste qui a eu lieu au printemps 2014 sur le bourg arménien de Kessab à partir du territoire… de la Turquie, et qui a provoqué la fuite des populations, la destruction et le pillage systématique. L’avenir même de Arméniens de Syrie est source d’inquiétude et de profonde incertitude. Quel vivre ensemble est-il possible lorsque l’annihilation de toute altérité est l’objectif assumé d’un groupe ? http://geopolis.francetvinfo.fr/dzovinar-kevonian-le-deni-turc-dugenocide-armenien-est-aussi-financier-59493 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87902 Istanbul ou le silence du génocide Le Monde | 22.04.2015 à 12h00 • Mis à jour le 23.04.2015 à 20h11 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) A Osmanbey, non loin de la place Taksim, au cœur de la partie européenne d’Istanbul, une bannière flotte au vent, repérable dès la sortie du métro. « Joyeuses Pâques à tous nos concitoyens chrétiens ! », est-il écrit en turc, en grec, en arménien, en kurde et en arabe sur la bande de plastique tendue au-dessus de l’avenue Ergenekon, toujours embouteillée. Le message est celui du Parti démocratique du peuple (HDP, prokurde). Soucieux d’élargir sa base électorale à la veille des législatives du 7 juin, le HDP courtise les minorités susceptibles d’être déçues par l’opposition kémaliste. Traditionnellement, le quartier vote pour le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), la formation créée en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk. Avec ses ateliers de confection en sous-sol, ses cantines, ses petits hôtels, ses travestis en goguette une fois la nuit tombée, Osmanbey est un quartier populaire dont rien ne laisse entrevoir qu’il est le domaine des Arméniens, loin devant Kadiköy, Besiktas, Bakirköy et même Samatya, où se trouve le siège du patriarcat. Entre 1,2 et 2 millions d’Arméniens vivaient dispersés dans l’Empire ottoman en 1912, ils ne sont plus que 60 000 aujourd’hui, majoritairement concentrés dans la ville des bords du Bosphore. Osmanbey, quartier multi-ethnique A Osmanbey, la présence arménienne reste discrète. Selim, la cinquantaine, Arménien de confession orthodoxe, aime la vie paisible du quartier telle qu’il la voit depuis son échoppe de vendeur de fruits et légumes. « Je n’ai aucun problème avec personne », assure-t-il entre deux clientes. L’épicier en face est un Kurde, le tailleur à côté est de confession alévie (une branche de l’islam), l’électricien un peu plus loin est sunnite. Les relations sont cordiales, rythmées par les invitations à boire des petits verres de thé brûlant. Sans oublier les montées et descentes de paniers que les ménagères, installées dans les étages, font passer avec la liste des courses par une ficelle attachée au balcon. Ouverts de l’aube jusqu’à minuit passé, l’épicier et le vendeur de primeurs sont attentifs au moindre désir de la clientèle. Les paniers remontent avec les commissions et la note, puis redescendent avec l’argent : le va-et-vient est incessant. Selim n’attend rien des commémorations du génocide des Arméniens prévues le 24 avril à Erevan, en Arménie, et aussi place Taksim, à Istanbul, où les représentants d’ONG turques et de la diaspora se rassembleront le même jour. Il sait que la réconciliation prendra du temps. Difficile de se défaire des fantômes du passé, encore plus pour les gens de sa génération : « Tout petit, on me répétait que les Turcs étaient cruels. » Il évoque « un climat de méfiance, pas dans la vie de tous les jours mais par rapport à la citoyenneté ». « Je me demande parfois si je suis vraiment un citoyen à part entière. Je vote, je paie mes impôts, mais je sais aussi que mon neveu ne pourra jamais devenir officier dans l’armée ou chef de la police », confie-t-il avant de tirer le rideau de fer de sa boutique. Comme beaucoup de chrétiens, Selim a deux prénoms, turc pour un large public, arménien – Sarkis – dans le privé, « c’est une facilité et une sécurité ». La mémoire des pogroms des 6 et 7 septembre 1955, dirigés contre la minorité grecque d’Istanbul, est encore vivace. La publication d’un photomontage à la « une » du quotidien Istanbul Express – dont le rédacteur en chef était Göksin Sipahioglu, futur fondateur de l’agence Sipa – suffit à mettre le feu aux poudres. La photo, truquée, représentait la maison natale d’Atatürk à Thessalonique (Grèce) en train d’être incendiée par des Grecs. Sur fond de tensions à Chypre, la colère monta. Istanbul Express tira ce jour-là à 290 000 exemplaires au lieu de 20 000 habituellement. « Les Arméniens ne furent pas épargnés les 6 et 7 septembre 1955 », rappelle Zacharia Mildanoglu, 65 ans. Partisan du rapprochement, il écrit pour l’hebdomadaire Agos (« Le Sillon », en arménien), dont le rédacteur en chef, Hrant Dink, a été assassiné par un jeune nationaliste le 19 janvier 2007. La mort du journaliste, abattu de plusieurs balles dans le dos cet après-midi-là, mit la société civile en état de choc. Désormais, chaque 19 janvier, des dizaines de milliers de manifestants font le trajet de la place Taksim jusqu’à la rédaction d’Agos, avenue Halaskargazi. Une plaque a été scellée dans le pavé du trottoir, à l’endroit précis où Hrant Dink s’est écroulé. Les lettres de cuivre scintillent au soleil, rare accroc mémoriel dans un tissu urbain marqué par l’amnésie. Qui se souvient ? Qui se souvient aujourd’hui du fait qu’un vaste cimetière arménien occupait jadis tout l’espace, de Taksim jusqu’au musée militaire ? Qui peut savoir que la présence arménienne dans le quartier date du XVIe siècle, quand Soliman le Magnifique offrit la place Taksim (le mot veut dire « partage ») en cadeau à son cuisinier arménien, Manouk Karaseferian ? « La grande catastrophe » (Meds Yeghern en arménien) – selon l’expression consacrée pour éviter l’emploi du terme « génocide » – a débuté le 24 avril 1915 à Istanbul (alors Constantinople) par l’arrestation de 250 intellectuels arméniens, incarcérés puis déportés vers l’est, via la gare de Haydarpacha, sur la rive asiatique de la ville. Très peu en sont revenus. Cent ans ont passé, et l’ancienne prison, située à deux pas de la Mosquée bleue, dans le quartier touristique de Sultanahmet, a fait peau neuve. Elle est devenue le Musée des arts turcs et islamiques, un bâtiment restauré de pied en cap, sans mention aucune de ce qui s’y passa en 1915. L’oubli prévaut aussi à Osmanbey. Pourtant, des dizaines d’intellectuels arméniens y furent interpellés le 24 avril, notamment rue Papa-Roncalli – nom de famille du pape Jean XXIII –, où la rédaction d’Agos vient juste de déménager. « A Istanbul, il y eut des arrestations et des déportations, mais pas de massacres, la ville étant sous les yeux des Occidentaux », explique Zacharia Mildanoglu. Les tueries, les pillages se produisirent dans l’est et le sud du pays, avec les cohortes de femmes, de vieillards et d’enfants chassés vers le désert mésopotamien. Le père de Zacharia avait 9 ans quand sa famille fut massacrée à Yozgat (Anatolie). Il dut son salut à un missionnaire qui l’évacua vers Kayseri, à 150 km de là. « Jusqu’à un âge avancé, il se souvenait de tout et le racontait », dit M. Mildanoglu. Dans le quartier, la plupart des noms de rue font écho au nationalisme turc : Ergenekon (le berceau mythique originel des Turcs), Türkbey, Bozkurt (« loup gris », symbole des ultranationalistes), Savas (« guerre ») et même Talat Pasa (Talaat Pacha), en référence à l’un des artisans du génocide des Arméniens. L’ancienne rue grecque Tatavla a été rebaptisée Kurtulus (« libération »). « Nous avons proposé à la municipalité de rebaptiser l’avenue Ergenekon en Hrant Dink, sans succès », rapporte Zacharia Mildanoglu. Il veut croire qu’une page a quand même été tournée grâce à l’attitude pragmatique adoptée par l’actuel gouvernement islamo-conservateur. « Des églises ont été restaurées, des terrains ont été restitués et, en 2014, Recep Tayyip Erdogan [alors premier ministre] nous a adressé un message de condoléances. Tout cela est sans précédent. » Tout près de là, dans la rue Teyyareci Fehmi, la galerie Birzamanlar raconte l’histoire de la communauté arménienne à travers une collection de vieilles cartes postales. Les clichés, datés du début du XXe siècle, montrent des entrepreneurs prospères dans leurs ateliers, des églises et des écoles, les pompiers de la rive européenne de Constantinople, dont le matériel est frappé à l’effigie de la Vierge Marie. Des images montrent l’accueil enthousiaste qui fut réservé au rétablissement de la Constitution ottomane, en 1908, quand Arméniens, Turcs, Grecs, Juifs défilèrent bras dessus, bras dessous dans les rues d’Istanbul, à la gloire du parlementarisme. Un an plus tard, au moins 20 000 Arméniens allaient être massacrés à Adana (Sud). Désormais, un débat existe Osman Köker, la soixantaine, éditeur et fondateur de la galerie, se décrit comme « un archéologue » qui exhume les vestiges du passé. En 2005, sa première exposition de cartes postales a vu passer « 10 000 visiteurs en onze jours ». Si les lignes ont bougé, « c’est grâce à la société civile. Des militants courageux ont pris des risques, les représentants de l’Etat ont pris acte, c’est tout ». Malgré la volonté d’effacer cette mémoire, « elle a fini par reprendre ses droits », se réjouit l’éditeur. Son refus du négationnisme et du nationalisme l’a poussé « à s’engager ». Gökhan Diler, la trentaine, journaliste à Agos, salue les étapes franchies ces quinze dernières années. Désormais, la question arménienne fait débat, les chercheurs ne sont plus systématiquement pénalisés dès lors qu’ils l’abordent, la mémoire refait surface. Avec une inquiétude toutefois : « Ce gouvernement a l’air de se préoccuper d’avantage du sort des minorités que les précédents, mais, en réalité, il ne les considère pas comme des citoyens à part entière. Les Arméniens et d’autres encore, tels les alévis [10 % de la population], n’ont toujours pas de statut légal. » L’espoir repose sur les jeunes générations, « plus intéressées », selon Gökhan Diler, à faire la lumière sur ce qui s’est passé. Le regard du souvenir arménien « Même si nous nous sommes éparpillés pendant cent ans à travers le monde, l’Arménie reste notre terre pour l’éternité. Les maisons construites par mes grands-parents sont toujours là, comme les arbres que nous avons plantés, les sillons dans les collines… » La photographe Scout Tufankjian a 37 ans. Elle est née aux Etats-Unis et a documenté la diaspora arménienne sur vingt pays, avant de se rendre, en 2012, sur la « terre ancienne », comme l’appelait sa grand-mère. Ruines des villages dévastés, plaines traversées par des milliers d’Arméniens en fuite, églises rebâties, traditions retrouvées, Scout Tufankjian collecte les empreintes de l’identité arménienne. Elle a publié un ouvrage réunissant ses reportages, souvenir commun d’un peuple disséminé (There Is Only the Earth. Images From the Armenian Diaspora Project, Melcher Media, 224 p., 28 $). http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/22/istanbul-ou-le-silencedu-genocide_4620525_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87903 Génocide arménien: cérémonie de canonisations à Erevan Par RFI Publié le 23-04-2015 Modifié le 24-04-2015 à 10:27 Avec nos envoyés spéciaux à Erevan, Régis Genté et Anissa el-Jabri On commémore ce vendredi 24 avril les cent ans du génocide arménien. A cette occasion, l'Eglise arménienne a canonisé jeudi les victimes de ce massacre d'un million et demi de personnes. A Erevan, capitale de l'Arménie, la population - qui comprend des membres de la diaspora - on se prépare à l'événement. La cérémonie s'est déroulée à une trentaine de kilomètres de la capitale Erevan, dans la ville d'Etchmiadzin, où siège le patriarcat de l'Eglise arménienne. Célébrée en plein air, la messe de canonisation était la première depuis 500 ans dans l'Eglise arménienne. Une longue cérémonie de deux heures qui s'est achevée à 19h15. Cent coups de cloches ont été donnés, de toutes les églises du pays, mais aussi de toutes les églises arméniennes dans le monde. Cent coups comme les cent ans qui se sont écoulés depuis le début du génocide. Un moment d'intense émotion. Ce fut une très belle cérémonie avec une superbe liturgie orientale conduite par Guaréguine II, patriarche de l'Eglise arménienne, émue, pas si nombreuse, puisque beaucoup l'ont suivi depuis chez eux ou depuis les places du pays. Des Arméniens de tous âges sont venus y allumer des bougies du souvenir… Pendant la cérémonie, des images des messes données aux quatre coins du monde, à Téhéran, à Moscou, à Paris, étaient retransmises et cela avait un sens très fort ici, donnant un sentiment d'unité à un peuple soudé dans sa mémoire du génocide. Ferveur à Erevan Demain vendredi 24 avril seront officiellement lancées les cérémonies de commémoration du génocide. A Erevan, l'événèment est attendu, on veut marquer le coup. Les gens sont heureux - et tout le monde parle de cela du fait qu'un certain nombre de pays étrangers comme l'Allemagne ont accepté de reconnaître les massacres de plus d'un million d'Arméniens comme génocide. Tout cela est attendu avec une certaine ferveur, bien que relativement retenue. La population se prépare à aller au Mémorial du génocide pour, comme tous les ans, mais sans doute seront-ils plus nombreux demain, porter des fleurs à la mémoire des victimes. Ils sont d'ailleurs nombreux les Arméniens de l’étranger à s'être rendus à Erevan pour ce 24 avril. Les hôtels de la capitale sont complets depuis longtemps. Des myosotis décorent chaque recoin de la ville, sur les banderoles en autocollants à l'arrière des voitures, ou encore en affiches géantes. Cette fleur est appelée ici « ne m'oubliez pas ». Symbole de la commémoration du génocide, elle porte cinq pétales, cinq comme autant de continents ou la diaspora s'est établie. La procession se dirigera jusqu'au Mémorial du génocide sur les hauteurs de la ville, puis une cérémonie avec 60 délégations et quatre chefs d'Etat dont François Hollande, premier président à avoir annoncé sa venue. Ecouter ici http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150423-genocide-armenien-ceremoniecanonisations-erevan/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87904 Cent ans après, l’Arménie commémore le génocide Les Echos Michel de Grandi / Journaliste, service international | Le 23/04 à 18:22, mis à jour à 19:24 François Hollande et Vladimir Poutine présents aux cérémonies Les Arméniens commémorent les 100 ans des massacres ayant coûté la vie à 1,5 million de leurs ancêtres sous l’Empire ottoman. Après avoir canonisé, jeudi, 1,5 million de victimes, Erevan accueille ce vendredi des centaines de milliers de personnes, parmi lesquelles les présidents français et russe, pour une cérémonie commémorative au Mémorial dédié aux victimes du génocide. François Hollande a plusieurs raisons de faire le déplacement. Déjà, et cela relève presque de la politique intérieure, « la France abrite l’une des plus fortes communautés arméniennes », analyse Thomas Gomart, Directeur de l’IFRI. Un autre motif tient au fait que « l’Arménie constitue un relais important de l’influence française au Caucase », poursuit l’expert. Ce sont d’ailleurs les mêmes motivations qui poussent Vladimir Poutine à se rendre, lui aussi, dans l’ex-république soviétique. Des trois pays du Caucase, l’Arménie est celui qui entretient les liens plus étroits avec Moscou. C’est un poste avancé où la Russie assure une présence militaire. L’Arménie sert également à renforcer l’approche régionale d’union eurasienne chère au président russe. Voir la vidéo : Arménie: l'Eglise va canoniser les victimes du... by 20Minutes http://www.dailymotion.com/video/x2nobcg_armenie-l-eglise-vacanoniser-les-victimes-du-genocide-armenien_news#from=embediframe Ankara fait diversion Seule ombre au tableau, mais elle est de taille : la Turquie qui réfute toujours le terme de génocide , a créé la polémique en avançant d’un jour, c’est à dire le 24, les célébrations du centenaire de la bataille des Dardanelles. Une façon pour Ankara de faire diversion. Comme souvent, de telles réunions sont l’occasion de rencontres bilatérales. Une nouvelle entrevue entre François Hollande et Vladimir Poutine est prévue en marge des cérémonies et avant le départ du président français pour l’Azerbaïdjan. Comme il l’a fait quelques jours plus tôt à son homologue ukrainien Petro Porochenko, François Hollande va redire son attachement au respect intégral des accords Minsk II. L’objectif est que cette série de consultations débouche sur une nouvelle rencontre à quatre, entre les présidents français, russe, ukrainien et la chancelière allemande. Un autre sujet va s’imposer aux deux chefs d’Etat, celui de la livraison de deux navires de guerre Mistral. Tandis que Paris et Moscou semblent se diriger vers un accord à l’amiable, François Hollande a admis pour la première fois, ces derniers jours, que la France pourrait être amenée à « rembourser » les sommes déjà perçues pour ce contrat signé en juin 2011 et évalué à 1,2 milliard d’euros. http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/02127710228larmenie-celebre-le-centenaire-du-genocide-1113943.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87906 À Erevan, la tragédie de 1915 reste le socle du sentiment national arménien Le Figaro REPORTAGE - Le génocide continue de déterminer la politique étrangère du pays, à bloquer son développement et à peser sur sa sécurité. De notre envoyé spécial à Erevan Depuis le début du mois d'avril, des adolescents se relaient pour monter la garde devant le Mausolée du génocide, sur la colline de Tsitsernakaberd, au-dessus d'Erevan. Toutes les demi-heures, un groupe vient relever le précédent devant les douze plaques de pierre qui s'ouvrent comme des pétales géants en surplomb de la flamme du souvenir. D'autres écoliers viennent déposer des fleurs, lire des poèmes ou jouer du violon. Une double pointe de béton qui se dresse vers le ciel et un grand mur gris, tous construits à l'époque soviétique, viennent compléter le décor où se déroulent chaque 24 avril les cérémonies qui commémorent le génocide de 1915. Mais à Erevan, le centième anniversaire des événements n'appartient pas uniquement à la mémoire. «En Arménie, le génocide reste un sujet d'actualité», dit le professeur David Hovhannisyan, ancien diplomate et directeur de la faculté d'études orientales à l'université d'Erevan. «Il continue ... Lire la suite sur le Figaro : http://www.lefigaro.fr/international/2015/04/23/0100320150423ARTFIG00305--erevan-la-tragedie-de-1915-reste-le-socle-dusentiment-national-armenien.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87905 Génocide des Arméniens : « Mon grand-père a créé une milice arménienne » Le Monde | 24.04.2015 à 11h29 • Mis à jour le 24.04.2015 à 11h46 A l'occasion des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens, vendredi 24 avril, des lecteurs du Monde.fr ont partagé avec nous l'histoire de leur famille. Nous publions une sélection de ces récits. « Mon père se souvient de trois noms » Nathalie T., 44 ans, Viroflay Mon grand-père paternel s'appelait Boghos Djindian. Il est né en 1901 près de Palu, au centre de l'Anatolie, dans le village de Havav. Les noms de son père, Melkon, et de sa sœur Kohar, qui fut enlevée et jamais retrouvée, sont les seuls dont mon père se souvient. L'événement le plus tragique qui revient à mon père résonne toujours dans ma tête. Il a vu ses parents se faire tuer sous ses yeux et le cadavre de son père ensanglanté derrière la maison. Boghos a pu s'échapper en dérobant le fusil du « maire » du village, Tefig Bey. Un voisin Kurde l'a accueilli. Mais il était recherché par les autorités : il a préféré partir pour ne pas mettre sa famille d'accueil en danger. Arrivé en Syrie, il rejoint un orphelinat américain pendant quatre ans. Il se retrouve par la suite au Liban où il se marie à Archalouis et travaille comme cocher pendant sept ans. Il rejoint Marseille en passant par le camp Oddo. Il travaille dans les mines un an à Gardanne, puis en Ardèche pendant quatre ans et enfin à Lyon avec sa femme dans les usines de soierie Gillet. Entre-temps, la seconde guerre mondiale éclate et il se déclare volontaire pour aller défendre la France, sa terre d'accueil. A son retour, il décide de partir en famille avec ses quatre enfants en Arménie en 1947, sur l'appel de Staline, où ils vivront des années dans le silence et la peur d'être déportés en Sibérie. Mon père me parle souvent d'un second génocide perpétré par les communistes. C'est seulement en 1968 qu'il pourra retrouver Lyon et s'éteindra dix ans plus tard à Marseille auprès de sa famille. « Réfugiés en Palestine » Vahram S. Je suis le fils d'un orphelin rescapé du génocide : une colonne de déportés de la ville de Marash, femmes et enfants, marchant sans savoir vers où… A 7 ans, Missak, séparé de ses parents, est pris dans cette marche forcée par des gendarmes à cheval. Ils vendent ce gamin à un berger kurde, comme « boy », pour s'occuper des moutons. Après des semaines, des passants parlant arménien, qui fuyaient les massacres, sauvent Missak. Ils marchent jusqu'à Alep, en Syrie, où ils le laissent dans un orphelinat. Quelques mois plus tard, les orphelins sont si nombreux qu'une partie est transférée vers Jérusalem, où un couvent arménien les reçoit et les scolarise. Il passe sa jeunesse dans le couvent et rencontre ma mère, qui a eu le même parcours. Je suis né à Jérusalem ; la guerre araboisraëlienne les oblige à se réfugier dans un autre couvent arménien de Bethléhem. Ils deviennent réfugiés pour la deuxième fois, mais cette fois de Palestine. Ils réussissent a élever deux garçons et deux filles. Ils resteront hébergés au couvent durant vingt ans. Missak est enterré à Bethléhem. J'ai émigré en France et le reste de la famille est parti aux Etats-Unis. « Ma grand-mère inoxydable » Alex S., Marseille, urbaniste retraité et plasticien Ma grand-mère, décédée centenaire en France à Saint-Raphaël, est née Victoria Kouyoumdjian autour de 1895 dans la partie nord-est de la Turquie, blonde aux yeux bleus, de type caucasien. Mariée jeune à un jeune époux (14/15 ans), son mari est ensuite porté disparu. Elle rencontre mon grand-père, Hovaghim Yorgandjian, mais après les événements de 1915, ils sont séparés et elle est déportée, comme des milliers d'Arméniens, et attrape le typhus en buvant de l'eau contaminée par des cadavres dans un lac. Elle survit malgré tout et toujours en déportation sur les plateaux désertiques, elle prend un coup de sabre sur la tête par un janissaire et est laissée pour morte sur un tas de cadavres. Une femme kurde la découvre encore en vie et la recueille. Sa beauté particulière lui permet d'être prise comme favorite par un « préfet ottoman », qui sera en fait le père biologique de ma mère. Rejointe par son mari qui la cherchait, elle s'enfuit avec lui de Constantinople pour rejoindre la France à Marseille avec un passeport Nansen d'apatride. Ils s'installent à Tours, puis à Cannes, où ils exercent la profession de tapissiers-ébénistes de mon grand-père. Ma mère, née en 1920, rencontre à Nice mon père, Eugène Saliceti, d'origine corse. Mon grand-père, Hovaghim, décède en 1955 à l'âge de 80 ans, ma grand-mère se remarie quelques années après avec un compatriote, Vassilian, qui décède rapidement. Elle vivra encore trentecinq ans à Saint-Raphaël, au « home » arménien de la fondation Gulbenkian. « Les tombes de l'ancien cimetière ont été déterrées » Mélinée, 24 ans, étudiante, Paris Mes arrière-grands-parents sont nés dans un village à deux heures de route d'Istanbul. Ils ont tous les deux survécu au génocide. Mon arrièregrand-père a été déporté jusqu'à Alep, dans un camp de concentration, à 1 200 kilomètres de son village. Mon arrière-grand-mère, elle, passait des vacances chez des cousins lors de la rafle : ses parents, ses frères et sœurs ont été tués ou sont morts lors de leur déportation. Ils se sont rencontrés quand ils sont revenus dans ce village, et se sont rapidement rendu compte que plus rien ne les y retenait. Ils ont donc débarqué à Marseille, en 1927. Ma grand-mère et ses frères sont nés en France. Ma grand-mère n'a pas appris l'arménien à ma mère. Je n'ai pas été élevée dans une culture arménienne. Ma mère a toujours poussé la sienne à raconter ce que lui avaient transmis ses parents, ce qu'ils avaient vécu. A chaque fois qu'elle en parle, nous sentons que c'est pour elle extrêmement douloureux. Douloureux de penser à la souffrance qui était celle de ses parents, qui se sont d'ailleurs suicidés ensemble, quand elle avait 30 ans. Ma mère s'est rendue l'année dernière dans le village de ses grandsparents. L'église tombe en ruine. Des villageois lui ont fait comprendre que les tombes de l'ancien cimetière avaient été déterrées. Ma grandmère a 85 ans. Elle nous a dit il y a quelques jours, avec une grande tristesse, qu'elle ne verrait pas, de son vivant, la reconnaissance du génocide par l'Etat turc. « Mon grand-père avait créé une milice arménienne » Jean K., 78 ans, retraité Depuis des siècles, nous vivions paisiblement avec les Ottomans. La première guerre mondiale a été l'élément déclencheur. En 1915, les Russes ont commencé à pénétrer avec des soldats dans le nord de la Turquie. Nous, Arméniens, voulions profiter de l'arrivée des Russes, de nos frères, pour nous libérer des Ottomans, comme les Grecs. Mon grandpère et ses amis avaient créé une milice arménienne grâce aux armes que les Russes leur fournissaient. Alors mon grand-père a commencé à attaquer des villages turcs ; il n'y avait pas beaucoup de résistance, puisque tous les hommes en âge de se battre étaient partis au front. Les Turcs étaient très surpris de la visite des Arméniens armés. Ma maman racontait que grand-père disait : « Aujourd'hui nous avons une armée, demain un pays. » Pour stopper cette milice, l'armée turque ne s'est pas fait attendre. La population s'est vengée et a commencé à nous persécuter. Un village voisin d'Arméniens a été massacré. Nous vivions près de Samsun (dans le nord du pays, au bord de la mer Noire). Mon grand-père a voulu rester et se battre. En 1920, mes parents se sont enfuis à Istanbul avec un voisin, cachés dans de la paille, pour se rendre ensuite en France. Ils avaient tous déguisé leurs identités. Un été, je suis allé dans la région de mon grandpère. J'ai rencontré un Turc qui m'a dit que toute sa famille était d'origine arménienne, mais qu'ils étaient devenus musulmans. « Un rapport à l'Histoire plus qu'une mémoire familiale » Hélène B., 30 ans, Paris, journaliste D'origine arménienne par mes deux parents, j'ai hérité de deux histoires différentes. Mes ancêtres maternels, qui habitaient près d'Amasya, sont partis de leur plein gré vers 1922 quand l'arrivée au pouvoir des JeunesTurcs a mis un terme à tout espoir de vivre en paix en Turquie ; on suppose que c'est le métier de meunier de mon arrière-grand-père qui l'a sauvé des massacres, car il savait faire tourner les moulins. Du côté de mon père, en revanche, certains ont péri en résistant aux Turcs en 19151917, d'autres sont morts brûlés vifs dans une église : ceux qui restaient ont fui dans la misère. Une fois en France, ce fut Marseille pour les premiers, Sumène (Gard) pour les seconds, avant de monter à Paris après la guerre. Enfants, mes parents ont souffert du poids de l'histoire du génocide : ils ont tant entendu pleurer et parler du « grand malheur » qu'ils ont voulu nous en préserver en coupant les ponts avec leur arménité. Alors que ma mère – née en France – ne parlait pas français en arrivant à l'école et que mon père est allé dans un collège arménien, mes sœurs et moi ne connaissons même pas la langue. Ce n'est qu'à l'âge adulte que nous avons commencé à nous intéresser à cette histoire, mais à froid, dans une approche historique plus qu'émotionnelle. Les vieilles photos ont été ressorties, les noms écrits en arménien déchiffrés, les arbres généalogiques tracés. Aujourd'hui, je connais mon histoire ; j'aurais voulu qu'elle ne s'arrête pas net à mes arrière-grands-parents. http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/24/genocide-desarmeniens-mon-pere-se-souvient-de-trois-noms_4621648_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87914 La reconnaissance du génocide arménien dans le monde L'Express Par Marie Le Douaran , publié le 24/04/2015 à 10:28, mis à jour à 12:54 Quelques jours avant la commémoration du centenaire des massacres, le Parlement autrichien et le Pape François ont reconnu publiquement le terme "génocide" que la Turquie nie catégoriquement. Alors que l'Arménie commémore ce vendredi le centenaire des massacres perpétrés contre les Arméniens de Turquie au cours de la Première Guerre mondiale, 24 pays dans le monde reconnaissent actuellement le génocide arménien. Le Parlement européen et l'ONU qualifient aussi ces événements de "génocide". Ces actes de reconnaissance sont très divers: parmi les 24 Etats, seuls quatre -la France, l'Uruguay, l'Argentine et Chypre- ont promulgué des lois en ce sens. La plupart du temps, il s'agit de résolutions adoptées par le Parlement ou une des chambres du Parlement. Les termes employés dans les déclarations ne sont pas toujours les mêmes: 22 pays nomment bien un "génocide" -contrairement à l'Uruguay, placé dans la catégorie "reconnaissance partielle" de la carte. En Allemagne, le texte adopté par le Parlement en 2005 n'emploie pas le terme mais le président Joachim Gauck l'a prononcé jeudi 23 avril, reconnaissant dans la foulée une "coresponsabilité" de son pays dans les massacres. Des variations existent aussi sur l'identification de la responsabilité du génocide. Tous les pays n'évoquent pas la Turquie. Ainsi, la France et le Vatican ne mentionnent pas du tout Ankara, quand la Belgique, l'Italie, la Suisse, le Liban, la Syrie ou le Chili parlent de "l'Empire ottoman". La reconnaissance du génocide donne lieu à des tensions diplomatiques. Ainsi, la Turquie a rappelé son ambassadeur en Autriche cette semaine, après que Vienne a reconnu les massacres. Pour ne pas froisser la Turquie, Israël ne reconnaît toujours pas le génocide, mais évoque une "tragédie", et la Knesset n'a pas adopté de résolution. C'est également un des sujets qui ont pu freiner les discussions entre l'Union européenne et la Turquie, en vue d'une adhésion. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/carte-quel-pays-reconnaissent-legenocide-des-armeniens_1674237.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87917 Marseille : manifestations pour le centenaire du génocide arménien France3 Par Ghislaine Milliet Publié le 24/04/2015 | 12:06, mis à jour le 24/04/2015 | 12:17 Les Arméniens de Marseille commémorent ce vendredi le centenaire du génocide arménien. Plusieurs marches sont prévues dans la journée. Hier soir, une veillée était organisée sous l'ombrière du Vieux-Port. Pour les Arméniens, qui n'ont jamais oublié le génocide de leur peuple, cette année marque le centenaire de cette terrible page de l'histoire, où plus d'un million de personnes perdirent la vie. A Marseille, qui représente la plus forte communauté arménienne de France, plusieurs marches et manifestations sont organisées aujourd'hui. Ce matin, une procession est partie de l’Eglise Beaumont pour se rendre au mémorial de la communauté. Elle est passée par l’avenue du 24 avril 1915. Cet après-midi, une autre marche est prévue pour se rendre à à la cathédrale Arménienne Apostolique située sur le Prado. Hier soir, les jeunes arméniens de Marseille avaientorganisé une veillée sous l’ombrière du Vieux Port, respectant 1915 secondes de silence, en référence à l'année du génocide. http://france3-regions.francetvinfo.fr/provencealpes/2015/04/24/marseille-manifestations-pour-le-centenaire-dugenocide-armenien-711435.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87915 Lyon commémore ce vendredi le génocide arménien LyonMag 24-04-2015 à 07:16 100 ans après la tragédie qui a fait plus d'1,5 million de victimes, la Ville de Lyon commémore ce vendredi le génocide arménien. Les célébrations débuteront à 14h30 par un office religieux en l'église apostolique arménienne, située dans le 3e arrondissement. Michel Delpuech, le préfet du Rhône, assistera notamment à cet office. Un cortège se rendra ensuite sur la place Bellecour, où une gerbe de fleurs sera déposée devant le mémorial, place Antonin Poncet, à 17h. Cette cérémonie sera également marquée par les allocutions des représentants du CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France) et des autorités. A 19h15, toutes les cloches de France sonneront en mémoire des victimes du génocide. Enfin, un concert exceptionnel sera programmé le soir même à l'Auditorium de Lyon. Lyon a une relation particulière avec l'Arménie, une forte communauté s'est installée entre Rhône et Saône et à Villeurbanne ces dernières décennies. On estime à 40 000 le nombre d'habitants de la Métropole de Lyon d'origine arménienne. http://www.lyonmag.com/article/72277/lyon-commemore-ce-vendredi-legenocide-armenien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87920 Critiques de Dogan Özgüden sur le négationnisme turc en Belgique Info-Türk Belga: Des militants d'origine turque au côté de la communauté arménienne Le comité belge des commémorations des victimes du génocide arménien de 1915 a lancé cette semaine un appel à la reconnaissance de ce génocide, réfuté par le gouvernement turc. Des associations d'origine turque figurent parmi la quinzaine d'organisations qui relaient cet appel en Belgique. Le rédacteur Dogan Özgüden déplore que les autorités belges demeurent frileuses à ce sujet, pour des raisons électorales. Le centenaire du génocide sera commémoré dans le monde vendredi, notamment à Bruxelles. Le comité belge des commémorations des victimes du génocide arménien de 1915 est composé de la coordination belge du centenaire du génocide arménien, ainsi que des fédérations syriaque, kurde, yézidie ou alévie, mais aussi d'associations d'origine turque comme la confédération des ouvriers de Turquie en Europe ou la fondation Info-Türk. Le rédacteur en chef du bulletin Info-Türk, Dogan Özgüden, déplore mercredi "n'avoir jamais entendu, de la part d'élus belges d'origine turque, de prise de position démocrate au sujet du génocide arménien et déviant de la ligne du gouvernement turc". L'appel porté par le comité belge regrette dans la même veine que "des négationnistes turcs occupent des postes clés dans les assemblées fédérales, communautaires, régionales et communales, en raison des considérations électorales de tous les partis politiques belges". Environ 160.000 personnes nées avec la nationalité turque résident en Belgique, dont trois-quarts ont acquis la nationalité belge ensuite, estimait en 2013 le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme. La communauté arménienne en Belgique est, quant à elle, estimée à 30.000 personnes, d'après le Comité des Arméniens de Belgique. Cette communauté ne bénéficie pas de "la même bienveillance électorale" que la communauté d'origine turque, estime M. Özgüden. Il déplore que "les autorités belges, dans ces circonstances électorales, ne veulent pas intervenir dans l'injustice". Le sénat belge a toutefois reconnu en 1998 le massacre arménien en tant que "génocide" dans une résolution invitant le gouvernement turc à emboîter le pas. L'appel du comité des commémorations des victimes du génocide arménien sera relayé lors d'une manifestation à Bruxelles le 24 avril, le jour des commémorations du centenaire du génocide arménien. (Belga, Marie-Pauline Desset, 22 avril 2015) http://www.info-turk.be/440.htm#Critiques http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87919 La longue et difficile reconnaissance du génocide Le Soir JEAN-FRANÇOIS LAUWENS et CATHERINE JOIE Mis en ligne il y a 3 heures Seul le Sénat a reconnu le génocide arménien de 1915-16 par les Turcs. La position officielle belge reste ambiguë. En 1998, sur proposition du socialiste Philippe Mahoux, le Sénat votait une résolution dans laquelle il invitait « le gouvernement turc à reconnaître la réalité du génocide perpétré en 1915 par le dernier gouvernement de l’Empire ottoman. » Aujourd’hui, vu ce que sont devenues les attributions du Sénat, on jugerait cette position purement symbolique. Ce n’était pas le cas alors. Il n’en reste pas moins qu’à ce jour, l’État belge n’a pas reconnu le génocide arménien. La Belgique adopte un profil bas dans ce dossier. Sa position reste ambiguë, et pas seulement aux yeux des 30.000 membres de la communauté arménienne. Ce vendredi, jour anniversaire du centenaire du génocide, ses représentants demanderont aux autorités belges de pénaliser la négation du génocide, au même titre que celle de la Shoah. Ce n’est pas gagné car, on l’a compris, notre pays a tendance à éviter soigneusement le sujet. Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), sera lundi en Arménie, mais une avancée majeure n’est pas attendue. A ce jour, la position des Affaires étrangères, qui ne sont évidemment pas liées par la résolution du Sénat, reste la suivante : encourager le rapprochement voire la réconciliation entre Ankara et Erevan et laisser historiens et juristes se prononcer sur la pertinence du mot « génocide ». « Il ne paraît pas opportun que le politique se substitue au pouvoir judiciaire », dit la diplomatie belge. Ce qui ne diffère pas énormément de la position des États-Unis ou de la Turquie… L’appartenance de la Turquie musulmane au camp occidental explique évidemment la prudence de certains. Mais, en Belgique, d’aucuns pointent une autre explication : le poids électoral de la communauté turque dans certaines communes. Quand il était en politique chez Ecolo, irréprochable sur le dossier, Jean-Claude Defossé a tenté à plusieurs reprises de faire voter des résolutions condamnant la Turquie. « C’est impossible, peste-t-il. Le PS, aidé par le CDH, fait blocage pour ne pas indisposer l’électorat PS turc de Schaerbeek et Saint-Josse. Ce qui est insultant car cela laisserait penser que tous les Turcs sont des fascistes. » Une thèse d’ailleurs corroborée par… des Turcs de Belgique. Dogan Özgüden, rédacteur en chef du bulletin Info-Türk, a ainsi déploré mercredi n’avoir « jamais entendu de la part d’élus belges d’origine turque de prise de position démocratique déviant de la ligne du gouvernement turc, d’autant que des négationnistes turcs occupent des postes clés en raison de considérations électorales : il y a 160.000 Turcs en Belgique et 30.000 Arméniens… » Un site a d’ailleurs répertorié les élus ou candidats du PS (3), du MR (3), du CDH (1) ou du FDF (1) ayant assisté à des réunions ou tenu des propos qualifiés de « négationnistes ». Interrogés par nos soins, ces partis marchent sur des œufs. Tous appellent à la « prudence » et à la « vigilance ». Le MR adopte le discours des Affaires étrangères. Le PS et le CDH affirment que leur position est celle de « la réalité historique du génocide arménien ». Cela n’a pas empêché, mercredi, le PS de faire capoter l'idée d’une minute de silence au Parlement bruxellois afin, raconte La Libre, que « les députés socialistes d’origine turque n’aient pas à pratiquer une ostensible politique de la chaise vide ». La position du PS est pourtant « une et indivisible », selon sa porte-parole. Façon de se démarquer de la position de certains de ses membres ? Emir Kir, bourgmestre de Saint-Josse qui réfute le mot « génocide », avait été interpellé en 2004, quand il était ministre bruxellois. « Je n’ai pas changé d’avis depuis, mais je n’ai pas souhaité rouvrir cette discussion, répond-il aujourd’hui. Je reconnais les faits de 1915 et leur gravité, je trouve normal que la Turquie présente ses condoléances. Je ne suis pas négationniste mais le mot que vous utilisez doit être cautionné par des historiens et des juristes. Si vous voulez y voir une divergence de vue avec mon parti, libre à vous. Pour moi, il ne s’agit que d’une question sémantique. » Et de rappeler la proposition… du président turc Erdogan (alors premier ministre) en 2006 : une commission de l’ONU qui trancherait pour l’Histoire, piste restée lettre morte car d’aucuns y virent un enterrement de première classe. Historiens: «Appeler le cas arménien génocide va de soi» Parmi les arguments des personnes qui refusent d’employer le mot « génocide » pour qualifier le massacre d’une partie du peuple arménien entre 1915 et 1917, figure celui du « désaccord » entre les historiens sur le sujet. Autrement dit, tant qu’un comité international d’historiens n’a pas écrit noir sur blanc que le génocide arménien en est un, il n’y aurait pas de raison de qualifier le génocide arménien comme tel… Pourtant, à écouter Philippe Raxhon, professeur d’histoire contemporaine à l’ULg, les historiens sont presque unanimes sur le cas arménien : « Il est tout à fait légitime, d’un point de vue historique, de qualifier le massacre des Arméniens de génocide. Il s’agit bien d’un cas de tentative de destruction d’un groupe humain, où la destruction du groupe était une fin en soi, pas un moyen. Pour un historien, qualifier le cas arménien de «génocide» va de soi. » Des millions de documents Seuls certains historiens turcs ou certains turcologues remettent en question le concept de génocide pour le cas arménien, selon le professeur. « Certains historiens sont liés au contexte dans lequel ils évoluent. Mais quiconque pratique une méthode historienne empreinte de liberté ne peut nier le génocide arménien. » Pour Laurence van Ypersele, historienne à l’UCL et spécialiste de la Première guerre mondiale, le travail scientifique a aujourd’hui permis « d’établir les faits ». « Depuis 40 ans, les historiens exhument des documents. Il n’est plus possible de nier… » Parmi les « preuves » aux mains des historiens : des télégrammes, des rapports de sources diplomatiques de l’époque, des statistiques, des archives allemandes… Des millions de documents. « En cent ans, les efforts cumulés des historiens ont permis de constituer un faisceau d’informations suffisamment important pour affirmer qu’il y a bien eu génocide, poursuit Philippe Raxhon. Le temps a agi comme un acteur : il nous a amené des arguments. » « La preuve ultime est la disparition du peuple arménien sur sa terre historique. De deux millions, les Arméniens sont passés à 60.000. Cela ne s’explique pas uniquement par l’immigration », selon Joël Kotek, professeur d’histoire contemporaine à l’ULB, qui ajoute que la version turque des événements, à savoir une guerre civile entre Ottomans musulmans et Arméniens, n’a pas lieu d’être. Il n’y avait pas d’équilibre entre les forces : c’était l’appareil étatique contre les Arméniens, explique- t-il. Et à ceux qui estiment qu’il n’est pas approprié d’utiliser le terme « génocide » pour le cas arménien parce que le concept de génocide n’est apparu qu’après la Seconde guerre mondiale et l’extermination du peuple juif, Philippe Raxhon répond que c’est un « argument technique, sans fondement ». « En histoire, on ne cesse d’utiliser des concepts a posteriori ! Il est tout à fait légitime de le faire pour le cas arménien. » Le professeur de l’ULg ajoute que le débat sur la reconnaissance du génocide n’est pas figé. Que la crispation est forte, mais que la lecture turque des événements évolue. « Regardez la question des Justes Turcs, les Turcs qui ont aidé les Arméniens entre 1915 et 1917. C’est un épisode qui est de plus en plus reconnu et qui favorise la décrispation des Turcs autour du génocide arménien. » http://www.lesoir.be/860002/article/14-18/actualites-14-18/2015-0424/longue-et-difficile-reconnaissance-du-genocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87921 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Erdogan : nous sommes prêts à ouvrir nos archives militaires Publié 24.04.2015 Mis à jour 24.04.2015 "Conférence de paix" dans le cadre du Centenaire de la Bataille des Dardanelles Le président de la République Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie était prête à ouvrir ses archives militaires concernant les incidents de 1915. Lors de la Conférence de paix, tenue à Istanbul dans le cadre du Centenaire de la Bataille des Dardanelles, M. Erdogan a noté que la Première Guerre mondiale se poursuivait de manière cachée et que la coopération internationale était nécessaire pour instaurer la prospérité et la sérénité. Rappelant que les assertions de la diaspora arménienne sur les incidents de 1915 étaient entièrement infondées, le président turc s’est adressé à l’Union européenne en ces mots : " Je dis toujours qu’il s’agit de près de 1 million de documents. Je dis également que nous sommes prêts à ouvrir nos archives militaires. Nous n’avons aucune inquiétude, aucune crainte à ce sujet. Nous croyons et savons que nos ancêtres n’ont pas commis d’oppression." Soulignant qu’il publierait son second message à propos de ce qui a été vécu dans le passé durant les activités commémoratives qui seront organisées vendredi à Çanakkale, M. Erdogan a indiqué que le fait de favoriser les tragédies ne servirait à personne. « Faire de l’histoire un instrument pour attiser la haine ne sera bénéfique ni pour la communauté arménienne ni pour les autres. Le message de paix et d’amitié que nous allons donner lors de la cérémonie à Çanakkale reflète totalement la vérité alors que les prises de position hostiles via les assertions arméniennes dans plusieurs pays sont fausses. J’appelle ceux qui soutiennent les assertions arméniennes infondées et ceux qui partagent les douleurs des Arméniens à ne pas ignorer non plus 4 millions de Turcs qui ont péri. Ne faites pas de distinction entre les tragédies » a-til affirmé. http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/04/24/erdogan-noussommes-pr%C3%AAts-%C3%A0-ouvrir-nos-archives-militaires-211930 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87900 RUBRIQUE EN ANGLAIS Armenian tragedy still raw in Turkey 100 years on By Mark Lowen BBC News, Istanbul 22 April 2015 Sevag Balikci never got to see his new bedroom. His family, ethnic Armenians from Turkey, moved into their Istanbul apartment at the start of 2011. Sevag was finishing his military service in the south-east. On 24 April, aged 25, he was shot dead by a fellow recruit. The judge called it an accident, sentencing the killer to four years in prison. The family is convinced it was an intentional act by a Turkish nationalist, timed for maximum effect. The 24th April is the date on which Armenians commemorate the darkest moment in their history: when - 100 years ago this week - they began to be rounded up in a crumbling Ottoman Empire and were deported or killed. Armenia says 1.5 million were systematically murdered, calling it "genocide". Turkey fiercely rejects the label, insisting far fewer died - many of starvation or disease - and that the deaths of Turks have been ignored. 'The same fate' As the centenary of the tragedy approaches, historical narratives are colliding. "The genocide was being commemorated and the killer wanted to intimidate people through my son," says Ani Balikci, Sevag's mother. "An Armenian had to die on that day - and Sevag was available. "The authorities have leant on witnesses to change statements - it suits them to say it's an accident." She shows me her son's room, which she has kept as it was. "We can't throw out his belongings because it would be like saying goodbye to him," she says, her tears flowing. "A century ago, my family were killed in the genocide - and now one of their descendants, my son, has met the same fate." Hushed up Armenians had long been treated as second-class citizens in the Ottoman Empire, their sporadic revolts ruthlessly suppressed. As World War One raged, Ottoman leaders blamed faltering national cohesion for losses in the Balkans and elsewhere, seeing the Armenian minority as a threat. Armenian genocide dispute Hundreds of thousands of Armenians died in 1915 at the hands of the Ottoman Turks, whose empire was disintegrating Many of the victims were civilians deported to barren desert regions where they died of starvation and thirst. Thousands also died in massacres Armenia says up to 1.5 million people were killed. Turkey says the number of deaths was much smaller Most non-Turkish scholars of the events regard them as genocide as do more than 20 states including France, Germany and Russia, and some international bodies such as the European Parliament Turkey rejects the term 'genocide', maintaining that many of the dead were killed in clashes during World War One, and that many ethnic Turks also suffered in the conflict Find out more about what happened From a pre-war Armenian population of two million, just 50,000 remain in Turkey today. Around 20 countries, including France, Italy and Canada, officially recognise the killings as genocide. But for decades Turks grew up unaware of what happened in 1915. Textbooks omitted it; political leaders hushed it up, pursuing the "Turkification" of society. When it was finally talked about here, the official Turkish version called it "the Armenian events". But in the past decade, history classes at some universities have begun to address the period and a small liberal fringe has spoken out. Three hundred Turkish intellectuals signed a petition asking Armenia for forgiveness, among them Ahmet Insel, a professor at Galatasaray University. "This was a genocide and a crime against humanity," he says, standing outside the Islamic Arts museum in Istanbul, the site where the first Armenians were rounded up. "Turkey has a moral obligation to recognise it as such, so as to become a civilised modern democracy." He says he does not expect formal recognition within the next 10 years. "The charge of genocide could mean Armenians claim financial compensation from Turkey - that's one factor holding it back." Rhetoric hardened The current government has slowly moved forward on the issue, returning some confiscated properties to Armenians. And, last year, the then Prime Minister Recep Tayyip Erdogan - now President - offered his "condolences" to families of the victims, calling the killings "inhumane". It was the furthest a political leader had gone in Turkey, but was rejected by Armenia for dodging the word "genocide". In the run-up to the centenary, the rhetoric has again hardened. When Pope Francis said two weeks ago that Armenians had suffered "the first genocide of the 20th Century" Mr Erdogan hit back, saying he "condemned" the Pope, warning him not to "repeat the mistake". Partly the president is shoring up core nationalist votes ahead of an election in June. But partly too, Turkey, which cares so much for its prestige and strongman image, recoils at a word linked with Rwanda, Srebrenica and Auschwitz. 'Distract attention' Perhaps no clearer example of the reluctance to mark the killings will come on the anniversary itself, when Turkey will instead lavishly commemorate 100 years since the Gallipoli campaign: the victory of Ottoman forces over invading Allied troops. It is never remembered on 24 April but this year the ceremony will fall on that day - critics say to overshadow the Armenian anniversary. President Erdogan invited world leaders to Gallipoli, including Armenia's president, who sent an angry rejection, calling it "an attempt to distract attention". Most leaders have declined the invitation. On the shores of the Bosphorus in Istanbul, the far-right MHP party is campaigning for the election, repeating its unrepentant line on Armenia. "There was no genocide," says Hakan Aslan, the party's regional head. "All the ethnic groups who paid their taxes to the Ottoman Empire and weren't traitors lived in peace." Meanwhile at the heart of Istanbul's Armenian cemetery lies the grave of Sevag Balikci. A marble slab bears his name, picture and the date: 24 April 2011. But among the surrounding graves, not a single one dates from 1915. In fact, there is no cemetery in Turkey dedicated to those victims, such is the refusal to mark what happened. A sign, say Turkey's critics, of a country still unable to face its past. http://www.bbc.com/news/world-europe-32396080 Armenia ready for normalization of ties, President Sargsyan says Cansu ÇAMLIBEL- YEREVAN Yerevan is prepared to normalize its relations with Ankara without any preconditions, Armenian President Serzh Sargsyan has said ahead of April 24, “Genocide Remembrance Day” for Armenians. “I declare that we are ready for the normalization of relations with Turkey, for starting a process of rapprochement between the Armenian and Turkish nations without any preconditions,” Sargsyan told daily Hürriyet, noting that Armenia was willing to normalize ties even as it mourned the 100th anniversary of the mass killing of Ottoman Armenians. Opening the border between Turkey and Armenia would create an atmosphere of trust, benefit business and help develop Turkey’s eastern provinces, the president said. “Opening the border will also make contacts between our civil societies more active, making them more informed about each other’s approaches and perceptions, which, I believe, will also have a positive impact on the two nations’ rapprochement,” he said. Sargsyan also said the window of opportunity was missed because of “the unconstructive Turkish policies.” Here is the full text of the interview: As a politician who has invested great efforts into the process of reconciliation between your country and Turkey, what scenario would you dream of having on April 24 Remembrance Day this year? I believe one such option would be giving tribute to the innocent victims of the Armenian Genocide jointly with the Turkish president on the hill of Tsitsernakaberd, and proclaiming from the memorial to the whole world that we join our efforts in condemning the crimes of genocide of the past, thus preventing the possible recurrence of genocide and other crimes against humanity. This was exactly our aim when we sent an invitation to the president of Turkey to participate in the commemoration events on April 24. Unfortunately, this became another missed opportunity for Turkey. If the protocols were implemented, would Armenia still continue its aggressive campaign calling upon states and international organizations to recognize genocide claims? First of all, the characterization of being “aggressive” is misplaced. The steps we have taken should not be misconstrued as an attack, and are not against the Turkish people. And, secondly, I would rather avoid any hypothetical questions. It was a process, which had not reached its logical conclusion. Should it have been crowned with success, perhaps, we would have found ourselves in another reality: it is possible that eventually Turkey itself could have acknowledged the Armenian Genocide, and with that we would enter a new phase of a genuine reconciliation between our nations. Today we have what we have. The present tendencies of recognition and condemnation of the Armenian Genocide by various states and organizations demonstrate in practice the international community’s awareness that impunity for the crimes against humanity is inadmissible, and we shall join efforts to devise effective mechanisms for the prevention thereof. The continuous process of the Armenian Genocide recognition by the international community should be a serious signal to the Turkish authorities that the denials stance of Turkey on this issue does not in any way or shape fit the values and realities of the 21st century. What have you gained from the latest statement by Pope Francis? Did you anticipate it? What possible consequences do you think it may entail? World leaders are vested with a unique mission to prevent crimes against humanity. In this context, the Mass at St. Peter’s Basilica served by Pope Francis on April 12 to commemorate the Armenian Genocide Centennial, who followed the lead of Pope John Paul II in defining the well-known events as genocide, was a clear demonstration to that effect. The pope’s statement was a message of humanism, tolerance, struggle against xenophobia, and crimes against humanity addressed to the entire humankind. I hope it will become a landmark to guide especially those countries that subordinate universal values to their political interests. The emotional and non-diplomatic reaction of the Turkish leadership was yet another proof that Turkey continued its policy of evident denial pursued at a state level, thus taking upon it the burden of the responsibility for the crime perpetrated by the authorities of the Ottoman Empire. If Turkey does not share this view, if it disagrees with numerous countries and international organizations that have recognized the Armenian Genocide, that is Turkey’s problem, and not the one of the international community. What are your expectations from U.S. President Obama on April 24 this year? If the United States decides to take into account its strategic interests in the region, and not to initiate any steps that might infuriate Turkey, what would be your reaction? Every country pursues its strategic interests, but there are universal interests and universal priorities. One of them is to build a secure and peaceful world, which is possible through straightening out disputes we presently that exist today. And that means that one needs to face its own past, learn lessons from it by taking the necessary steps. The 28th president of the United States, Woodrow Wilson, 95 years ago actually formulated the need for the international recognition of the Armenian Genocide, since the prevention of the crimes of genocide and all other future sufferings starts with the acknowledgement. As a mighty power and champion of democratic values, the United States has on numerous occasions stated its position regarding the Armenian Genocide. Out of 51 U.S. constituent states 44 recognized and condemned the Armenian Genocide. Throughout history various American presidents, such as Ronald Reagan, Gerald Ford, described the atrocities against the Armenian people as genocide. Even those U.S. presidents that had not used the word “genocide” during their tenure had used that term while campaigning. It means that they never questioned the veracity of what had happened, and only due to certain political considerations refrained from uttering the word “genocide.” We strongly believe that universal values will eventually prevail over ephemeral political interests. In spite of the European Parliament recognition of the Armenian claims in 1987, and a similar resolution adopted on April 15 this year, I have met numerous European liberals in past years that happened to support the Turkish views that history is better left to historians. I do not know which representatives of the European Parliament you have met, but the resolution of April 15, 2015, was adopted by a sheer majority in the European Parliament that represents 28 European states, and around half a billion people. That in itself is already a very vocal fact that testifies the clear-cut position of the European family with regard to the Armenian Genocide. By adopting that document, the European legislative body paid tribute to the memory of 1.5 million victims of the Armenian Genocide, and once again underscored its commitment to the protection of human rights and universal values. There was also a reference to that effect in the Armenian-Turkish protocols too, aiming at the establishment of a special commission. Despite this we have noticed the position of the Armenian authorities that history is not a matter of discussion. This is a kind of controversial stance, isn’t it? On the notion of leaving history to historians: the veracity of the Armenian Genocide has been studied by various scholars, social and political figures, international law experts, the International Association of Genocide Scholars, lawmakers, and also a number of Turkish historians for about a century now. The unanimous view of all of them was that what happened to the Armenian people in the Ottoman Empire definitely constituted genocide. Under the light of this, it becomes obvious that the Turkish proposal of establishing the so-called commission of historians has only one goal, which is to delay the process of the Armenian Genocide recognition, and divert the attention of international community from that crime. That is not only our view but also the view of the international community that goes on recognizing and condemning the Armenian Genocide. The protocols contain no clause of establishing any commission on historical studies. The respective paragraph in the protocol envisages a dialogue aimed at restoring mutual confidence between the two nations, which entailed the establishment of a sub-commission. Throughout the negotiations, the Armenian side has stressed on numerous occasions at various levels also to the Turkish side that the veracity of the genocide cannot be questioned under any circumstances. On Feb. 16 you recalled the protocols from your parliament. On the other hand, the protocols are still in the Turkish Parliament waiting for a politically expedient time for ratification. Isn’t this move by Armenia perceived as a step back from the reconciliation efforts on your side? Does this mean the 2009 process has failed totally? I will ask a rhetorical question: when will the expedient time arrive according to Turkish standards? It is already the sixth year since the protocols have been signed: when is the expedient time? On the part of Turkey, this signifies a lack of any basic respect not only toward the side that the protocols have been concluded with but also toward its international obligations. The years past have demonstrated that Turkey is looking forward not to some convenient moment, but instead is trying to prevent the manifestation of the unambiguous position of the international community on the Armenian Genocide by imitating a process of the Armenian-Turkish rapprochement, claiming that recognitions were something that hindered the reconciliation. The process of the Armenian-Turkish reconciliation was launched upon my initiative, and pursued a very simple goal – to establish diplomatic relations without any preconditions, and unseal the last closed border in Europe, safeguarding peaceful and neighborly coexistence of our nations. Unfortunately, the lack of political will on the part of the Turkish authorities, distortion of the letter and spirit of the protocols, fresh manifestations of denial, and continuously brought up preconditions intended to feed groundless demands of Azerbaijan thwarted the implementation of the protocols. Everyone is well-aware that it was Armenia that could have brought up some preconditions in the first place, but we have not resorted to it yet since we are guided by our vision of establishing an environment of cooperation in the region. After six years of unfulfilled expectations, I have decided to recall the protocols from the parliament. On one occasion I said the Armenians are not going to wait indefinitely for the Turkish authorities to be able to find a convenient moment to finally ratify those protocols. It was not Armenia that closed the Armenian-Turkish border, and it is not Armenia that is shutting the doors to reconciliation. Unfortunately, the window of opportunity to arrive at historic reconciliation between our nations was missed because of the unconstructive Turkish policies. We, however, are ready to embark upon a constructive dialogue with Turkey in case it faces its own history, heeds the calls of the international community, and guides itself by the vision of creating a peaceful future for the Armenian and Turkish peoples. Does the Republic of Armenia have any territorial claims on Turkey? The Republic of Armenia has never declared any territorial claims either on Turkey, or any other country since our independence. There has never been such an issue on the foreign policy agenda of our country, and there is none today. That is a clear-cut position. We are a fully-fledged and responsible member of the international community. As a member to the United Nations, we recognize our role in international affairs, we respect the principles of international law and, incidentally, we anticipate the same from our neighbor to the west. The one that illegally keeps the border with our country shut, turning it into the last closed border in Europe, and brings up unacceptable preconditions for the establishment of the diplomatic relations with Armenia is disrespect toward the international community that mediated the Zurich Protocols – the Zurich Protocols, I remind you, which bears Turkey’s own signature underneath. And, finally, I would like to register: you might have noticed that the talk of Armenia’s territorial claims toward Turkey or any intentions of our to that effect is mainly carried in Turkey, not in Armenia. I will stop here to let each of us draw his own conclusions as to why it is so. Why did Armenia consider the Turkish invitation to participate in the ceremonies dedicated to the Battle of Çanakkale on April 24 as offensive? Turkish officials say that for the past 20 years they have been marking that event, and the present year has been significant because of the 100th anniversary of the Çanakkale battle. It seems around 20 plus heads of states are going to participate in that ceremony. Is Armenia concerned about that? The events scheduled for the commemoration of the Armenian Genocide Centennial are not a matter of competition for us. If the Turkish authorities are in pursuit of securing more state leaders in attendance at any cost in order to overshadow the Armenian Genocide Centennial events, we have got much more serious and forward-looking goals, that is, to establish a vigorous platform together with the international community in struggling against the past and future crimes against humanity. In contrast to Turkey, we neither force, nor threaten, nor blackmail the international community to partake in our commemoration events. The representatives of states and international organizations are coming to Armenia guided not by political or economic gains, but principles, universal values and moral imperatives. As you have indicated, it has been for only 20 years that Turkey has been holding those ceremonies. But let us also register that in the course of those 20 years, it has never been held on April 24. This is the first year that the celebration is planned on the very same day of April 24, when the Armenian people for a 100 years has been firmly getting together to commemorate the innocent victims of the Armenian Genocide. Regardless of what name the Turkish authorities ascribe to the Armenian Genocide, such an indelicate move manifested a disrespectful attitude toward their own citizens – the memory of 1.5 million murdered Armenians. Meanwhile, had Turkey the slightest willingness to normalize our relations, figuratively speaking, “it should not have organized a feast and celebration on the day when the neighbor is mourning at home.” Do you think that opening the border will change the existing difficulties in the relations? Opening the border will change many things. First of all, it will create a certain atmosphere of trust, lay the foundation of establishing beneficial business ties, and make a considerable contribution to the economic development of the eastern provinces of Turkey. Opening the border will also make contacts between our civil societies more active, making them more informed about each other’s approaches and perceptions, which, I believe, will also have a positive impact on the two nations’ rapprochement. Now, as April 24 passes, what will be the strategy of the Armenian state in the upcoming years? Will there be a place for renewed efforts to start a new process of rapprochement? Do you personally have the political will to change this process of stalemate, which does not make it possible for the two states to live as neighbors? We have stated many times that our struggle does not end in 2015 – it will just enter a more mature phase. Let us not forget that we have had an opportunity to raise the issue of the Armenian Genocide, and condemn it only after the declaration of independence of the third Republic of Armenia. And that means that our struggle has just started. And it will be more coordinated and purposeful in the upcoming years. The bridges of rapprochement are not burned yet and we even initiated rapprochement ourselves. However, it is impossible to open the door whose key we don’t have. And even now, when we commemorate the centennial of our innocent victims, I declare that we are ready for the normalization of relations with Turkey, for starting a process of rapprochement between the Armenian and Turkish nations without any preconditions. Prime Minister Davutoğlu of the Republic of Turkey made a statement on April 19, which was unexpected for us. He said, “I express my condolences to the grandchildren of Ottoman Armenians who lost their lives during WWI.” There were also expressions like sharing the pain, true memory, honestly confronting the past in the statement. Another surprise is that on April 24, a liturgy will be served in the Armenian Patriarchate. How do you assess the content of this message? It is interesting that this message was published on April 19. If it had been made public on April 24, i.e., on the day of the centennial of the genocide or a day before that, I would have considered it as an ordinary statement whose denialist content we know from the previous statements. However, since it was made public so early, in our opinion, it is an attempt to resist or affect the larger process related to the recognition of the genocide that is under way around the world. It is understandable why it was made public on April 19. And I think it was inappropriate to distort, manipulate or respond to His Holiness Pope Francis’ words. I don’t want to talk about the content of that spurious statement – I expect that on April 24, Mr. Erdoğan, the president of Turkey, will prove to be more robust and rational and will make a real statement, in which he will say what happened, which will make it possible for us to start a process of rapprochement between our two nations. To be more accurate, perhaps, one needs to say – not between the nations, but between ourselves and the Turkish government because I don’t blame the Turkish people, the Turks for anything whatsoever. If you are ready to share your feelings toward the Turkish people, I would like to ask the following question. What does the pain suffered by the Turkish and Muslim societies during the same war signify to you? Does Armenia admit the pain, sufferings, and deportations of Turks during the same period? The Armenian people cannot but understand that suffering because the Armenian people have suffered many defeats and won many victories during their three-millennia-old history. There have been both sufferings and joys; therefore, the Armenian people can understand very well what any people, including the Turkish people, can undergo during war. However, it is one thing to suffer and another thing to undergo genocide. If the Turkish people also went through genocide during the Ottoman rule, let the current government of Turkey recognize the genocide of both Armenians and Turks, which was committed by the Ottoman government. It is one thing when residents of one, two, or three villages move to another place, or individual citizens change their places of residence, which we pity, but when a whole people is eliminated, it is quite another thing. I suggest that you pay attention to two facts: first, the statements of the Young Turks’ leaders about their intentions to eliminate Armenians. Secondly, there are interviews with Raphael Lemkin, during which he was asked, “What does genocide mean?” He answered, “Genocide is what happened to Armenians and Jews.” What can one add to this? I hope that some years on from now, there will be so many people in Turkey who realize what happened, that it will be impossible to make statements like the one the prime minister made [on April 19]. April/24/2015 http://www.hurriyetdailynews.com/armenia-ready-for-normalization-ofties-president-sargsyansays.aspx?pageID=238&nID=81490&NewsCatID=510 Armenian genocide survivor's vivid memories of the day the soldiers came Movses Haneshyan was five years old in 1915 when the mass deportations began. Now he wants Turkey to recognise the genocide before he dies Like millions of Armenians, Movses Haneshyan will mark the centenary of the 1915 genocide today. He will visit the village cemetery near Vagharshapat, where he will say a prayer for all of those killed in the tragedy – and for his wife who died earlier this month. But unlike others attending solemn ceremonies around the world, the 105year-old has first-hand memories of the events 100 years ago in which he lost his mother and most of his family. Haneshyan was a five-year-old boy when soldiers entered his village as part of a campaign to eradicate Armenians from Anatolia in present-day eastern Turkey. He still has vivid memories of that day. “Soldiers came and gathered us in the village, pushing their rifles against us,” he said. “My mother was visiting a neighbouring town - we never found out what happened to her.” “I was with my father, holding his hand. Half the road was covered with dead people.” Up to a million and a half Armenians died during the mass deportations into the Syrian desert. Haneshyan and his father, Ibrahim, might have shared that fate had their march not passed through the town of a wealthy Arab man his father had once worked for. “He saw us and he bribed the soldiers to free my father and me. He put us on his horse and took us to his house, a big house with a garden full of animals,” Haneshyan said. The pair hid in the house for three years, terrified of being discovered. His father worked as a servant for the family while Haneshyan spent his time playing with the rabbits and chickens. Only when France occupied Hatay in 1918 were they able to return to their village. After the province was returned to Turkish rule in 1938, Haneshyan moved to Lebanon, then Armenia, where he worked as a grape farmer and factory worker in a village close to the historic capital of Vagharshapat. With six children, 20 grandchildren, and more great-grandchildren than he can remember, he lives surrounded by family. But the death of his wife Iskuhi, at the age of 99, has left a massive hole. “We spent 80 years together. She always looked after me. After her death, there is nothing left here for me,” he said, nodding at a portrait of his wife opposite his bed. “Now I will wait for recognition and then I will die.” By “recognition”, Haneshyan is referring to the ongoing controversy over Turkey’s failure to acknowledge the Ottoman-orchestrated massacres and deportations of Armenians as genocide. The ongoing debate has threatened to overshadow the commemorations, but for Haneshyan, demanding recognition is what the centenary is all about. “Turkey has to recognise it so it never happens again. If they do not recognise the genocide, they leave open the door for another one,” he said. “If you had seen it with your own eyes, if you had heard the noises on the way to Deir Ezzor [the site of concentration camps in Syria], you would know it’s all very simple: thousands were killed. You cannot deny that.” Haneshyan’s bedroom is decorated with a large poster of his village Kebussieh near Musa Dagh, where he lived before being deported in the summer of 1915. Despite his age he still tends to his garden, trying to grow a tree from seeds he brought from his childhood home. Even now, though, he says he is afraid to return to the village. “I should be happy to see my place of birth again. Just for one day. But how? If I go back, they will kill me,” he said. http://www.theguardian.com/world/2015/apr/24/armenian-genocidesurvivor-turkey-recognition Armenian genocide survivors' stories: 'My dreams cannot mourn' To mark the centenary of the massacre, we asked readers to tell us how a legacy of mass killings and deportations has affected the way Armenians live now Maeve Shearlaw Friday 24 April 2015 05.00 BST On a bright spring day a 12-year-old girl called Vartoughy was cleaning her porch when she saw a bird’s nest. Reaching up with her broom handle, the young Armenian knocked it down and swept it away. A neighbour was watching and chided her. “How would you feel if someone pushed you out of your home?” A few weeks later all of the Armenians in Everek – which was then part of the Ottoman empire – would be told they had to leave. Around the same time in a village not so far away, Ohanes Babasoloukian’s mother was talking to her five-year-old son: “You are the most handsome, sweet and adorable boy in this whole entire village.” Their extended family lived in the Turkish village of Kilis and grew figs and olives. “It seemed like the perfect existence,” Babasoloukian said. But his life would change abruptly. “We heard gunshots. Then we heard screaming. Then we smelled smoke. I felt my mother squeeze me … without even a moment [for us] to think of what to do next, the soldiers kicked down the door and pulled everyone out.” Centenary of the Armenian genocide: descendants tell their family’s stories Read more These are just two of the individual testimonies sent to the Guardian to mark the centenary of what Pope Francis has called “the first genocide of the 20th century”. Widely accepted historical accounts say that between 1 million and 1.5 million Armenians lost their lives at the hands of Ottoman forces in what was then eastern Turkey. Between 1915 and 1922 the Teskilat e-Mahsus (special organisation) carried out a campaign of mass murder, deportation, pillage and rape against the minority Christian Armenians. Mass deportations: ‘Slow walkers were shot’ Many were sent on convoys, commonly described as caravans, into the Syrian desert. On Vartoughy’s journey “anyone who walked too slow was shot” and her sister was forced to give birth on a horse after soldiers refused to let them stop moving. The baby’s chance of survival was slim but when Turkish villagers offered to take her, her sister refused: “This baby came into this world a Christian, and she is going to leave a Christian.” Vartoughy and her brother were the only two members of her family to survive the 600-mile journey to Deir Ezzor in the Syrian desert, where they were abandoned. Their story was recorded by her family before she died and was sent to the Guardian by her great-grandson Jeremy Badach. What happened next is hazy, Badach says. “Like other survivors of genocide, my great-grandma did not enjoy recounting her story.” But she and her brother would both eventually join their father in the US. According to the memories collected by Babasoloukian’s grandson Armen Babasoloukian, by the third day of the march his mother was dead: “They left her body for the sun. Blistered and eventually dried like a prune,” he said. On the fourth day the soldiers abandoned them, leaving him and elderly companions to find their way out of the desert alone. He talked of quickly adopting a Turkish name to avoid being identified as Armenian: “From that day on I became Ohanes Babasoloukian, the boy whose father is dead.” ‘My dreams cannot mourn. They are deferred’ The Guardian received more than 500 responses to a callout for first-hand experiences of persecution. Some are based on transcripts and audio recordings, others are stories recited through the generations. While it is impossible to independently verify every detail, the stories contribute to an overwhelming narrative of death, loss and destruction. It was night-time in Dalvor when 12-year-old Beso Gasparian’s family were warned of the proximity of Ottoman soldiers. She fled with her mother and her eight-year-old brother, Manuk, to a hill above the village to hide their valuables and wait for the rest of their family to join them. But as dawn came a massacre erupted. They watched as the soldiers beheaded her father and stabbed her two-year-old nephew before turning on the boy’s mother, Kveh. She was seven months’ pregnant. The three of them returned to the village the following night to bury the dead. “The scene was hellish. We put the killed baby on my sister’s chest and covered them with stones. But we couldn’t find my father’s corpse,” wrote Lusya Araqelyan, recounting the story told to her by her grandmother. Many ancestors we heard from described the stoical sadness carried by survivors for the rest of their lives. When asked about his mother, Babasoloukian said: “My dreams cannot mourn her. They are deferred. I did not have enough energy to mourn her.” Gasparian said she didn’t shed a tear when her family were slaughtered. Years, later, when asked why, she said: “Have you ever seen a stone crying?” Melissa Selverian shared a picture of the Ghazikian family – three sons, Garabed, Vartan and Avedis, and three daughters, Eliza, Nevart and Meline – who lived a prosperous and happy life in Erzerum, known to Armenians as Garin. As the deportation began, the three sons and their father were separated and murdered, their homes and property were seized, and the girls and their mother, Hripsime, were sent on a “death march” through the desert. They survived, eventually making it to the US. Hripsime wore black every day for the rest of her life. Her story was filmed by Selverian, her great-granddaughter, in 1988 as part of a documentary project. Living histories There is added impetus now to document stories . As with the Holocaust of Nazi Germany, living survivors are dying out. The campaign group 100 Lives says there are just 33 left in Armenia. Some still live in diaspora pockets around the world. Lalai Manjikian sent us the “living histories” of three women residing in care homes near each other in Montreal: Keghetzik Hagopian-Zourikian, who is 104; Knar Bohjelian-Yeminidjian, 106; and Armenouhie Tenkerian-Piliguian, 101. Hagopian-Zourikian was separated from her family and lived as an orphaned refugee in Greece and Egypt. Years later she was reunited with her mother. Bohjelian-Yeminidjian credits her family’s survival to (reluctantly) adopting a Turkish identity. And Tenkerian-Piliguian, who moved to Montreal in 1963, talked of remaining dedicated to Armenian poetry and literature while living abroad. Collective mourning A reader who gave his name as Ruben told us: “There is almost no Armenian family in the world without a story about 1915.” A number of Armenian-led campaigns have made a concerted effort to collate them this year. Birthrights Armenia says it wants younger members of the Armenian community “to experience their homeland”. The programme coordinator, Shant Meguerditchian, says chronicling painful stories can give people a sense of where they come from: collective mourning to come to terms with history. Diaspora groups have long campaigned for global recognition of the term genocide. Turkey’s failure to recognise it was likened by the pope to “allowing a wound to keep bleeding without bandaging it”. On Wednesday, President Barack Obama disappointed US-based campaigners by stopping short of giving his official support. Living survivor: ‘I would like another childhood’ Araxie Altounian’s grandmother Sirvard Kurdian lives in Toronto. She was born three years before the forced deportations began, when she was forced with her siblings and grandfather to walk from Erzerum in eastern Turkey to Mosul in Iraq. The journey took six months. The family lived in Mosul for four years, carving out a small living by making clothes with a sewing machine, which Kurdian still owns today. From Mosul she moved to Aleppo, in Syria, and met her husband, Khachig Kurdian, an orphan from the same town who had lost his entire family. Last year, on her 102nd birthday, Kurdian received a visit from her local parish priest. He asked what she’d wish for if she were to live life again. She replied: “I would like to have a childhood. I never had one.” http://www.theguardian.com/world/2015/apr/24/armenian-genocidesurvivors-stories-my-dreams-cannot-mourn RUBRIQUE EN ALLEMAND Berlin, 23. April 2015: „Erinnerung und Gedenken an die Vertreibungen und Massaker an den Armeniern vor 100 Jahren“ - Antrag der Fraktionen der CDU/CSU und SPD 23.04.2015 14:39 http://www.aga-online.org/news/detail.php?locale=de&newsId=595 Na ja. Nach 100 Jahren bekommt der deutsche Gesetzgeber gerade noch knapp vor Terminschluss die Kurve, auch wenn das Ergebnis nicht wirklich zu begeistern vermag. In der Überschrift „tarnt“ sich die Resolution wie gehabt mit den sachlich nicht wirklich angemessenen Umschreibungen „Vertreibungen“ und „Massaker“. Dann gelangt die Beschlussvorlage im dritten Absatz zum G-Wort, um gleich anschließend die Singularität des Holocaust zu beschwören: „Ihr Schicksal (der Armenier; AGA) steht beispielhaft für die Geschichte der Massenvernichtungen, der ethnischen Säuberungen, der Vertreibungen, ja der Völkermorde, von denen das 20. Jahrhundert auf so schreckliche Weise gezeichnet ist. Dabei wissen wir um die Einzigartigkeit des Holocaust, für den Deutschland Schuld und Verantwortung trägt.“ Der Autor der UN-Genozidkonvention, Raphael Lemkin, hat die Genozide beider Weltkriege – den osmanisch-türkischen, wie auch die nationalsozialistische Vernichtung jüdischer Europäer – seinem Vertragsentwurf zugrunde gelegt. Angesichts dieser rechtshistorischen Bedeutung klingt die Formulierung des Bundestages reichlich matt. Aber wir verstehen, dass hier ein Kompromiss zwischen der bisherigen Ausweich-Formel und der Wertung als Genozid gesucht und anscheinend gefunden wurde. Der Bundestag wolle beschließen: Der Deutsche Bundestag verneigt sich vor den Opfern der Vertreibungen und Massaker an den Armeniern, die vor 100 Jahren ihren Anfang nahmen. Er beklagt die Taten der damaligen türkischen Regierung, die zur fast vollständigen Vernichtung der Armenier im Osmanischen Reich geführt haben. Ebenso waren Angehörige anderer christlicher Volksgruppen, insbesondere aramäisch/assyrische und chaldäische Christen von Deportationen und Massakern betroffen. Der Deutsche Bundestag bedauert die unrühmliche Rolle des Deutschen Reiches, das trotz eindeutiger Informationen über die organisierte Vertreibung und Vernichtung der Armenier nicht versucht hat, diese Verbrechen gegen die Menschlichkeit zu stoppen. Das Gedenken des Deutschen Bundestages ist auch Ausdruck besonderen Respektes vor der wohl ältesten christlichen Nation der Erde. Im Auftrag des damaligen jungtürkischen Regimes begann am 24. April 1915 im osmanischen Konstantinopel die planmäßige Vertreibung und Vernichtung von über einer Million ethnischer Armenier. Ihr Schicksal steht beispielhaft für die Geschichte der Massenvernichtungen, der ethnischen Säuberungen, der Vertreibungen, ja der Völkermorde, von denen das 20. Jahrhundert auf so schreckliche Weise gezeichnet ist. Dabei wissen wir um die Einzigartigkeit des Holocaust, für den Deutschland Schuld und Verantwortung trägt. Der Deutsche Bundestag bekräftigt seinen Beschluss aus dem Jahr 2005 (Drs. 15/5689), der dem Gedenken der Opfer wie auch der historischen Aufarbeitung der Geschehnisse gewidmet war und das Ziel verfolgte, zur Versöhnung zwischen Türken und Armeniern beizutragen. Dieser Versöhnungsprozess ist in den vergangenen Jahren ins Stocken geraten und bedarf dringend neuer Impulse. Auch Deutschland ist in der Pflicht, sich der eigenen Verantwortung zu stellen. Dazu gehört, Türken und Armenier dabei zu unterstützen, über die Gräben der Vergangenheit hinweg nach Wegen der Versöhnung und Verständigung zu suchen. Der Deutsche Bundestag ehrt mit seinem Gedenken an die unvorstellbar grausamen Verbrechen nicht nur deren Opfer, sondern auch all die vielen Deutschen und Türken, die sich vor 100 Jahren unter schwierigen Umständen und gegen den Widerstand ihrer jeweiligen Regierung in vielfältiger Weise für die Rettung von armenischen Frauen, Kindern und Männern eingesetzt haben. Heute kommt schulischer, universitärer und politischer Bildung in Deutschland die Aufgabe zu, die Aufarbeitung der Vertreibung und Vernichtung der Armenier als Teil der Aufarbeitung der Geschichte ethnischer Konflikte im 20. Jahrhundert in den Lehrplänen und materialien aufzugreifen und nachfolgenden Generationen zu vermitteln. Dabei kommt insbesondere den Bundesländern eine wichtige Rolle zu. Der Deutsche Bundestag ist der Ansicht, dass das Gedenken an die Opfer der Massaker und Vertreibungen der Armenier unter Berücksichtigung der deutschen Rolle einschließlich seiner Vermittlung an die aus der Türkei stammenden Mitbürgerinnen und Mitbürger auch einen Beitrag zur Integration darstellt. Der Deutsche Bundestag begrüßt die Zunahme von Initiativen und Beiträgen in den Bereichen von Wissenschaft, Zivilgesellschaft, Kunst und Kultur auch in der Türkei, welche die Aufarbeitung der Verbrechen an den Armeniern und die Versöhnung zwischen Armeniern und Türken zum Ziel haben. Der Deutsche Bundestag ermutigt die Bundesregierung weiterhin, dem Gedenken und der Aufarbeitung der Vertreibungen und Massaker an den Armeniern von 1915 Aufmerksamkeit zu widmen. Auch begrüßt der Deutsche Bundestag jede Initiative, die diesem Anliegen Anschub und Unterstützung zu verleihen. Der Deutsche Bundestag nimmt die seit 2005 unternommenen Versuche von Vertretern Armeniens und der Türkei wahr, in Fragen des Erinnerns und der Normalisierung der zwischenstaatlichen Beziehungen aufeinander zuzugehen. Das Verhältnis beider Staaten ist jedoch weiterhin spannungsreich und von gegenseitigem Misstrauen geprägt. Deutschland sollte Türken und Armenier dabei unterstützen, über die Gräben der Vergangenheit hinweg Wege der Versöhnung zu beschreiten. Eine konstruktive Aufarbeitung der Geschichte ist dabei als Basis für eine Verständigung in Gegenwart und Zukunft unerlässlich. Eine Entspannung und Normalisierung der Beziehungen zwischen der Republik Türkei und der Republik Armenien ist auch für die Stabilisierung der Region des Kaukasus wichtig. Deutschland sieht sich dabei im Rahmen der EUNachbarschaftspolitik aufgrund seiner geschichtlichen Rolle in den deutsch- armenisch-türkischen Beziehungen in einer besonderen Verantwortung. Der Deutsche Bundestag fordert die Bundesregierung auf, - die türkische Seite zu ermutigen, sich mit den damaligen Vertreibungen und Massakern offen auseinanderzusetzen, um damit den notwendigen Grundstein zu einer Versöhnung mit dem armenischen Volk zu legen, - sich weiterhin dafür einzusetzen, dass zwischen Türken und Armeniern durch die Aufarbeitung von Vergangenheit Annäherung, Versöhnung und Verzeihen historischer Schuld erreicht wird, - türkische und armenische Regierungsvertreter zu ermutigen, den derzeit stagnierenden Normalisierungsprozess der zwischenstaatlichen Beziehungen beider Länder fortzuführen, - weiterhin wissenschaftliche, zivilgesellschaftliche und kulturelle Aktivitäten in der Türkei und in Armenien zu im Rahmen verfügbarer Haushaltsmittel fördern, die dem Austausch und der Annäherung sowie der Aufarbeitung der Geschichte zwischen Türken und Armeniern dienen, - dafür einzutreten, dass die in jüngster Zeit begonnene Pflege des armenischen Kulturerbes in der Republik Türkei fortgesetzt und intensiviert wird, - im Rahmen finanzieller Möglichkeiten auch weiterhin innerhalb Deutschlands Initiativen und Projekte in Wissenschaft, Zivilgesellschaft und Kultur zu fördern, die eine Auseinandersetzung mit den Geschehnissen von 1915/1916 zum Thema haben, - gerade anlässlich des 100. Jahrestages zu einer breiten öffentlichen Auseinandersetzung mit der Vertreibung und fast vollständigen Vernichtung der Armenier 1915/1916 sowie der Rolle des Deutschen Reiches beizutragen. Berlin, den 21. April 2015 Volker Kauder, Gerda Hasselfeldt und Fraktion Thomas Oppermann und Fraktion Begründung Die Vernichtung der Armenier im Osmanischen Reich während des Ersten Weltkrieges war die größte und folgenschwerste Katastrophe in der mehrtausendjährigen Geschichte des armenischen Volkes. Den Deportationen und Massenmorden fielen nach unabhängigen Berechnungen über einer Million Armenier zum Opfer. Zahlreiche unabhängige Historiker, Parlamente und internationale Organisationen bezeichnen die Vertreibung und Vernichtung der Armenier als Völkermord. Das Gedenken an diese Vertreibungen und Massaker ist deshalb neben Religion und Sprache von zentraler Bedeutung für die Identität dieses Volkes. Der Deutsche Bundestag gedenkt der Ereignisse auch im Zusammenhang des aktuellen Erinnerns an den Ersten Weltkrieg. Das Deutsche Reich war militärischer Hauptverbündeter des Osmanischen Reiches. Die damalige deutsche Reichsregierung, die über die Verfolgung und Ermordung der Armenier informiert war, blieb dennoch untätig. Die Bundesrepublik Deutschland sieht sich in der Verantwortung, die Aufarbeitung dieses Verbrechens zu fördern und die Erinnerung daran wach zu halten. Bis heute bestreitet die Türkei entgegen der Faktenlage, dass der Vertreibung, Verfolgung und Ermordung der Armenier eine Planmäßigkeit zugrunde gelegen hätte bzw. dass das Massensterben während der Umsiedlungstrecks und die verübten Massaker von der osmanischen Regierung gewollt waren. Insgesamt wird das Ausmaß der Massaker und Deportationen in der Türkei immer noch angezweifelt. Allerdings gibt es auch gegenläufige Tendenzen. Im Jahre 2008 gab es Anlass zur Hoffnung auf eine türkisch-armenische Annäherung, als die Staatspräsidenten beider Länder gemeinsam ein Fußballländerspiel besuchten und damit ihren Willen für weitere Gespräche demonstriert hatten. 2009 wurde zwischen den Außenministern beider Länder ein gemeinsames Protokoll unterzeichnet, in dem u.a. die Gründung einer Kommission vorgesehen war, welche die Geschichte wissenschaftlich untersuchen sollten. Dieses Protokoll wurde aber bis heute in keinem der Parlamente beider Länder verabschiedet. Eine Versöhnung der beiden Völker ist nur dann denkbar, wenn die Ereignisse vor 100 Jahren grundlegend aufgeklärt und die Fakten nicht weiter bestritten werden. Dazu ist es erforderlich, dass Wissenschaftler und Journalisten in der Türkei bei der Aufarbeitung der Geschichte der Vertreibung und Ermordung von Armeniern frei und ohne Angst vor Repressionen arbeiten können. Es gibt bereits zahlreiche Initiativen in der Türkei, die die Aufarbeitung der Massaker zum Thema haben. Das Thema wird seit einigen Jahren in der türkischen Öffentlichkeit vermehrt kontrovers diskutiert. Diese Entwicklungen sind genauso zu begrüßen, wie grenzüberschreitende zivilgesellschaftliche Projekte, die vom Auswärtigen Amt seit vielen Jahren finanziell unterstützt werden. Das Deutsche Reich war als militärischer Hauptverbündeter des Osmanischen Reiches ebenfalls tief in diese Vorgänge involviert. Sowohl die politische als auch die militärische Führung des Deutschen Reichs war von Anfang an über die Verfolgung und Ermordung der Armenier informiert. Als der evangelische Theologe Dr. Johannes Lepsius am 5. Oktober 1915 im Deutschen Reichstag die Ergebnisse seiner im Juli/August 1915 in Konstantinopel durchgeführten Recherchen vortrug, wurde das gesamte Thema von der deutschen Reichsregierung unter Zensur gestellt. Ebenso wurde sein „Bericht über die Lage des Armenischen Volkes in der Türkei“, den er direkt an die Reichstagsabgeordneten geschickt hatte, 1916 von der deutschen Militärzensur verboten und beschlagnahmt und den Abgeordneten erst nach dem Ende des Ersten Weltkriegs 1919 ausgehändigt. Trotz dringender Eingaben vieler deutscher Persönlichkeiten aus Wissenschaft, Politik und den Kirchen, darunter Politiker wie Philipp Scheidemann, Karl Liebknecht oder Matthias Erzberger und bedeutende Persönlichkeiten aus der evangelischen und katholischen Kirche wie z. B. Adolf von Harnack und Lorenz Werthmann, unterließ es die deutsche Reichsregierung, auf ihren osmanischen Verbündeten wirksamen Druck auszuüben. Auch die Akten des Auswärtigen Amts, die auf Berichten der deutschen Botschafter und Konsuln im Osmanischen Reich beruhen, dokumentieren die planmäßige Durchführung der Massaker und Vertreibungen. Sie stellen die wichtigste staatliche Überlieferung zu den damaligen Geschehnissen dar. Das Auswärtige Amt hat diese Akten bereits vor vielen Jahren zugänglich gemacht. Bereits 1998 wurde Armenien ein kompletter Satz dieser Akten auf Mikrofiche übergeben. Die Türkei hat anschließend ebenfalls einen Satz erworben. Link: Antrag der Fraktionen der CDU/CSU und SPD Berlin, 24. April 2015, 18:00 Uhr: „Nach der Vernichtung: Befund und Ausblick“ – Gedenkveranstaltung mit Gebet http://www.aga-online.org/event/detail.php?locale=de&eventId=87 Die Vernichtung der geistigen und geistlichen Führungsschicht des armenischen Volkes, die mit der Massenverhaftung von Hunderten ab dem 24. April 1915 in der osmanischen Hauptstadt Konstantinopel begann, wurde zum Inbegriff der Vernichtung des gesamten westarmenischen Volkes. Der 24. April wird seit 1921 und auf Veranlassung des damaligen Katholikos Geworg V Surenjanz alljährlich als kirchlicher und nationaler Trauertag „zur Erinnerung an unsere hunderttausenden Märtyrer während des Großen Krieges“ und zum Gedenken an die „Aprilmärtyrer“ begangen. Diese Tradition des Märtyrergedenkens setzen wir mit unserer Gedenkveranstaltung fort. Zugleich nehmen wir das Datum als Anlass, um Bilanz zu ziehen: Wo stehen wir nach Jahrzehnten fortgesetzten Engagements für historische Gerechtigkeit, für eine auf der Aufarbeitung von belasteter Geschichte beruhenden Aussöhnung zwischen den Nachfahren von Opfern und Tätern? Wie gehen wir mit den Schmerzen um, die uns durch die Gleichgültigkeit der internationalen Gemeinschaft zugefügt wurden und werden? Welche Erfahrungen wollen wir an die nachfolgenden Generationen weitergeben? Wie blicken wir, die Nachfahren von Überlebenden und Opfern, in die Zukunft? Wir freuen uns über alle, die an diesem einzigartigen Gedenktag, in diesem besonderen Gedenkjahr an unserer Seite stehen. Wir laden besonders herzlich unsere Schwestern und Brüder aus jenen Gemeinschaften ein, die in der letzten Dekade osmanischer Herrschaft ebenfalls Opfer einer sowohl aus nationalistischem, wie religiösem Fanatismus erwachsenen Vernichtungspolitik wurden: aramäischsprachige und griechisch-orthodoxe Christen! Wir freuen uns ebenso über alle, die aus der türkeistämmigen Gemeinschaft Berlins zu uns finden und werten ihre Anwesenheit als unschätzbares Zeichen echter Menschlichkeit. Gebet und stilles Gedenken Vorträge: Der Genozid an den Armeniern 1915/6: Befund und Ausblick aus deutscher Sicht (Dr. phil. Tessa Hofmann) Der Genozid an den Armeniern 1915/6: Befund und Ausblick aus armenischer Sicht (Dr. rer. nat. Gerayer Koutcharian) Musikalisches Rahmenprogramm: „Musik lindert Schmerzen“ Ort: Ev. St. Marienkirche, Karl-Liebknechtstr. 8, 10178 Berlin-Mitte Verkehrsverbindung: S-Bhf. Alexanderplatz, Busse 100, 200 Spandauer Straße/Marienkirche Zeit: 24. April 2015, 18:00 Uhr Veranstalter: Arbeitsgruppe Anerkennung – Gegen Genozid, für Völkerverständigung e.V. (AGA) + Association of the European and Armenian Experts e.V. (AEAE) AGENDA TV ET RADIO Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juin 2015 Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la presse magazine, à propos du génocide arménien dont on commémore le centenaire le 24 avril 2015. Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487 URL : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Financement participatif pour le film "Choeurs en exil" Agenda - Financement participatif pour le film "Choeurs en exil" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un appel à boucler de toute urgence le financement du film "Choeurs en exil", initié par Aram et Virginia Kerovpyan, bien connus du public de la Péniche Anako, est mis en ligne sur le site de crowdfunding Ulule. Les dons atteignent à ce jour 59% du modeste montant souhaité (6000€). Ils serviront à la promotion du documentaire en avril 2015, pour le Centenaire du génocide arménien. "Pour transmettre une tradition de chant ancestral Aram et Virginia, un couple d'Arméniens de la diaspora, emmène une troupe d’acteurs européens dans un voyage initiatique en Anatolie sur les lieux originels de cet art. Chemin faisant, leur questionnement fait re-émerger la richesse d'une culture anéantie: le chant et le théâtre deviennent alors langue de création et de partage, souffle de vie." Découvrez ce beau projet et faites un don si vous le pouvez pour contribuer à sa promotion. Le film est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la PROCIREP et l’ANGOA | le Fond Odra (Fond Régional Silésien), le PISF (Polish Film Institute), TVP Kultura et l’Institut Grotowski de Wroclaw | la Fondation Anadolu Kültür à Istanbul, Andon Akayyan, Louise & Béatrice Mast et André Gumuchdjian (donateurs privés en Belgique). Ulule "CHOEURS EN EXIL" - un documentaire de création Bande-annonce SINGING IN EXILE (Choeurs en Exil) Synopsis: Pour transmettre une tradition de chant ancestral Aram et Virginia, un couple d'Arméniens de la diaspora, emmène une troupe d’acteurs européens dans un voyage initiatique en Anatolie sur les lieux originels de cet art. Chemin faisant, leur questionnement fait re-émerger la richesse d'une culture anéantie: le chant et le théâtre deviennent alors langue de création et de partage, souffle de vie. Tout le long de leur cheminement, Aram et Virginia vont à la rencontre de témoins du passé, des restes oubliés sur les traces du Génocide Arménien. Ils se souviennent et tentent de reculer le temps où le chant traditionnel et liturgique disparaîtra. Cet art menacé est de moins en moins employé dans les offices des églises arméniennes et les générations actuelles s'intéressent peu à la transmission de cette culture même si certains continuent d'y croire. Ces derniers forment une minorité, à Paris, à Istanbul, et peut-être ailleurs… page fb: https://www.facebook.com/singinginexile AKN (chorale): http://akn-chant.org/fr Teatr ZAR: http://www.teatrzar.art.pl/en/armine-siste Une lettre de l'auteur: A l’origine d’un projet de film, il doit y avoir pour nous, une rencontre avec des hommes ou des femmes qui luttent avec courage et passion pour leur vie ou celle des autres, qui gardent l’espoir malgré un passé tragique ou qui se préparent à l’indicible drame pouvant faire irruption à n’importe quel moment de notre vie. Nous voulons transmettre leur part d’humanité et permettre ainsi à tout un chacun d’imaginer un monde meilleur. Si le film en plus parvient à «bousculer» les certitudes de celui qui le regarde, le pousse à reconsidérer ses propres préjugés, s’il lui offre un point de vue différent sur le monde, alors nous penserons avoir fait quelque chose d’utile et notre travail trouvera son sens. Comme disait Paul Eluard : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». Il en a été ainsi de notre rencontre avec Aram et Virginia Kerovpyan. Qui pourra jamais les consoler du Génocide de 1915, eux, dont le peuple a été privé de justice, parce qu’on n’a pas voulu qu’elle ait lieu, et que le temps qui passe a rendu impossible, puisque ceux qui ont été directement impliqués sont morts ? Comment les consoler, eux et leurs frères arméniens, aujourd’hui encore bafoués par les négationnistes avec la complicité des indifférents, de ceux qui préfèrent garder le silence et des faiseurs de beaux discours mensongers ? Si, tant que par peur et par lâcheté, ou pour des intérêts économiques et financiers, on préfère nous taire et couvrir la vérité de l’Histoire par un mensonge, le génocide – ne nous y trompons pas – est encore en acte. Et à ceux qui osent dire : « Qui peut s’intéresser aux Arméniens ? », nous répondons que nous sommes tous responsables de ce qui continue à se passer, et nous sommes sûrs que si nous ne faisons rien, tôt ou tard, cette haine jamais éteinte va retomber sur nous tous avec d’autant plus d’horreur. Mais quelle est la voie ? Où trouver une lueur d’espoir ? Aram et Virginia ont trouvé leur voie : ils chantent. Et leur chant est la mémoire de tout un peuple. Ils ont compris une chose fondamentale que beaucoup d’Arméniens et de Turcs (et cela pourrait s’étendre à bien d’autres) n’ont pas encore compris : ce n’est pas par la haine, la colère ou la rancœur que le changement aura lieu, mais bien à travers le dialogue, en rétablissant la communication comme dans ce concept idéal de justice réparatrice. Aram et Virginia chantent non seulement pour les Arméniens, à l’intérieur des églises, mais aussi dans des workshops, partout en Europe, dans des concerts, ou lors de rencontres avec des villageois kurdes ou turcs ; et leurs chants sont un souffle de vérité. Des chants «religieux» dans le plus beau sens du terme, c’est-à-dire qu’ils relient. Ils relient la terre au ciel, les morts aux vivants, les Arméniens aux Turcs, les fils des victimes aux fils des bourreaux. Un chant qui se propage et se partage. Et cette lueur magnifique qu’ils sont parvenus à nous transmettre par leur chant, nous essaierons de la transmettre à notre tour à travers ce documentaire pour continuer à en inspirer d’autres avec l’espoir d’une possible réconciliation. Nathalie Rossetti documentaire et qui a remporté de nombreuses reconnaissances dont: • Award from the Public (ex æquo), Faito DOC Festival (Naples - August 2008) • Special Mention from the Jury, Premio Libero Bizzarri (San Benedetto, Italy - November 2008) • Award for best European documentary on Eastern Europe - Astra Film Festival (Sibiu, Romania November 2009) • Award for Best Film (ex æquo in the HUMAN LIFE sector), Festival Cinema e Diritti (Naples - November 2009) • Special Award for Human Rights 'ADEM DEMAÇI', One World Human Rights International Documentary Film Festival in Prishtina 2009 (Kosovo – December 2009) • Grand Prix for Creative Documentaries, 8th International Human Rights Film Festival (FIFDH) - March 2010 (Paris) Ainsi qu' avec "Yiddish Soul" un travail d'immersion dans la chanson Yiddish et aussi traitant de sa transmission AUSSI dans des milieux nonjudaïques: https://vimeo.com/20462628 (aussi sous forme de concert sur Arte France: http://boutique.arte.tv/f1191-concertyiddishsoul) Festivals: • Jewish Motifs International Film Festival in Warsaw - Poland 2008 • Chicago European Union Film Festival - USA, March 2006 • Jewish Eye Film Festival - Israel 2006 • 20th Pärnu International Film Festival Latvia, July 2006 • Festival of Jewish Cinema - Australia 2006 • Festival di San Benedetto del Tronto - Italy 2006 • Klezmer Musica Festival - Ancona, Italy 2006 • Festival dei Popoli - Italy 2006 • International Jewish Film Festival in Argentina (FICJA) - Argentina, November 2007 • San Francisco Jewish Film Festival - USA 2007 A quoi va servir le financement ? Notre documentaire a besoin de vous pour voir le jour... Avec 6.000€ nous pourrions facilement: - Assurer la fin du montage image (monteur image et assistant) > pour des raisons de coproduction, les finitions sonores seront faites en bonne partie en Pologne. - Couvrir les coûts de promotion qui doivent se faire impérativement au niveau international (France, Pologne, Belgique, Turquie, Arménie et Italie et la diaspora arménienne aux Usa, Canada et Australie) auusi en vue du centenaire de la commémoration du génocide en avril 2015 ...sans promotion le film n'existe pas! Si on parvenait à 7.500 € on, pourrait aussi espérer des: - Sous-titrages et adaptations dans les langues suivantes: français, anglais et polonais mais aussi en arménien, turc et italien ENFIN, l'objectif de 10.000 pourrait 'bétonner' la promotion en nous pemettant de: - Organisation des trois principales avant-premières (Paris, Bruxelles et Wroclaw) - Deux attaché(s) de presse (Europe + USA/Canada&Australie) sont réellement indispensables pour assurer une promotion efficace. - Amorcer la communication autour d'un évènement en invitant l'Ensemble AKN: https://vimeo.com/67084723) à une des avant-première du film. Ce film est un travail de très longue haleine et il a été mis en chantier en 2008... Même s'il est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la PROCIREP et l’ANGOA | le Fond Odra (Fond Régional Silésien), le PISF (Polish Film Institute), TVP Kultura et l’Institut Grotowski de Wroclaw | la Fondation Anadolu Kültür à Istanbul, Andon Akayyan, Louise & Béatrice Mast et André Gumuchdjian (donateurs privés en Belgique) il n'est pas encore complètement financé... Malheureusement Choeurs en exil n'a pas eu le soutien des institutions belges (Centre du cinéma et Ateliers de production) ce qui nous occasionne un cruel manque de trésorerie éstimable à 50.000 environ. Votre soutien permettra, dans tous les cas, une réelle visibilité du film et sa possible participation aux festivals et projections parallèles. Les 6 000 € de cette campagne de crowdfounding vont nous permettre, en tout les cas, de finaliser le documentaire proprement dit et dans le délai prévu de début 2015 (très important vu que la sortie du film est AUSSI liée à la commémoration du centenaire du génocide) A propos du porteur de projet Pourquoi filmons-nous? Bio-filmographie de Nathalie Rossetti (certains films visibles sur: https://vimeo.com/borakfilms) Après des études à l’Université DAMS de Bologne et l’école de théâtre de Orazio Costa à Florence Nathalie Rossetti travaille dans le secteur de l’audiovisuel comme scénariste, documentariste et assistante à la réalisation pour réalisateurs et producteurs (en Italie et Belgique). A partir de 2000, avec son mari Turi Finocchiaro, ils réalisent et produisent leurs propres documentaires de création. Nathalie Rossetti est particulièrement sensible aux sujets liés à l’Art, l’Anthropologie et la Justice. En 2007 elle crée en Italie le «Faito Doc Festival» un Festival International du documentaire. 2006 "Yiddish Soul" 2008 "Au delà de la Vengeance " 2009"Plein ciel" "Au-delà du ring" 2014 "La fabuleuse histoire de Sevgi et Andon" . http://fr.ulule.com/singing-in-exile/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85640 Agenda - Reportages sur l'identité arménienne en Turquie : "Aksor, le retour des enfants arméniens" Agenda - Reportages sur l'identité arménienne en Turquie : "Aksor, le retour des enfants arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pendant deux semaines, du 12 au 26 avril 2015, le collectif de journalistes indépendants We Report suivra le parcours de neuf Français de la diaspora arménienne dans le sudest de la Turquie, près de la frontière syrienne. D’Adana, la grande ville du sud, aux villages de l’Anatolie profonde, en passant par Diyarbakir, la « capitale » du Kurdistan turc, jusqu'à Istanbul, à l’occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien. Le voyage servira de fil rouge à un reportage multimédia (texte, photos, sons, vidéo) sur l’identité arménienne en Turquie. Le collectif "We Report" lance une campagne de collecte de fonds qui serviront à couvrir les frais de reportage. We Report présente Aksor, le retour des enfants arméniens ------Présentation détaillée du projet "Aksor", աքսոր : la déportation, l'exil. (Projet soutenu par le Centre national de la mémoire arménienne (CNMA), le Club de la presse de Lyon, Profession pigiste et L'Atelier des médias) L’HISTOIRE Dans la nuit du 24 au 25 avril 1915, entre 235 et 270 intellectuels sont arrêtés à Constantinople. Des médecins, des journalistes, des avocats, des hommes politiques. Parce qu’ils sont Arméniens, ils sont enfermés, déportés puis, pour la plupart, assassinés. Cet épisode sanglant marque le début de l’un des génocides les plus tragiques du XXe siècle, qui coûtera la vie à près d’1,5 million Arméniens. Cent ans plus tard, ils sont 9 à oser le voyage du retour. Des déracinés, attachés à une terre ancestrale qui leur « colle à la peau ». Arpig, Edouard, Annie… Tous sont des petits-fils et arrières-petites-filles de rescapés du génocide. De Décines, « la petite Arménie » de la banlieue lyonnaise, jusqu’au sud-est de la Turquie, en plein cœur de l’ « Arménie historique », ils partent en quête d’identité et de mémoire. Pour certains, c’est le quarantième voyage. Pour d’autres, c’est la première fois.... Cent ans après, ils suivent les traces du génocide de leurs ancêtres. LE PROJET Pendant deux semaines, du 12 au 26 avril 2015, le collectif de journalistes indépendants We Report suivra le parcours de neuf Français de la diaspora arménienne dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière syrienne. D’Adana, la grande ville du sud, aux villages de l’Anatolie profonde, en passant par Diyarbakir, la « capitale » du Kurdistan turc, jusqu'à Istanbul, à l’occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien, toujours officiellement nié par les autorités turques. UN REPORTAGE MULTIMEDIA Le voyage servira de fil rouge à un reportage multimédia (texte, photos, sons, vidéo) sur l’identité arménienne en Turquie. À travers la question de la reconnaissance du génocide, se détachent des histoires fortes de survivants, surnommés les « restes de l’épée », de familles islamisées, d’enfants cachés, d’églises dévastées et de tabou arménien. Un voile qui commence à se lever depuis l’assassinat tragique et médiatisé en 2007 du journaliste turc d’origine arménienne, Hrant Dink. Les reportages ont pour vocation d’être publiés dans la presse française et européenne, sur des supports web, radio et papier. Le collectif collabore avec différents médias européens, parmi lesquels Radio France Internationale (RFI), Mediapart, Slate, La Tribune de Genève ou Les Inrockuptibles. QUI SOMMES-NOUS ? We Report est un collectif international de journalistes indépendants créé en juillet 2014. L’objectif est de développer des projets communs, multimédias et transfrontaliers, en toute indépendance éditoriale. Basés dans 7 pays, ses journalistes collaborent avec la presse francophone (RFI, Europe 1, Le Monde, Libération, Mediapart, Slate, La Tribune de Genève, RTS, La Cité…), mais aussi européenne (Die Zeit, Der Spiegel, Der Standard, La Stampa, Il Corriere della Sera…). ------Quatre journalistes de We Report, Jean-Baptiste Cocagne, Daphné Gastaldi, Pierre Gouyou Beauchamps et Mathieu Martiniere sont du voyage en Turquie : Jean-Baptiste Cocagne Journaliste de radio, il s’est plongé pendant deux ans dans la culture arménienne au sein de Radio Arménie, à Lyon. Après un voyage en Arménie en 2011, Jean-Baptiste a couvert les débats au Parlement français à propos de la proposition de loi Boyer sur la pénalisation de la négation du génocide, en 2012. Aujourd'hui installé à Rome depuis deux ans, il continue à suivre de près l'actualité de la communauté arménienne. Dans le projet, il sera à Istanbul pour suivre des Turcs qui ont récemment découvert leurs racines arméniennes, et pour qui le 24 avril ne sera désormais plus une date comme les autres. Daphné Gastaldi Journaliste radio et presse écrite sur le projet, co-fondatrice du collectif We Report, Daphné Gastaldi collabore avec Radio France Internationale, France Télévisions ou encore Slate et Lyon Capitale. Dernièrement, Daphné a réalisé de nombreux reportages sur les questions des migrations. Marquée par ses études d’histoire, elle s'intéresse à la question de la récupération de la mémoire arménienne. Pierre Gouyou Beauchamps Journaliste indépendant depuis 2007, photographe et rédacteur sur le projet, ce Lyonnais d'adoption travaille à la fois sur des sujets de société pour L’Humanité et sur des grands reportages pour des publications nationales comme Terre sauvage, Alpes magazine ou le Journal du WWF. Le voyage et le reportage sont ses deux moteurs. Mathieu Martiniere Journaliste presse écrite et web sur le projet, basé à Lyon et indépendant depuis 2011, Mathieu Martiniere collabore sur des sujets de société pour la presse française (Slate, Mediapart, RFI, Lyon Capitale) et européenne (La Tribune de Genève, Die Zeit). Il s’est notamment spécialisé sur les questions d’immigration et a signé plusieurs reportages sur la liberté d’expression en Turquie pour Les Inrockuptibles et Le Mouv’. ------À quoi servira la collecte ? La collecte servira à couvrir les frais de reportage des quatre journalistes de We Report en Turquie, du 12 au 26 avril 2015 (transports, hébergement, fixeurs). A savoir : - Transports (x4) : avions AR Lyon-Istanbul (1 150 €) + vols intérieurs (800 €) + transports terrestres (400 €) = 2 350 € - Hébergement (x4) = 1 150 € - Fixeur/Traducteur : 1 000 € Au-delà des frais de reportages, le dépassement des dons de campagne servira au développement d’un webdocumentaire et à l’organisation d’expositions-débats avec les journalistes et nos partenaires : le Centre national de la mémoire arménienne (CNMA), le Club de la presse de Lyon, Profession pigiste et l’Atelier des médias. ------Voir la vidéo : Aksor, le retour des enfants arméniens. VOST English http://youtu.be/7V80YY8r2yM http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/aksor-le-retour-desenfants-armeniens http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85814 Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France www.collectifvan.org - Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’État Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître à cause du Ministère de la Culture. "Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France" demande une Pétition en ligne sur le site Change.org. Sauvez le Musée Arménien de France Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’Etat Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître. Nous demandons que l’Etat respecte l’héritage qu’il a reçu et permette la réouverture du Musée Arménien de France. Des salles d’exposition très convoitées… En août 2011, projetant des travaux dans l’immeuble parisien qu’il occupe, le Ministère de la Culture demande au Musée Arménien de France de déplacer temporairement ses collections, tout en lui assurant un retour à l’identique dans ses salles à l’issue des travaux, en mai 2012. Mais une fois les travaux terminés, le Musée Arménien se voit interdire son retour, le Ministère de la Culture refusant de libérer les salles qui servent désormais de débarras. Le musée se lance alors dans un véritable combat, alerte tous les services de l’Etat, demande au Ministère le respect de ses engagements, mais aucune réponse n’est apportée. Plus inquiétant, début 2014, les serrures de l’immeuble parisien sont soudainement changées : l’accès au Musée Arménien est donc maintenant totalement impossible, et nul ne sait ce qu’il est advenu d’une partie de ses collections restées à l’intérieur de l’immeuble. Le Musée Arménien de France, témoin du parcours d’un Peuple. Ce témoignage culturel unique, illustrant 3 000 ans d’Histoire, et regroupant près de 1 200 œuvres, certaines transmises au péril de leur vie par les survivants du génocide, va s'éteindre. Aujourd'hui, cet héritage culturel va disparaître. L’Etat en est le fossoyeur silencieux, alors même qu’il s’apprête à commémorer en 2015, le centenaire du génocide arménien. Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France. Comité de soutien au Musée Arménien de France Pour la pétition cliquez sur https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-muséearménien-de-france http://www.le-maf.com Facebook : https://www.facebook.com/ArmenianMuseumOfFrance Twitter : Armenian Museum (@Musarmen) | Twitter https://twitter.com/Musarmen https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-mus%C3%A9earm%C3%A9nien-de-france http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85946 Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever" Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget. touscoprod Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Son premier long métrage, Dream House by the Border (2013, à la frontière des deux Corées) a été sélectionné au festival de Busan, au FIFE à Paris et montré dans plusieurs autres festivals. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever . Comme il arrive parfois en cinéma, elle rencontre des problèmes de production. Grâce entre autres à l'aide généreuse de certains, plus des deux tiers de la somme nécessaire sont déjà assurés, mais la campagne se termine dans 12 jours, et si le plancher fixé n'est pas atteint, les sommes versées seront remboursées. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget. Vous trouverez les détails du financement participatif à cette adresse : http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore ver Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas contribuer financièrement, peut-être pouvez-vous transmettre cette information autour de vous, ce qui est aussi une aide appréciable. http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore ver http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87423 Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu à Paris. Nota CVAN : Le dernier programme mis en ligne par le CCAFMission 2015 sur son site date du 22/01/2015 (!) et est à télécharger ICI. En l'absence de toute information réactualisée, les informations réunies ci-dessous sont celles glanées par le Collectif VAN ou communiquées par les institutions françaises et par les associations arméniennes que Mission 2015 était supposée fédérer. Du 3 avril au 30 septembre : Exposition au Mémorial de la Shoah « le génocide des Arméniens en 1915 : Stigmatiser, exclure, détruire » (Claire Mouradian- Yves Ternon -Haroutioun Kevorkian) Mini-site dédié à cette exposition : Le génocide de l'Empire ottoman Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406 -------------------------------Du mercredi 29 avril au samedi 4 juillet 2015 Arménie 1915, Centenaire du génocide Hôtel de ville de Paris / Salle des Prévots Place de l’Hôtel de ville 75004 Paris Entrée libre Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86796 -----------------------------du 16 avril au 2 mai Paris accueillera dans ses salons du 16 avril au 2 mai prochain, la nouvelle exposition de Francine Mayran “Témoigner de ces Vies“. Exceptionnellement enrichie de nouvelles toiles et de céramiques sur les mémoires de la Shoah, du génocide arménien ainsi que de celui des Tutsis au Rwanda ; cette exposition se situe dans la continuité du parcours européen entrepris par Francine Mayran. Après une première visite commentée le 16 avril à 18h30, le vernissage officiel aura lieu le mercredi 22 avril à 18h30 en présence de Mme Bürkli, maire du 9ème arrondissement, de survivants de la Shoah et de descendants de victimes du génocide arménien. (Mairie du 9ème arrondissement - 6 rue Drouot - 75009 Paris) --------------------------------UN 24 AVRIL EXCEPTIONNEL à 18 h Ravivage de la flamme du soldat inconnu à l’Arc de triomphe avec l’ANACRA ********* La cérémonie du ravivage de la Flamme a été compactée afin d'arriver à temps à la statue de Komitas pour la prise de parole du Premier Ministre, annoncée vers 19H15. - Il est vivement conseillé d'arriver à l'angle de la Rue Balzac et des Champs Elysées avant 17 H 45. - A 18 H précises, la musique militaire ouvrira le défilé d'une ampleur inhabituelle, cette année. - Les nombreuses gerbes ( une trentaine ) seront portées par les élèves de l'Ecole Tarkmantchadz et les Scouts arméniens, suivies par les drapeaux. - L'ambassadeur d'Arménie, le Primat ainsi que le Représentant du Haut Karabagh et de nombreux élus marcheront avec nous sur les Champs Elysées. - Puis le ravivage de la Flamme, les hymnes nationaux, et une surprise.... - A l'issue de la cérémonie, dispersion rapide pour rejoindre les cars qui seront mis en place autour du périmètre de l'Etoile. - Les cars partiront, très rapidement, sous escorte de motards de la police afin que nous puissions être présents à l'arrivée du Premier Ministre. **************** 19:15 Les cloches des églises de France sonnent en mémoire des victimes (d'autres informations situent cet événement au soir du 23 avril et non du 24) Minute de silence au Parlement --------------------------------26 avril : Messe du Centième Anniversaire du Génocide de 1915 à Notre Dame de Paris (Église catholique arménienne) ------------------------------3 mai au 31 mai : Exposition « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF .Mairie du 9 ème arrondissement) ----------------------------25 mai : Messe célébrée à Lisieux en présence de représentants du Vatican ----------------------------27 28 Mai 2015 : Colloque de l’ AFAJA à la Maison du Barreau sur le thème « 100 ans après le génocide les Arméniens face à la Justice » ----------------------------------Mai : 5 ème Assise Nationale de lutte contre le négationnisme « Il y a 100 ans le génocide des Arméniens » organisée par l ’ESG Management School en partenariat avec le CCAF et la ville de Paris ---------------------------------Mai : Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » (MIGAE) à la mairie du Xème (UCFAF), ----------------------------------Mai 2015 : hors série de la Règle du jeu et de Nouvelles d’Arménie Magazine « De Jaurès à BHL les grands textes français sur la cause arménienne » --------------------------------19 Juin 2015 : Colloque « Justice et réparations pour le peuple arménien » à l’Assemblée Nationale (CDCA) en présence du Catholicos de Cilicie Aram 1er ------------------------------Septembre ou novembre 2015 : Hommage militaire aux généraux français cérémonies aux Invalides (ANACRA / CCAF) en présence du Ministre des Anciens Combattants -------------------------------22-25 octobre : 100 œuvres pour 100 ans - vente exceptionnelle d’œuvre unique au profit de l’association Aram (Galerie Sobering - FIAC) ------------------------------ 24 octobre : Théâtre « le patient de l’hôpital de Villejuif » au théâtre Montmartre Galabru par l’AFTAF TÉLÉCHARGER : Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-12-15-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87505 Agenda - Paris/24 avril : « Mémoire arménienne » de Jacques Kébadian Agenda - Paris/24 avril : « Mémoire arménienne » de Jacques Kébadian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien une rencontre avec le réalisateur Jacques Kébadian est organisée au Café Politique (32 rue SaintYves 75014 Paris (métro Alésia)). Il est prévu la projection de son film unique sur le sujet « Mémoire arménienne ». Il retrace par des témoignages, des documents et un commentaire historique, le génocide des Arméniens à partir de 1915 dans l’Empire ottoman. Vendredi 24 avril à 18h30 Le centenaire du génocide arménien Projection « Mémoire arménienne » film unique sur le sujet Il retrace par des témoignages, des documents et un commentaire historique, le génocide des Arméniens à partir de 1915 dans l’Empire ottoman. Les survivants du massacre arménien, réfugiés, apatrides ou orphelins arrivèrent à Marseille. Ce sont ces rescapés qui témoignent ici. Par leurs mots simples, ces étrangers, intégrés à leur terre d'accueil et silencieux jusqu'alors, reconstituent le puzzle d'une mémoire enfouie dans le brouillard du temps. Rencontre avec le réalisateur Jacques Kébadian Adresse : Le Café Politique - 32 rue Saint-Yves 75014 Paris (métro Alésia) Entrée libre Renseignements www.paris14.pcf.fr http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87815 Agenda - Clermont-Ferrand : Commémoration du génocide arménien Agenda - Clermont-Ferrand : Commémoration du génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'association "Rencontres et Culture arménienne" vous invite aux événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien, qui auront lieu du 18 au 26 avril 2015 à ClermontFerrand. Clermont-Ferrand Centenaire du génocide arménien L'association "Rencontres et Culture arménienne" vous invite aux événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien, qui auront lieu du 18 au 26 avril 2015 à ClermontFerrand. Programme ---------Vendredi 24 avril 2015 13 16 17 19 h h h h : Présence de l'association R.C.A. Place de Jaude 30 : Défilé vers la place des Vignerons : Discours du maire : Rencontre Salle Poly à Monferrand - Film, danses arméniennes, etc. ---------Dimanche 26 avril 2015 Messe à l'église de Chamalières - 16 h 30 Adresse : 30 Avenue Joseph Claussat, 63400 Chamalières, France http://www.clermont-ferrand.fr/CENTENAIRE-DU-GENOCIDE-ARMENIEN22003.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87361 Agenda - Septèmes-les-Vallons: Commémoration du 100ème anniversaire du génocide arménien Agenda - Septèmes-les-Vallons: Commémoration du 100ème anniversaire du génocide arménien - Collectif VAN www.collectifvan.org - André Molino, maire de Septèmes-lesVallons le Conseil municipal et l’association culturelle des Français d’origine arménienne de Septèmes-les-Vallons et de ses environs seraient honorés de votre présence le samedi 25 avril 2015 lors de la commémoration du 100ème anniversaire du génocide arménien. A cette occasion sera inauguré le nouveau monument du rondpoint du 24 avril 1915. Commémoration du 100ème anniversaire du génocide arménien André Molino, Maire de Septèmes-les-Vallons le Conseil municipal et l’association culturelle des Français d’origine arménienne de Septèmes-les-Vallons et de ses environs seraient honorés de votre présence le samedi 25 avril 2015 lors de la commémoration du 100ème anniversaire du génocide arménien. A cette occasion sera inauguré le nouveau monument du rond-point du 24 avril 1915. 9h45 office de requiem en l'église Sainte Anne de Septèmes-les-Vallons par le Père Dertad Bazikyan 10h30 formation du cortège et marche jusqu'au rond point du 24 avril 1915. Prises de paroles. Inauguration officielle du nouveau monument en hommage aux Arméniens massacrés durant le génocide 11h00 Dépôt de gerbes au rond-point du 24 avril 1915 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87574 Agenda - Saint-Mandé : Exposition "Et maintenant survivre et transmettre" Agenda - Saint-Mandé : Exposition "Et maintenant survivre et transmettre" - Collectif VAN -www.collectifvan.org – Une exposition de Francine Mayran "Et maintenant survivre... et transmettre" des peintures et céramiques commémorant la Shoah avec des toiles inédites memoire de la libération des camps, mémoire du génocide arménien et mémoire du genocide des Tutsi au Rwanda. L'exposition sera visible du 14 au 26 avril à la mairie de Saint-Mandé, sous le haut patronnage de son excellence Yossi Gal, Ambassadeur d'Israel en France. Du 14 au 26 avril "Et maintenant survivre... et transmettre" exposition de Francine Mayran Venez partager avec l'artiste une visite commentée Mairie de Saint-Mandé 10 Place Charles Digeon 94160 Saint-Mandé http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87359 Agenda - France 24 : Programmation spéciale pour commémorer le centenaire du génocide arménien Agenda - France 24 : Programmation spéciale pour commémorer le centenaire du génocide arménien - Collectif VAN www.collectifvan.org - Depuis le 18 et jusqu’au 24 avril prochain, à l’occasion des commémorations du centenaire du génocide arménien, France 24 propose une programmation spéciale en français, en anglais et en arabe. Correspondants, envoyés spéciaux, invités, reportages : la chaîne met en place un dispositif exceptionnel en France et en Arménie pour rendre compte sur ses trois antennes des enjeux mémoriel et politique de ce centenaire. Programmation spéciale Commémorations du centenaire du génocide arménien Depuis le 18 et jusqu’au 24 avril prochain, à l’occasion des commémorations du centenaire du génocide arménien, France 24 propose une programmation spéciale en français, en anglais et en arabe. Correspondants, envoyés spéciaux, invités, reportages : la chaîne met en place un dispositif exceptionnel en France et en Arménie pour rendre compte sur ses trois antennes des enjeux mémoriel et politique de ce centenaire. Découvrir la bande-annonce : https://youtu.be/nHKjwfpkB1s Programme prévisionnel* : Du 18 au 24 avril : REPORTERS - Première diffusion samedi 18 avril à 22h10 (en multidiffusion) Format : 17mn Présentation : Antoine Cormery L’émission de grands reportages de France 24 est consacrée aux turcs d’origine arménienne qui redécouvrent leurs racines cachées. Une démarche forte qui rencontre de nombreux obstacles et qui brise l’un des plus gros tabous de la République turque moderne. Un reportage d’Achren Verdian et Johan Bodin. En savoir plus: France24/Reporters : Les Arméniens cachés de Turquie ------------------------------------Les 23 et 24 avril : FOCUS - Premières diffusions à 06h45 (en multidiffusion) France 24 consacrera deux reportages long format à deux villes qui concentrent d’importantes communautés arméniennes : la ville libanaise d’Anjar, dans la plaine de la Bekka, et Marseille, berceau de la communauté arménienne de France. Reportage au Liban de Selim El Meddeb et Adam Pletts. Reportage à Marseille de Noufissa Charai et Luke Shrago. ------------------------------------Le 24 avril : Dès 06h30 et tout au long de la journée, France 24 retransmettra en direct et en trois langues les cérémonies qui se tiendront dans la capitale arménienne, en présence de nombreux chefs d’Etat. A 12h15, l’émission culturelle de France 24 A l’affiche ! ( Encore ! sur la chaîne en anglais) sera également dédiée aux artistes arméniens avec une émission spéciale réalisée à Erevan. Sonia Patricelli et Eve Jackson recevront notamment Tigram Hamazyan, pianiste de jazz, et le photographe Antoine Agoudjian. La chaîne ponctuera également ses éditions d’information par des interventions et des reportages de ses correspondants et envoyés spéciaux en Arménie, en France et à travers le monde. Enfin, cette programmation spéciale sera agrémentée par la rediffusion d’extraits des récents entretiens exclusifs avec les présidents arménien et turc, Serge Sarkissian et Recep Tayyip Erdogan. ---------------------------France24.com proposera aussi un webdocumentaire inédit consacré aux survivants du génocide de 1915 qui ont réussi à transmettre leur histoire et leur culture millénaire aux générations suivantes. Les internautes pourront découvrir quelques portraits de descendants de rescapés qui ont repris le flambeau en cultivant, à leur manière, l’héritage de tout un peuple (bande - annonce : https://youtu.be/Oxj7BG5tuT4 ). *heure de Paris A propos de France 24, une chaîne du groupe France Médias Monde (france24.com) Lire aussi: France24/Reporters : Les Arméniens cachés de Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87638 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juin 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86426 TÉLÉCHARGER : France 24 : Programmation spéciale Agenda - LCP/Public Sénat : "Turquie, le printemps des Arméniens" Agenda - LCP/Public Sénat : "Turquie, le printemps des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Samedi 18 avril 2015 à 22h00, première diffusion sur Public Sénat du documentaire "Le printemps des Arméniens" réalisé par Gilles Cayatte. Guillaume Perrier, journaliste, est co-auteur de ce documentaire. Il signe également avec la journaliste Laure Marchand et le dessinateur Thomas Azuélos, une bande dessinée documentaire, Le Fantôme arménien, parue le 2 avril 2015 aux éditions Futuropolis. Laure Marchand et Guillaume Perrier sont également auteurs de La Turquie et le fantôme arménien. Sur les traces du génocide, paru chez Solin, Actes Sud, en 2013, avec une préface de Taner Akçam.* Docu-info - Société | Inédit | 2015 | 60min. ( 22H00 / 23H00 ) sur Public Senat - LCP AN Rediffusions de Le Printemps des Arméniens Public Senat - LCP AN Le 25/04/2015 à 15:15 Le 26/04/2015 à 10:00 Le 29/04/2015 à 12:30 Public Senat 24/24 Le 25/04/2015 à 15:15 Le 26/04/2015 à 10:00 Le 29/04/2015 à 12:30 Turquie, le printemps des Arméniens Prochaine diffusion TV : Samedi 18 Avril à 22h00 Programme LCP - Public Senat Société - France - 2014 Durée : 1h00 Réalisé par : Gilles Cayatte Résumé du programme Un siècle après le génocide arménien, et après cent ans de négationnisme, les survivants des massacres entrevoient de nouveau un avenir en Turquie. La parole se libère, les Arméniens islamisés de force se convertissent à nouveau et la population issue de la diaspora ose enfin revenir sur la terre de ses ancêtres. Lire aussi: Laure Marchand et Guillaume Perrier, La Turquie et le fantôme arménien. Sur les traces du génocide http://eac.revues.org/408 Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85490 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87514 Agenda - Le mois d’Arménie à l’université Toulouse 1 Capitole Agenda - Le mois d’Arménie à l’université Toulouse 1 Capitole Collectif VAN - www.collectifvan.org – Quatre expositions pour découvrir l’Arménie, son histoire, son fardeau, sa culture et sa richesse artistique : "sur l'Arménie, la foi des montagnes " ; "Le génocide des Arméniens" ; Peintures contemporaines arméniennes ; Artisanat et instruments de musique arméniens ; Présentations de documents de la Bibliothèque universitaire de l’Arsenal et du Centre Culturel Franco-Arménien de Midi-Pyrénées. Bibliothèque universitaire de l’Arsenal -2, rue du Doyen Gabriel Marty Toulouse ,Lundi-vendredi : 9h-22h ; Samedi : 9h30-17h30 - Entrée libre et gratuite. ----------------------------------------------------------------------------------Vendredi 24 avril, Cérémonies commémoratives du Centenaire du génocide des Arméniens 17h : Messe de Requiem, à la mémoire des victimes du génocide des Arméniens, officiée par Mgr Robert Le Gall en la Cathédrale Saint-Etienne de Toulouse 18h : commémoration solennelle au monument aux morts en présence du Maire de la Ville de Toulouse, les représentants des collectivités locales, territoriales, des autorités publiques et en présence des porte-drapeaux. Intervention des écoliers arméniens de Toulouse et des environs. 18h45 : marche vers la Place d’Arménie 19h : cérémonie, avec la participation des écoliers arméniens de Toulouse, de dévoilement par le Maire de Toulouse d’une plaque en hommage aux victimes du génocide des Arménien sur le Khatchkar (stèle arménienne) offert par l’Arménie reconnaissante du soutien prodigué lors du séisme de 1988. 20h : collation arménienne au cinéma ABC 21h : projections de deux films consacrés au génocide des Arméniens : - court-métrage « Manoug, le sans souci », retraçant le destin d’un ancien membre de la Communauté arménienne de Toulouse, rescapé du génocide, en présence de son fils Bernard. Picture - projection du film « L’Arbre », écrit et réalisé par Hakob Melkonyan, en présence du réalisateur. « L’Arbre » est l’histoire de ma grand-mère Azniv Martirossian. C’est elle qui m’a raconté le génocide de 1915 dont elle fut la seule survivante des 38 membres de ma famille. Involontairement, cela est devenu une partie de ma vie. J'étais si profondément impressionné que j’ai le sentiment d’avoir tout vu de mes propres yeux. Ses récits sur les massacres des enfants se sont imprimés dans ma conscience. Je me souviens que lorsque ma grand-mère me racontait son histoire, elle devenait parfois silencieuse et son visage restait distant, froid ; elle disait qu’elle ne se souvenait plus de rien. Plus tard, après sa mort, j'ai compris qu'elle se souvenait de tout mais qu’elle ne voulait pas gâcher notre insouciance d’adolescents avec ses récits d’horreurs perpétrés par le gouvernement turc. Après un siècle de séparation, ponctué par le souvenir et une lettre, le silence, mon silence, va peut-être trouver une parole. Je reviens en Anatolie qui fut autrefois l’Arménie occidentale, pour refaire le parcours de sa déportation. Produit par Cinérgie Productions ([email protected]), membre de l'APIAMP (Association des Producteurs Audiovisuels de MidiPyrénées)Souscription pour le film L'Arbre écrit et réalisé par Hakob Melkonyan. 20 € le DVD avec bonus + port offert (pour 5 DVD commandés, le 6ème est offert). http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87142 Agenda - Marseille/Centenaire du génocide arménien : tables rondes " L’immigration arménienne se raconte au pluriel" www.collectifvan.org - Dans le cadre du centenaire du génocide arménien la Ville de Marseille organise des tables rondes sur le thème "L’immigration arménienne se raconte au pluriel" avec l’association Paroles vives. Autour de la table, les témoins et les historiens échangeront des savoirs et des expériences, ponctués par la diffusion d’extraits de témoignages récoltés auprès de la communauté arménienne du département en 2008 (Archives départementales, 18 Rue Mirès - 13003 Marseille). Marseille.fr Jeudi 28 mai à 18h30 Des cultures arméniennes en exil : entre échange et permanence Avec Martine Hovanessian, anthropologue, URMIS, Université Paris Diderot et Karine Michel, anthropologue, IDEMEC, Aix Marseille Université. “Je sais qu’il y a des choses dans la culture arménienne qui me touchent, me parlent [...] Mais à côté de ça, je me sens pas plus Arménien que Français […] Je crois qu’aujourd’hui quand tu es enfant, en France, de troisième génération d’Arméniens ou de n’importe quel autre immigré ou exilé, je crois que tu es fait d’identités multiples ou de bribes et que tu vas faire avec et essayer de construire quelque chose de propre à toi, quelque chose d’intelligent.” Extrait du document sonore : AD13 12 AV 17 1 / 12 AV 17 2. Mardi 2 juin à 18h30 (sous réserve) Une nouvelle vie Avec Marie-Françoise Attard-Maraninchi, historienne, TELEMME, Aix Marseille Université. “Mes parents par leur profession fréquentaient quelques fabricants de chaussures qui sont naturellement d’origine arménienne, ils fréquentaient des commerçants, des détaillants qui étaient pour la plupart d’origine arménienne et puis ils avaient leurs représentants qui étaient ou pas d’origine arménienne.” Extrait du document sonore : AD13 12 AV 89 1. http://www.marseille.fr/siteagenda/jsp/site/Portal.jsp?page=agendacultur el&id=13EVT056354 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85852 Agenda - Bruxelles/24 avril : "100 ans de déni ça suffit" Agenda - Bruxelles/24 avril : "100 ans de déni ça suffit" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le comité des commémorations des victimes du génocide de 1915 organise une marche à Bruxelles à l'occasion du centenaire du génocide arménien. Le 24 avril 2015 à 14h de la gare Centrale vers la place Luxembourg. 1915-2015 : 100 ans de déni ça suffit 24 avril 2015 à 14h La justice pour les peuples victimes du génocide en 1915 dép : gare Centrale - arr : place Luxembourg APPEL 100 ans de déni ça suffit! Condamnons l'Etat génocidaire turc Il y a 100 ans… La terre de grandes civilisations au sud-est de l’Europe a été salie par le premier génocide de l’histoire contemporaine… Le 24 avril 1915, le gouvernement ottoman a procédé à l'arrestation de toutes les personnalités arméniennes intellectuelles et politiques d’Istanbul. Cette opération a ouvert pour les Arméniens, Assyriens-AraméensChaldéens-Syriaques, Juifs, Grecs pontiques et Yézidis une période de déportations systématiques qui tendait à l'élimination complète des peuples et communautés non-musulmanes qui vivaient déjà en Anatolie avant l’arrivée des Turcs au 11e siècle. Le génocide réalisé par le Comité Union et Progrès après les «coups d'essai» d’Abdülhamid II, le Sultan Rouge, en 1894-1896 fut en tout point conforme à la définition donnée par la Convention de 1948 sur la Prévention et la Répression du Crime de Génocide. Le régime kémaliste, héritier de l’ultra nationalisme du Comité Union et Progrès, n’a jamais cessé les pratiques génocidaires, non seulement contre nos peuples non-musulmans, mais également contre ses coreligionnaires Kurdes et Arabes. La migration forcée consécutive au traité de Lausanne de 1923 a mené à une élimination presque totale de la présence de la population grecque d’Anatolie. En 1934, il y a eu un important pogrom contre les Juifs de la province d'Edirne. Un génocide planifié dès 1932 et mis en place à partir de 1937 a conduit au massacre de milliers de citoyens à Dersim. Pendant la deuxième guerre mondiale, des citoyens chrétiens et juifs ont été envoyés au camp de travail forcé à Askale car ils n'avaient pu payer les lourds impôts auxquels étaient assujettis seulement les nonmusulmans. En effet, une paranoïa chronique a continué à déterminer la politique des gouvernements successifs, même après le passage à un régime parlementaire en 1946 sous la pression des alliés occidentaux. Les pogroms et pillages de 1955 contre les minorités chrétiennes à Istanbul et Izmir sont des complots honteux du pouvoir du parti démocrate. Les putschistes de 1971 et de 1980 sont responsables de pendaisons, de tortures, d’arrestations massives, de répressions des citoyens kurdes et turcs progressistes et démocrates ainsi que des minorités ethniques et religieuses. Le peuple kurde lutte contre la répression étatique depuis le début de l’ère républicaine. Le lynchage médiatique demeure toujours une des méthodes honteuses de l’Etat turc. Les pogroms de Hatay, Kahramanmaras et Corum dans les années 60 et 70 contre des citoyens de gauche ou de confession alévie… Le massacre par le feu de plus de trente intellectuels majoritairement alévis à Sivas en 1993… Finalement, l’assassinat de notre frère Hrant Dink devant son journal en 2007 à Istanbul. Huit ans se sont écoulés depuis ce crime, mais l’Etat turc poursuit toujours sa politique négationniste et, au centième anniversaire du génocide, en 2015, utilise tous les moyens diplomatiques, économiques et médiatiques pour éclipser sa commémoration. L’organisation des cérémonies le 24 avril aux Dardanelles et surtout, avec la complicité des dirigeants de la Belgique, l’attribution du festival Europalia à la Turquie en sont deux exemples les plus spectaculaires. En raison des considérations électorales de tous les partis politiques belges, les négationnistes turcs occupent déjà des postes clés dans les assemblées fédérales, communautaires, régionales et communales. Nos associations regroupant les descendants des victimes des pratiques génocidaires de l’Etat turc et les exilés politiques alévis, arméniens, Assyriens-Araméens-Chaldéens-Syriaques, grecs pontiques, juifs, kurdes, turcs, et yézidis honoreront ensemble la mémoire des victimes du génocide de 1915. Nous revendiquons la reconnaissance de ce génocide par toutes les instances de l’Union européenne et de ses pays membres. Comité des commémorations des victimes du génocide de 1915 Ateliers du Soleil ATIK (Confédération des Ouvriers de Turquie en Europe) Centre Culturel Kurde de Bruxelles Collectif d’immigres en Belgique Comité de Coordination Belge du Centenaire du Génocide Arménien European Syriac Union Fédération des Araméens (Syriaque) de Belgique Fédération des Associations Kurdes en Belgique Fédération Union des Alévis en Belgique- FUAB Fondation Info-Türk Institut Assyrien de Belgique Institut Kurde de Bruxelles La Maison des Yézidis La Maison du peuple – BXL pour tous renseignements Khatchik Demirci: e-mail :[email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87659 Agenda - Nice : commémoration du génocide arménien à l'Église Sainte-Marie Agenda - Nice : commémoration du génocide arménien à l'Église Sainte-Marie - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour la commémoration du centenaire, L’Église Arménienne Sainte-Marie de Nice restera ouverte pendant ces 3 jours pour permettre à toutes les personnes, adhérentes ou pas, ainsi qu’à leurs familles de se recueillir et d’avoir une pensée forte en mémoire de leurs ascendants, et plus massivement de nos 1,5 million d’arméniens martyrs, victimes de ce génocide. Commémoration du centenaire du génocide Vendredi 24 avril · Ouverture de l’Église dès 10h. · Fermeture de l’Église à 16h pour la marche. · Marche commune avec tous les arméniens - 18h. · Monuments aux morts 19h15. · Réouverture de l’Église à 20h45. · Messe de requiem commémorative en mémoire des victimes– Hokéhantis- 21h · Bougie Blanche du souvenir 21h30 · Veillée jusqu’à minuit. ------------------Samedi 25 Avril · Ouverture de l’Église de 10h30 – 16h. -----------------Dimanche 26 Avril · Ouverture de l’église de 10h30 – 16h. · Messe de requiem 10h30. · Arbre de la mémoire : plantage de l’olivier du centenaire 12h00. Cet événement sera médiatisé par Nice-Matin. Venez nombreux . C'est dans le quartier de Magnan, boulevard de la Madeleine, à Nice, que se situe le centre "historique" de la Communauté arménienne de la Côte d'Azur. 281 Boulevard de la Madeleine 06000 Nice http://eglisearmeniennesaintemarienice.jimdo.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87678 Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églises Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églises - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici la liste des événements commémorant le centenaire du génocide arménien qui auront lieu dans les églises de Suisse du 24 avril au 7 juin. Manifestations 24 avril 2015, 13h30 - Messe de requiem à la mémoire de un million et demi de victimes du Génocide des Arméniens La cloche de l’Eglise sonnera 100 fois pour les 100 ans du Génocide. Eglise St-Hagop, Troinex-Genève Adresse : 64, Route de Troinex, 1256 Troinex - Genève ***** 24 avril 2015, 19h15 - Concert de musique sacrée -Berner Münster, avec récits en français, en allemand et en arménien -Musique tirée du requiem -Discours de personnalités politiques suisses ***** 25 avril 19h15 - Messe de requiem pour les victimes Eglise Fraumünster de Zurich Adresse : Munsterhof 2, 8001 Zurich, Suisse ***** 25 avril, 19h30 - Concert à l’Eglise d’Hundwil/Appenzell Journée de commémoration du génocide des Arméniens. Avec Robert Virabyan, Stadttheater St. Gallen ***** 6 juin, 17h-17h45 - Concert de chants arméniens Suivi à 18h d’un culte protestant avec communion, en prière pour le Moyen Orient. Eglise Saint-François, Lausanne Adresse : 1003 Lausanne (VD) - Suisse ***** 7 juin, 18h - Grande célébration oecuménique Avec des représentants des Eglises arméniennes, syriaques et des Eglises membres de la CECCV. Personnalité invitée : Charles Aznavour, ambassadeur d’Arménie en Suisse. Cathédrale de Lausanne Adresse : Place de la Cathédrale, 1005 Lausanne, Switzerland http://www.agck.ch/fr/accueil/312-declaration-de-la-communaute-detravail-des-eglises-chretiennes-en-suisse-pour-le-100e-anniversaire-dugenocide-des-armeniens-le-24-avril-2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87675 Agenda - Le centenaire du génocide arménien commémoré à Biarritz Agenda - Le centenaire du génocide arménien commémoré à Biarritz - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association Agur Arménie fondée en 2007 commémore le centenaire du génocide des Arméniens à Biarritz. Elle organise une série de conférences ainsi qu'une exposition photographique sur le génocide à la Médiathèque de Biarritz (du 24 mars au 11 avril), à l’église Sainte Eugénie à Biarritz, (du 20 au 26 avril) et dans d'autres lieux publics de la région. Exposition photographique sur le génocide - à l’église Sainte Eugénie à Biarritz, du 20 au 26 avril, et dans d'autres lieux publics de la région VENDREDI 24 AVRIL 2015, DATE ANNIVERSAIRE DU DÉBUT DU GÉNOCIDE -15 h – En l'église Sainte Eugénie de Biarritz : - Messe de requiem à la mémoire des martyrs du génocide. (Sonnerie du glas dans les églises à 19 heures15) - 17 h - Au Monument aux Morts de Biarritz : En présence de Monsieur Michel VEUNAC, Maire de Biarritz, de Monseigneur Marc AILLET, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, de Maires et personnalités du Pays Basque. - Cérémonie en hommage aux victimes du génocide - Dépôt de gerbes - Rappel du nom des victimes des familles de l’association - Minute de silence - Allocutions -18 h 30 - Au cinéma le Royal : - bref rappel des circonstances et des conséquences du génocide - Projection du documentaire suédois « Back to Ararat » - Questions débat - Apéritif dinatoire. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86933 Agenda - Allauch commémore le génocide arménien : Exposition de Garik Karapetyan Agenda - Allauch commémore le génocide arménien : Exposition de Garik Karapetyan - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du centenaire du génocide arménien, la Ville d'Allauch et l’association AZAD vous proposent une exposition de Garik Karapetyan, un artiste étonnant et passionné d'art abstrait, du 10 au 24 avril à la galerie d'exposition de l'Usine électrique – Allauchvillage - Entrée libre. Le vernissage aura lieu le vendredi 10 avril 2015 à partir de 18h30. Dans le cadre du centenaire du génocide arménien, la Ville d'Allauch a décidé de rendre hommage aux victimes et d'honorer leur mémoire en vous proposant une exposition de Garik KARAPETYAN, un artiste étonnant et passionné d'art abstrait. Exposition Solo de Garik Karapetyan Du 10 au 24 avril Galerie d'exposition de l'Usine Électrique Avenue Du Général de Gaulle, 13190 Allauch -----------------Garik KARAPETYAN est né en 1973 à Davtachen, en Arménie. Il y a gardé, aujourd'hui encore, son atelier pour créer, loin du tumulte d'Erevan, des toiles originales où l'art abstrait et le minimalisme se côtoient. Il présente au public sa première exposition, à l'âge de 10 ans seulement. Après le lycée, il intègre l'école des Beaux-arts d'Erevan et y étudie pendant 6 ans. Très tôt, il se sent attiré par l'abstrait. Et le succès est là, depuis plusieurs années déjà. En 2005, il expose une première fois à Marseille. En 2007, il participe à l'année de l'Arménie en France avec un projet dans les écoles qui vise à présenter, expliquer l'art arménien aux élèves. En octobre de la même année, sa fresque réalisée non loin du mémorial du génocide arménien, est inaugurée, à Marseille. TÉLÉCHARGER : L’annonce de l'exposition http://www.collectifvan.org/pdf/03-25-21-8-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87269 Agenda - Paris/25 avril : Concert "Le Génocide Arménien... 1915-2015 Mémoire d'un siècle" Agenda - Paris/25 avril : Concert "Le Génocide Arménien... 19152015 Mémoire d'un siècle" - Collectif VAN - www.collectifvan.org A l'initiative du baryton-basse Adam Barro, la salle Gaveau accueillera le 25 avril 2015, une soirée de commémoration pour le 100e anniversaire du Génocide Arménien. Le Génocide Arménien... 1915-2015 Mémoire d'un siècle Le 25 avril à 20h30 A l'initiative du baryton-basse Adam Barro, la salle Gaveau accueillera le 25 avril 2015, une soirée de commémoration pour le 100e anniversaire du Génocide Arménien. De nombreux artistes ont choisi de se réunir sur la scène de Gaveau pour interpréter de grands airs d’opéra et des chants arméniens en hommage aux victimes du Génocide Arménien. Nous dédions ce concert exceptionnel à la mémoire de chaque victime du Génocide Arménien : enfant, femme, vieillard, instituteur, poète, prêtre, cultivateur, artisan, commerçant, avocat, médecin, ingénieur… ***** Programme Grands airs d'opéra et chants d'Arménie Interprètes Adam Barro baryton-basse Fanny Crouet soprano colorature Julia Knecht soprano Rémy Poulakis ténor Pierre Bedrossian doudouk Hildegarde Fesneau violon Iris Torossian harpe Antoine de Grolée piano Davide Perrone piano Anahit Topchian récitante Frédéric de Verville récitant Emmanuel Garcia Professeur d’Histoire Adresse : SALLE GAVEAU Salle de concert Adresse : 45-47 Rue La Boétie, 75008 Paris, France TÉLÉCHARGER : Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/09-21-50-26-03-15.pdf http://www.sallegaveau.com/la-saison/898/adam-barro http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86953 Agenda - Lyon/6 mai : Conférence "Regards croisés 100 ans après le génocide des Arméniens" Agenda - Lyon/6 mai : Conférence "Regards croisés 100 ans après le génocide des Arméniens" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRS-UMR 5283) et le Collegium de Lyon sont heureux de vous inviter à cette journée d’études qui se déroulera le mercredi 6 mai 2015 de 9h30 à 19h à l’ENS de Lyon (5 parvis René Descartes - BP 7000 69342 Lyon Cedex 07 - France). Manifestation scientifique Regards croisés cent ans après le génocide des Arménien.ne.s : Mobilisations, Revendications, Justice Le laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRSUMR 5283) et le Collegium de Lyon sont heureux de vous inviter à cette journée d’études qui se déroulera le mercredi 6 mai 2015 de 9h30 à 19h à l’ENS de Lyon . Attention : le plan Vigipirate « alerte attentat » étant toujours actif , l’inscription à la journée d’étude est obligatoire. Elle reste cependant gratuite et ouverte à tou·tes. Pour s’inscrire, cliquer ici. PRESENTATION En cette année 2015 est commémoré le centenaire du génocide des Arménien.ne.s de 1915. Généralement considéré comme le premier génocide du 20e siècle, il n’a pas, à ce jour, fait l’objet d’une véritable politique de reconnaissance, de justice et de réparation en Turquie. Pour les communautés arméniennes en exil, comme pour celles présentes encore en Turquie il s’agit là d’un point de mémoire vive alors même que la dispersion dans de nombreux pays en a fragmenté l’expression et la dimension revendicative. En effet, dans les communautés arméniennes déterritorialisées, la reprise mémorielle de 1915 été réalisée progressivement et la mobilisation pour la reconnaissance du génocide par la Turquie et les institutions internationales s’est en grande partie inscrite dans le cadre de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948. Ce cadre et les débats qui l’animaient ont ainsi fourni des points de comparaison et des ressources à ces revendications. Ils ont aussi permis, à partir des années 1960, une plus grande visibilité internationale des actions de la diaspora et la reconnaissance du génocide par la sous-commission des Droits de l’homme des Nations unies en 1986, par le Parlement européen l’année suivante et par un nombre important d’États. Aujourd’hui, c’est un discours de réparation qui se développe de plus en plus dans la diaspora occidentale arménienne et, fait nouveau, cette thématique fait désormais irruption dans le mouvement arménien en Turquie. L’émergence de nouvelles manières de penser les revendications relatives à la mémoire de 1915 transforme – mais dans quelle mesure ? – l’horizon d’action des organisations arméniennes mobilisées dans les différents pays. Dans ce contexte, la journée d’études « Regards croisés cent ans après le génocide des Arméniens : mobilisations, revendications, justice » a pour objectif de questionner les recompositions contemporaines des mobilisations des différentes organisations arméniennes et d’analyser les transformations de leurs cadres d’analyse et horizons d’action. Elle interrogera en particulier les proximités et les différences (sur le plan des revendications et des répertoires d’action) entre les organisations de la diaspora et celles qui existent en Turquie, en les mettant en rapport avec leur histoire et leur contexte d’action. Elle interrogera également leurs convergences possibles ainsi que leur rapprochement avec d’autres mouvements citoyens en Turquie. Enfin, elle comparera les demandes de reconnaissance et de justice des Arméniens avec celles qui ont suivi les autres génocides du XXe siècle. Cette journée d’études est organisée conjointement par le laboratoire Triangle (CNRS-UMR 5206), le Centre Max Weber (CNRS-UMR 5283) et le Collegium de Lyon, en partenariat avec le Labo GENERE, PAMEXIAL et MISSION 2015. Elle est ouverte à tous les chercheurs et les étudiants de l’Université de Lyon, et, au-delà, à l’ensemble de la communauté académique. Elle vise également un public associatif, les acteurs arméniens en diaspora, comme, plus largement, les citoyens que ces enjeux historiques et mémoriels intéressent. ***** PROGRAMME Ouverture (9h30) Par Christine Detrez, Centre Max Weber, chargée de mission pour les SHS auprès du VP recherche ENS de Lyon et Georges Kepenekian, 1er adjoint de la Ville de Lyon ----Le génocide des Arméniens de 1915, cent ans après (10h) Yves Ternon (Université Paul-Valéry de Montpellier): Les génocides du XXème siècle, le processus génocidaire et la problématique du négationnisme. Cengiz Aktar (Université de Suleyman Şah): L’évolution de l’Etat turc face au génocide arménien : la situation actuelle ----Première session Génocide, cadrage juridique de la reconnaissance, réparations (11h – 13h) Isabelle Delpla (Triangle, Lyon) : Que peut-on apprendre des autres expériences de génocide et de la justice? Albane Geslin (Triangle, Lyon): Quelle justice internationale pour la reconnaissance du statut de victime de crime de masse ? Yeriche Gorizian ( Droit, Contrats et Territoires, Université Lyon 2): La justice transitionnelle peut-elle s’appliquer au génocide arménien ? Discutant : Marie Vogel (CMW, Lyon) ----Deuxième session : Les évolutions dans les revendications de la reconnaissance du génocide des Arméniens ? (14h30 – 16h30) Karin Karakaşlı, (Journal Agos- Turquie) : Les mobilisations autour de la cause arménienne, en Turquie. Quelles revendications ? Dzovinar Kevonian (Université de Nanterre): L’histoire des revendications arméniennes après le génocide Gaidz Minassian (IEP de Paris): Du tournant du cinquantenaire du génocide en 1965 à sa commémoration en 2015, un demi-siècle de revendications Discutant : Boris Gobille (Triangle, Lyon) ----Table Ronde : En Turquie et ailleurs : quels projets pour la justice ? (17h- 19h) Animée par: David Garibay (Université d’Auvergne) Gaidz Minassian, Karin Karakaşlı, Yeriche Gorizian Conclusion de la journée : Pınar Selek (Collegium de Lyon). ***** ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE LYON, AMPHI DESCARTES Adresse : 15 parvis René Descartes / 69007 Lyon TÉLÉCHARGER : Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/10-25-45-22-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87751 Agenda - Bruxelles : With You Armenia, un concert exceptionnel de l'ONB à Bozar Agenda - Bruxelles : With You Armenia, un concert exceptionnel de l'ONB à Bozar - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Orchestre National de Belgique invite les solistes Maxim Vengerov (violon), Sergei Nakariakov (trompette) and Mischa Maisky (violoncelle) internationalement reconnus pour un concert exceptionnel le 26 avril 2015 à 20h00 au Bozart, Salle Henry Le Boeuf. Au programme, sous la baguette du Maestro George Pehlivanian, des pièces de Khachaturian, Tchaikovsky, Harutyunyan, Bruch, et la première de “DNA 15-15” du jeune compositeur Iradyan avec la participation de Julien Liebeer. publié le 9 avril 2015 Bozar Concert exceptionnel le 26 avril 2015 à 20h00 Mischa Maiksy, violoncelle Maxim Vengerov, violon Sergei Nakariakov, trompette & l’Orchestre National de Belgique sous la direction de Georges PEHLIVANIAN au BOZAR, Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf Programme: Aram Khachaturian: Two fragments from Suite No. 1 from Ballet Spartacus: Introduction & Dance of the Nymphs - Variation of Aegina and Bacchanale Alexander Iradyan: “DNA 15-15” /world premiere/ Alexander Harutyunyan: Trumpet Concerto Pyotr Tchaikovsky: Nocturne for cello and orchestra M. Bruch: Kol Nidrei for cello and orchestra Pyotr Tchaikovsky: Capriccio Italian Pyotr Tchaikovsky: Violin Concerto ------------------------ L’Orchestre National de Belgique invite les solistes Maxim Vengerov (violon), Sergei Nakariakov (trompette) and Mischa Maisky (violoncelle) internationalement reconnus pour un concert exceptionnel. Au programme, sous la baguette du Maestro George Pehlivanian, des pièces de Khachaturian, Tchaikovsky, Harutyunyan, Bruch, et la première de “DNA 15-15” du jeune compositeur Iradyan avec la participation de Julien Liebeer. Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, ce concert fait partie d’une série de huit concerts de commémoration produits et organisé à Jérusalem, Londres, New York, Tallinn, SaintPétersbourg, Rome et Vienne par "Yerevan Perspectives" International Music Festival. INFOS : Palais des Beaux-Arts (Bozar), Rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles www.bozar.be - tickets http://www.bozar.be/activity.php?id=15836&selectiondate=2015-03-05 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87552 Agenda - Hommage à l’Arménie du 13 mars au 26 avril 2015 à Marciac Agenda - Hommage à l’Arménie du 13 mars au 26 avril 2015 à Marciac - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Saty Emrignian et la galerie L'Ane Bleu vous invitent à faire découvrir les valeurs du patrimoine culturel arménien, sa culture, son histoire, son passé et son présent. Du 13 mars au 26 avril une dizaine de manifestations seront organisées pour rendre hommage à l'Arménie à Marciac. La première manifestation aura pour cadre «L'Ane Bleu» avec le vernissage, le vendredi 13 mars, à 18 h 30, de l'exposition de deux artistes peintres, Jean-Pierre Seferian : «Le désert nous appartient», et de Saré. Hommage à l’Arménie du 13 mars au 26 avril 2015 à Marciac Expositions Jean-Pierre Seferian et Saré : À l’Âne Bleu du 13 mars au 26 avril - Ouvert du mardi au dimanche 15h - 19h Gaëlle Hamalian Testud et Guillaume Toumanian : Aux Granges de la Mairie du 13 mars au 26 avril - Ouvert du mardi au dimanche 15h - 19h Annie Kurkdjian: À l’Espace Eqart du 17 avril au 30 mai - Ouvert du mercredi à samedi 14h - 18h ----------------------------------Atelier d’écriture Présentation de l’ouvrage « Orphelins arméniens du Gers “ Entre novembre 1923 et avril 1924, près de deux cents orphelins arméniens, âgés de treize à dix-sept ans, sont accueillis, à la demande de la Préfecture du Gers, dans notre département. Principalement placés chez des agriculteurs, ces adolescents devront apprendre à s’intégrer dans un pays qu’ils ne connaissent pas et devenir des hommes malgré les aléas qu’ils rencontreront sur leurs chemins. Mais qui étaient-ils ? Comment ont-ils abordés ces années tumultueuses ? Que sont-ils devenus ? Plusieurs années de recherches ont été nécessaires à l’auteur pour retracer la vie de ces enfants, depuis leur arrivée à Auch à partir de 1923 jusqu’à la seconde guerre mondiale, aboutissant à la rédaction de cet ouvrage, synthèse des informations issues des services d’archives départementales et nationales, d’entretiens et d’analyse de documents officiels. Présentation de l’ouvrage « Meguerditch, Des rives de l’Arménie aux rives du Gers » Printemps 1915. L’ordre d’exterminer la communauté arménienne est donné par le gouvernement nationaliste Jeune-Turc. Près de deux millions de morts, le premier grand génocide de l’Histoire… Meguerditch avait six ans. Petit garçon perdu dans la tourmente, il a vécu l’atroce exode de tout un peuple massacré, dépouillé et violé. Il a découvert la mort, la faim, la soif, la souffrance d’être arraché aux siens… Mais c’est un enfant et il veut vivre. Il veut continuer à croire. Des rives de l’Euphrate aux rives du Gers, cette biographie romancée retrace le parcours d’un jeune orphelin arménien, arrivé par hasard dans le département du Gers à la fin de l’année 1923, qui, malgré la seconde guerre mondiale, les mauvaises rencontres ou les difficultés professionnelles auxquelles il a dû faire face, a toujours su rester digne et fier de la famille qu’il a reconstituée. Vous n’oublierez plus jamais cet enfant emporté par le tourbillon de la folie des hommes. ----------------------------------- Lecture « Conversations au bord du vide » de Martin Melkonian Aux Granges de la Mairie vendredi 24 avril à 18h30 ----------------------------------Cinéma « The Cut » À Ciné Jim samedi 25 avril à 17h Film de Fatih Akin ----------------------------------Concert Macha Gharibian Quartet À l’Astrada dimanche 26 avril à 17h ----------------------------------La Médiathèque Intercommunale accompagne les classes du territoire dans leur travail de découverte de l’Arménie. Une place privilégiée est faite au conte traditionnel arménien « Le poisson d’or »(Ed le Sablier), lu, commenté et nourri par un atelier de création d’instruments de musique. Lire aussi: Marciac: Vibrant hommage à l'Arménie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86496 TÉLÉCHARGER : Invitation à l’inauguration http://www.collectifvan.org/pdf/11-21-28-12-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86528 Agenda - Agenda - Conférence-débat : "Quelles perspectives pour les revendications arméniennes ?" Agenda - Conférence-débat : "Quelles perspectives pour les revendications arméniennes ?" - Collectif VAN -www.collectifvan.org La FRA Nor Seround présente sa tournée de la conférence débat : Centenaire du génocide des Arméniens : Quelles perspectives pour les revendications arméniennes ? Justice, réparations, Imprescriptibilité du crime. Quelles perspectives pour les revendications arméniennes ? La FRA Nor Seround présente sa tournée de la conférence-débat : CENTENAIRE DU GENOCIDE DES ARMENIENS : Quelles perspectives pour les revendications arméniennes ? Justice, réparations, Imprescriptibilité du crime. Avec comme intervenant Yeriché Gorizian, chercheur en droit. - Dimanche 26 Avril à 18h au Centre Culturel de Hamaskaïne de Marseille Adresse : 60 boulevard Pinatel à Marseille (12e) http://heyevent.com/event/1602768796618948/conferencequellesperspectives-pour-les-revendications-armeniennes http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86707 Agenda - ARTE : Programmation spéciale "Centenaire du génocide arménien" en avril Agenda - ARTE : Programmation spéciale "Centenaire du génocide arménien" en avril - Collectif VAN -www.collectifvan.org - À l’occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril, ARTE consacrera une programmation spéciale à cet anniversaire en diffusant un documentaire inédit, « La vengeance des arméniens - Le procès Tehlirian » et un film, « Le mas des alouettes ». Programmation spéciale "Centenaire du génocide arménien" en avril sur ARTE À l’occasion du centenaire du génocide arménien le 24 avril, ARTE consacrera une programmation spéciale à cet anniversaire en diffusant un documentaire inédit, « La vengeance des arméniens - Le procès Tehlirian » et un film, « Le mas des alouettes ». ------Lundi 27 avril à 22h20 - Le Mas des alouettes Un film de Paolo et Vittorio Taviani avec Paz Vega, Moritz Bleibtreu, Angela Molina, André Dussollier, Tcheky Kary… -------Mardi 28 avril à 22h20 - La vengeance des arméniens - Le procès Tehlirian Documentaire de Bernard Georges / Ecrit par Laurence Chassin / Avec la voix de Simon Abkarian En 1921, Talaat Pacha, un haut dignitaire turc en exil à Berlin, est abattu en pleine rue. Son agresseur, Soghomon Tehlirian, est un jeune Arménien. Quelques mois plus tard, son procès connaît un basculement inattendu : plutôt que de condamner l’accusé, les audiences établissent la culpabilité de Talaat Pacha dans le génocide arménien. Mais ce que l’auditoire ignore, c’est que Soghomon Tehlirian n’est pas l’étudiant qu’il prétend être... À l’heure des commémorations du centenaire du génocide arménien, le film dévoile les mécanismes du premier crime contre l’humanité du XXe siècle, et pose la question de sa reconnaissance internationale, qui fait encore débat un siècle après les faits. http://www.lezappingdupaf.com/2015/03/programmation-speciale-centenairedu-genocide-armenien-en-avril-sur-arte.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86340 Agenda - 27 avril/Ris Orangis : Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence inouï" Agenda - Ris Orangis : Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence inouï" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Cinoches ont proposé à Anne Lainé, réalisatrice en résidence pour l'écriture et le développement du film Tony Lainé, l'enfant qui voulait sauver le monde, de faire découvrir l'un de ses anciens films, "Rwanda, un cri d'un silence inouï" (France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear productions, 2003), lors d'une projection exceptionnelle, le lundi 27 avril 2015, à 20 h 30, aux Cinoches Plateau (3 allée Jean-Ferrat, 91130 Ris-Orangis). Publié le 14 avril 2015 Projection-débat "Rwanda, un cri d'un silence inouï" Le 27 avril 2015 Les Cinoches ont proposé à Anne Lainé, réalisatrice en résidence pour l'écriture et le développement du film Tony Lainé, l'enfant qui voulait sauver le monde , de faire découvrir l'un de ses anciens films, "Rwanda, un cri d'un silence inouï" (France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear productions, 2003), lors d'une projection exceptionnelle, le lundi 27 avril 2015, à 20 h 30, aux Cinoches Plateau. A la suite de la projection, un débat aura lieu en présence de la réalisatrice et de Jean-François Dupaquier, journaliste et auteur d'ouvrages sur le Rwanda. Séance aux tarifs habituels. Adresse : Cinoches Plateau 3 allée Jean-Ferrat, 91130 Ris-Orangis ***** "Rwanda, un cri d'un silence inouï", d'Anne Lainé France documentaire, 52 mn, Palindromes et Little Bear productions, 2003 Réalisé 9 ans après le génocide, ce documentaire témoigne de la difficile reconstruction psychique des survivants. ...Neuf ans après le génocide des Tutsi, les souffrances qu'endurent des centaines de milliers de personnes rescapées du génocide entravent les stratégies de reconstruction de la société. Les coups de machettes ont blessé, mutilé, le viol systématique des femmes et des petites filles a propagé le sida, et partout il y a cette plaie béante qu'est la souffrance traumatique. En se situant délibérément sur le terrain de la subjectivité des victimes, ce film fait entendre un cri qui n'eut comme écho à l'époque que le silence inouï de la communauté internationale. "Rwanda, un cri d'un silence inouï" : Part 1 https://www.youtube.com/watch?v=lYxeuUFfs1Y TÉLÉCHARGER : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87428 Agenda - Bruxelles : Prière œcuménique en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule Agenda - Bruxelles : Prière œcuménique en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du 100ème Anniversaire du Génocide des Arméniens l’Eglise Apostolique Arménienne avec la participation des Eglises Chrétiennes de Belgique organise une prière oecuménique de commémoration le mardi, 28 Avril 2015 à 20 Heures, en la Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule (Parvis Ste Gudule 1000 - Bruxelles). A l'occasion du 100ème Anniversaire du Génocide des Arméniens l’Eglise Apostolique Arménienne avec la participation des Eglises Chrétiennes de Belgique organise Une prière œcuménique de commémoration le Mardi, 28 Avril 2015 à 20 Heures En la Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule (Parvis Ste Gudule 1000 - Bruxelles) Soyons présents, pour respecter la mémoire de 1 500 000 martyrs et saints innocents TÉLÉCHARGER : L'Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/09-30-24-12-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87374 Agenda - ARTE/28 avril : La vengeance des Arméniens Agenda - ARTE/28 avril : La vengeance des Arméniens - Collectif VAN www.collectifvan.org - À l’occasion du centenaire du génocide arménien ARTE diffusera le documentaire de Bernard George "La vengeance des Arméniens - Le procès Tehlirian " le mardi 28 avril à 22h25 (52 min). Comment, en 1921 à Berlin, un meurtre et un procès cathartiques ont rendu aux Arméniens une petite part de justice. Retour sur une page spectaculaire et méconnue de l'histoire du génocide de 1915, dont on commémore le centenaire. En s’appuyant sur les minutes du procès, reconstitué à travers des scènes de fiction, des images d’archives, et les analyses éclairantes de nombreux spécialistes (Claire Mouradian, Taner Akçam, Gérard Challiand, Tessa Hofmann, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian), ce documentaire retrace aussi l'histoire terrible du génocide et du silence qui l'a entouré. ARTE La vengeance des Arméniens Le procès Tehlirian mardi 28 avril à 22h25 (52 min) Réalisation: Bernard George Ecrit par Laurence Chassin / Avec la voix de Simon Abkarian Comment, en 1921 à Berlin, un meurtre et un procès cathartiques rendirent aux Arméniens une petite part de justice. Retour sur une page spectaculaire et méconnue de l'histoire du génocide de 1915, dont on commémore le centenaire. En 1921, Mehmet Talaat Pacha, ancien chef du gouvernement turc en exil à Berlin, est abattu en pleine rue par un jeune étudiant arménien, Soghomon Tehlirian. Aussitôt arrêté, ce dernier est jugé quelques semaines plus tard. Au fil des audiences se produit un renversement inattendu : le procès devient celui des horreurs perpétrées six ans plus tôt par l'Empire ottoman contre sa population arménienne, sous l'égide notamment de Talaat Pacha, grand ordonnateur des massacres et des déportations. Deux tiers des Arméniens de l'empire, soit quelque 1,2 million d'hommes, de femmes et d'enfants, ont ainsi été exterminés de façon planifiée entre avril 1915 et juillet 1916. En deux jours de débats sous haute tension, le jeune Tehlirian, qui a lui-même perdu une partie de sa famille dans les massacres, est reconnu innocent de meurtre avec préméditation et acquitté. Le verdict est embarrassant pour l'Allemagne, qui en 1915, a armé et équipé son allié turc dans la Grande Guerre, puis a délibérément ignoré le crime de masse dont ses officiers ont pourtant été témoins. Par cette reconnaissance de ce qu'ils ont subi, même si les notions de génocide et de crime contre l'humanité n'existent pas encore juridiquement, les rescapés, pour la plupart dispersés dans l'exil, se voient ainsi restituer une petite part de justice. Pourtant, cet acquittement, si légitime soit-il sur le fond, est erroné : car Soghomon Tehlirian, membre d'un réseau clandestin mis sur pied pour venger le peuple arménien, l'organisation Némésis, a en réalité minutieusement préparé son acte. Entre 1920 et 1922, le réseau Némésis aura exécuté au total huit personnalités impliquées dans le génocide, dont cinq avaient été condamnées à mort par contumace en 1919 par une cour de Constantinople. Déni En s’appuyant sur les minutes du procès, reconstitué à travers des scènes de fiction, des images d’archives, et les analyses éclairantes de nombreux spécialistes (Claire Mouradian, Taner Akçam, Gérard Challiand, Tessa Hofmann, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian), ce documentaire retrace aussi l'histoire terrible du génocide et du silence qui l'a entouré. En écho aux rescapés appelés à la barre, aux plaidoyers des avocats, aux dénégations des hauts gradés allemands, est rappelée l'histoire des massacres - genèse, planification, contexte, chronologie des faits. Est souligné aussi le spectaculaire revirement de la Turquie qui, après avoir reconnu l'ampleur des crimes et condamné leurs responsables, a choisi de faire d'eux des héros pour s'enfermer dans un déni qui dure toujours. http://www.arte.tv/guide/fr/053411-000/la-vengeance-des-armeniens#detailsvideos http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87397 Agenda - Lyon : Exposition "Alep 1915... Témoignages" Agenda - Lyon : Exposition "Alep 1915... Témoignages" - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Bibliothèque municipale de Lyon vous propose l'exposition "Alep 1915... Témoignages" du 5 mars au 16 mai 2015 du mardi au samedi de 13h à 19h. Alep 1915... Témoignages Photographies de Rajak Ohanian Exposition du 5 mars au 16 mai 2015 du mardi au samedi de 13h à 19h entrée libre Fondation Bullukian 26 place Bellecour - Lyon 2e http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86402 Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide arménien Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide Arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015, année de recueillement et de mémoire du génocide des Arméniens qui a fait plus d’un million et demi de victimes. 100 ans après cette tragédie, la Ville de Lyon se souvient et se mobilise à travers ses institutions et ses partenaires, pour offrir une déclinaison d’événements : colloques, expositions, concerts… dans des lieux emblématiques de la ville : Place Bellecour, Auditorium, Bibliothèque municipale, Fondation Bullukian, Institut Lumière, Halle Tony Garnier, galeries d’art… Lyon.fr Tour d’horizon des manifestations soutenues par la Ville… EXPOSITIONS Alep 1915… Témoignages – photographies de Rajak Ohanian, à la Fondation Bullukian. Du 5 mars au 16 mai. Parti d’un travail personnel sur l’histoire de son père rescapé du génocide, Rajak Ohanian réalise une oeuvre universelle de dénonciation de la barbarie. Ce témoignage saisissant du photographe lyonnais d’origine arménienne est composé de 14 photographies grand format en noir et blanc. Elles représentent des vues de la ville syrienne d’Alep, hachurées de phrases de philosophes et d’historiens, de documents historiques, telle une tentative de sauver de l’oubli l’ensemble des victimes de la barbarie humaine. Cette exposition est proposée par la Bibliothèque municipale de Lyon, en partenariat avec la Fondation Bullukian et le CNMA de Décines. -----"Le cri du silence" Antoine Agoudjian. Galerie le Bleu du Ciel. Du 3 avril au 13 juin. Depuis près de 30 ans, le photographe Antoine Agoudjian, s’attache à faire vivre la mémoire des Arméniens. Lui qui est né en France et appartient à la troisième génération de la diaspora propose une vision qui associe une introspection artistique à un témoignage vivant et pionnier sur la cause arménienne. Il est le seul photographe à avoir exposé dans une galerie d’art en Turquie sur le thème de la mémoire du peuple arménien. ***** CONCERT "Cent Concerts à la mémoire du génocide des Arméniens de 1915". Auditorium de Lyon : concert Steinbacher et Mamikonian - 24 avril 20h30. ------Le 24 avril, jour officiel de la commémoration internationale du génocide des Arméniens, l’auditorium de Lyon accueille un concert exceptionnel dans le cadre du projet "Cent Concerts à la mémoire du génocide des Arméniens de 1915" et sa programmation des "grands interprètes". Le grand pianiste arménien Vardan Mamikonian, spécialiste du répertoire romantique, se produira aux côtés de sa complice la violoniste mondialement reconnue Arabella Steinbacher. Au programme Bach, Chopin et Arno Babajanian. ***** CONFERENCES / DEBATS Conférence : "Histoire des Exactions contre les Arméniens". Mairie du 3e arrondissement, le 24 mars. Proposée par l’A.P.E.C.L.E (Association Pour les Echanges et la Coopération entre Lyon et Erevan), animée par Maxime Yevadian, Professeur à l’Université Catholique de Lyon. ------Conférence : "Les Arméniens : histoire d’un peuple en diaspora". Bibliothèque municipale de Lyon 1er, le 3 avril à 19h30. Organisé par le C.N.M.A. et l’A.C.A.L Association Culturelle Arménienne de Lyon ------Conférence : "Regards croisés 100 ans après le génocide des Arméniens". ENS Lyon (Amphithéâtre Descartes), le 6 Mai. En présence de Pinar Selek, docteur honoris causa de l'ENS de Lyon. Cette écrivaine turque, sociologue, militante antimilitariste féministe vit en exil en France. ------Conférence internationale : "Rôle du facteur religieux dans le processus génocidaire". Université Lyon II (grand amphithéâtre), le 20 Juin. Sous la direction de Jean-Pierre Mahé et présidée par le Dr Yves Ternon, historien spécialiste des crimes contre l’humanité. En partenariat avec le CCAF MISSION 2015 et le conseil scientifique international. ***** LE 24 AVRIL 2015 : CEREMONIE D’HOMMAGE SOLENNEL Lyon : au coeur de la commémoration régionale A la suite de l’office religieux en l’Eglise apostolique arménienne située dans le 3e arrondissement, un cortège se rendra place Bellecour. Un dépôt de gerbe aura lieu devant le mémorial lyonnais du génocide des Arméniens à 17 heures. Une minute de silence sera respectée avant les allocutions des représentants officiels de la Ville de Lyon, du CCAF et de l’ensemble des autorités. La cérémonie sera ponctuée d’intermèdes musicaux. A 19h15, les cloches de France sonneront pour la mémoire des victimes. Et aussi... Du 24 mars au 20 juin, à Lyon Mémoire et justice Conférence Du 3 avril au 23 mai, au Bleu du Ciel Le cri du silence Exposition Du 5 mars au 16 mai, à la Fondation Bullukian Alep 1915 Exposition http://www.lyon.fr/actualite/solidarite/memoire-et-justice-lyon-commemore-lecentenaire-du-genocide-armenien.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86575 Agenda - Belgique : Commémoration des 100 ans du génocide arménien Agenda - Belgique : Commémoration des 100 ans du génocide arménien - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le calendrier des événements commémoratifs du centenaire du génocide arménien qui auront lieu en Belgique au mois d'avril 2015. 24 avril 1915 – 24 avril 2015 100ème COMMEMORATION DU GENOCIDE DES ARMENIENS Programme Vendredi 24 avril 2015 à 10h - Messe suivie d’un Requiem Eglise Apostolique Arménienne Sainte Marie-Madeleine - rue Kindermans 1 A à 1050 Bruxelles *** Vendredi 24 avril 2015 à 12h30 - Cérémonie officielle de recueillement Mémorial du génocide des Arméniens de 1915 - Square Henri Michaux à 1050 Bruxelles *** Vendredi 24 avril 2015 entre 14h et 18h - Manifestation Parcours : Gare centrale, rue des Colonies, rue Royale, rue du Congrès, Madou, boulevard du Régent, Arts-Loi, avenue des Arts, Ambassade de Turquie, place du Luxembourg. En savoir plus : https://www.facebook.com/events/346322202234630/ *** Vendredi 24 avril 2015 – de 8h45 à 16h - Journée d'étude « Le génocide des Arméniens » Nara Noïan Au Café du Monde CC Dison - rue des Ecoles, 2 à 4820 Dison En savoir plus : https://www.facebook.com/events/1618635758355394/ *** Dimanche 26 avril 2015 à 20h - Orchestre National de Belgique : A Concert to Commemorate the Centennial of the Armenian Genocide Palais des Beaux-Arts (Bozar) – Salle Henry Le Bœuf rue Ravenstein 23 à 1000 Bruxelles En savoir plus : https://www.facebook.com/events/584635101640093/ *** Mardi 28 avril à 20h - Xavier Vanandruel et Donatella Fedeli : "Arménie, terre de Noé" - récit de voyage à deux voix Cathédrale Saint Michel et Sainte Gudule En savoir plus : https://www.facebook.com/events/359534170907711/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87606 Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", une exposition - coproduite par la Mairie de Marseille, l'Association ARAM et le Musée d'Histoire de Marseille - se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille, dans le cadre des commémorations autour du Centenaire du génocide des Arméniens de 1915. Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", cette exposition est une coproduction Mairie de Marseille / Association ARAM / Musée d'Histoire de Marseille réalisée dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915. Elle se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille. Marseille a connu au début des années 1920 une arrivée massive de rescapés arméniens. D'abord hébergés dans des camps de transit, ils vont peu à peu se reconstruire et s'intégrer en s'appuyant sur une solidarité communautaire très forte, au travers d'associations notamment. L'exposition mettra en avant 100 portraits de survivants, photographiés à leur arrivée à Marseille entre 1922 et 1926 et suivra le parcours spécifique de trois d'entre eux, depuis l'arrachement à la terre natale jusqu'à l'obtention d'un statut de résident étranger. Conférence programmée dans le cadre des mardis de l’Histoire, rendez-vous bimensuels à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille en partenariat avec l'association ARAM dans le cadre de l'exposition « 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens », du 19 mars au 27 septembre 2015. http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86617 Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménien Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu en Ile-de-France et Région Nord. Commémoration du Centenaire du génocide en Ile-de-France et Région Nord ***** Charenton-le-Pont 27 avril 2015, Charenton-le-Pont, Commémoration du Centenaire du Génocide arménien de 1915 La Municipalité de Charenton-le-Pont et l’Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée vous invitent à assister à la cérémonie de Dépôt de gerbe devant le Khatchkar de Charenton-le-Pont (94220), rue Paul-Éluard-angle rue des Bordeaux, le lundi 27 avril 2015 à 17 h 30. La cérémonie aura lieu en présence de : - M. Jean-Marie BRETILLON, Maire de Charenton-le-Pont - M. Michel HERBILLON- Député-Maire de Maisons-Alfort - Membres des conseils municipaux de Charenton-le-Pont et Maisons-Alfort - Membres du Conseil d’administration de l’ACAM - Donateur du monument - Anciens combattants et résistants arméniens - Autres personnalités civiles et religieuses Prises de parole, Recueillement, Chants, Prières Accès : Autoroute, sortie Charenton-le-Pont, Quai des Carrières à Charenton, tourner à droite Rue des Bordeaux ; Métro : Station CharentonÉcoles, prendre Rue de Conflans, tourner à gauche Rue des Bordeaux. La cérémonie sera suivie à 19 heures d’une Messe de Requiem célébrée par Père Didier, curé de la Paroisse à l’Église Saint-Pierre de Charenton (place de l’Église). -----À visiter aussi, l’exposition de dessins au fusain du peintre Jean-Pierre Séférian du 22 avril au 3 mai 2015, de 10 heures à 18 heures. ***** Du 28 mars au 2 mai 2015 Alfortville, Arnouville, Arcueil, Asnières, Bagneux , Cachan, Bois Colombes,, Chaville, Clamart, La Garenne Colombes, Issy les Moulineaux, Meudon, Plessis Robinson, Sarcelles, Sceaux, Sevran : plantation d’un arbre en hommage aux femmes arméniennes victimes du génocide (CBAF) ***** Le Raincy - Samedi 25 avril 2015 à 14 heures Dépôt de gerbe organisé dans le cadre de la commémoration du centenaire du génocide arménien. Adresse : Ecole Tebrotzassère 1 Boulevard du Nord, Carrefour d'Arménie, 93340 Le Raincy ***** Alfortville Exposition : Génocide des Arméniens de 1915 (du 20 au 30 avril) Adresse : 148 rue Paul Vaillant Couturier, Alfortville Exposition : La presse française au temps du génocide des Arméniens à la médiathèque Cycle de conférences à la MCA (septembre) Exposition : « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF) ***** Arnouville Exposition : ARAM le génocide des Arméniens Exposition : artistes APAF Veillée : 27 avril Conférence : Raymond Kevorkian « Le génocide arménien et ses conséquences » ***** Antony Artistes arméniens : 9 juin 26 juin Musique avec ensemble Navasart : 21 juin Conservatoire d’Antony Chorale CFAA et Chorale Koghtan : 28 novembre, organisé par le Club Franco Arménien d’Antony et la mairie ***** Issy les Moulineaux Timbre spécifique de la Mairie Exposition de sanguines sur le génocide, de Dir Vahaken - du 17 avril au 17 mai Exposition « Se reconstruire en exil » (du 1er au 30 mai, Espace Jeunes) Colloque « Vérité, Justice, Reconnaissance, Réparation, Réconciliation » de l’Eglise Evangélique Arménienne (du 14 au 16 mai, auditorium St Nicolas) Théatre « Vérité Justice et Réconciliation » Eglise Evangélique Sketch up (14 mai) Exposition « 1915, le Golgotha des femmes » (Hélena Demirdjian, CBAF - du 14 au 25 mai, le Temps des cerises) Cérémonie œcuménique (sous réserve présence Catholicos Karekine II, mai) ***** Meudon Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » du MIGAE (avril) Conférence au lycée de Meudon d’Arsène Tchakarian (mai) Spectacle à définir (Ballet EGAYAN ou troupe de danse Ararat) à l’espace culturel Robert-Doisneau (automne 2015) ***** Clamart Exposition « Le génocide des Arméniens de 1915 » MIGAE (avril 2015) La commémoration officielle du génocide des Arméniens aura lieu le samedi 25 avril. à 9h30 un petit déjeuner devant le monument du 24 Avril Khatchkar près de l’hôpital Percy. À 10h, un grenadier sera planté par la Croix Bleue des Arméniens de France. Après les discours, dépôts de gerbes et les prières, les participants seront invités au madar traditionnel de l’UCIA (5, allée Charles Louis). Cette cérémonie est ouverte à tous sans distinction. ***** Livry Gargan Exposition « l’Arménie et le génocide des Arméniens » préparée par la MCA de Sevran Livry Gargan au château de la Foret (8 au 30 avril) Exposition « Surtout n’en oubliez aucun - les génocides dans la BD » Médiathèque (12 au 30 mai) Cycle de films et documentaires avec débats au cinéma Montand (de février à mai) Salon du livre arménien (28 et 29 novembre) ***** Cachan Exposition « La Cathédrale de la Mémoire » (du 13 avril au 6 mai) ***** Tours Exposition à la mairie « Les Arméniens, la quête d’un refuge (du 11 au 30 avril) TÉLÉCHARGER : Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme http://www.collectifvan.org/pdf/03-58-18-7-04-15.pdf http://www.armenews.com/article.php3?id_article=108814 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87056 Agenda - Paris/Exposition: Éclats d’Arménie d'Aïda Kebadian Agenda - Paris/Exposition: Éclats d’Arménie d'Aïda Kebadian Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Espace des femmes Antoinette Fouque et Aïda Kebadian vous invitent le mercredi 29 avril 2015 à partir de 19 heures au vernissage de l’exposition "Éclats d’Arménie" avec quelques gouaches de sa mère, Chouchan. Du 29 avril au 12 mai 2015, du mardi au samedi de 14 à 19 heures. Espace des femmes 35, rue Jacob. Publié le 21 avril 2015 L’Espace des femmes - Antoinette Fouque et Aïda Kebadian vous invitent mercredi 29 avril 2015 à partir de 19 heures au vernissage de l’exposition Éclats d’Arménie avec quelques gouaches de sa mère, Chouchan En commémoration des cent ans du génocide des Arméniens Du 29 avril au 12 mai 2015, du mardi au samedi de 14 à 19 heures Aïda Kebadian Espace des femmes - Éditions - Librairie - Galerie 35, rue Jacob - 75006 Paris - www.desfemmes.fr TÉLÉCHARGER : L'Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/03-16-15-21-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87721 Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 29 avril au 4 juillet 2015, l'Hôtel de Ville de Paris commémore le centenaire du génocide qui a touché les Arméniens de l'Empire ottoman, avec une exposition de plus de 350 photos et 150 objets qui font revivre ce tournant historique, cette transition tragique vers un monde de violence. Paris.fr Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide Informations pratiques : Date: Du 29 avril au 4 juillet 2015 Lieu : Hôtel de Ville - Salle Saint-Jean Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris 4 Ligne 1,11: Hôtel de Ville (137m) Ligne 4: Cité (302m) 7 place de l’Hôtel de ville - 75004 Paris (94m) 3 rue Lobau - 75004 Paris (169m) Horaires : 10h-19h lundi-samedi Entrée libre Organisée à l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences. LES VIOLENCES DE MASSE PERPÉTRÉES CONTRE LES ARMÉNIENS OTTOMANS EN 1915-1916 PAR LE RÉGIME JEUNE-TURC ONT INAUGURÉ « LE SIÈCLE DES GÉNOCIDES », LE XXE SIÈCLE, CELUI DES DEUX GUERRES MONDIALES ET DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES. Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en oeuvre son programme génocidaire. Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences. Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être définitivement éradiqué en 1915. De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux. Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l ’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916. À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage. Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet. http://quefaire.paris.fr/fiche/107676_armenie_1915_centenaire_du_genocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86796 Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015, l'espace Boullée de l’Hôtel de Ville d'Issy-les-Moulineaux présentera une exposition intitulée "Edgar Chahine : Un regard arménien". Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses œuvres sur papier replongera les visiteurs au cœur de la « Belle Époque » aux multiples facettes. Publié le 8 mars 2015 Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015 Edgar Chahine : Un regard arménien Espace Boullée Hôtel de Ville 62, rue du général Leclerc 92130 Issy-les-Moulineaux Métro : Mairie d'Issy PORTRAITS Edgar Chahine : Un regard arménien Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses oeuvres sur papier nous replonge au coeur de la « Belle Époque » aux multiples facettes. EXPOSITION : du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin, espace Boullée de l’Hôtel de Ville Il disait : « Je suis rebelle à la scène composée et artificielle… Je ne fais que le portrait ». Arrivé à Paris à l’âge de vingt ans après une enfance à Constantinople et des études d’art à Venise, Edgar Chahine devient rapidement un graveur virtuose et connaît de son vivant un grand succès, relayé avec enthousiasme par la critique. Naturalisé français en 1924, il entretient une longue amitié avec Anatole France, l’intellectuel Archag Tchobanian et la diaspora artistique arménienne. L’exposition offre un parcours à travers son oeuvre gravé mais présente également des dessins, pastels et peintures rarement montrés. « Élève de la rue », Chahine se consacre aux visions d’un Paris en pleine transformation, où des tombereaux charrient la terre sous le fouet des cochets et où des saltimbanques, lutteurs et danseuses de corde égayent les fortifs. Sous sa pointe, les contrastes de noir et de blanc, les effets de lumière rendent à merveille le monde du théâtre, de la nuit parisienne, du caf’-conc’ et des élégantes alanguies. De quelques traits, il croque des visages arméniens. Il fait aussi le portrait de Venise et de ses habitants, grave et dessine des paysages de Normandie ou du Croisic. Ces oeuvres sont pour lui l’occasion d’utiliser toutes les ressources du papier ancien, souvent teinté, et des encrages sur la plaque. L’exposition s’achève sur un hymne à la beauté féminine (souvent celle de sa femme, Simone), saisie sur le vif, entrant dans son lit ou à sa toilette. La couleur et la délicatesse du pastel et de la tempera dévoilent un aspect moins connu de cet artiste, unanimement célébré comme graveur, qui se révèle aussi un peintre sensible et accompli. TÉLÉCHARGER : CRI - L’annonce de l'exposition http://www.collectifvan.org/pdf/09-45-31-803-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86407 Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans ont passé et la ville de Sarcelles s’apprête à commémorer à partir du 10 avril 2015 le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyrochaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915 en Turquie, par les autorités ottomanes. Le Collectif VAN vous propose le programme des manifestations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen qui auront lieu à Sarcelles durant toute l'année 2015. Sarcelles.fr ***** Madame, Monsieur, Cent ans ont passé et Sarcelles s’apprête à commémorer le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915. Commémorer, c’est se souvenir du destin tragique de ces innocents assassinés, de leur parcours, de leur courage. Une série d’événements, dont vous trouverez le détail dans ces pages, vise à faire vivre leur mémoire, en images, en paroles ou en musique. Sarcelles a pu, grâce à la mobilisation du tissu associatif et des diasporas respectives que je veux remercier, proposer une programmation riche et mettant en avant, l’art et la créativité de ces populations millénaires d’Asie mineure. C’est donc avec fierté que je vous invite à vous joindre à l’ensemble de ces manifestations. Commémorer, c’est aussi honorer la résistance des disparus, c’est offrir un deuil digne aux familles de descendants. Dans ce sens — car je suis convaincu que la mémoire est plus forte lorsqu’elle ne se divise pas — une cérémonie unique aura lieu le 25 avril pour les Arméniens et les Assyrochaldéens, une première à Sarcelles. Commémorer, c’est enfin refuser la fatalité. Fatalité d’une reconnaissance du terme « génocide » qui tarde à être pleinement et totalement assumée. Fatalité d’une Histoire qui recommence ; sur la même terre, celle des premiers hommes de Mésopotamie ; contre les mêmes cibles, les Chrétiens d’Orient, arméniens ou assyro-chaldéens ; avec la même volonté d’exterminer et dans la même indifférence. François Pupponi Député du Val-d’Oise Maire de Sarcelles ***** 1915-2015 : cultiver notre devoir de mémoire Cette année 2015 commémore le centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen perpétré en 1915 sur le territoire ottoman par les autorités ottomanes. Si les massacres de ces minorités avaient commencé bien avant 1915, ils n’avaient pas alors le côté systématique, organisé et orchestré qu’ils prennent à partir d’avril 1915. Dès le 24 avril 1915 et l’élimination de six cents notables arméniens à Constantinople sur ordre du gouvernement des jeunes Turcs, la volonté d’exterminer les Chrétiens ne fait plus de doute. C’est le début du génocide. Une tragédie qui durera plus d’un an ; année où rien ne sera épargné aux populations chrétiennes. Exil, déportation, exécutions, au total ce sont presque deux millions de personnes (arméniennes, assyro-chaldéennes, grecques pontiques) qui périront dans cette purification ethnique aux seuls motifs de leurs origines et de leur religion. Un bilan effroyable qui anéantit deux tiers des Chrétiens d’une terre où ils vivaient depuis deux millénaires. Le monde a alors les yeux rivés sur la Grande Guerre et rares sont les voix qui s’élèvent pour condamner ce premier génocide du 20e siècle : c’est dans l’indifférence générale que l’entreprise visant à l’homogénéisation des peuples d’Asie mineure se met en place dans les déserts de Mésopotamie. Ce n’est que plus tard, grâce à l’effort toujours plus important des descendants, que la vérité s’imposera partiellement. L’histoire et de nombreux pays (dont la France) reconnaissent aujourd’hui la réalité du génocide arménien mais l’extermination des Assyro-chaldéens reste encore méconnue et la Turquie, héritière de l’Empire Ottoman, refuse toujours d’assumer sa responsabilité. Les commémorations du centenaire de cette « grande tragédie » doivent servir à obtenir une reconnaissance pleine et entière des événements de la part de tous les protagonistes. Elles doivent aussi mettre en lumière une page de l’histoire souvent, injustement, occultée. Sarcelles, terre d’asile des Arméniens exilés en 1915 puis des Assyrochaldéens dans les années 80, continue aujourd’hui d’accueillir des Chrétiens d’Orient, chassés d’Irak ou de Syrie. Pour que l’histoire ne se répète pas, les associations et la municipalité ont mis en place un parcours fait de représentations théâtrales et cinématographiques, de conférences, d’expositions pour commémorer les cent ans du génocide. Ces événements ont pu voir le jour grâce à la documentation riche, abondante et précise mise à disposition par les familles des victimes. C’est grâce à elles que tout au long de l’année 2015, Sarcelles va cultiver son devoir de mémoire. Programme entier à découvrir ICI. http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87049 Agenda - Valence : expositions sur le génocide arménien Agenda - Valence : expositions sur le génocide arménien - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Deux expositions. La première : "Avant la nuit. Les Arméniens en Turquie à la veille du génocide". La seconde : "Fantômes d'Anatolie". Du vendredi 6 mars au dimanche 24 mai de 14h à 17h30 (sauf lundis et jours fériés) au Centre du Patrimoine Arménien. Armenoscope Du vendredi 6 mars au dimanche 24 mai de 14h à 17h30 (sauf lundis et jours fériés) Centre du Patrimoine Arménien Deux expositions. La première : "Avant la nuit. Les Arméniens en Turquie à la veille du génocide". Une immersion dans la Turquie d'avant le génocide. L'exposition donne à voir la présence arménienne sur ses terres ancestrales, des quartiers et des villages aujourd'hui disparus. Ainsi que le quotidien de ses habitants. Réalisée en partenariat avec l'association Cartofila dans le cadre du programme « 1915-2015. Mémoire(s) du génocide des Arméniens ». La seconde : "Fantômes d'Anatolie". Photographies de Pascaline Marre qui a sillonné la Turquie, photographiant ces lieux où il ne reste que quelques vestiges. Elle explore l'effacement de l'Histoire, mais également son indéfectible volonté de se faire entendre et reconnaître, malgré le déni et les actes de destruction. Rens. : 04 75 80 13 00. Infos : Patrimoine Arménien. http://www.patrimoinearmenien.org/ CPA, 14 rue Louis Gallet, 26000 Valence http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86697 Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout" Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - La Médiathèque André Malraux de Strasbourg présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke du 17 avril au 16 juin 2015. Le vernissage aura lieu le 17 avril 2015 à partir de 18h à la Médiathèque Malraux (1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg). Médiathèque-CUS Exposition "Les Hommes Debout" de Bruce Clarke Localisation : Médiathèque Malraux En partenariat avec Histoire & Anthropologie et le Laboratoire Dynamiques Européennes (UMR 7367, CNRS-UDS) Du 17/04/2015 au 13/06/2015 Salle d’exposition : Médiathèque André Malraux 1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg 1994, Rwanda, un génocide se déroule dans l’indifférence générale. Entre avril et juillet plus d’un million de personnes seront exterminées parce que leur carte d’identité ou leur faciès les désignaient comme « Tutsi ». 2014, 20 ans plus tard, le plasticien Bruce Clarke et le Collectif pour les Hommes debout rendent hommage à ce million de fois une personne en donnant corps à ces hommes, ces femmes, ces enfants, debout. Ces silhouettes tendent à redonner une présence aux disparus, à restaurer leur individualité, à leur rendre leur dignité. Afin de ne pas devenir amnésique Les Hommes debout sont installés et projetés sur les lieux des massacres au Rwanda en partenariat avec les associations de rescapés et la Commission Nationale de Lutte Contre le Génocide (CNLG), mais aussi dans plusieurs villes de par le monde (Kigali, Paris, Lille, Ivry, Lausanne, Luxembourg, Limoges, Genève, Bègles, Liège, Bruxelles, Strasbourg, Ouidah …). La Médiathèque André Malraux s’associe à la démarche dans cette tentative de réparation symbolique envers les morts à l’usage des vivants. Elle présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke. Plus d’info : www.uprightmen.org https://www.mediathequescus.fr/AgendaCulturel/portal/Event.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&ID= 4944 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87431 Agenda - "Erevan en solo" : 3 soirées poésie/musique en Ile de France Agenda - "Erevan en solo" : 3 soirées poésie/musique en Ile de France - Collectif VAN - www.collectifvan.org – La Compagnie La Chaise et le Grain de sable présente Erevan, un recueil de poésies écrites entre 1995 et le passage à l’an 2000. Mariné Petrossian, poétesse née en 1960 à Erevan où elle vit, y décrit des sensations et des impressions sur la ville, pointant la pauvreté de ses habitants et de ses rues, des immeubles dégradés ou des (rares) cafés chics de la ville. Claude Tchamitchian, contrebassiste et compositeur de jazz, Français d'origine arménienne, né également en 1960, invite à une suite de poésies sonores. C’est ainsi que ses différentes pièces musicales font écho à la poésie de Mariné Petrossian. Et c’est également ainsi que les Arménies, celle de l’ancrage ethno-géographique et celle de la diaspora, peuvent dialoguer vers une compréhension mutuelle du monde regardant l’avenir. Trois soirées poético-musicales se tiendront en avril et mai en Ile de France, à Guyancourt, Gentilly, et Paris. Publié le 7 avril 2015 EREVAN EN SOLO COMPAGNIE LA CHAISE ET LE GRAIN DE SABLE poésie, musique Texte Mariné Petrossian Traduction de Vahé Godel Musique Claude Tchamitchian Mise en scène Serco Aghian Avec Nathalie Bitan et Claude Tchamitchian La Compagnie La Chaise et le Grain de sable présente Erevan, un recueil de poésies écrites entre 1995 et le passage à l’an 2000. Mariné Petrossian, poétesse née en 1960 à Erevan où elle vit, y décrit des sensations et des impressions sur la ville, pointant la pauvreté de ses habitants et de ses rues, des immeubles dégradés ou des (rares) cafés chics de la ville, parcourant les avenues en solitaire, s’adressant à un improbable interlocuteur muet, découvrant des quartiers et des immeubles où l’histoire ressurgit par petites touches. Claude Tchamitchian, contrebassiste et compositeur de jazz, Français d'origine arménienne, né également en 1960, improvise dans son album Another Childhood une poétique sensible de la corde, de la rondeur et de la douceur ou de la violence animale et guerrière. C’est pourtant à une guerre pacifique qu’il invite ainsi dans une suite de poésies sonores. C’est ainsi que ses différentes pièces musicales font écho à la poésie de Mariné Petrossian. Et c’est également ainsi que les Arménies, celle de l’ancrage ethno-géographique et celle de la diaspora, peuvent dialoguer vers une compréhension mutuelle du monde regardant l’avenir. Trois soirées poético-musicales se tiendront en avril et mai en Ile de France, à Guyancourt, Gentilly, et Paris : Dimanche 10 mai 2015 à 16h Plateau 31 31, rue Henri Kleynhoff 94250 Gentilly Réservation : au 01 45 46 92 02 [email protected] Mercredi 13 & jeudi 14 mai 2015 à 19h30 Péniche Anako, Bassin de la Villette, face au 61 quai de la Seine. Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès. Réservation : Tél: 09 53 14 90 68 [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87236 Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide Arménien Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide Arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'année 2015 correspond à un triste anniversaire. C'est celui du génocide arménien qui s'est déroulé il y a 100 ans. Afin de commémorer la mémoire des victimes, plusieurs manifestations seront prévues à Marseille. Frequence-Sud Du 13/03/2015 au 08/10/2015 - Marseille - Château de la Buzine Parce qu'il est de notre devoir de ne pas faire oublier l'Histoire. Parce qu'il faut parler des drames de cette Histoire, pour que l'horreur ne se reproduise pas, une série de manifestations commémoratives seront prévues à Marseille du 13 mars au 8 octobre. Ces événements honoreront la mémoire de ceux morts pendant le génocide arménien. Ce crime contre l'humanité s'est passé il y a 100 ans, et l'année 2015 correspond à son triste anniversaire. Yeraz : Songes poétiques Dans le cadre de la commémoration des cent ans du génocide arménien, ce spectacle sera donné au Château de la Buzine le 13 mars. L'Everest pour la Mémoire L'Everest pour la Mémoire, un ciné/conférence, pour commémorer les 100 ans du génocide arménien. A voir au Château de la Buzine le 19 mars. 1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes 1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes, une exposition à découvrir au Château de la Buzine du 31 mars au 12 avril. Mes Ararats Témoin du passé, les Ararat(s) ont été contemplés par Jean Kéhayan. Une exposition à voir du 14 au 26 avril au Château de la Buzine. Festival de Musique - Samedi 9 Mai à 16h – Lycée L'Olivier Festival de Musique et d'expression artistique des jeunes arméniens de Paris, Lyon, Valence et Marseille sur le thème « Messagers de paix ». Samedi 20 Juin à 20h30 - Parc de la Mirabelle Le Cinéma Arménien est mis à l’honneur par l'association Marseille-Ararat, dont l'objectif est de promouvoir et entremêler les cultures marseillaises et arméniennes. Une séance de cinéma en plein air est ainsi proposée au Parc de la Mirabelle avec la projection du Film sur la vie de Garegin Njdeh. http://www.frequence-sud.fr/art-32840commemoration_des_100_ans_du_genocide_armenien_marseille.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86492 Agenda - Marseille : "Un siècle après" avec l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF Agenda - Marseille : "Un siècle après" avec l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF - Collectif VAN -www.collectifvan.org L’ensemble Araxe Sassoun de la JAF propose son nouveau spectacle : "Un siècle après". 40 danseurs, 35 musiciens live, 25 choristes envahiront la scène du Silo les 29 et 30 mai 2015. Le Silo 35, quai du Lazaret 13002 Marseille. Le Silo vendredi 29 mai 2015 à 20:30 Placement numéroté assis 40 danseurs, 35 musiciens live, 25 choristes envahiront la scène du Silo les 29 et 30 mai 2015. Après le succès international de ses 2 spectacles précédents, l’ensemble Araxe Sassoun de la JAF revient en 2015 avec sa nouvelle création « Un Siècle Après ». Une suite de « preuves de vie artistiques », pour explorer la danse et la musique traditionnelles arméniennes magnifiées et sublimées par des chorégraphies et une mise en scène étonnantes. Ou comment les fils et filles de rescapés du premier génocide du 20ème siècle, livrent leurs émotions à travers leur esthétique et leur talent, un siècle après… Un hymne à la vie et un message d’espoir pour du grand spectacle en perspective Ce spectacle est proposé par le JAF Le Silo 35 quai du Lazaret 13002 Marseille http://www.silo-marseille.fr/Programmation/Agnda-UN-SIECLE-APRES63058.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85569 Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine Agoudjian Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine Agoudjian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien, le photographe Antoine Agoudjian publie chez Flammarion un livre dédié à la mémoire de l'Arménie. "Le cri du silence - Traces d'une mémoire arménienne", avec une préface de Simon Abkarian. Antoine Agoudjian exposera ses photos dans plusieurs villes de France. Le cri du silence du 3 avril au 23 mai, au Bleu du Ciel À l'occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien (24 avril 1915-2015) la Galerie présente le travail photographique d'Antoine Agoudjian À l'occasion du centenaire de la commémoration du génocide arménien (24 avril 1915-2015) le travail photographique d'Antoine Agoudjian, qui depuis près de trente années s'attache à faire vivre la mémoire des arméniens, sera présenté au Bleu du Ciel en même temps que la publication d'un livre aux Éditions Flammarion. Son oeuvre, unique du fait de son étendue dans le temps est aussi représentative d'une époque dense en bouleversements qui associe une introspection artistique à un témoignage vivant et pionnier sur la cause arménienne. Du 03/04/15 au 23/05/15 - Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 19h00 Galerie Le Bleu du Ciel 12 rue des Fantasques 69001 Lyon Entrée libre lyon.fr : Evénements > Le cri du silence ******************************* Exposition Du 11 mai au 7 juin Le centre d’art, Espace Chabrillan, Montélimar Le cri du silence, Antoine Agoudjian Il y a 27 ans, Antoine Agoudjian, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, s’est lancé à la recherche des lieux imprégnés de l’histoire de son peuple. Après l’Arménie et le Caucase, il poursuit son travail sur la mémoire à Jerusalem, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, en Iran. Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de l’esprit humain. Organisé par l’association Mémoires et cultures Arménienne Montélimar 11 mai à 19 h : Vernissage de l’exposition et présentation de l’ouvrage Le cri du silence, ed: Flammarion Du 12 mai au 7 juin 2015 au Centre d’art Espace Chabrillan « Le cri du silence » Antoine Agoudjian 127, rue Pierre-Julien 26200 Montélimar ladrome.fr : Centenaire du génocide des arméniens ****************************** Bordeaux Du Vendredi 3 Avril 2015 au Jeudi 30 Avril 2015 Lieu : Bibliothèque du Grand Parc 34 rue Pierre Trébod 33300 Bordeaux 05 56 50 28 35 Public : Adulte Venez découvrir le travail photographique d'Antoine Agoudjian autour de l'Arménie à la bibliothèque du Grand-Parc ! Cette exposition vous est proposée dans le cadre de la manifestation Itinéraires des photographes voyageurs... Le cri du silence : Traces d'une mémoire Arménienne http://bibliotheque.bordeaux.fr/in/faces/details.xhtml?id=885174d7-f3434b4d-a805-c07104c35b57&jscheck=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86647 Agenda - Génocide de 1915 : Action du Relais arménien à Rouen Agenda - Génocide de 1915 : Action du Relais arménien à Rouen Collectif VAN - www.collectifvan.org- Dans le cadre des événements commémoratifs du centenaire du génocide arménien, l’Association "Le Relais Arménien", avec le soutien de la LICRA de Rouen, organise une conférence-débat avec la participation de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme). La conférence aura lieu le vendredi 29 mai 2015 à partir de 19h00 à la Halle aux Toiles (Place de la Basse Vieille Tour - 76100 Rouen). Conférence-Débat Vendredi 29 Mai 2015 à partir de 19h00 Avec la participation de Séta PAPAZIAN, présidente du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme). Soirée organisée par l’association "Le Relais Arménien", avec le soutien de la LICRA de Rouen. Lieu : La Halle aux Toiles Adresse : Place de la Basse Vieille Tour - 76100 Rouen ***** Le Relais Arménien, association rouennaise vous invite aussi : - A un Rassemblement - Le 24 avril 2015 à 18h Place de la Cathédrale 76000 - Rouen TÉLÉCHARGER : Brochure http://www.collectifvan.org/pdf/10-09-32-17-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87602 Agenda - Orléans/24 avril : Centenaire du génocide des Arméniens Agenda - Orléans/24 avril : Centenaire du génocide des Arméniens - Collectif VAN -www.collectifvan.org – Au cours de l’année 2015, le Cercil (Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv), poursuivant ainsi le travail entamé il y a plusieurs années avec les associations arméniennes, propose divers rendez-vous, à partir du 24 avril, date retenue par les Arméniens pour commémorer cette tragédie : expositions, films, rencontres… Le Collectif VAN publie ici le programme des événements commémoratifs qui auront lieu le 24 avril à Orléans. Cercil Centenaire du génocide des Arméniens Il y a un siècle, 1,3 million d’Arméniens, sur les 2 millions qui vivaient alors dans l’Empire ottoman, furent victimes du premier génocide du 20e siècle, perpétré par le gouvernement dit des « jeunes Turcs ». Les condamnations de ce génocide furent nombreuses au début, mais disparurent totalement à partir de 1923. Au cours de l’année 2015, le Cercil, poursuivant ainsi le travail entamé il y a plusieurs années avec les associations arméniennes, propose divers rendez-vous, à partir du 24 avril, date retenue par les Arméniens pour commémorer cette tragédie : expositions, films, rencontres…traditionnels. Vendredi 24 avril 2015 - de 14h à 17h Signature à Legend BD à Orléans Le dessinateur de la bande dessinée Varto (2015, éd. Steinkis), Stéphane Torossian dédicacera les bandes dessinées de 14h à 17h. Avril 1915. Alors que les premières déportations des chrétiens d'Anatolie ont commencées, un adolescent turc, Hassan, se voit confier par son père une périlleuse mission : accompagner en lieu sûr deux enfants arméniens, Maryam et Varto. - à 18h Inauguration de l'exposition - Աղետ : Aghet : catastrophe en présence de Laurent Mélikian, journaliste aux Nouvelles d’Arménie Magazine - à 18h30 Collation avec des spécialités arméniennes - à 20h Projection - Aghet 1915, le génocide arménien Téléfilmdocumentaire réalisé par Eric Friedler (2011, 93 minutes, Allemagne, Arte, VF) « Aghet », se traduisant par « catastrophe » en arménien, est le mot utilisé pour désigner le massacre de plus d’un million d’Arméniens de l’Empire ottoman de 1915 à 1917. Le documentaire débute en évoquant le meurtre du journaliste Hrant Dink puis le refus de la Turquie de reconnaître le génocide et les déclarations du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Le film se présente sous la forme de témoignages de personnalités de l’époque – diplomates américains et allemands, médecins, enseignants, journalistes, survivants... – interprétés par des acteurs allemands. ***** Musée Mémorial du CERCIL Adresse : 45 , Rue Du Bourdon Blanc, Orléans 45000 http://cercilactu.blogspot.fr/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87764 Agenda - Belgique/Exposition "Les Arméniens. Images d'un destin" à Charleroi Agenda - Belgique/Exposition "Les Arméniens. Images d'un destin" à Charleroi - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le musée de la Photographie à Charleroi présente une exposition de photos d’archives prises avant et après le génocide arménien de 1915. L'exposition a été ouverte le 13 décembre 2014. Les photos seront exposées musée de la Photographie de Charleroi jusqu'au 17 mai 2015. Les Arméniens IMAGES D’UN DESTIN 1906-1939 13.12.14 > 17.05.15 Dans les collections de la Photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'Empire ottoman, sept cents notables et intellectuels arméniens sont arrêtés et assassinés sur ordre du gouvernement jeune-turc. Cette date marque le début d'un vaste programme de déportation et d’extermination d’un peuple intégré depuis des siècles avec d’autres communautés dans l’Empire ottoman. Le premier génocide du XXe siècle coûtera la vie à près d’un million trois cent mille Arméniens et laissera des milliers de réfugiés et d’orphelins éparpillés en Europe et au Proche-Orient. Des horreurs de ces massacres, peu d’images sont connues. Mais, des photographies de ruines, de déportés ou d’orphelins dans les centres de réfugiés d’Alep ou de Beyrouth, ont été collectées par des missionnaires jésuites présents dans cette partie du monde dès 1881 ou prises directement par eux. Certains de ces Jésuites se révélèrent photographes de talent, tels Antoine Poidebard (1878-1955) ou Guillaume de Jerphanion (1877-1948). Si certaines de ces photographies ont parfois été reproduites, l’exposition Les Arméniens. Images d’un destin permet à la majorité des clichés qui la composent de sortir pour la première fois des collections de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, dont la photothèque est d’une remarquable richesse historique. Près de cent photographies constituent cette exposition partagée entre des épreuves originales et des tirages réalisés à partir des négatifs par le laboratoire du Musée de la Photographie à Charleroi. Si l’exposition Les Arméniens. Images d’un destin résonne malheureusement comme un effroyable écho de l’actualité du ProcheOrient, son propos n’est pas de témoigner de la tragédie même du massacre des Arméniens, mais bien de ses conséquences. Elle permet en outre de mettre un visage sur ce peuple, de découvrir leurs conditions de vie avant 1915 et leurs tentatives de reconstruction dans l’exil, dans les camps ou les écoles. Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre la Photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, la Fondation Boghossian et le Musée de la Photographie à Charleroi, dans le cadre du mécénat de la Fondation Boghossian consacré au développement de cette photothèque visant à la préservation des collections photographiques de la Bibliothèque orientale, sur les conseils du Musée de la Photographie à Charleroi. Adresse : Musée de la Photographie à Charleroi Avenue Paul Pastur 11, 6032 Charleroi, Belgique Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h http://www.museephoto.be/actuelles.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86333 Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» Agenda - Du 3 avril 2015 au 30 septembre : Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à faire l’objet. Publié le 8 mars 2015 Mémorial de la Shoah Le génocide des Arméniens en 1915 stigmatiser, exclure, détruire Du vendredi 3 avril 2015 au mercredi 30 septembre 2015 Exposition DOSSIER Durant la Première Guerre mondiale, le comité Union et Progrès, partiÉtat au nationalisme exclusif gouvernant l’Empire ottoman, a mis en oeuvre la destruction systématique de ses sujets arméniens et syriaques, rompant ainsi avec la tradition impériale multiethnique. Le contexte de guerre a constitué la condition nécessaire, propice à ces violences de masse planifiées qui ont été menées en deux étapes : massacres des hommes adultes et des conscrits d’avril à octobre 1915, puis déportation des femmes et des enfants ; élimination progressive des déportés dans les camps de concentration établis dans le désert syrien et en Mésopotamie. Interdits de retour par la république kémaliste, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale. À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à faire l’objet. Entrée libre niveau Crypte et entresol Comissariat Claire Mouradian, directrice de recherche, CNRS, Raymond Kévorkian, directeur émérite de recherche, Institut français de géopolitique, université Paris 8, et Yves Ternon, docteur en histoire à l’université Paris 4. Coordination Caroline François, assistée de Marlène Ayala, Mémorial de la Shoah Recherches et documentation Lior Lalieu-Smadja, Ariel Sion, Karen Taieb, et le centre de documentation du Mémorial de la Shoah L’exposition bénéficie du soutien de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense, du Service historique de la Défense, du Musée de la Légion étrangère, de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), de l’Union des engagés volontaires, anciens combattants juifs 1939-1945, leurs enfants et amis (UEVACJ-EA), et des Archives nationales. Adresse : 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/calendrier-desevenements/expositions/event/250-le-genocide-des-armeniens-en-1915 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406 Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des « Langues de France ». Le Petit Nicolas en arménien occidental - Edition bilingue arménien occidental / français Auteurs : Sempé & Goscinny Traduction : Anaïd Donabédian et Chaghig Meguerditchian 142 pages / couverture souple / Format : 18,2 x 18,7 cm Prix public : 15 euros • 6 histoires en arménien occidental présentées en regard du texte en français EN 2015, LE PETIT NICOLAS REND HOMMAGE À LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE Voici le célèbre chef-d’œuvre de Goscinny et Sempé, traduit en arménien occidental, langue de la communauté arménienne de France et de la diaspora. Des milliers d’enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l’école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. Cet ouvrage s’adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d’arménien occidental ainsi qu’à tous ceux qui ont à cœur de faire vivre leur patrimoine linguistique. Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des «Langues de France». Cette langue a en effet le même statut que les 75 langues régionales telles que le breton, le corse. ou le picard, statut qu’elle partage aussi avec les langues de France dites non territoriales. Vous pouvez commander dès à présent le livre – qui sera disponible dès le 4 mars 2015 – chez votre libraire habituel ou sur Amazon ! *** Des milliers d'enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l'école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. Cet ouvrage s'adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d'arménien occidental ainsi qu'à tous ceux qui ont à coeur de faire vivre leur patrimoine linguistique. http://www.petitnicolas.com/le-petit-nicolas-bientot-disponible-enarmenien-occidental/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87344 Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine Coquio Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine Coquio - Collectif VAN - www.collectifvan.org – L’Arachnéen est heureux d'annoncer la parution du livre de Catherine Coquio, La Littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres. En librairie à partir du 2 avril. Publié le 11 mars 2015 L’Arachnéen La littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres Catherine Coquio Ce livre est consacré aux textes de ceux qui ont entrepris de témoigner des camps nazis et de la Shoah en faisant œuvre. Il réfléchit le statut incertain et le caractère tourmenté de ces œuvres qui témoignent d’une forme de «désappartenance» humaine, et cherche en elles les effets de cette scission : quelle tension produit le fait de témoigner d’une rupture anthropologique à l’intérieur du système de valeurs qu’est la «littérature» ? Ce qui a lieu alors n’est pas un adieu à la littérature, ni sa complète disqualification, mais sa crise et sa critique, implicite ou explicite, à la manière d’une mise en «suspens». «Quand on écrit sur Auschwitz, il faut savoir que, du moins dans un certain sens, Auschwitz a mis la littérature en suspens», disait Imre Kertész en 2002 (L’Holocauste comme culture). On tente ici de comprendre ce «certain sens» et la manière dont il se démultiplie selon les histoires et les aires où ces œuvres ont été produites. La Littérature en suspens distingue les «Théories et paradigmes» (I) et les «Œuvres» (II), en prenant un double parti : celui d’abord d’historiciser les discours critiques et paradigmes qui se sont développés à ce sujet, en différenciant ce qui s’est joué en Occident et en Europe orientale (URSS et Pologne), selon les expériences historiques, les expériences politiques et leurs horizons culturels d’inscription ; celui ensuite de s’immerger dans certaines œuvres où l’art se voit à la fois requis et rejeté, ou mobilisé et questionné : celles en particulier de trois déportés politiques (David Rousset, Charlotte Delbo, Jean Cayrol), puis d’écrivains juifs rescapés de l’extermination (Etty Hillesum, Piotr Rawicz, Jean Améry, Imre Kertész, Georges-Arthur Goldschmidt, Aharon Appelfeld). La question des rapports entre «témoignage» et «littérature» est ainsi reposée en considérant un corpus plus vaste et différencié que le canon d’où émergent les théories du pseudo «genre testimonial» jusqu’ici mobilisées ; au parti pris d’une philologie critique se joint une approche de type anthropologique attachée à préciser le rapport entre l’acte de témoigner et le jeu de la création, et à comprendre la place du serment et du rituel dans ces écritures sécularisées. Ce livre montre que l’intégration du témoignage dans la «littérature» s’est faite sur un mode suspensif, schismatique et souvent ironique, dans tous les cas dans une forme de distance dont la signification réclame d’être davantage réfléchie, à l’heure où le supposé «passage de témoins» fait parler d’une «littérature de la troisième génération». Le legs précieux de cette littérature pensante ne doit pas se dissoudre dans notre culture de la mémoire. La conjugaison de l’acte de témoignage et du jeu de l’œuvre créatrice produit une ritualité spécifique, étrangère à toute sacralisation du témoignage en tant que tel. Le livre tente de comprendre le rapport spécifique au sacré qu’élabore cette littérature de la désappartenance, profane et iconoclaste, en se penchant sur les relations complexes inventées pas chaque auteur au monde de la littérature, et, à travers elle, sur les liens entre la terreur mythique associée au passé et l’intensité nécessaire d’une vie à venir. http://www.editions-arachneen.fr/?p=3173 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86510 Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar Hilsenrath Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar Hilsenrath - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Avril 2015 - Centenaire du génocide arménien * Un roman majeur d'Edgar Hilsenrath * Venue de l'auteur à Paris en avril Seul texte d'Edgar Hilsenrath à ne pas être directement d’essence autobiographique, Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. En 2006, Robert Kotcharian, le président de la République d’Arménie lui a remis le Prix national de littérature. La même année, Hilsenrath a été nommé Docteur honoris causa de l’Université d’État d’Erevan. Le Conte de la dernière pensée Edgar Hilsenrath Traduction : Bernard Kreiss Parution : 9 avril 2015 Roman | 560 pages | 24 euros Le livre Le vieux Thovma Khatisian n’est plus particulièrement séduisant. « Tu es affreux, Thovma Khatisian. Aucune femme ne s’éprendrait de toi, à part ta mère. Tes yeux sont chassieux et rivés au sol. De ta bouche entrouverte s’écoule de la salive puante. » Le pauvre bougre est même sur le point d’expirer. Et il se souvient dans une dernière pensée de sa vie tumultueuse. Né en 1915, durant le génocide arménien, il porte dans sa chair la mémoire d’un peuple décimé... Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Le livre mêle avec virtuosité le tragique et la farce ; il rejoint ainsi par sa puissance les autres romans, désormais cultes, de l’auteur : Nuit, Le Nazi et le Barbier et Fuck America. Le Conte de la dernière pensée a reçu en 1989 le prix Alfred Döblin. EDGAR HILSENRATH EN FRANCE EN AVRIL Né en Allemagne en 1926, Edgar Hilsenrath a connu les ghettos durant la guerre, avant de partir pour Israël, puis pour New York. Ses livres s’inspirent de cette expérience, le plus souvent sur un mode burlesque et satirique. Longtemps écarté par les éditeurs allemands, qui craignent les réactions à son approche très crue de la Shoah, il est d’abord publié aux États-Unis, où ses romans deviennent des best-sellers. Edgar Hilsenrath sera en France en avril 2015 La bibliographie d'Edgar Hilsenrath est à consulter en cliquant ici. http://issuu.com/letripode/docs/hilsenrath-publications http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85161 Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Fantôme arménien, une bande dessinée documentaire de Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos, aux éditions Futuropolis. Sortie le 2 avril 2015. Publié le 04 février 2015 "Le Fantôme arménien" Cette bande dessinée documentaire suit le périple de C. Varoujan, un représentant de la diaspora arménienne, depuis Marseille jusqu'en Arménie, sur les traces de sa famille. Avec sa femme Brigitte Balian, ils ont interrogé les descendants de rescapés du génocide de 1915, restés en Turquie. Ils racontent leur histoire et aspirent à la reconnaissance de leur identité. CARACTÈRISTIQUES Titre : Le Fantôme Arménien Date de sortie : 02/04/2015 Auteur(s) : Thomas Azuélos, Laure Marchand, Guillaume Perrier Traducteur(s) : Collectif Éditeur : Futuropolis Résumé « Nous ne devons pas rester figés sur la mémoire. Les vivants sont plus importants que des pierres ou des livres. » Ce livre propose un état des lieux. C’est l’histoire d’un réveil ou selon les mots de Christian Varoujan, le témoin central du livre, d’un véritable saut dans le réel. Un regard contemporain et authentique sur l’identité arménienne, 100 ans après le génocide. Pour ce récit de bande dessinée documentaire, Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos ont suivi le voyage de Christian Varoujan Artin, depuis Marseille jusqu’en Turquie, sur les traces de sa famille. Varoujan, 54 ans, vit à Marseille où 10 % des citadins de la cité phocéenne ont des racines en Arménie. Militant, il s’occupe d’animer le centre Aram pour la reconnaissance du génocide et assure la préservation de la mémoire et de la culture de la diaspora arménienne, comme son père et son grand-père avant lui. Il décide de monter une exposition de portraits d’Arméniens en Turquie, pays des bourreaux de ses ancêtres. Avant 2014, Varojan n’avait jamais envisagé d’aller en Turquie, au risque de « piétiner les ossements de ses ancêtres ». Le voyage jusqu’à cet « Auschwitz à ciel ouvert » représentait donc un enjeu très fort pour lui et pour sa femme, Brigitte Balian, qui l’accompagnait. Mais ce n’était pas seulement un pèlerinage. Varoujan et Brigitte ont également rencontré les descendants des Arméniens qui ont réchappé aux massacres et sont restés en Turquie en 1915. Car aujourd’hui ces Arméniens kurdes, turcs, alévis, musulmans, sortent de l’ombre, racontent leurs histoires et aspirent à retrouver une identité perdue. Le fantôme arménien révèle aussi l’embarras actuel des Turcs d’aujourd’hui, enfants des tortionnaires qui ont reçu en héritage une conscience atrophiée et qui ne « trouveront la paix et ne pourront construire une démocratie que s’ils font face à leur histoire. » Il aura fallu attendre le 23 avril 2014 pour que le Premier ministre turc Recep Tayyoip Erdogan présente les condoléances du pays aux « petits-fils des Arméniens tués en 1915 » lors des massacres qui ont coûté la vie à près d’un million d’Arméniens, sous l’empire ottoman. Un geste hautement symbolique pour Ankara, qui ne reconnait pas le génocide. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter la page officielle du projet su Facebook : https://www.facebook.com/lefantomearmenien?fref=nf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85490 Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône" Agenda - Marseille : Exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 20 au 30 avril et du 26 mai au 5 juin exposition "Mémoires arméniennes dans les Bouches-du-Rhône". Cycle "Histoire des Arméniens en Provence" aux Archives départementrales des Bouches-du-Rhône. Culture 13 Conception et réalisation Paroles Vives et les Archives départementales avec la collaboration de l’association ARAM. Marseille, et plus largement les Bouches-du-Rhône, ont accueilli différentes vagues migratoires arméniennes, celles moins connues entre le XVIIe et le XIXe siècle, puis l’exode après le génocide. Les installations successives des Arméniens se sont essentiellement faites par le travail grâce au développement de savoir-faire renommés mais aussi par la création d’associations, liens fédérateurs de la communauté. Aujourd’hui, l’héritage culturel inscrit, tout en les interrogeant, les plus jeunes générations dans la continuité et le renouvellement des cultures arméniennes. Cette exposition sur panneaux est composée de reproductions de documents d’archives, d’extraits de témoignages et de textes de contextualisation historique. Exposition disponible en prêt à l’extérieur sur demande à partir de septembre 2015. Modalités pratiques : Exposition itinérante réalisée sur panneaux et conditionnée pour le transport. Prêt gratuit faisant l’objet d’une convention. Transport et assurance à la charge de l’emprunteur. Informations pratiques Dates Du 20 au 30 avril et du 26 mai au 3 juin 2015 Tarifs Gratuit Lieu Archive départementales des Bouches-du-Rhône 18, rue Mirès Marseille (3e) http://www.culture-13.fr/agenda/memoires-armeniennes-dans-lesbouches-du-rhone-25727.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87766 Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides" Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le film "Les chemins arides", c'est l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais c'est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. Le documentaire sera diffusé sur la chaîne locale BIP TV au mois d'avril. LES CHEMINS ARIDES Les chemins arides, c'est l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais c'est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. En marchant sur les pas de son arrière-grandpère, le jeune réalisateur tente de percevoir les strates du temps dans les paysages arides de la vallée de Kemah. À partir de récits familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915. LES CHEMINS ARIDES : une nouvelle vision du génocide arménien, au cœur des paysages spectaculaires d'Anatolie. Auteur / Réalisateur : Arnaud Khayadjanian Forme : Documentaire de création Durée : 70’ Production déléguée : Adalios ***** Présentation détaillée du projet LES PETITS PRINCES et ADALIOS présentent LES CHEMINS ARIDES un documentaire d'Arnaud Khayadjanian Je m'appelle Arnaud Khayadjanian et je suis réalisateur de films. À l’âge de vingt-ans, j’ai découvert qu’en 1915, mes arrière-grandsparents avaient survécu au génocide arménien grâce à l'aide de Justes. Ce récit bouleversa mon rapport au génocide, aux Turcs, au "prochain". Depuis, j’ai voyagé sur les traces de mes origines en Arménie et en Turquie ; j’ai été soutenu par la Fondation Hrant Dink pour mener une recherche historique ; et j'ai écrit ce film documentaire : Les chemins arides. SYNOPSIS En Anatolie, une marche de 47 kms sur les traces de mes arrière-grandsparents, rescapés du génocide arménien. Au fil du chemin, celui-là même emprunté par les déportés, les paysages enneigés entrent en dialogue avec les voix des descendants de survivants et de Justes. INTENTIONS Je souhaite explorer les lieux témoins de l’Histoire, dernières traces du passé. Sur les montagnes, le fleuve, la terre, le ciel - où le temps humain s’est arrêté, laissant place au rythme imposé par la nature. Ces paysages, dont l’immensité semble propice à la contemplation, se font pour moi l'écho impalpable des souffrances passées. Que reste-t-il à prélever sur ces lieux abandonnés par l’action, livrés au "rien"? Que se cache-t-il dans ce vide ? Je ne me limiterai pas seulement à faire honneur à la mémoire et à la douleur des Arméniens, victimes du Génocide ; je ferai aussi entendre la parole de ces descendants de Justes que leur monde condamne à rester sans voix. Par le biais du tableau d'Aimé-Nicolas Morot, Le Bon Samaritain, qui m'avait bouleversé par son écho avec le récit familial, j’explorerai le vertige de questions qu'il pose sur mon rapport au Génocide, aux Turcs, au "prochain". Ce tableau interviendra d’abord comme une énigme, avant de révéler peu à peu sa résonance avec ce qui me préoccupe. L'ÉQUIPE Auteur, réalisateur, co-producteur : Arnaud KHAYADJANIAN Productrice déléguée : Magali CHIROUZE Chef opérateur : Thomas FAVEL Ingénieur du son : François BAILLY Traducteur : Şafak DUYAN Monteuse : Aurélie JOURDAN Compositeur : Jack BARTMAN DIFFUSEUR TV LES CHEMINS ARIDES sera diffusé sur la chaîne locale BIP TV. CALENDRIER 6 au 22 décembre 2014 : Tournage en Anatolie Janvier-Mars 2015 : Post-production Avril 2015 : Sortie du film http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/les-chemins-arides http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85482 Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménien Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménien -www.collectifvan.org - Blood For Memory a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans le génocide des Arméniens en Turquie. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, Blood For Memory vous encourage à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes de Suisse sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens et il a besoin d'une mobilisation générale afin d'arriver à ce million et demi de dons de sang. Le Collectif VAN relaye ici cette campagne. Communiqué de presse Blood For Memory est un mouvement international consacré à la 100ème commémoration du génocide des Arméniens. Il a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans les génocide des Arméniens. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, nous vous invitons à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes en Suisse, sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens. Donner du sang sauve des vies. Comment mieux commémorer ces vies perdues? Votre don servira aux malades et aux accidentés de votre propre ville. Vous pouvez d’ors et déjà donner du sang. Plus tôt vous le ferez, plus de dons vous pourrez faire. Le principe est simple : 1. Allez dans l’hôpital de votre région, clinique ou organisme de don du sang 2. Donnez du sang 3 . « Dédiez » le don du sang sur le site www.bloodformemory.org. Vous verrez le compteur tourner avec votre dédicace. Blood For Memory nécessite l’attention des médias et l’engagement d’équipes « satellites » partout dans le monde pour organiser des campagnes de dons du sang et la médiatisation du projet (médias, soutien de célébrités). N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez vous-mêmes contribuer à la réussite du projet. Website : http://www.bloodformemory.org Facebook : https://www.facebook.com/bloodformemory Email : [email protected] Twitter : @bloodformemory Instagram : #bloodformemory (photo des dons !) Nous espérons pouvoir compter sur vous, Mémorablement vôtre, L’équipe Blood For Memory http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83608 Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le livre 1915, Le génocide arménien de Hasan Cemal paru aux Editions Les Prairies ordinaires est un retour sur l’histoire du génocide arménien. Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 19161918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie. publié le 13 avril 2015 Les Prairies ordinaires 1915, Le génocide arménien Hasan Cemal 288 pages, 23 € ISBN 978-2-35096-106-4 Editions: Les Prairies ordinaires traduit du turc par Pierre Pandelé La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l’effondrement de l’Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n’ont cessé d’agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l’Histoire se font face lorsqu’un groupe d’intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide. Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie. TÉLÉCHARGER : 1915, Le génocide arménien - extrait http://www.collectifvan.org/pdf/12-47-00-13-04-15.pdf http://www.lesprairiesordinaires.com/1915-le-geacutenocidearmeacutenien.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87415 Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée" Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Le livre sera en librairie le 2 avril 2015. LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN De la mémoire outragée à la mémoire partagée Auteur(s) : Michel Marian Éditeur : Albin Michel Reliure : Broché Date de sortie : 01/04/2015 Collection : Bibliothèque Albin Michel Rayon : Histoire / Histoire de l'Europe Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Il dévoile les surprises, les personnalités, les hasards, les occasions trouvées ou manquées qui ont séparé ces histoires, avant de leur donner une chance de se rencontrer. Peut-on qualifier de génocide un événement antérieur à la création du mot ? Faut- il pénaliser sa négation ? Pourquoi les gouvernements turcs successifs persistent-ils à le refuser ? Faudrat-il attendre encore cent ans pour qu’advienne cette reconnaissance ou y a-t-il aujourd’hui une solution ? Michel Marian n’esquive aucune difficulté, mais rend accessibles et vivants tous ces débats. Il propose des réponses et ouvre la perspective d’un avenir partagé, tel qu’on peut espérer qu’il se dessine à la fin de cette année de commémoration. L’AUTEUR Michel Marian, élève de L’ENS (Ulm) et de l’ENA, agrégé de philosophie est engagé dans la cause de la reconnaissance du génocide depuis trente ans. Il est depuis dix ans un des artisans du dialogue arméno-turc. Il a publié en 2009 avec Ahmet Insel un Dialogue sur le tabou arménien (éditions Liana Lévi), qui est encore une référence pour la forme originale et personnelle choisie. http://www.albinmichel.fr/multimedia/Documents/espace_journalistes/communiques_de_p resse/201504/MARIAN.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86365 Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn Dadrian Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn Dadrian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En 1915, à la faveur de la Première Guerre mondiale, débutait l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du sultan, qui accuse le pouvoir Jeune-Turc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants Jeunes-Turcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Une page d’histoire minutieusement étudiée par deux chercheurs, l'un turc et l'autre arménien, Taner Akçam et Vahakn Dadrian, publiée aux Éditions de l'Aube à l'initiative de l'AFAJA, Association Française des Avocats et Juristes Arméniens, dans le cadre du Centenaire du génocide arménien. Publié le 17 mars 2015 Les éditions de l'aube Jugement à Istanbul Taner Akçam Vahakn N. Dadrian Trouver ce livre en librairie Traduction Juliette Minces Année 2015 Date de parution 19 mars 2015 Maison d'édition : Editions de l'Aube Pages 400 Dimensions 143 x 220 Format 2015 Prix 26 € ISBN 978-2-8159-1053-8 EAN 9782815910538 Les auteurs : Taner Akçam, né en 1953 en Turquie, est sociologue. Professeur au Centre pour l’étude de l’Holocauste et des génocides à l’Université du Minnesota (USA), il est un des premiers intellectuels turcs à reconnaître le génocide arménien de 1915 et à en parler publiquement. Militant d’extrême gauche, il fut condamné à dix ans de prison en Turquie en 1976 (il s’évada un an plus tard et se rendit en Allemagne en tant que réfugié politique). Vahakn N. Dadrian, né à Istanbul en 1926 fut le directeur des recherches sur le génocide au Zoryan Institute (USA). Il dirigea le grand projet d'étude sur le génocide soutenue par la National Science Foundation et la Foondation Guggenheim HF. Résumé En cette année 1331 de l’ère en vigueur au sein de l’Empire ottoman, l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie débutait à la faveur de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du sultan, qui accuse le pouvoir JeuneTurc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants Jeunes-Turcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Dans ce remarquable travail, les auteurs, l’un turc, l’autre arménien, ont travaillé ensemble sur les archives et documents de l’époque ottomane et restituent toute l’ambiguïté de cette période charnière qui va de 1919 à la victoire de Mustapha Kemal. Une page d’histoire tragique minutieusement étudiée. Préface de Gérard Chaliand Postface de Alexandre Couyoumdjian et Stéphane Mirdikian Traduit de l’anglais par Juliette Minces Jugement à Istanbul, publié à l'origine en anglais, est pour la première fois traduit en français. En cette année de commémoration du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, l’Association française des avocats et juristes Arméniens (AFAJA), co-présidé par Alexandre Couyoumdjian, et l’association belge des avocats et juristes Arméniens (ABAJA), présidé par Stéphane Mirdikian, ont pris l’initiative de faire traduire ce livre. Ce livre sera notamment le support de nombreuses conférences programmées en France, Belgique et Suisse, autour des thèmes du génocide arménien, du négationnisme et de la justice. En mai 2015, le sociologue turc Taner Akçam viendra en France à l’occasion du premier colloque organisé dans ce cadre. Il se tiendra à la Maison du Barreau, place Dauphine, sous l'égide de l'Ordre des Avocats au Barreau de Paris les 27 et 28 mai prochains. TÉLÉCHARGER : Jugement à Istanbul - Taner Akçam, Vahakn N. Dadrian http://www.collectifvan.org/pdf/03-41-45-17-03-15.pdf http://editionsdelaube.fr/catalogue/jugement%C3%A0istanbul http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86667 Agenda - La Vie (N°3633, Édition du 16 avril 2015) : "Les Arméniens, 100 ans après le génocide" Agenda - La Vie (N°3633 Édition du 16 avril 2015) : " 100 ans après le génocide, les Arméniens" - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'hebdomadaire chrétien "La Vie" consacre un numéro du mois d'avril (N°3633) au génocide arménien "Les Arméniens, 100 ans après le génocide". La Vie N°3633, Édition du 16 avril 2015 Dossier : Les Arméniens, 100 ans après le génocide Le sommaire Editorial - L'Arménie, une mémoire qui résiste Le Bloc-notes -Qu'est-ce qu'une "guerre juste" ? C'est vous Les réseaux d'Étienne Courrier C'est ma foi - Arsen C'est vous - Bravo ! C'est vous ...Encore bravo ! L'oeil du géographe - L'Arménie, miracle montagnard Arménie - Marseille et la mémoire du génocide arménien Histoire - Le génocide arménien : retour sur les origines d'une extermination Histoire - Assyro-Chaldéens : le génocide oublié Portrait - Pinar Selek, une sociologue turque aux côtés des Arméniens Portrait - Isabelle Estournet-Djehizian, dis-moi comment tu t'appelles... Monde - La République d'Arménie en plein spleen Arménie - Au Liban, une communauté affirmée Arménie - Tels des charniers de pierres... Arménie - La quête de l'Arche de Noé sur le mont Ararat Essentiels - Sevag Hammalian, le génocide inscrit dans le sang Essentiels - Sevag Hammalian : Mes conseils pour aimer ses ennemis Essentiels - Sevag Hammalian : Ma figure spirituelle, Grégoire-Pierre XV Agagianian Jean 2, 1-15a Garder sa parole Chronique - L'infini du don Les dimanches et les fêtes racontés aux enfants L'initiation chrétienne Chronique - Nos superpouvoirs Les amis de La Vie - Le temps de célébrer Les amis de La Vie - L'agenda solidaire Religion - Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Chronologie Catholicisme - Grégoire de Narek : moine, poète et docteur de l'Eglise Symbole - La croix, arbre de vie Saveurs - Invitation à la table arménienne Invitation à la table arménienne - Les beureks Invitation à la table arménienne - Les dolmas, feuilles de vigne farcies au riz Invitation à la table arménienne - Les burmas Culture Le renouveau du cinéma arménien Le renouveau du septième art arménien - ayat Nova Livres jeunesse - Dans les yeux d'Anouch par Roland Godel Livres jeunesse - Le Petit Nicolas, en arménien occidental par Sempé et Goscinny Expositions - Fantômes d'Anatolie Expositions - Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman : stigmatiser, détruire, exclure Expositions - Avant la nuit : les Arméniens en Turquie à la veille du génocide http://www.lavie.fr/papier/2015/3633/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87699 Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016 Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Une identité graphique a été spécialement élaborée par les Éditions Parenthèses, à Marseille, pour leurs publications du centenaire du génocide arménien. 24 avril 2015/24 avril 2016, une année de publications : en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... 24 avril 2015 - 2016 Pour les publications du centenaire une identité graphique spécialement élaborée Et en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... *** Yervant Odian - Journal de déportation http://www.editionsparentheses.com/journal-de-deportation Collection : Diasporales 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. ISBN 978-2-86364-196-5 PRIX : 24 € Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». *** Berdjouhi - Jours de cendres à Istanbul http://www.editionsparentheses.com/jours-de-cendres-a-istanbul Récit traduit de l'arménien par Armen Barseghian. Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 224 p., 2004. ISBN 2-86364-122-0 Prix : 18 € En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le début du génocide de 1915. La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale ottomane, devenue hostile. Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter contre le désespoir, surmonter ses peurs et organiser son quotidien. Elle milite avec les autres femmes et participe notamment à la recherche des enfants arméniens enlevés par les dignitaires turcs. Ce texte constitue un véritable document sur une période dont on ne retient souvent que les aspects purement événementiels. Ici, le témoignage le plus fidèlement autobiographique se nourrit d’un travail de la mémoire : plus de vingt ans après, Berdjouhi ne se lasse pas de raconter, esquissée dans tous les modes possibles, son histoire d’amour dont une narration strictement documentaire n’aurait pas su dire la saturation de douleur et de passion. Les « jours calcinés » de toute une vie commencent ici, à Istanbul, dans les quartiers de pêcheurs, dans les parcs, dans les grandes demeures, dans les hammams, dans un paysage de rives, au sein de ces nombreuses communautés qui ont vécu longtemps leur identité et qui font l’épaisseur historique de la ville. *** Jean-Claude Belfiore - Moi, Azil Kémal, j’ai tué des Arméniens Carnets d’un officier de l’armée ottomane http://www.editionsparentheses.com/moi-azil-kemal-j-ai-tue-des Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 208 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-279-5 Prix : 19 € Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kemal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire. Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet retrouvé dans les archives familiales du narrateur qui replace les interrogations d’un des acteurs du crime collectif dans un contexte historique plus large où tous les événements et les personnages rencontrés ou cités sont réels. De nombreux témoignages et récits ont été consacrés au génocide arménien. Mais, pour la première fois, le texte de Jean-Claude Belfiore met au centre des événements un personnage turc, avec toute la complexité de ses conflits intimes entre destin personnel et devoir d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire. *** Fethiye Çetin - Le livre de ma grand-mère Suivi de : Les fontaines de Havav http://www.editionsparentheses.com/le-livre-de-ma-grand-mere Traduit du turc par Marguerite Demird Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 128 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-282-5 Prix : 18 € Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ». « Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin qui écrit ce livre pour « créer une brèche dans le mur et permettre l’écoute, pour ouvrir le cœur et la conscience des gens en Turquie ». Dans ce pays où, dès que l’on aborde le sujet du génocide de 1915, tout se fige et une atmosphère de peur s’installe, il lui était impossible de raconter sa véritable histoire, dévoiler ses origines arméniennes, révéler dans quelles circonstances elle avait été enlevée par un soldat turc alors qu’elle avait à peine dix ans. C’est donc sa petite-fille, avocate engagée dans le combat pour la justice et la liberté, qui sera dépositaire de cette vérité enfouie : « En me révélant son histoire, elle a transmis ce poids sur mes épaules... et même si c’est très difficile, je considère que c’est une chance pour moi de connaître la vérité, je ne veux pas laisser ce problème aux générations suivantes. » Fruit de longs et multiples entretiens familiaux, ce témoignage tout en tendresse et douleur contenue a marqué une rupture dans la mémoire collective turque face à la version officielle imposée depuis tant d’années : il est passé de main en main, a été réédité une dizaine de fois, traduit dans de nombreuses langues. En postface, le récit de la restauration des fontaines de Havav, village natal de sa grand-mère, que Fethiye Çetin a réussi à mener à bien après le choc provoqué par la publication de son livre. *** Henri Aram Hairabédian - Dis-lui son nom http://www.editionsparentheses.com/dis-lui-son-nom Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 160 p. ISBN 978-2-86364-254-2 Prix : 19 € L’île de Ré et La Rochelle comme décor. Autour de l’atelier de reliure et Costa, Jean se retrouve plongé dans une obsédante recherche pour recouvrer la mémoire. Une malle, un carnet, des photos jaunies, quelques coupures de journaux, des protagonistes de pays lointains… À Chypre ou dans les rues d’Athènes, des prénoms d’ailleurs rappellent une douleur et un combat enfouis. Des armes, des diplomates, des attentats… un terrorisme oublié. Ce récit haletant, enrichi d’éclairages couleur sépia, vient documenter une histoire qui trouve son origine il y a près d’un siècle, ressurgit dans les années soixante-dix et, « le temps passant », se conclut dans une capitale caucasienne à l’ombre d’une montagne symbole. Dire son nom, c’est toujours retrouver ses origines. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87330 Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue d'histoire de la Shoah nº202 intitulée "Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide" est consacrée au génocide des Arméniens. La rédaction de la revue a choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. (Les Editions Calmann-Lévy, Parution : 11 mars 2015, 400 pages.) Les Editions Calmann-Lévy Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide Broché – 11 mars 2015 de Mémorial de la Shoah (Auteur) Broché: 400 pages Editeur : Calmann-Lévy (11 mars 2015) Collection : Diffusés Langue : Français ISBN-10: 2916966110 ISBN-13: 978-2916966113 Dimensions du produit: 15 x 3,5 x 24 cm Après le numéro spécial consacré en 2003 au génocide des Arméniens, nous avons choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. Le génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de l'empire ottoman, avait été ourdi depuis plusieurs décennies. Le Parti jeune-turc (Comité Union et Progrès) passe à l’action à la faveur du déclenchement de la Grande Guerre au côté des puissances centrales. Ces documents montrent que, depuis longtemps, en Turquie, flottait dans l’air l’idée de « liquider la question arménienne en liquidant les Arméniens » pour reprendre les mots d’un responsable turc. Sans compter que pour les milieux nationalistes jeunesturcs, la charia était incompatible à la notion moderne d’égalité civique. Parallèlement, le Comité Union et Progrès avait mis sur pied en 1911 une organisation spéciale (O.S.) chargée des basses besognes. C’est elle qui, à partir du mois d’avril 1915, entreprend l’extermination. Le processus d’homogénéisation islamique et turc du pays portait en lui (avec parfois la complicité tacite de l’ambassade d’Allemagne) une politique de « purification ethnique » qu’on qualifiera plus tard de génocide. On ne peut lire ces témoignages qu’à la condition de comprendre que le monde turcomusulman n’obéissait pas au logiciel intellectuel occidental. Et que de ne pas avoir entendu ce massacre annoncé a conduit à ce million et demi de morts qui nous interroge sur la force du panturquisme et de la violence propre à un islam conquérant. http://calmann-levy.fr/livres/revue-dhistoire-de-la-shoah-no202-sesouvenir-des-armeniens-1915-2015/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87350 Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat - Collectif VAN -www.collectifvan.org – A l’occasion du 100ème anniversaire du génocide des Arméniens, les Editions Privat publient deux ouvrages pour ne pas oublier : Du génocide des Arméniens à la Shoah – Typologie des massacres du XXe siècle et Histoire de la diaspora arménienne. Le premier ouvrage aborde, entre autres, la reconnaissance de ce génocide, prolongé par l’élimination des Assyro-Chaldéens, des Syriaques et des Yézidis, et mis en relation avec la Shoah et le génocide des Tsiganes. Le second ouvrage montre comment la dispersion des Arméniens, conséquence depuis l’Antiquité d’une périlleuse situation géopolitique, et surtout du génocide, a su conjuguer esprit créateur, intégration et préservation d’une identité profondément humaniste, enracinée dans les valeurs chrétiennes. Ces deux ouvrages complètent l’oeuvre de mémoire commencée avec l’Histoire du peuple arménien, ouvrage réédité à l’occasion de cette commémoration. Du génocide des Arméniens à la Shoah Typologie des massacres du XXe siècle Sous la direction de Gérard Dédéyan & de Carol Iancu Premier livre à aborder, sous forme analytique et comparatiste, deux des plus grands génocides perpétrés au XXe siècle qui ont marqué l’histoire : la Shoah et le génocide des Arméniens, cet ouvrage paraît à l’occasion du 100e anniversaire du génocide des Arméniens et du 70e anniversaire de la libération des camps nazis (Auschwitz, Buchenwald, Mauthausen…). Ce livre est un véritable prélude à l’impérieux devoir de mémoire qu’imposent ces crimes contre l’humanité commis au début et au milieu du XXe siècle. Histoire de la Diaspora arménienne Sous la direction d’Aïda Boudjikanian & Gérard Dédéyan Soucieuses, depuis une trentaine d’années, de s’interroger sur la persistance d’une identité arménienne trois fois millénaire mais constamment mise en péril en raison de la situation géopolitique de l’Arménie - trait d’union entre l’Europe et l’Asie - et par là même exposée au choc des grands Empires, voire aux massacres et au génocide, les Editions Privat ont décidé, conjointement avec les Professeurs Aïda Boudjikanian et Gérard Dédéyan, de donner une suite substantielle au livremonument Histoire du peuple arménien, publié par Privat en 1982,et largement actualisé et enrichi en 2007. TÉLÉCHARGER : Deux livres sur le génocide des Arméniens http://www.collectifvan.org/pdf/01-12-52-10-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87354 Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne" Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Vient de paraître le livre "Atom Egoyan et la diaspora arménienne. Génocide, identités, déplacements, survivances" de Nellie Hogikyan. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. Atom Egoyan et la diaspora arménienne Génocide, identités, déplacements, survivances Nellie HOGIKYAN ISBN : 978 2-343-05113-0 • 24 € • 238 pages Collection Logiques sociales L'Harmattan Eclectique, fragmentaire et multi/intermédiale, la production filmique d’Atom Egoyan incarne l’esprit diasporique par excellence. Malgré cette dispersion symptomatique d’une culture survivante, ou peut-être grâce à elle, le travail d’Egoyan maintient une continuité et une cohérence percutantes. En effet, parmi son oeuvre cinématographique, l’on peut identifier un genre spécifique au cinéaste, celui du post-exil, mettant en scène les structures émotives de la dissociation que seules l’itération et la mêmeté de ses acteurs et actrices pourront transmettre. La perte dans le monde d’Egoyan est structurante. Ce paradoxe de l’itération des mêmes personnages diasporiques d’une part, et des histoires d’absence d’autre part, est au coeur des problématiques chères au cinéma égoyanesque. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. L’auteure se limite à l’analyse des quatre longmétrages (Next of Kin, Family Viewing, Calendar et Ararat) dans lesquels le cinéaste filme, ouvertement et parfois moins directement, les diverses représentations des identités de la diaspora arménienne, mais toujours dans un Canada multi/interculturel. L’AUTEUR Nellie Hogikyan est titulaire d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Montréal (2007). Elle a co-dirigé l’anthologie Femmes et exils : formes et figures avec Dominique Bourque en 2010 et le collectif La Survivance en héritage : passages de Janine Altounian au Québec, avec Simon Harel et Michel Peterson en 2013. Contact Service de promotion et de diffusion Raphaële Lombard 5, rue de l’Ecole polytechnique 75005 Paris TÉLÉCHARGER : http://www.collectifvan.org/pdf/09-04-31-19-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86722 Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grandmère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite-fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Le premier roman de Valérie Toranian, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015. Publié le 02 avril 2015 Flammarion Littérature française - L'étrangère - Flammarion éditions Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grand-mère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petitefille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Premier roman. Petite-fille d'Arméniens rescapés du génocide qui ont débarqué à Marseille dans les années 1920, Valérie Toranian a une grand-mère paternelle arménienne, Aravni, couturière à domicile pour des façonniers du Sentier. Pigiste au milieu des années 1980, Valérie Toranian signe en 1989 ses premiers articles dans Elle. En 1994, elle dirige la rubrique beauté du magazine, devient rédactrice en chef en 1998, puis directrice de la rédaction en 2002. Après avoir épousé et vécu avec Ara Toranian, avec qui elle a deux enfants, elle devient la compagne de Franz-Olivier Giesbert. En septembre 2014, Valérie Toranian quitte ses fonctions de directrice de la rédaction du magazine Elle. En décembre, elle devient directrice générale de la Revue des deux Mondes. Son premier roman, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015. Bibliographie Pour en finir avec la femme, Grasset, 2004 D'après Wikipedia. http://editionsflammarion.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=48024 &levelCode=litterature http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87136 Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue vivante d'Europe, dans laquelle ont écrit toutes les grandes signatures depuis le XIXe siècle. Le nouveau numéro de la mensuelle aborde le thème du génocide arménien et de son déni par l'Etat turc, dans le dossier entitulé "La Turquie face à ses tabous". Revue des deux mondes "Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" Sommaire Avril 2015 Éditorial Valérie Toranian — Voltaire est-il la solution ? Événement - Voltaire suffit-il ? Régis Debray, Franz-Olivier Giesbert, Valérie Toranian — GRAND ENTRETIEN - Régis Debray. Contre les fanatismes Charles Dantzig — La manière Voltaire Michel Delon — Comment Voltaire est devenu voltairien Marin de Viry — Le premier prince de gauche Hervé Loichemol, Yves Laplace — Représenter Mahomet : généalogie d'un désastre Dossier - La Turquie face à ses tabous Jean Marcou — La diplomatie turque entre déconvenues et repositionnement stratégique Jean-François Pérouse — Les enjeux de l'éducation depuis l'avènement de l'AKP au pouvoir Dorothée Schmid — L'AKP et les Kurdes : l'ouverture inachevée Fatma Müge Goçek — Génocide arménien : le déni de l'État Ahmet Insel — La société civile turque face aux tabous de l'histoire Raymond H. Kévorkian — L'expérience des Arméniens dans la turquie kémaliste Sema Kaygusuz — Abel enseveli par le corbeau Études, reportages, réflexions Eryck de Rubercy — Peter Sloterdjik et la conscience malheureuse de la France Philippe Trétiack — La destruction, un acte constructif ? Partout sauf à Paris Annick Steta — Le mariage renforce-t-il les inégalités ? Critiques Frédéric Verger — Livres - Le piège Patrick Kéchichian — Livres - Un père en vaut-il un autre ? Marin de Viry — Livres - La trajectoire nihiliste et ratée des ambitieux à tête de vent Jean-Luc Macia — Disques - Bach, jeunes pianistes et stars ***** Génocide arménien : le déni de l'État Numéro : Avril 2015 Auteur : Fatma Müge Goçek Sujet : Dossier - La Turquie face à ses tabous Le déni, disent certains, est la phase ultime du génocide. À travers lui, les dénégateurs empêchent les victimes d’entamer le processus du deuil ; à cause de lui, les victimes vivent enfermées dans un passé violent sans pouvoir espérer de guérison. Mais les dénégateurs en souffrent eux aussi : le refus de rendre des comptes pour les violences passées conduit à l’institutionnalisation et à la normalisation de la violence dans la société, laquelle peine alors à devenir véritablement démocratique. Ce type de déni existe dans de nombreux pays, en particulier dans les États-nations dont les élites ont tiré avantage des violences. On peut citer, par exemple... Fatma Müge Göçek est professeur de sociologie à l’université Ann Arbor du Michigan. Dernier ouvrage publié: Denial of Violence: Ottoman Past, Turkish Present, and Collective Violence against the Armenians, 17892009 (Oxford University Press, 2014). http://www.revuedesdeuxmondes.fr/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87067 Agenda - Arménie, mémoire de la Bible Agenda - Arménie, mémoire de la Bible - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans après le dramatique génocide arménien, Le Monde de la Bible publie un livre numérique sur l’exceptionnel patrimoine religieux et scripturaire de l’Arménie, première nation chrétienne dans l’Histoire. Arménie, mémoire de la Bible Livre umérique La longue mémoire arménienne Première nation chrétienne selon la volonté du roi Tiridate dès 301, l’Arménie possède un patrimoine à nul autre pareil. L’héritage d’une longue histoire, vieille de plusieurs millénaires si l’on remonte jusqu’au Royaume d’Ourartou (XIIIe siècle avant J.-C.), sur une terre aujourd’hui semée d’églises et de monastères aux styles caractéristiques et dont les plus anciennes remontent au VIIe siècle. Mais l’héritage qui nous intéresse prioritairement dans ce livre numérique est littéraire et scripturaire. Ce patrimoine a vu le jour sous la main du moine Machtots qui, au seuil du IVe siècle, traduit les proverbes de Salomon selon une écriture arménienne qu’il a lui-même inventée. Depuis c’est non seulement toute la Bible qui fut traduite dans la foulée, mais bien d‘autres textes grecs, de Platon aux Pères de l’Eglise, en passant par les grands auteurs du judaïsme hellénistique dont Philon d’Alexandrie. Malgré les heurts de l’Histoire, l’Arménie a su conserver le fonds et la mémoire de cette riche bibliothèque qui possède des textes (traduits) parfois plus complets que les originaux hérités de Byzance. Des textes mais aussi une liturgie, celle de Jérusalem, vers qui ses regards sont toujours restés orientés. A travers l’histoire de l’Arménie, de ses textes, de sa liturgie, des signes de sa présence en Terre sainte… ce livre numérique permet de découvrir dans toute sa profondeur et sa spiritualité une vieille nation restée fidèle à elle-même. Benoit de Sagazan ***** Au sommaire : Histoire de l’Arménie par Jean-Luc Pouthier Les origines Première nation chrétienne Une civilisation florissante La future Arménie Aux sources d’une histoire nationale par Jean-Pierre Mahé Les chroniques Fin d’une historiographie nationale Vers une théologie de l’histoire La traduction arménienne de la Bible par Jean-Pierre Mahé De l’interprétation orale à la version écrite Une langue unifiée Un conservatoire de l’exégèse ancienne par Folker Siergert À la marge de l’univers biblique L’École hellénophile Un conservatoire de l’Antiquité À la rescousse des textes grecs Apocryphes arméniens Une conscience de l’histoire Les Arméniens et la liturgie de Jérusalem par Charles Renoux Le Lectionnaire de Jérusalem en Arménie L’hymnographie arménienne Les Arméniens en Terre sainte par Igor Dorfmann-Lazarev Les Arméniens, gardiens des lieux saints http://www.mondedelabible.com/armenie-memoire-de-la-bible/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86850 Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance" Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le numéro d'avril du magazine "Histoire & Civilisations", co-édité par Le Monde et National Geographic, consacre une rubrique à la présentation du patrimoine de l'Arménie. AVRIL 2015 Histoire & Civilisations Voyagez au cœur de l'Histoire ! Avec Histoire & Civilisations, vivez une odyssée à travers les siècles. De l'Antiquité aux Temps Modernes, de l’Égypte aux Amériques, des historiens de renom vous guident sur les traces des grandes civilisations et vous livrent tous les secrets des grands événements de l'Histoire. Dans chaque dossier, retrouvez des repères chronologiques, des analyses de spécialistes, des documents d'archives et de belles illustrations. Histoire & Civilisations est le rendez-vous mensuel de tous les amateurs d'histoire, désireux d'associer le plaisir de lire au développement de leurs connaissances. Un magazine co-édité par Le Monde et National Geographic. LANGUE : Français PAYS : France ÉDITEUR : MALESHERBES PUBLICATIONS GROUPE http://fr.zinio.com/magazine/HistoireCivilisations-/pr-500791208/catcat1960177 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86851 Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions Arcadia Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions Arcadia - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Trouvez le livre Sonate Arménienne de Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian aux éditions Arcadia en librairie à paraître le 1er avril 2015. "Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire." Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian Sonate Arménienne aux éditions Arcadia Date de publication : 1 avril 2015 Genre : roman historique Format : 140 x 205 Pagination : 300 p. Prix : 20 euros ISBN: 978-2-913019-89-8 http://sonatearmenienne.blogspot.fr/ Franck Perrussel, Sonate arménienne (le roman) Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire. La Guerre Mondiale et le génocide de 1915 la poussent à fuir vers l’est de la Turquie, à Van, puis en exode à Erevan, en passant par Batoum, Tbilissi et Moscou aux prémices de la Révolution russe. Après un bref retour à Constantinople, elle doit à nouveau s’exiler à Paris où elle vit jusqu’après la deuxième Guerre mondiale, travaillant dans les ateliers de couture. Le génocide, dont elle est une des survivantes, et les aléas qui en découlent vont lui faire perdre la trace de sa fille de 4 ans, pour la retrouver 25 ans plus tard sur les quais du port de Tanger. Arax raconte l’Histoire, entremêlée à son histoire, marquée par la quête incessante pour retrouver son enfant. Elle nous entraîne aussi dans ses histoires d’amour et évoque les personnages pittoresques qu’elle a côtoyés (on y croise entre autres l’enfant Charles Aznavour, le joaillier Jean Vendôme…). Par la voix d’Arax, l’auteur nous fait vivre une fresque historique et intime, nous livrant un récit poignant, où l’amour de la vie, l’humour et le fantasque côtoient la tragédie et l’horreur. Soutenu par des faits et des rebondissements qui semblent parfois sortir de l’imagination alors qu’ils furent le fil de la vie d’Arax, son livre souhaite témoigner d’une histoire terrible et en parallèle transmettre la force de vie de certains de ces survivants, nous laissant un magnifique roman. Llatie Amor Sarkissian, Lettres à Arax L’auteur nous offre une correspondance à sa grand-mère, mêlée de portraits de personnages. De Casablanca à Istanbul, en passant par Paris, Tanger, Cannes, Le Caire, Madrid, comme en écho au récit d’Arax, elle questionne par une écriture d’une grande tendresse la mémoire de ses origines arméniennes, s’adressant à celle qui fut son seul lien avec un passé bouleversant, grand-mère sublime et aveugle dont elle tint la plume dès son enfance. Cette correspondance réinventée est aussi un acte de reconnaissance à une personne qui lui donna malgré le tragique un immense goût de la vie et la force de pouvoir la réussir. TÉLÉCHARGER : "Sonate Arménienne" http://www.collectifvan.org/pdf/10-02-54-30-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=87041 Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens" Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. "Parce qu'ils sont arméniens" Auteur : Pinar Selek Traduit du turc par Ali Terzioğlu Editions : Liana Levi Prix : 7,99 Le génocide arménien a un siècle. Une page noire de l’histoire turque, toujours controversée, toujours taboue; un drame qui hante les esprits et les cœurs de génération en génération. Pinar Selek interroge son rapport à cet épisode et à la communauté victime. Au fil des souvenirs et des rencontres, elle raconte ce que signifie se construire en récitant des slogans qui proclament la supériorité nationale, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant Istanbul où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni. Au-delà de la question arménienne, ce témoignage sensible, engagé, parfois autocritique, dénonce les impasses de la violence et sonde les mutations de l’engagement collectif. Lire un extrait ICI. http://www.lianalevi.fr/images/30/extrait_522.pdf ***** À propos «Pinar Selek témoigne ici de façon crue, nue, sans pathos, ni grandiloquence, de sa prise de conscience d'un drame qu'elle a appris à faire sien.» Le Monde http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-LEmonde.pdf «Un petit livre mais un grand texte.» Mediapart http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-mediapart.pdf «Un pamphlet aux accents intimistes.» L’Express http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-L'express.pdf «Elle raconte par petites touches et toujours sur le mode émotif, sa découverte rogressive des Arméniens de Turquie.» France Arménie http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-FranceArme%CC%81nie.pdf «Elle a écrit son livre comme on paie une dette. Avec l’espoir qu’il contribuera à ouvrir la porte de la mémoire aux Arméniens de Turquie.» DNA http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-PS-DNA.pdf URL originale : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86195 Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian) Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian) - Collectif VAN -www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien en 1915, Gaïdz Minassian, Journaliste au Monde.fr, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris, publie trois ouvrages distincts et complémentaires sur l'Histoire des Arméniens. Arméniens Le temps de la délivrance Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € Jamais le débat autour du génocide des Arméniens de 1915 n’a été aussi acerbe que ces dernières années entre défenseurs et opposants aux lois dites « mémorielles ». Pourquoi cette question suscite-t-elle tant de passions ? Analyse approfondie de l’histoire et de la mémoire arméniennes, cet ouvrage explore les spécificités d’un peuple dont l’identité nationale ne peut pas se construire à partir du seul génocide. L’histoire a commencé avant et s’est poursuivie après. L’auteur appelle ainsi les Arméniens à désacraliser 1915 afin de libérer la pensée et désinhiber les comportements collectifs. Par le passé, les empires successifs ont, en effet, empêché l’Arménie de développer une tradition de souveraineté au sein d’un territoire dont les frontières étaient trop mouvantes pour constituer un État aux fondations durables. Et la religion s’est souvent substituée à celui-ci pour organiser la société et nourrir une vision mythifiée d’une nation multiséculaire. Comment sortir de ces logiques de domination ? S’affranchir de la mémoire, se délivrer du poids du passé et devenir le sujet de son propre destin : tels sont les enjeux actuels du peuple arménien. ************ Trois mille ans d’historiographie arménienne Marquer le temps et l’espace Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € Pour le peuple arménien dont l’histoire remonte à plus de trois mille ans, il n’existe curieusement que peu d’études sur son historiographie. La majeure partie des travaux se concentrent sur son passé antique ou médiéval, prennent la forme de synthèses, ou pèchent par leur caractère idéologique. Souvent dominés et écartelés en plusieurs États, les Arméniens ont très tôt acquis une expérience transnationale du récit historique incarnée par un personnage clé, Moïse de Khorène. Auteur du Ve -siècle pour les uns, du VIIIe siècle pour les autres, mais « père de l’histoire arménienne » pour tous, Moïse de Khorène a imposé son modèle historiographique jusqu’au XVIIe -siècle en combinant documents d’archives et sources orales. Au XVIIIe- siècle, la rencontre avec la modernité a bouleversé cet héritage khorénatsien sans pour autant favoriser l’émergence d’une histoire critique. Le temps n’est-il pas venu, à l’heure du centenaire du génocide de 1915, d’ouvrir la réflexion à des approches nouvelles, d’énoncer les ambivalences de l’écriture historique arménienne et de s’interroger sur l’existence de ce qui ressemble à un roman national ? Cet ouvrage a pour but de mesurer, des origines à nos jours, l’impact des récits historiques et des représentations sur les consciences arméniennes, sur la notion d’héritage collectif et sur la construction d’une identité mutilée par l’histoire mais préservée par la mémoire. ************ Le rêve brise Le carnage arménien ou la fin d'un monde Editions : Flammarion Date de publication : 25/02/2015 Prix : 23 € C'est dans la nuit du 23 au 24 avril 1915, à Constantinople, qu'eut lieu la première rafle d'Arméniens, annonçant la longue série de déportations, tueries et massacres qui vont durer plus de trois ans. 1 500 000 personnes y perdent la vie, soit deux tiers des Arméniens de l'Empire ottoman. Les autres fuient la fureur des soldats, constituant une diaspora importante en Europe, au Proche-Orient et en Amérique. Depuis un siècle, la Turquie nie toujours ce génocide. Mais que s'est-il passé exactement ? Comment en est-on arrivé là ? Pour saisir cette histoire dans toute son ampleur. Gaïdz Minassian a choisi de la raconter à travers les parcours des révolutionnaires arméniens, fascinés par le modèle français des Lumières et prêts à tout pour faire reconnaître leurs droits mais aussi défendre légalité entre les peuples. De leur mobilisation politique, encore pacifique, à la radicalisation armée, l'auteur retrace l'aventure de ces idéalistes grâce à leurs Mémoires ou journaux qui témoignent de leur vie clandestine, de leurs doutes et leurs espoirs perdus. Parmi eux, au premier rang, la figure charismatique de Christapor Mikaelian, le fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) et chef de file du mouvement de libération nationale, hante ces pages... Quoi de mieux, quoi de plus vibrant que ces éclats de vie pour raconter cette histoire au souffle épique. Le dénouement - tragique - est à l'image du rêve brisé de ce peuple, partagé entre Orient et Occident et condamné à l'exil... http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86194 Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le numéro 408 du mensuel "L'Histoire" aborde le thème du génocide arménien dans un article éditorial, "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle". MENSUEL - ACTUELLEMENT EN KIOSQUE Mensuel n°408 daté de février 2015 Il y a cent ans le gouvernement des Jeunes-Turcs commettait le premier génocide du XXe siècle décimant la communauté arménienne, pourtant bien intégrée à l’Empire ottoman. On comprend mieux aujourd’hui l’idéologie qui a motivé les responsables et la mécanique implacable du massacre. Par Boris Adjemian, Taner Akçam, Annette Becker, Hamit Bozarslan, Pierre Chuvin, Vincent Duclert, François Georgeon, Raymond Kévorkian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian et Yves Ternon. L'Histoire : Mensuel n°408 http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 Lire aussi : Génocide des Arméniens : Cent ans d'historiographie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85074 URL originale : http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85084 Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide", une synthèse de Mikaël Nichanian sur le génocide arménien qui inclut les dernières avancées historiographiques. Elle propose de nouvelles pistes d’interprétation sur les causes et les conséquences du génocide, dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Cet ouvrage qu'on peut se procurer en librairie ou en ligne est paru aux PUF (Presses Universitaires de France). Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide Mikaël Nichanian Sommaire 1 2 3 4 Caractéristiques L'ouvrage Table des matières A propos des auteurs Cette synthèse sur le génocide arménien, qui inclut les dernières avancées historiographiques, propose de nouvelles pistes d’interprétation sur ses causes et ses conséquences dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Caractéristiques 280 pages 21.00 € Numéro : ISBN : 978-2-13-062617-6 Collection "Hors collection" N° d'édition : 1 Date de parution : 14/01/2015 Discipline : Histoire / Géographie / Arts Sous-discipline : Histoire contemporaine L'ouvrage Premier génocide du XXe siècle, l’extermination des Arméniens d’Anatolie est aussi le seul à n’être pas reconnu à ce jour par l’État qui l’a perpétré, cent ans après les faits. En pleine guerre, la destruction des populations arméniennes et assyro-chaldéennes s’inscrivait au cœur d’un vaste programme de «?turquification?» à marches forcées de l’Anatolie. Suppression des Arméniens et déplacements de certaines populations musulmanes poursuivaient un même but : faire de la Turquie une nation homogène et moderne. L’observation de cette «?révolution nationale?» à l’œuvre en Anatolie a ainsi inspiré au juriste Raphael Lemkin une réflexion sur les crimes de masse et l’invention du terme de «?génocide?», qui trouve sa consécration en droit international en 1948. À l’heure où le processus de négociation avec la Turquie pour une adhésion à l’Union européenne est enclenché, il est utile de revenir sur cette première tentative de « ?modernisation ?» lancée par les Jeunes-Turcs, car l’analyse de ses mécanismes demeure une nécessité pour prévenir leur répétition. Table des matières Introduction Chapitre 1 – La naissance de la « Question arménienne » sous Abdülhamid II (1878-1908) Les communautés non musulmanes de l’Empire ottoman Déclin de l’empire et tentatives de modernisation La crise de 1875-1878 et le traité de Berlin Les conséquences du traité de Berlin sur la politique intérieure ottomane Les partis politiques arméniens La politique arménienne du sultan La dimension internationale des pogroms des années 1894-1896 La « question arménienne » et les « six vilayets » (1878-1908) : une bataille de chiffres et de frontières Chapitre 2 – Les Jeunes-Turcs et leur montée en puissance (19081914) La phase révolutionnaire (1889-1908) La « révolution » de 1908 L’opposition au CUP et la contre-révolution de 1909 Aspirations totalitaires : « économie nationale » et « turquification » Relations entre le CUP et les Arméniens en 1908-1909 Les guerres balkaniques (1912-1913) « Brutalisation » et nationalisme intégral La question des « réformes » arméniennes de 1913-1914 Chapitre 3 – Entrée en guerre et logiques génocidaires (19141915) Participation de l’Empire ottoman à la guerre en 1914 Premières opérations militaires (novembre 1914-janvier 1915) Débats au sein du CUP concernant l’extermination des Arméniens (janviermars 1915) Premières mesures anti-arméniennes (août 1914-avril 1915) La résistance de Van (20 avril 1915) Le 24 avril 1915 : arrestation des personnalités arméniennes d’Istanbul Le procès des chefs hentchaks (28 avril 1915) L’attitude des populations arméniennes : trahison ou soumission ? Chapitre 4 – Le processus génocidaire : déportation, extermination, colonisation (1915-1918) Le processus génocidaire : la première phase (1915) Des études de cas : vilayet de Bitlis, Constantinople, l’Anatolie occidentale Oppositions turques au programme d’extermination Les provinces occidentales (Thrace, régions d’Izmit et de Bursa) La deuxième phase du génocide : l’extermination dans le désert (1916) Processus génocidaire et radicalisation Le volet économique du processus génocidaire La politique des unionistes à l’égard des autres peuples non-turcs La situation militaire sur le front oriental de 1915 à 1917 Offensive ottomane en Anatolie orientale et dans le Caucase en 1918 Les massacres d’Arméniens dans le Caucase en 1918 Le bilan : estimation du nombre de victimes Les rescapés du processus génocidaire Chapitre 5 – La Turquie d’après-guerre : la question de la responsabilité Les conséquences de la guerre et le bilan de la politique unioniste La question des responsabilités : le procès des unionistes (1919-1920) Quelle valeur accorder à ces procès ? L’attitude de la société musulmane à l’égard du génocide arménien La lutte armée des unionistes contre le partage de l’Anatolie Mustafa Kemal et les unionistes Bilan de la politique unioniste entre 1914 et 1922 Conclusion – Les conditions de possibilité d’un génocide Un héritage hamidien déterminant L’idéologie unioniste et le contexte de guerre L’héritage du processus génocidaire A propos des auteurs Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en histoire, Mikaël Nichanian est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Chercheur-associé au Collège de France, il co-anime, avec Vincent Duclert, un séminaire sur le génocide arménien à l’EHESS. Accédez aux fiches auteurs : Mikaël Nichanian http://www.puf.com/Autres_Collections:D%C3%A9truire_les_Arm%C3%A 9niens._Histoire_d%27un_g%C3%A9nocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85420 Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015 Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. Cents ans de recherche 1915-2015 Auteur(s) : Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Yves Ternon Éditeur : Armand Colin Collection : Hors collection Format : Brochée - 368 pages Dimension (en cm) : 15,3 x 23,5 EAN13 : 9782200294427 Public : GRAND PUBLIC Domaines : Histoire moderne Date de parution : 25/03/2015 Présentation Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. Un siècle après le déclenchement à Constantinople, le 24 avril 1915, de l’extermination des Arméniens ottomans par l’État unioniste, la recherche internationale démontre par cette publication l’étendue de la connaissance scientifique sur le premier génocide contemporain. Cet ouvrage s’inscrit dans le mouvement des études sur les génocides, en plein développement en France comme dans le monde. Le centenaire de 1915 marque un tournant dans la résonnance publique des savoirs scientifiques les plus élevés et l’affirmation d’une conscience internationale de prévention des génocides. Annette Becker est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense, membre du comité scientifique du Mémorial de la Shoah et membre de l’Institut universitaire de France. Hamit Bozarslan est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Vincent Duclert est historien, enseignant-chercheur au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS). Raymond Kévorkian est directeur émérite de recherche à l’Institut français de géopolitique, Université de Paris VIII. Gaïdz Minassian est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique. Claire Mouradian est directrice de recherche au CNRS. Mikaël Nichanian est conservateur à la bibliothèque nationale. Yves Ternon est historien et membre du conseil scientifique du Mémorial de la Shoah, président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. Satenig Toufanian est secrétaire scientifique du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. Ouvrage publié avec le soutien de la Mission du Centenaire Sommaire Les étapes du processus génocidaire - D’autres minorités de l’empire, extermination et persécution - Logiques de guerre, économiques, idéologiques - Relations internationales et droit pénal - Historiographies arménienne et turque en mouvement - Regards croisés sur l’effacement des traces ou le fantôme arménien - Mémoire, transmission, histoire, négation Lire aussi: Agenda - Paris : Colloque international sur le génocide des Arméniens http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85402 http://www.armand-colin.com/livre/585336/le-genocide-des-armeniens-cents-ans-de-recherche-1915-2015.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86328 Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des Arméniens Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes. La France face au génocide des Arméniens de Vincent Duclert. La date de parution : 31 mars 2015, aux éditions Fayard Histoire. Fayard Vincent Duclert La France face au génocide des Arméniens Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), VINCENT DUCLERT est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes. En 1915, un événement — l'extermination des Arméniens ottomans — fait basculer le monde dans l'ère des tyrannies et des crimes de masse. Le traité de Lausanne signé avec la Turquie, huit ans plus tard, scelle la disparition de l'Arménie plurimillénaire, à l'exception de la Petite République des régions russes, soumise à la terreur stalinienne. Parmi les Alliés, la France porte une lourde responsabilité dans le premier génocide du XXme siècle et l'abandon des survivants. Critiques d'une telle politique impériale, des savants, des écrivains, des intellectuels, des parlementaires et diplomates français, des hommes de foi, rejoints par leurs homologues belges et suisses, choisissent de défendre un devoir d'humanité. Dès la fin du XIXme siècle, ils s'engagent contre l'injustice des grands massacres qui se répètent dans l'Empire ottoman. À la suite de Séverine, Jaurès ou Anatole France, une majorité de dreyfusards se mobilisent. La solidarité devient une cause morale et politique majeure, débouchant sur la formation d'un large « parti arménophile ». Dans cette étude passionnante, Vincent Duclert révèle l'histoire française de ce génocide tombé dans l'oubli. Il faudra attendre le 29 janvier 2001 pour que le Parlement, retrouvant la mémoire de ses engagements pour les Arméniens, adopte une loi de reconnaissance, tandis qu'intellectuels et historiens réinvestissent le champ de la connaissance du premier génocide. Historien à l’École des hautes études en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l’étude du génocide des Arméniens par l’affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l’un des spécialistes. Date de parution : 31 mars 2015 Maison d'édition : Fayard Histoire N° ISBN : 978-2-213-68224-2 Nombre de pages : 435 Prix éditeur :22,00 € http://www.fayard.fr/la-france-face-au-genocide-des-armeniens9782213682242 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86644 Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyons connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée". Les Ateliers Henry Dougier publient dans la Collection Lignes de vie d'un peuple, "Les Arméniens", écrit par Sèda Mavian, journaliste, correspondante à Erevan en Arménie, des Nouvelles d’Arménie Magazine. Publié le 17 mars 2015 HD ateliers henry dougier Les Arméniens, 100 ans après Sèda Mavian Informations ISBN : 979-10-93594-42-2 Prix : 12 € Pages : 144 pages En librairie le 2 avril 2015 Diffusion Le Seuil/Volumen Sèda Mavian est journaliste, correspondante à Yèrèvan en Arménie des Nouvelles d’Arménie Magazine (Nam), le principal mensuel arménien de France. Historienne de formation, elle a collaboré à L’Histoire du peuple arménien sous la direction de Gérard Dédéyan (Éd. Privat, 2006) et est l’auteur d’un essai intitulé « Ma mémoire du Génocide », paru dans La Règle du Jeu (n° 49, mai 2012, Paris). ************* Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyions connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée. Écrit par une spécialiste de l’Arménie, tant de sa mémoire que de son actualité, ce livre a l’intérêt d’exposer avec clarté et originalité la situation présente du peuple arménien, d’en révéler franchement les diverses facettes, les débats qui l’animent, les combats qu’il mène, et les nombreux défis, souvent graves, auxquels il a à faire face. Faisant écho à la commémoration du centenaire du Génocide de 1915, ce livre est indispensable à ceux que son destin ne laisse pas indifférents. ****** A l’aube du XXIè siècle, les Arméniens se trouvent dans la situation paradoxale d’avoir réussi à matérialiser quelques-unes de leurs vieilles aspirations nationales jusque-là empêchées par une histoire de bout en bout placée sous le signe de la tragédie, restauration d’un Etat, d’une armée, de l’Eglise, du Karabagh, tout en continuant à rester, comme par le passé, en proie aux vicissitudes de la dispersion et à la menace de la perte territoriale (Karabagh) ou de la souveraineté (Arménie). C’est pourquoi, tout en continuant à se prétendre éternels en vertu du miracle de leur survie et de leurs récentes victoires, ils sont aujourd’hui secrètement saisis par le doute quant à leur avenir et leur pérennité, non sans raison. Ainsi, 100 ans après 1915, les Arméniens sont, plus que jamais, à la croisée des chemins. ***** LE VOYAGE AU YERKIR « Armen Aroyan est voyagiste en Turquie depuis 1991, mais ce n’est pas un voyagiste ordinaire. Ce qu’il y organise en effet, ce ne sont pas des circuits touristiques pour vacanciers, mais la rencontre de groupes d’Arméniens avec le Yerkir (pays). Dans ces singuliers voyages qui tiennent de la chasse au trésor ou du rallye, le but des participants est de retrouver la maison de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents, ou du moins des traces de ce qui était arménien avant 1915 dans l’ancien Empire ottoman devenu République de Turquie, en puisant leurs indices dans les récits de famille. On l’aura compris, ce qu’offre Armen Aroyan à ces groupes d’Arméniens venus de partout, aussi bien des Etats-Unis que d’Europe, ce sont moins des trouvailles spécifiques, hélas assez rares, que leurs retrouvailles avec l’environnement d’origine, la possibilité de replacer le récit familial dans son décor, de fouler la terre que foulaient leurs aïeux, de respirer l’air qu’ils respiraient, de boire à l’eau qu’ils buvaient, et de regarder les paysages qu’ils regardaient. Bref, de ressentir la troublante et inédite impression d’un « chez nous » où ils seraient nés, où ils auraient grandi, et où ils auraient vécu, si 1915 n’avait pas eu lieu. » Public visé Tout public : curieux, voyageurs, chercheurs, étudiants, universitaires, hommes d’affaires… Points forts *Un ouvrage qui aborde l’Arménie sous un autre angle, celui du peuple, totalement méconnu *Une actualité forte avec l’anniversaire du génocide arménien en 2015 *Une enquête de terrain sur les acteurs qui font l’Arménie d’aujourd’hui et de demain *Une redécouverte de la culture et de la beauté de ce pays. *Une collection centrée sur la vie réelle des gens Actualités et informations *E-books simples et enrichis avec la participation de la fondation GoodPlanet (Yann Arthus-Bertrand) *Teasers par l’Ecole des Gobelins et nombreuses vidéos Youtube (chaine des Ateliers henry dougier) *Courts métrages de 3min disponibles sur le site internet et la chaine Youtube (début 2015) *Exposition des couvertures-signatures, une création originale de Céline Boyer *En projet : une web-série sur la collection Lignes de vie d’un peuple Conçue par Henry Dougier (fondateur des Editions Autrement) au sein de sa nouvelle structure les ateliers henry dougier, cette collection « raconte » les peuples du monde entier, trop souvent invisibles. Ce n’est ni un guide ni un récit de voyage, mais une grande enquête faite par un auteur qui se propose d’aller dans les coulisses d’un peuple et de partager ses émotions, ses valeurs, les passions qui l’animent, les personnes et les lieux qui l’incarnent. La collection Lignes de vie d’un peuple c’est aussi une couverture originale qui mêle tracé cartographique du pays et empreinte unique de la main d’un ressortissant arménien. TÉLÉCHARGER : "Les Arméniens" - Présentation http://ateliershenrydougier.com/livres/les-armeniens-100-ans-apres/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86651 Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" -www.collectifvan.org L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. Ceci dans le but de porter à la connaissance du public le génocide Arménien et Assyro-Chaldéen et d'évoquer sa négation. Cet ouvrage, illustré par des photographies d'époque, constitue une base documentaire précieuse et unique de la situation des Chrétiens AssyroChaldéens en cette période. Les récits successifs se terminent avec pudeur sur le témoignage de l'auteur lui-même. Une lecture poignante et enrichissante. Prix : 20 euros (contact : [email protected]) Réédité par l'AACF qui remercie et salue le travail remarquable de M. Georges OCLIN (Bircan). http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85740 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Inter www.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0