Mumbai: modernité et inégalités
Exploiter et confronter des
informations
1. Quels sont les facteurs du dynamis-
me de Mumbai ? (doc. 7, 8 et 9)
2. En quoi Mumbai est-elle aussi une
métropole de la pauvreté et de la
misère ? (doc. 10 et 11)
3. Où se trouvent les principales
concentrations de bidonvilles ?
(doc. 12)
Porter un regard critique sur
deux documents (doc. 9 et 11)
➜ Méthode BAC p. 00
4. Décrivez les deux photographies.
En quoi sont-elles représentatives des
contrastes sociaux à Mumbai ?
Synthèse ➜ Méthode BAC p. 00
Vous rédigerez deux paragraphes
montrant les aspects positifs de la
croissance de Mumbai ainsi que ses
limites.
Quelles sont les caractéristiques de
la croissance en Asie ?
Quels sont les enjeux et les limites
de la croissance en Asie ?
Mumbai est une mégapole moderne, vitrine de la croissance économique
indienne, mais marquée par l’aggravation des inégalités socio-spatiales.
BUne mégapole face aux inégalités
Le centre commercial (Mall en anglais) de Nakshatra est l’un des plus récents de Mumbai,
dans le quartier huppé de Dadar West voir croquis p. 311 .
Symbole de la réussite économique de Mumbai, Bollywood, quartier des grosses
productions cinématographiques contraste avec la pauvreté d’une grande part de la
population de la mégapole.
7 Le Mall de Nakshatra
7 Illusions et pauvreté à Mumbai
Des passants s’informent devant l’écran
extérieur de la Bourse de Bombay : le
Bombay Stock Exchange.
En 2020, Bombay sera peuplée de 28,5 millions d’habitants. Longtemps
connue comme la cité de la « maya », c’est-à-dire de l’illusion, des rêves im-
possibles, qui se réalisent seulement dans les films de Bollywood, Bombay
est la New York de l’Inde. Chaque année, des milliers d’Indiens viennent
à Bombay avec rien de plus que leurs espoirs et leur désespoir. Des In-
diens éduqués et ambitieux, des Américains et des Européens, y compris
des membres de la diaspora indienne rentrant au pays, les y rejoignent, bien
que dans des circonstances complètement différentes. (…) Quand un habi-
tant de Bombay déclare « je suis un Mumbaikar », cela signifie de la fierté.
M. Kamdar, Planet india, Actes Sud, 2008.
N’importe quel visiteur à
Bombay est frappé par les bidon-
villes gigantesques qui s’étendent
bien loin de la ville jusqu’aux
alentours de l’aéroport ; les avi-
ons qui se posent frôlent presque
les toits de tôle ondulée rouillée
d’un océan de bicoques pous-
siéreuses. La nuit, la foule des
sans-domicile-fixe occupe toute
parcelle de chaussée libre. Les
trottoirs, les entrées et les seuils
des immeubles, l’espace de terre
nue sous les autoponts à moitié
terminés, sont recouverts par les
corps des pauvres qui y dorment.
Ceux qui ont la chance d’avoir un
charpai, un simple lit de bois et
de corde, s’y entassent tête-bê-
che. On trouve de petites huttes,
des cabanes et des gens qui vivent
sur les trottoirs juste à côté de
cercles huppés, de clubs sélects,
d’immeubles de luxe, d’hôtels
cinq étoiles. Malgré l’essor de la
construction de logements, 60%
des 21 millions d’habitants de
Bombay vivent dans des bidon-
villes ou dans les rues. À Dhara-
vi, un des plus grands bidonvilles
de Bombay, on dénombre un W.C
pour 1500 personnes.
M. Kamdar, Planet india, Actes Sud, 2008.
9 Une mégapole attractive
8 Une mégapole attractive 9 Une multitude de bidonvilles
8 Mumbai: capitale
indienne de la Bourse
Activités
Étude de cas
309308 Chapitre 8 Asie du Sud et de l’Est: les enjeux de la croissance
➜ Cartes pp. 314-315 et 318-319
➜ Cours pp. 312-313 et 320-321
➜ Dossier pp. 316-317
➜ Cartes pp. 320-321 et 334-335
➜ Cours pp. 332-333 et 336-337
➜ Dossier pp. 338-339
De l’étude de cas à la généralisation