Commentaire sur le Discours sur l'inégalité de Rousseau

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Commentaire sur le
« Discours sur l’origine et les
fondements de l’inégalité parmi
les hommes »
Travail rendu dans le cadre du cours magistral:
Les Lumières en Question
Pendant le semestre d‘hiver 2023
Professeure: Dr. Raphaëlle Brin
Pages: 6
Nombre des mots: 5368
Présenté le 15 janvier 2024 par:
Patrick Kilian O’Brien
Département de lettres modernes
Étudiant international en échange
Jakob-Bernhard-Straße 1/1
69151 Neckargemünd
patrick.obri[email protected]
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Plan
Introduction……………………………………..………..……………3
La notion de l’injustice et l’inégalité …….…………………………3
a. Manque-t-il ‘injustice ?……..…………………………………..3
b. Les euphémismes de l‘injustice…………………………..……….4
c. Un déplacement du regard ?…..……………………………………5
La nouvelle conception de l’état de nature ……………...………….5
a. La dialectique de l’état de nature…………………………..……..…..5
b. Critique de l‘état de nature de Hobbes…………………..…………6
c. L’évolution de l’état de nature……….……..…………..…………6
Trouver la balance entre censure et innovation..…………………..7
a. Le problème du (dés)ordre public………………………..………..7
b. Les contre-sens comme pathologie de la censure …………..……..7
Conclusion………………………………………………………8
Bibliographie…………………………………………………..10
3
Introduction
Rousseau le musicien, devenu célèbre en 1750
1
, va devenir un des philosophes les plus connus des Lumières en France à
partir de sa publication « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes »
2
en 1755 (cf. Roger 1992: 5).
Bien que l’homme à paradoxe n’ait pas pu remporter le prix de l’Académie de Dijon avec ce travail, cette œuvre marque le début
de son système philosophique. Dans le DOFIH, il essaie d’analyser les fondements de la société et par quel mécanisme l’homme
est devenu sociable (Rousseau 1755: 168)
3
. L’apparition de Rousseau sur la scène philosophique en 1750 marque le début d’une
façon innovatrice de conquérir des problèmes ou plutôt l’inauguration d’une nouvelle période des Lumières: celle des philosophes
engagés dans la cité, celle des philosophes portant une responsabilité publique (cf. séance 1 du cours).
Le DOFIH est structuré par deux grandes parties, précédé par une dédicace de l’œuvre à la République de Genève et une
préface. Dans la première partie, partant de la thèse que l’homme ne soit pas naturellement sociable (cf. Rousseau 1755: 168)
4
,
Rousseau conceptualise le terme inégalité et essaie de construire une courte généalogie de l’origine de l’inégalité parmi les hommes
dès « le début » de l’humanité avant la société à l’aide de l’état de nature repensée
5
(ibid: 176-177). À la fin de cette partie, l’auteur
évoque la question de la morale (absente) des hommes sauvages (cf. ibid: 210, 216) avant de traiter de l’inégalité en société dans la
deuxième partie. Dans cette dernière partie, Rousseau, en disséquant l’origine de la société, analyse l’origine des moeurs de l’homme
en société étant étroitement liée avec l’invention de la propriété (cf. ibid: 222) avant finalement concluant que la liaison du politique
avec l’inégalité constituera un des problèmes fondamentaux d’aujourd’hui (cf. ibid.: 256).
Dans ce qui suit, je vous présenterai comment la nouvelle façon de conquérir des problèmes se manifeste. Cela va être
exemplifié par trois aspects que je trouvais frappants et interessants pendant ma lecture du DOFIH. Premièrement, mon analyse
portera sur la tension de deux termes, celui de l’injustice, omniprésente par son absence, et celui de l’inégalité. Cette particularité
frappante des deux termes si prochement liés en rapport avec la problématique du désordre publique et celle de la question du
publique en générale méritent alors un coup d’œil plus proche. Deuxièmement, j’analyserai comment Rousseau apporte des
nouvelles caractéristiques à l’état de nature de Hobbes
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, permettant d’en avoir une perspective plus productive pour les questions
de l’origine et de la construction de la société. Dernièrement, je traiterai la balance fragile entre censure et innovation de l’auteur
par des paradoxes et contradictions frappantes ainsi que la stratégie utilisée de l’échapper.
La notion de l’injustice et l’inégalité
Manque-t-il l‘injustice ?
Ce qui saute aux yeux pendant la lecture du DOFIH, c‘est l‘omniprésence du concept inégalité. Elle est contrastée par le
manque frappant du concept injustice. Comme ces deux concepts sont prochement liés, cette absence semble étrange à première
vue. Quand Rousseau traite l’inégalité parmi les hommes, entre les lignes, il semble qu‘il s‘agisse de l’injustice. Cependant, le nom
de ce concept n’apparait qu’une fois vers la fin du travail sous forme niée (Rousseau 1755: 254). D‘après le Dictionnaire de
l’Académie française de 1762, la différence essentielle entre ces deux concepts complexes est que l‘injustice est caractérisée par un
acte ou une sorte d’activité humaine
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alors que l‘inégalité par sa passivité qui est par conséquent plutôt la description dun état.
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De
plus, ce qui concerne la question du désordre publique et ce qui mérite une certaine personne ou pas
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, alors au point de vue de la
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Rousseau a remporté le prix à l’Académie de Dijon avec sa première publication « Discours sur les sciences et les arts » en 1750 (Roger 1992: 23).
2
Dans ce qui suit, je vais référencer « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » en utilisant l’abréviation DOFIH.
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Si l’homme n’a pas dès le début vécu en société et il fallait un « progrès des choses […] où le droit succédant à la violence, la nature [note de l’auteur: également celle de l’homme] fut
soumise à la loi » (Rousseau 1992: 168); l’homme, par conséquent, n’a pas pu être sociable dès le début.
4
Ce qui est une idée innovatrice dans les Lumières, par contre dans un philosophème dans les lettres persanes l’homme est décrit comme étant « un animal sociable » (Montesquieu 1721:
210) qui est naturellement fait pour vivre en société.
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Repensé par rapport aux conceptions notamment de Hobbes, Cumberland et Pufendorff.
6
Bien que Rousseau ne se réfère pas exclusivement à Hobbes, il nomme également Cumberland et Pufendorf, il y a un gain heuristique de se concentrer sur la confrontation entre la
conception de Hobbes, discutablement la plus influente conception de l’état de nature, et celle de Rousseau qui a ses fondements dans celle de Hobbes.
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Voir également Hobbes 1651: 117.
8
D’après le Dictionnaire de l‘Académie française de 1762, l‘injustice est un acte ou une décision qui est contraire à la justice (Dictionnaire de l‘Académie française 1762: injustice), alors
que l‘inégalité est un défaut d‘uniformité ou de régularité (Dictionnaire de l‘Académie française 1762: inégalité).
9
Cette question est déjà traitée dans le Leviathan (cf. Hobbes 1651: 78, 79).
4
censure, l‘on peut facilement imaginer des inégalités justes
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mais dans aucun cas des injustices justes. Ce serait une contradictio
en adiecto
11
. Dans l’œuvre, Rousseau fait la distinction importante entre deux types d‘inégalité:
« Je conçois dans l'espèce humaine deux sortes d'inégalité ; l'une que j'appelle naturelle ou physique, parce qu'elle est établie par la nature, et qui consiste dans la
différence des âges, de la santé, des forces du corps, et des qualités de l'esprit, ou de l'âme, l'autre qu'on peut appeler inégalité morale, ou politique, parce qu'elle
dépend d'une sorte de convention, et qu'elle est établie, ou du moins autorisée par le consentement des hommes. » (Rousseau 1755: 168)
La première inégalité évoquée pourrait être appelée inégalité juste, la deuxième, l’inégalité morale, en revanche, semble de
se rapprocher à une injustice car elle dépend des actions des individus en société. Plus tard dans le récit, dans la partie de l‘homme
en société, Rousseau évite de mentionner le mot injustice à tout cas bien qu‘il parle d’une des injustices les plus fortes créées par
des actions actives humaines: de la naissance de l‘esclavage ; et non dun état de la société (cf. Rousseau 1755: 232). Ce phénomène
est avant tout intriguant car l’objet du DOFIH est de trouver et expliquer le mécanisme dont les inégalités résultent. Cependant, pour
pouvoir analyser un phénomène, il faut le pouvoir nommer mais correctement
12
. Cette absence permet deux lectures différentes.
D‘un côté, cela peut être compris comme stratégie pédagogique typique pour Rousseau (cf. Exemplier cours 2: 12. La Nouvelle
Héloïse 1761; cf. Exemplier cours 6: 14. Lettre de Rousseau à d’Alembert sur les les spectacles 1758) de prendre le lecteur par la
main et de l’inviter à penser soi-même. De l‘autre, l’on peut comprendre cette absence en tant que déplacement du regard envers la
société. Ce qui est intéressant, les deux lectures permettent d’analyser cette absence comme pathologie de la balance nécessaire
entre censure et innovation. Dans ce qui suit, j’évolue les deux façons intrigantes danalyser ce phénomène.
Les euphémismes de l‘injustice
Bien que le terme injustice n’apparaisse pas dans l‘œuvre, le concept en soi, sous nom différent, est évoqué et présent
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,
notamment dans la deuxième partie. Comme auparavant mentionné, ce que Rousseau appelle inégalité morale ou politique
(Rousseau 1755: 168) sen rapproche sans doute. De même, en parlant de la naissance de l‘esclavage (ibid: 232), par l‘action injuste
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de l‘homme, ce mot n‘apparait pas. Crucialement, ce passage va être commenté par la construction « l‘égalité disparut » (ibid.). Une
lecture possible serait de comprendre cette décision, qu‘il s‘agit, par principe d’exclusion, de l‘injustice mais c‘est au lecteur de tirer
les conclusions et de nommer correctement le phénomène.
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Plus tard, dans un autre extrait de la deuxième partie, l‘homme à
paradoxe analyse la liaison entre les débuts de la propriété et l‘inégalité naissante : « […] tous ces maux sont le premier effet de la
propriété et le cortège inséparable de l‘inégalité croissante. » (cf. ibid: 236). Bien qu‘il constate et affirme que l‘inégalité est la
conséquence des actions des individus en société, dans l’analyse du mécanisme de l‘inégalité croissante, il évite de la même manière
comme plus haut de nommer le fait par son nom. Naturellement, l’auteur ne peut pas constater que la conduit du gouvernement
actuel amene à un état injuste dans la société. C’est la raison pour laquelle il faut se servir d’une autre façon de communiquer cette
problématique d’une manière moins directe. Le vide qui s‘ouvre par la stratégie utilisée, force une lecture où ce vide doit être fermé
par linjustice pour résoudre la tension. Ces extraits exemplaires montrent d‘une manière parlante une stratégie utilisée par Rousseau
de guider le lecteur et de le prendre par la main pendant ses réflexions propres. Cela lui permet, par un néant frappant, d‘utiliser et
même souligner un concept intégral pour l‘œuvre sans le mentionner. D‘un côté, il prend le lecteur par la main, le stimule à penser
soi-même
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. De l‘autre, cela lui permet d‘échapper de la censure imminente (cf. Goulemot 2007).
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Basé sur les idées de Nozick et Locke l’on peut distinguer deux (trois formes dont les deux suivantes sont interessante pour notre analyse) formes d’inégalités majeures (Locke 1690:
chap. V §27; Nozick 1974: 172, 206, 228; Nozick 2006: 229, 273, 286). D’une origine égale qui s‘est transformé par un processus p.e. chanceux ou juste en un état nouveau inégal mais
juste. Inversement l‘on peut imaginer des inégalités injustes: d‘une origine inégale qui s‘est transformé selon un processus trop chanceux ou injuste en un état inégal et injuste.
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Rousseau justifie toute injustice et inégalité en constatant au début qu‘ « ils sont inégaux parce qu‘il [Dieu] a voulu qu‘ils le fussent » (Rousseau 1755: 169). Cependant, tels
explications totalitaires ne peuvent pas suffire pour répondre à une telle question ou à notre analyse scientifiquement (cf. Frei 1973: 19).
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« Correctement » dans le sens que pour lutter ces fautes dans la société, seulement les injustices peuvent avoir une causalité injuste. Inversement, il semble beaucoup plus difficile de
lutter contre l’état de la société au lieu de lutter seulement certaines actions injustes. Donc c’est important de nommer le concept par son nom car la langue constitue (au moins un part de)
la réalité (A côté des théories constructivistes dans les sciences sociales il y a par exemple un Institut linguistique dédié exclusivement aux recherches concernant le nexus entre langue et
société à l’université de Magdeburg. cf. Arp 2021).
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Dans le sens hégélien du néant: « Le néant est seulement, pris en tant que le néant de ce dont il en résulte, en fait le résultat véritable; par là il est un certain et a un contenu. » (traduit
après Hegel 1807: 57).
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Le mot injuste ou injustice n’apparait pas, bien que ce qui est décrit convient à la définition d‘injustice du Dictionnaire de l‘Académie français de 1762 (Dictionnaire de l‘Académie
française 1762: injustice).
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Si l’égalité disparait, cela n‘implique pas forcément que l‘état d‘inégalité parait car disparaitre ne veut pas dire que l‘inverse parait. De plus, le fait que Rousseau évite de créer des
faits en utilisant inégale ou inégalité montre qu‘il pourrait bien s‘agir de l‘injustice dans le subtexte. L‘injustice est donc souligné par son manque frappant.
16
Bien que le lecteur arrive au résultat déjà préparé par Rousseau.
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Un déplacement du regard ?
Une autre façon de comprendre le mécanisme de la stratégie du vide
17
, en uns sens de pousser l’idée jusqu’au bout, serait
de le comprendre comme une façon de déplacer le regard sur la société, plus précis, de se focaliser des individus vivant en société.
De là, cest au lecteur de replacer le regard pour compléter le sens. A partir des Lumières écossaises, l‘on remarque un changement
du regard envers la société. Cet éloignement a permis aux philosophes de mieux analyser et comprendre la société d’une autre
perspective; en s’éloignant ils ont dévoilé les structures de la société (Gautier 2020).
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Cela évoque la question, si ce schéma de
pensée pourrait être fructueux pour notre analyse. Par conséquent, ce qui parait comme une injustice à partir d‘une perspective, peut
paraître comme une inégalité d’une autre. Dans ce sens, ce qui semble d‘être un euphémisme de l‘injustice, peut être analysé comme
résultat des actions des individus selon une perpective qui le cache derrière un état d‘inégalité, le code envers la censure. C’est alors
au lecteur de déchiffrer le sens. De plus, cette stratégie permettrait à l‘auteur d‘inviter le lecteur de penser soi-même, de l’éduquer
à penser. Ce qui l‘attire attention du lecteur de chercher une autre perspective comme celle proposée par Rousseau sont, à côté du
vide, les tensions entre terme et objet (ou signifié et signifiant) instituée par le changement de la perspective (cf. Strauss 1941).
C‘est alors au lecteur attentif de replacer le regard pour pouvoir découvrir l‘injustice derrière les inégalités. Rousseau réfère donc
de la société, qui ne peut pas agir et donc produire que des inégalités, aux individus dans la société qui peuvent agir.
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Ce canisme
dévoile les injustices qui sultent des actions des individus dans la société. Dans autres mots, la différence entre inégalité et injustice
résulte à une perspective différente. Parlant d’inégalité, l’on conceptualise un état statiquement, analogiquement l’injustice vient
d’une perspective plus dynamique. Comme il y a question des fondations de l’inégalité, ce qui en résulte d’une analyse statique,
parmi les hommes, alors il y a question de la dynamique dont les inégalités ont résulté. Par conséquent, il fallait une analyse
dynamique de la problématique, ce qui nous mène à une étude des injustices. Comme Rousseau analyse la problématique plutôt
statiquement, par exemple il analyse les dynamiques des fondements de l’inégalité parmi les hommes dès leur début ainsi que leur
évolution dans le temps, l’on doit, par conséquence, parler d’une analyse des injustices. Partant de la stratégie du vide et la combinant
avec le changement cognitif envers la société Rousseau dévoile les injustices derrière les inégalités, cependant il faut les
« déchiffrer » pour en rendre sens et un texte sans tensions.
La nouvelle conception de l’état de nature
La dialectique de l’état de nature
Une des fondements de l‘analyse et de la légitimation des injustices ou de ce qu’il nomme inégalités dans l’œuvre de
Rousseau est l‘état de nature dont se trouvent quelques aspects très intéressants qui méritent plus attention. L‘état de nature en soi
est une expérience de pensée philosophique dont il y a l’idée d’un état de coexistence humaine présociétale selon les lois naturelles
ou divines (cf. Rousseau 1755; cf. Hobbes 1651). Cependant, selon Rousseau, cela reste une fiction, car « les hommes ne se soient
jamais [sic !] trouvés dans le pur état de nature » (Rousseau 1755: 168). Quand même, létat de nature est utilisé pour en tirer des
justifications (cf. p.e. Rousseau 1755) ou des légitimations diverses (cf. p.e. Hobbes 1651) sans interférence de la société. Car selon
Rousseau (1755: 169), « la nature […] ne ment jamais. Tout ce qui sera d’elle sera vrai ». Ce qui saute aux yeux après la première
lecture est la confrontation entre l’homme sauvage qui est « privé de toute sorte de lumières » (ibid: 195) et l‘homme vivant en
société. Rousseau célèbre le progrès que l‘homme a fait jusqu‘au présent (cf. p.e. ibid: 172) de s‘évoluer de la nature (ibid.: 183) en
éloignant d‘elle (cf. ibid: 196), pour pouvoir vivre en paix (ibid: 168) par exemple. Bien que l‘auteur constate que « [r]ien au
contraire n‘eut été si misérable que l‘homme sauvage, ébloui par des lumières
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, tourmenté par des passions » (ibid: 209-210),
l‘homme sauvage est quand même idéalisé. Il serait plus robuste, plus forte et sans maux (cf. ibid: 174, 175) auxquels l‘homme
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Une stratégie pédagogique; en évoquant un sujet sans le nommer, l‘on invite le lecteur à tirer les conclusions soi-même, par conséquent de l‘éduquer.
18
D’après Gautier (2020), cet éloignement a permis aux philosophes des Lumières écossaises de différencier entre société et des individus en société (Gautier 2020: 221). Cela peut avoir
des conséquences pour l‘analyse de la notion de l‘injustice dans le DOFIH, ce qui parait comme un état inégal dans la société étant l’objet de l‘analyse (présupposons que la société en soi
ne peut pas agir de façon active mais seulement réagir, peut être analysé comme résultat des actions injustes des individus en société. Cette méthode nous permet de conceptualiser
l‘individu comme objet qui a la capacité d‘agir soi-même au lieu d‘avoir pour objet la société comme individus déindividualisés agrégés qui n‘ont pas la possibilité d‘agir activement.
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Bien qu’il n’utilise pas le mot injustice, il est certain qu’il évoque le concept sans le nommer.
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Rappelons-nous au satyre qui se brûle (Rousseau1750^1: 17).
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