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Littérature et anthropologie

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N8CL301 Littérature et anthropologie
LI Yuling 22108422
Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau sont une autobiographique sous forme d’un
récit qui témoigne des souvenirs et des réfléxions de l’auteur, de l’enfance à l’âge adulte.
Dans ce livre, l’auteur est à la fois le narrateur et le personnage principal. Il se met à nu
et dévoile ses fautes ainsi que ses indignités. Rousseau veut montrer un homme dans «
toute la vérité de sa nature » et donner une image plus conforme à la réalité de lui. Il se
décrit sans hypocrisie et sans rien cacher à ses lecteurs. Le texte portrait se présente
comme un dispositif réflexif. L’auteur avoue sa vilenie sans pour autant que le lecteur
y croît afin de corriger le regard porté sur lui.
Depuis longtemps, l’introspection de soi est une tradition séculaire qui favorise à se
connaître soi-même. Selon Claude Lévi-Strauss, il reconnaît que dans l’autobiographie
de Rousseau, ce dernier a fait du « je » un objet d’étude, mais Rousseau a quand même
repoussé ce « je » à distance, au point de le considérer comme un « il ». C’est en ce
sens que l’identification de Rousseau à autrui est étroitement liée à son refus
d’identification à soi. Ainsi, Les Confessions se montre comme un miroir de l’auteur et
un réflecteur d’altérité. Il s’agisse de renvoyer le lecteur à sa propre intériorité et aux
multiples images de soi que porte le texte, révélant une altérité fondamentale à partir de
laquelle il se constitue. En conséquence, « je » ne suis pas « moi », mais le plus faible,
le plus humble des « autrui ».
Le Livre VI s’ouvre une période de bonheur pour Jean-Jacques Rousseau. Il s’épanouit
entre ses activités intellectuelles, ses promenades et la présence de Mme de Warens qui
suffit à le rendre heureux. L’auteur met en scène des épisodes de sa vie où le rapport à
soi se joue sur le mode de l’altérité puisqu’il est devenu l’autre.
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