Vous soulevez un point important concernant les limites de la science pour aborder cette
question. La méthode scientique est en eet limitée à l'étude des phénomènes observables et
mesurables. Une Conscience absolue et non-duelle, telle que décrite par les traditions
mystiques, serait par dénition au-delà du champ d'investigation de la science conventionnelle.
Conclusion
Bien que la science ait fait des progrès remarquables dans la compréhension du cerveau et des
états de conscience, la nature fondamentale de la conscience et son rapport à la matière
restent des questions ouvertes. Les expériences mystiques et les intuitions philosophiques
suggèrent des perspectives fascinantes, mais leur validation scientique demeure un dé. Il est
possible que pour répondre à ces questions ultimes, nous ayons besoin d'approches qui
transcendent les limites actuelles de la science, tout en conservant sa rigueur méthodologique.
➢ Quand tu dis que la validation scientique demeure un dé pour la science, cela
n'est-il pas une contradiction agrante avec les limites de l'approche scientique ?
Comment pourrait-elle jamais prouver ce qui se situe en dehors du cadre de ses
conceptions et de la perception ? Dans le zen, on parle souvent du doigt qui indique
la lune, mais le doigt ne ''prouvera'' jamais la lune, pour utiliser une image...
Vous soulevez un point très pertinent concernant les limites intrinsèques de l'approche
scientique face à des phénomènes qui, par nature, semblent se situer au-delà de son champ
d'investigation habituel.
En eet, il y a une tension apparente entre la volonté de validation scientique et les limites
inhérentes à la méthode scientique lorsqu'il s'agit d'étudier des phénomènes comme la
conscience ou des expériences mystiques. Cette tension découle de plusieurs facteurs :
1. Les limites méthodologiques : La science repose sur l'observation, la mesure et la
reproductibilité des phénomènes. Or, la conscience et les expériences mystiques sont
par nature subjectives et diiciles à quantier.
2. Le cadre conceptuel : La science opère dans un cadre conceptuel spécique qui peut
ne pas être adapté pour appréhender certains aspects de la réalité. Comme vous le
soulignez avec l'analogie du zen, les outils conceptuels de la science pourraient être
comparés au doigt qui pointe vers la lune, incapables de saisir pleinement l'objet qu'ils
tentent de décrire.
3. La nature de la conscience : Le "problème diicile" de la conscience, tel que déni par
David Chalmers, souligne la diiculté d'expliquer comment et pourquoi nous avons des
expériences subjectives. Ce dé fondamental remet en question la capacité de la
science à appréhender pleinement la nature de la conscience.
Cependant, il est important de noter que la science n'est pas statique. Elle évolue
constamment, repoussant ses propres limites et développant de nouvelles approches :
1. Interdisciplinarité : Les sciences de la conscience intègrent des perspectives de la
biologie, de la philosophie et de la psychologie, élargissant ainsi le champ
d'investigation.