
DM SVT
Exercice 2 : Pratiquer une démarche scientifique
Dans cet exercice, on étudie les anti-inflammatoires. Tout d’abord, il faut comprendre
qu’un anti-inflammatoire est un moyen d’éviter les conséquences secondaires et de réduire
la douleur du patient lors d’une réaction inflammatoire. Une réaction inflammatoire est une
manifestation de l’immunité innée (héréditaire et peu spécifique), ces 4 principaux
symptômes sont : la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur. Les 3 principaux
symptômes sont dus à la vasodilatation, une infiltration de plasma dans les tissus et un afflux
de leucocytes. Enfin, la douleur est due à une augmentation de l’activité des fibres
nerveuses. Ici, on se demande si lorsqu’on utilise les rhizomes broyés du curcuma (plante
d’Asie du Sud-Est) comme anti-inflammatoire, il est efficace et comment il agit. Je fais
l’hypothèse que le curcuma a de bons effets anti-douleurs mais a des effets secondaires
importants. Pour répondre à ces questions, on étudie des documents où le curcuma est
comparé à deux autres anti-inflammatoires, le paracétamol et un anti-inflammatoire non
stéroïdien (moins efficace, car agit seulement sur la synthèse des prostaglandines et les
médiateurs chimiques de l’inflammation).
Dans le doc 1, on observe l’évolution de la douleur en fonction des 3 anti-
inflammatoires étudiés avec des courbes, celle du curcuma phospholipidique indique qu’au
bout de 1h30 (30 minutes après les 2 autres), la douleur diminue (3,7 à 1h30 et 0,5 à 3h).
D’après la légende, le patient passe donc d’une douleur sévère à la limite d’intolérables à
une douleur très légèrement perceptible en 3h. J’en interprète donc que le curcuma rempli
bien le rôle d’anti-douleur de l’anti-inflammatoire car la douleur est l’un des symptômes de
l’inflammation (prostaglandines).
Le curcuma est donc efficace pour réduire la douleur, mais il est moins rapide que d’autres
médicaments.
Dans le doc 3, on observe que la tolérance du curcuma est excellente dans 47% du
temps et moyenne le reste. Le paracétamol est sans effets indésirables ici. Cependant,
l’AINS indique des effets indésirables importants dans 40% des cas. J’en interprète donc que
le curcuma a moins d’effets indésirables que l’AINS mais plus que le paracétamol.
Pour conclure, le curcuma a une bonne tolérance. Cependant, ce document repose sur le
test de seulement 15 patients et les doses sont différentes, les résultats sont donc peu
précis.
Dans le doc 2, on lit que lors de l’inflammation, la quantité d’enzyme COX-2 augmente
et catalyse la transformation de l’acide arachidonique en prostaglandines, or je sais que les
prostaglandines causent les principaux symptômes de l’inflammation. Aussi, dans le doc 4,
on observe que le taux d’action de COX-2 diminue lorsqu’il est dans un milieu concentré en
curcuminoïde (80 à 0,5 et 25 à 12,5) et que dans un milieu concentré en collagène (témoin).