
1 Conformément à la résolution 60/210 de l’Assemblée générale, ce présent rapport porte sur les mesures prises en application de la résolution, y compris
en ce qui concerne la participation accrue des femmes aux organes de décision gouvernementaux et son incidence sur l’élimination de la pauvreté
DEUXIEME PARTIE
2 – Problématique
Depuis longtemps, on a constaté que nous vivons dans une société en général patriarcale où les
hommes jouent le rôle de domination et les femmes sont toujours des subordonnées. Mais depuis
le début des années 1900 les femmes ont essayé de revendiquer leurs droits en vue d’échapper
aux différentes discernassions et même violence subit rien du fait que on est femme au niveau
sexe. Le vent de ce mouvement d’ordre mondial vient de souffler en Haïti durant cette même
période c’est-a-dire dans les années 1900. Pendant ce temps beaucoup de travaux a été réalisé
notamment sur le plan juridique, on a des textes de lois concernant le droit de liberté, contre la
discrimination et l’égalité des femmes et l’accès des femmes à des postes de décision. Malgré
tout, force est de constater la question de quota et la participation d’au moins 30% des femmes au
niveau des postes nominatifs électifs au niveau des services public n’ont pas encore respecté.
Jusqu'à présent, les femmes haïtiennes continuent de souffrir des inégalités d’opportunité sociale
et économique en matière d’éducation, d’emploi, d’accès à la justice de sécurité personnelle et
publique, d’alimentation et nutrition, d’accès à la santé, de sécurité sociale, aux infrastructures
socioéconomique de bases etc. A côté de ces problèmes de bases cités plus haut, il faut signaler
que malgré les interventions des acteurs étatiques et non étatiques en matière de promotion de
défense des droits de la femme et l’égalité entre femme/homme, jusqu’à présent, on n’a pas
trouvé des impacts significatifs sur la représentation sociale des hommes et des femmes. Depuis
les dernières résolutions des nations unies de 2004, les femmes sont de plus en plus considérées
dans la réalisation de grands projets de développement. Par contre, dans les pays sous-développés
les femmes sont toujours sujettes à des traitements honteux et malhonnêtes. La femme rurale,
longtemps oubliée, méprisée et négligée dans des programmes et des projets de développement,
est la personne la plus vulnérable, la plus menacée et la plus pauvre de la population rurale.
Cependant le rôle qui lui est dévolu ne lui garantit pas l’égalité et l’équité des chances en matière
d’accès aux ressources, aux services, aux biens, aux revenus, au contrôle du pouvoir et dans la
prise des décisions leur concernant. En effet, la femme rurale, notamment la 4eme section
communale poteau représente la catégorie de la population la plus désavantagée en matière
d’alphabétisation, de scolarisation, de santé, de pauvreté, d’emploi et de revenu. C’est dans ce
contexte si difficile que s’inscrit notre travail de recherche qui se veut une contribution au
diagnostic du rôle des femmes dans le développement local et la préservation des ressources
naturelles en général en Haïti et dans la commune des Gonaïves en particulier. A la lumière de