
I.2.- Problématique
Depuis longtemps, on a constaté que nous vivons dans une société en général patriarcal où les
hommes jouent le rôle de domination et les femmes sont toujours des subordonnées. Mais depuis le
début des années 1900 les femmes ont essayé de revendiquer leurs droits en vue d’échapper aux
différentes discernassions et même violence subit rien du fait que on est femme au niveau sexe. Le
vent de ce mouvement d’ordre mondial vient de souffler en Haïti durant cette même période c’està-
dire dans les années 1900. Pendant ce temps beaucoup de travaux a été réalisé notamment sur le
plan juridique, on a des textes de lois concernant le droit de liberté, contre la discrimination et
l’égalité des femmes et l’accès des femmes à des postes de décision. Malgré tout, force est de
constater la question de quota et la participation d’au moins 30% des femmes au niveau des postes
nominatifs électifs au niveau des services public n’ont pas encore respecté. Jusqu'à présent, les
femmes haïtiennes continuent de souffrir des inégalités d’opportunité sociale et économique en
matière d’éducation, d’emploi, d’accès à la justice de sécurité personnelle et publique,
d’alimentation et nutrition, d’accès à la santé, de sécurité sociale, aux infrastructures socio
économique de bases etc. A côté de ces problèmes de bases cités plus haut, il faut signaler que
malgré les interventions des acteurs étatiques et non étatiques en matière de promotion de défense
des droits de la femme et l’égalité entre femme/homme, jusqu’à présent, on n’a pas trouvé des
impacts significatifs sur la représentation sociale des hommes et des femmes. Depuis les dernières
résolutions des nations unies de 2004, les femmes sont de plus en plus considérées dans la
réalisation de grands projets de développement. Par contre, dans les pays sousdéveloppés les
femmes sont toujours sujettes à des traitements honteux et malhonnêtes. La femme rurale,
longtemps oubliée, méprisée et négligée dans des programmes et des projets de développement, est
la personne la plus vulnérable, la plus menacée et la plus pauvre de la population rurale.
Cependant le rôle qui lui est dévolu ne lui garantit pas l’égalité et l’équité des chances en matière
d’accès aux ressources, aux services, aux biens, aux revenus, au contrôle du pouvoir et dans la prise
des décisions leur concernant. En effet, la femme rurale, notamment la commune de Maniche
représente la catégorie de la population la plus désavantagée en matière d’alphabétisation, de
scolarisation, de santé, de pauvreté, d’emploi et de revenu. C’est dans ce contexte si difficile que
s’inscrit notre travail de recherche qui se veut une contribution au diagnostic du rôle des femmes
dans le développement local et la préservation des ressources naturelles en général en Haïti et dans
la commune de Maniche en particulier. A la lumière de ces constats, nous avons centré notre
recherche sur une question principale et trois questions secondaires: quelle est la contribution des
femmes haïtienne au développement local et à la préservation des ressources naturelles dans la
commune rurale de Maniche? Quels sont les niveaux de participation des femmes dans les