►Ces accidents ont un risque variable d’un patient à l’autre, d’un chirurgien à l’autre.
►Ils ne diffèrent plus par leurs manifestations cliniques (constatation en phase de réveil anesthésique, avec
ou sans intervalle libre, réversibilité ou non, territoires) peu spécifiques, ou par les images
tomodensitométriques.
►Les accidents liés au clampage sont les SEULS accidents dont la détection permet le traitement. Ces
accidents minoritaires ont fait le lit du développement de l’anesthésie locorégionale (ALR), l’apparition
d’anomalies neurologiques lors d’un test de clampage étant parfaitement diagnostiquée sous ALR . Sous
ALR, la constatation d’une perte de conscience ou d’un déficit peut motiver la mise en place d’un shunt,
ou plus rarement l’utilisation de vasopresseurs ,
►Cette attitude ne peut solutionner un déficit en rapport avec un accident embolique constaté après le
dé clampage, ou devant une thrombose diagnostiquée en période de réveil. Dans ce dernier cas, dans
lequel la thrombose est liée à un défaut de technique chirurgicale, on sait qu’une reprise chirurgicale
rapide est associée à une amélioration du pronostic par rapport à 1’abstention chirurgicale. Il faut savoir
que l’ALR ne modifie pas la CMRO2 , à la différence de l’AG , alors que la baisse du débit sanguin
cérébral est identique quelle que soit la technique d’anesthésie. L’AG a peut-être un rôle de protection
cérébrale en favorisant la balance en O2 du cerveau.