Anesthésie-en-chirurgie-vasculaire-Enregistrement-automatique-1

Telechargé par Ihssen Cherfi
Anesthésie en chirurgie
vasculaire
SERVICE D’ANESTHESIE -RÉANIMATION E.H.S TOT BLIDA
ENCADRÉ PAR : DR CHATTER
PRÉSENTÉ PAR : DR CHERFI
Le plan du TD :
1- Introduction .
2- Chirurgie carotidienne .
3-Chirurgie de l’aorte abdominale sous-rénale .
4- Chirurgie d’urgence de l’aorte abdominale
5-Chirurgie de l’aorte thoracique
6- Chirurgie vasculaire périphérique
1- Introduction :
La chirurgie vasculaire est la chirurgie des vaisseaux, artères et veines, à l'exclusion des vaisseaux
intracrâniens et coronaires.
Chirurgie artérielle : Traite non seulement les occlusions artérielles aiguës et chroniques , les anévrismes
artériels, les dissections artérielles , mais aussi les traumatismes artériels , les malformations
artérioveineuses, les FAV , et les transplantations d’organes
Chirurgie veineuse : Traite les problèmes d'insuffisance veineuse chronique responsables des varices.
Les interventions de chirurgie vasculaire artérielle, souvent longues et hémorragiques, s’adressent à
des patients atteints de tares pathologiques, ce qui explique la fréquence importante des
complications postopératoires observées .
2- Chirurgie carotidienne :
, les indications chirurgicales sont assez bien par les études NASCET,
ECST, EVA3S, ACAS, ACST .
Mécanismes physiopathologiques des accidents neurologiques : les accidents emboliques sont de
loin la cause la plus fréquente d’accident opératoire de l’endartériectomie carotidienne (TEAC)
Les autres causes moins fréquentes sont : des accidents de thrombose carotidienne souvent en
rapport avec un défaut de réalisation de l’endartériectomie, des accidents d’ischémie cérébrale
par atteinte vraie à la circulation cérébrale régionale au cours du clampage, responsables de
moins d’un tiers des accidents neurologiques postopératoires de cette chirurgie .
Ces accidents ont un risque variable d’un patient à l’autre, d’un chirurgien à l’autre.
Ils ne diffèrent plus par leurs manifestations cliniques (constatation en phase de réveil anesthésique, avec
ou sans intervalle libre, réversibilité ou non, territoires) peu spécifiques, ou par les images
tomodensitométriques.
Les accidents liés au clampage sont les SEULS accidents dont la détection permet le traitement. Ces
accidents minoritaires ont fait le lit du développement de l’anesthésie locorégionale (ALR), l’apparition
d’anomalies neurologiques lors d’un test de clampage étant parfaitement diagnostiquée sous ALR . Sous
ALR, la constatation d’une perte de conscience ou d’un déficit peut motiver la mise en place d’un shunt,
ou plus rarement l’utilisation de vasopresseurs ,
Cette attitude ne peut solutionner un déficit en rapport avec un accident embolique constaté après le
dé clampage, ou devant une thrombose diagnostiquée en période de réveil. Dans ce dernier cas, dans
lequel la thrombose est liée à un défaut de technique chirurgicale, on sait qu’une reprise chirurgicale
rapide est associée à une amélioration du pronostic par rapport à 1’abstention chirurgicale. Il faut savoir
que l’ALR ne modifie pas la CMRO2 , à la différence de l’AG , alors que la baisse du débit sanguin
cérébral est identique quelle que soit la technique d’anesthésie. L’AG a peut-être un rôle de protection
cérébrale en favorisant la balance en O2 du cerveau.
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