LE PARADIS N'EST QU'UNE QUESTION D'ÉTAT D'ESPRIT ! - DR MICHAEL GOLDSTEIN

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LE PARADIS N’EST QUUNE QUESTION
D’ÉTAT D’ESPRIT !
DR MICHAEL GOLDSTEIN
Michael Goldstein est originaire des Etats-Unis
d’Amérique et il est médecin. Il a d’abord suivi
les cours de l’Université de Californie, puis il a
obtenu son diplôme de docteur en médecine à
l’Ecole de Médecine de l’Université George
Washington, à Washington. Il a exercé la
fonction de directeur médical dans un hôpital
général et dans un groupe médical
multidisciplinaire du sud de la Californie.
Il a servi Bhagavan Sri Sathya Sai Baba sous
différentes casquettes depuis plus de quatre
décennies : Il a été Coordinateur central de
l’Organisation Sathya Sai des Etats-Unis
d’Amérique et d’Amérique Latine, puis Président du World Council, Président de la Fondation
Mondiale Sri Sathya Sai et Président du Prasanthi Council qui supervise le fonctionnement de
l’Organisation Sai Internationale.
Bhagavan Sri Sathya Sai Baba l’a aussi béni en tant qu’invité d’honneur, lors de la remise des
diplômes de l’Institut d’Enseignement Supérieur Sri Sathya Sai, en 1999. Bhagavan lui a conféré
cette bénédiction particulière pour son service dévoué rendu au Seigneur et à Sa mission.
A l’occasion de Gurupoornima, la fête où nous témoignons tous notre reconnaissance et notre
gratitude à l’égard de Swami pour avoir assumé pour nous le rôle de Sadguru, nous vous
présentons la transcription révisée dun discours prononcé par le Dr Goldstein dans le Sai
Kulwant Hall, le 29 mars 2018.
Dans cette allocution, il partage quelques leçons très précieuses qu’il a apprises aux pieds de lotus
divins. Il les présente sous la forme d’un programme spirituel en neuf points dont nous pouvons
disposer pour assurer notre progrès constant sur la voie spirituelle. Les pensées qu’il exprime sont
effectivement profondes et très pertinentes pour tout pèlerin qui emprunte la voie de
l’autoréalisation. Nous espérons que ceci vous guidera et vous inspirera.
***
C’est avec humilité et avec amour que j’offre mes pranams aux Pieds de Lotus divins de notre
bien-aimé Swami. Chers frères et sœurs, Sairam à vous tous ! Nous sommes réunis ici dans
l’omniprésence divine de la Conscience, de l’Avatar du Kali Yuga, Bhagavan Sri Sathya Sai Baba,
notre bien-aimé Swami qui a choisi de revêtir une présence physique et de circuler parmi nous. A
présent, Il est toujours avec nous et en nous en tant qu’omniprésence divine.
Il nous a incités à nous libérer de l’esclavage matériel et à atteindre la Libération, à être dans le
monde sans être du monde, à aider et à ne pas entraver le progrès spirituel de l’humanité. Il nous
a appris que nous étions la Conscience divine au sein d’esprits et de corps humains mortels.
Je suggère que chaque homme, que chaque femme et que chacun partout sont des chercheurs
spirituels. Nous recherchons tous consciemment ou non dans nos vies notre identité et notre
finalité : ‘’Qui suis-je ?’’, ‘’Que suis-je ?’’, ‘’Comment et d’où suis-je ?’’ sont les questions que nous
nous posons. C’est le prélude de la spiritualité.
Notre bien-aimé Swami nous a enseigné et démontré que l’humanité est unique dans toute la
création de Dieu. Nous avons la capacité de pouvoir nous tourner vers l’intérieur, en profondeur,
pour trouver la Source et l’Essence divine de nos vies.
Notre Cœur spirituel, notre Voix intérieure, notre Âmevoilà des noms de notre véritable
identité spirituelle qui nous sommes réellement et ce que nous cherchons à réaliser dans nos
vies.
La vérité est que nous sommes des manifestations de la divinité omniprésente, du Seigneur et de
Dieu, de la Conscience divine, de notre bien-aimé Bhagavan Sri Sathya Sai Baba.
C’est une illusion que nous sommes juste un simple agglomérat de chair et d’os, d’instincts et de
sensations, de pensées et d’émotions. C’est une illusion que nous sommes limités à ces petites
identités humaines, à ces corps humains fragiles, à ces esprits volages et fautifs. Nous sommes
beaucoup plus que cela. La vie humaine est accordée par la divinité, la vie humaine est imprégnée,
insufflée par la divinité.
Néanmoins, beaucoup d’entre nous oublient notre rôle glorieux dans la création. Nous pensons
et nous agissons comme si ce mental et comme si ce corps allaient durer à tout jamais. Nous
sommes captivés et séduits par les poursuites familières et confortables de ce monde et ainsi, nos
vies deviennent mécaniques et réactionnelles. Nous excluons la conscience intérieure profonde de
notre divinité innée. Nous ne parvenons pas à discerner le but divin de nos vies humaines.
En conséquence, la divinité paraît distante et incompréhensible à nombre d’entre nous. Nous ne
pouvons pas percevoir la divinité avec nos sens, ni la définir avec des mots, des formules ou des
équations.
Pourquoi devrait-on avoir foi en la divinité ? Comment peut-on décrire ou démontrer la foi avec
des arguments logiques ?
Ce n’est que ce qui parle au cœur qui peut prôner efficacement la nécessité et l’importance de la
foi. Ce n’est que l’exemple émouvant d’actes nobles, que l’inspiration conférée par l’amour
désintéressé qui peuvent efficacement inspirer la divinité.
La foi est comme de l’eau pure. L’eau est l’élixir de vie pour le corps des hommes. Sans eau, les
organes du corps se réduisent à des cellules non fonctionnelles qui à leur tour se dégradent en
éléments chimiques dépourvus de vie.
La foi est l’élixir de vie pour l’âme de l’homme. Sans la foi, les principes spirituels que Dieu a
inculqués à l’homme ne sont pas mis en pratique et s’ils ne sont pas mis en pratique, le chaos
s’ensuit parmi les peuples. Ce chaos démoralise les hommes et les femmes et il avilit la société. Ce
manque de foi prédomine actuellement dans ce Kali Yuga. C’est la raison pour laquelle Bhagavan
Sri Sathya Sai Baba, l’Avatar du Kali Yuga, a choisi de circuler parmi nous. Par ses paroles et par
ses actes, Il a initié la restauration de la foi et de la conscience spirituelle parmi les peuples de
partout.
Dans l’ashram de Brindavan, notre bien-aimé Swami appelait souvent quelques étudiants et
quelques aînés après les bhajans du soir et Swami parlait informellement et affectueusement avec
nous. Ce sont l’amour et la joie qui prévalaient durant ces séances à Trayee Brindavan avec notre
très cher Swami.
Au cours de l’une de ces séances, un étudiant de Swami posa innocemment une simple question :
‘’Swami, êtes-Vous ma conscience ?’’ Et comme une Mère et un Père divins, Il répondit au jeune
homme : ‘’Swami n’est pas ta conscience, Swami est la Conscience.’’
Etre conscient, c’est être éveillé. Notre conscience, c’est la faculté de pouvoir nous tourner vers
l’intérieur et de nous relier à la Conscience divine. La Conscience, c’est le Seigneur, c’est Dieu qui
s’est manifesté en nous.
C’est une distinction très importante. C’est la clé de la porte qui ouvre sur l’autoréalisation. C’est
la clé pour devenir qui et ce que nous sommes réellement. Notre bien-aimé Swami nous a
enseigné que la divinité est la Conscience et que l’essence de la Conscience, c’est l’amour détaché.
La Conscience est Sat-Chit-Ananda (Etre-Conscience-Félicité). Notre objectif dans la vie, c’est
d’expérimenter cette vérité, pas juste y réfléchir intellectuellement. Nous devons faire usage de
cette opportunité remarquable pour réaliser spirituellement notre Soi divin. Swami nous a
enseigné que nous pouvions parvenir à l’autoréalisation via l’amour et par la grâce de Dieu.
Tout au long de ces années, Swami appelait ses fidèles, nous tous, ‘’Prema Swarupalara’’ et ‘’Atma
Swarupalara ‘’ (Incarnations de l’amour divin et du Soi divin). C’est cela que nous sommes
réellement. Mais nous imposons des obstacles matériels qui empêchent la manifestation de notre
nature divine.
L’autoréalisation est possible, prévisible, inévitable en réalité, maintenant ou n’importe quand
durant cette vie ou durant les vies futures. Cela dépend de notre foi, de notre aspiration à
connaître Dieu, de notre karma et le plus important, de la grâce de Dieu.
Cela adviendra, lorsque nous déciderons de cesser de tergiverser et lorsque nous mettrons de côté
nos obsessions matérielles. C’est notre prérogative de pouvoir le faire ou non, de l’être ou pas.
On ne doit jamais renoncer à ses grands espoirs.
Initialement, la divinité notre bien-aimé Swami a pris forme humaine dans un village de
l’Andhra Pradesh, puis la divinité, dans le rôle d’un enfant, a joué avec d’autres enfants et leur a
enseigné la bonté via son propre exemple.
Puis, la divinité a proclamé son dessein divin, son intention divine. Il a chanté ‘’Manasa Bhajare
Guru Charanam’’. Puis, la divinité a commencé à rassembler les fidèles. Il a permis à sa lumière de
rayonner dans le monde entier en réunissant des gens de toutes les races, de toutes les religions,
de toutes les nations et de toutes les cultures pour les inspirer, les racheter et les transformer.
Nous avons la bonne fortune de nous trouver dans cette assemblée, mais sommes-nous
transformés ? Oui, nous le sommes tous un tant soit peu, certains plus que d’autres. Nous ne
pouvons pas évaluer le degré de transformation de nos frères et de nos sœurs. Nous ne nous
jugeons pas mutuellement. Nous nous aimons d’un amour désintéressé, pur, qui transcende le
corps et le mental. C’est un amour sans désir.
Pendant que Swami nous transformait, il observait les institutions de la société que les hommes
avaient conçues et les a trouvées insuffisantes. Alors, la divinité a entrepris la rédemption et la
transformation des institutions d’éducation et de médecine, et tant d’autres œuvres divines.
A présent, son œuvre se poursuit, partiellement par notre entremise, en vertu de l’amour et de la
lumière qui émanent de notre Etre même. Maintenant, toute la création participe de l’intention
divine de notre Seigneur. Le mouvement spirituel vers la divinité ne peut pas être déterminé.
C’est le mystère de la divinité. Nous pouvons faire ce que nous devons faire et participer ainsi
consciemment à l'intention de notre bien-aimé Swami.
Dans le Treta Yuga, il y avait une guerre qui opposait deux peuples et deux pays différents. Le
Seigneur Rama la divinité elle-même prit les armes contre Ravana et contre les rakshasas. Puis
dans le Dwapara Yuga, il y eut une guerre qui opposait deux familles, Arjuna et les Pandavas aux
Kauravas. Le Seigneur Krishna la divinité elle-même était leur conseiller divin.
Aujourd’hui, dans le Kali Yuga, le bien et le mal résident dans chaque homme et dans chaque
femme. Bhagavan Lui-même joue le rôle du Témoin divin. Notre bien-aimé Swami a dit que
chaque individu devait lutter contre les forces diaboliques qui sont en lui et triompher d’elles et
qu’une fois que cela sera accompli, la nature divine intrinsèque de l’homme se manifestera de son
propre chef.
Swami nous enseigne que la guerre spirituelle du Kali Yuga se livre en nous-mêmes. D’un côté, il
y a notre Soi réel, spirituel, représenté par notre esprit noble sur le champ de bataille de
Kurukshetra. Mais s’opposant férocement à notre Soi spirituel, il y a le moi capricieux,
matérialiste et pécheur.
Swami désigne les six ennemis principaux de l’homme. Ce sont la concupiscence, la colère,
l’avidité, l’orgueil, l’attachement et la jalousie. Ce sont les généraux de cette ignoble armée de l’ego
matérialiste.
Leurs soldats sont responsables de la multitude des péchés qui constituent la malice de
l’humanité. Ils s’alignent sur le champ de bataille de Kurukshetra, cherchant à anéantir le Soi réel,
le noble Soi, le Soi spirituel, mais nous persévérerons. Le Soi spirituel est éternellement vrai et
toujours présent, alors que l’ego matérialiste n’est qu’un intrus passager.
Notre authentique Soi divin finira par prévaloir, inéluctablement, si pas dans cette bataille ou dans
cette vie, dans une prochaine vie.
Alors, comme Swami l’a promis, notre nature divine se manifestera de son propre chef. Prions
Swami à présent : ‘’Très cher Swami, permets que cela soit maintenant, dans cette vie, permets
que cela soit maintenant, ö Seigneur, ramène chez eux tous Tes enfants.’’
Le Paradis se situe en nous-mêmes. Le Paradis, c’est la victoire spirituelle, lorsque le Soi réel,
lorsque le Soi spirituel prévaut dans cette guerre du Kali Yuga à l‘intérieur de nous-mêmes. Le
Paradis, c’est la réalisation de notre divinité innée, Sat-Chit-Ananda, l’Etre, la Conscience et la
Félicité divine.
Notre bien-aimé Swami soutient que le Paradis n’est pas une région supraterrestre de printemps
éternel. C’est une expérience intérieure, un état de Félicité suprême.
Mes chers frères et sœurs, le Paradis n’est qu’une question d’état d’esprit ! Nous sommes tous si
proches de la réalisation de nos grands espoirs. Tous les jours, nous voyons le soleil qui se lève et
qui brille, qui nous apporte lumière et chaleur. Tous les jours, nous voyons les fleurs qui
s’épanouissent et nous enchantent de leur beauté et de leur innocence.
Et tous les jours, si nous regardons à l’intérieur de nos propres cœurs, avec révérence et avec
intensité, nous expérimenterons que le Paradis est toujours à notre portée. Notre bien-aimé
Swami nous a enseigné que nous pouvons être dans le monde sans être piés, ni confinés par le
monde.
Parfois, notre mental se déchaîne et sape le silence, l’appel divin de notre Soi profond, le
murmure de notre Cœur spirituel. Nous sommes parfois distraits de notre objectif et nous
oublions pourquoi nous sommes ici, dans ces vies humaines. Nous devrions remplacer ce non-
sens mondain et matérialiste par du bon sens spirituel.
Quel est ce bon sens spirituel, commun à tous ? C’est une connaissance spirituelle innée en
chacun de nous.
Pourquoi sommes-nous ici ? Quel est notre objectif ? Que faisons-nous pour atteindre notre
objectif ? Nous devons nous tourner vers l’intérieur et chercher la lumière qui brille
profondément dans l’Esprit et le Cœur.
Nous devons nous poser ces questions fondamentales et puis agir sur la base de la sagesse qui
jaillit du tréfonds de nous-mêmes. C’est le bon sens auquel je me réfère. Allez là où la réponse
peut être trouvée : dans votre Cœur spirituel. Trouvez la réponse qui est inévitable. Suivez la
réponse et ne tergiversez pas. Le Seigneur a doté tous les hommes et toutes les femmes d’un tel
bon sens. C’est notre faculté innée de pouvoir trouver et suivre la lumière divine qui attend d’être
reconnue en nous-mêmes. Utilisons au mieux le temps très précieux qui nous a été donné dans
ces vies humaines. C’est du bon sens, par excellence.
Comment devrions-nous nous appliquer à discerner et atteindre l’objectif spirituel de nos vies
humaines ? Cela paraît fort simple et parfois très élusif. Nous savons que ni la logique, ni
l’intellect seuls ne généreront aucun progrès spirituel. L’analyse intellectuelle pourvue
d’intuition et d’inspiration produit la paralysie spirituelle et pas le progrès, ni l’amour désintéressé,
ni la Libération.
Nous devons regarder profondément et attentivement à l’intérieur de notre propre cœur. Une
auto-investigation profonde et réellement spirituelle est indispensable. Avec détermination et
amour, nous pouvons chacun faire appel à notre bien-aimé Swami pour nous éclairer. Il est
toujours là et Il attend notre prière. C’est un soliloque céleste de pouvoir réellement communier
avec le Seigneur, avec notre bien-aimé Swami et de connaître réellement notre Soi divin.
Notre bien-aimé Swami décrit l’essence de l’enquête spirituelle succinctement. Swami dit : ‘’Qui
êtes-vous ? Dieu. D’où venez-vous ? De Dieu. Et quelle est votre destination ? Dieu.’’
Il nous enseigne que tout le monde réalisera son héritage divin. C’est inéluctable. C’est le plan
divin. Notre vrai Soi fait partie de Lui. Nous créons nous-mêmes la séparation entre nous et Lui.
Donc, permettons à notre auto-investigation spirituelle, à notre soliloque divin de procéder ainsi :
‘’Ô, vrai Soi, je te prie d’avoir l’obligeance de me révéler qui nous sommes et qui Il est.’’ Le degré
auquel nous comprenons et expérimentons la réponse à ces simples questions est la mesure où
nous avons compris et expérimenté la nature et l’objectif spirituels de nos vies.
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