Dissertation Philosophie: Plaisir et Douleur (Protagoras, Socrate)

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MARIE-ÈVE GAUTHIER
Philosophie et rationalité
340-101-MQ Groupe 00014
TRAVAIL DE SESSION
Dissertation finale
Travail présenté à
Georges East
Département de sciences humaines
Cégep And-Laurendeau
23 décembre 2020
J’atteste que j’ai personnellement produit ce travail et que j’ai indiqué tous les
emprunts de textes ou d’idées (provenant de documents écrits, oraux ou visuels).
Signature de l’étudiant : Marie-Ève Gauthier
Volontés, valeurs, besoins, manière de penser, sont tous des aspects qui nous
définissent en tant qu’être. Ce besoin d’être satisfait est ce qui crée l’unité et la
singularité de notre soi. Mais, comment savoir si quelque chose est agréable ou
désagréable pour notre bien être à long-terme? Selon la perspective de
Protagoras et Socrate, deux philosophes dirigeants leurs réflexions sur les choses
bonnes qui peuvent être à la fois désagréables. Ceux-ci partagent différentes
positions quant au sujet qui nous intéresse. En effet, selon eux, le plaisir peut se
présenter comme un obstacle face à nos réels besoins. Cependant les plaisirs qui
doivent être satisfaits immédiatement ne cause pas de danger en tant que tel,
c’est leurs suites qui peuvent être problématiques.
Il faut savoir que selon Protagoras, se laisse vaincre par un désir n’est pas bon
pour nous. Il nous arrive souvent de laisser emporter par nos tentations, soit le
manger, le boire et plusieurs autres qui piquent notre envie. Selon lui, un bien
maintenant n’est pas un bien pour le long-terme, choisir le désir à court-terme est
donc néfaste, on devrait choisir un désir qui est bon sur une longue période de
temps. Un plaisir qui est satisfait sur le moment n’est donc pas mauvais pour
nous, c’est les maladies, les contre-verses et les problèmes qui suit
éventuellement. Par la suite, ces problèmes sont transformés en douleur, en
maladies incurables et peuvent amener le mal-être de quiconque. Selon
Protagoras, il est ridicule de dire que le bien est autre chose que le plaisir et que
le mal est autre chose que la douleur. Nous sommes en quelque sorte vaincu par
le plaisir, mais nous avons donné un nouveau nom à celui-ci, le bien. La vérité est
que, nous sommes vaincus par le bien, ce que nous appelons être vaincu, c’est un
choix volontaire cite Protagoras « c’est choisir des maux plus grands à la place de
bien plus petits ». Le bien n’a donc pas assez de valeur pour vaincre le mal,
quelqu’un qui est défini comme vaincu par le plaisir n’a pas commis de faute pour
se retrouver dans cet état.
La vision de Socrate n’est pas autant éclairée que celle de Protagoras, il requiert
son aide pour clarifier le tout. Socrate mentionne que la douleur elle-même peut
être un bien, quand on est délivré d’une souffrance plus importante que celle
qu’elle ou bien que le plaisir ont causés. Les deux philosophes se sont mis
d’accord sur le fait que certaines bonnes choses sont douloureuses, comme
l’activité physique, l’abstinence et plusieurs autres. Cela est qualifié comme bon
et en même temps douloureux car, ces actions sont bonnes pour notre soi et
prône la santé. Elle nous délivre en quelque sorte de la douleur et se termine avec
le plaisir, nous ne pouvons donc pas dire que la douleur et le plaisir sont bons.
Selon les deux philosophes, le plaisir est lui-même un mal car il nuit à notre joie,
plus qu’il en apporte des bénéfices et occasionne souvent des douleurs plus que
du bien-être. Il faut donc balancer tous ces sujets pour trouver l’équilibre parfait.
Nous devons mesurer les plaisirs et les douleurs véritables qui sont distingués
selon leur grandeur véritable. Le plaisir et la douleur doivent être comparé
quantitativement, se savoir sauve l’homme et le conduit au bonheur selon les
philosophes
Pour conclure, il est facile à dire si une chose est désagréable ou agréable à long-
terme, car elle nous satisfera au moment même cela arrive mais pas pour
longtemps. Le plaisir et la douleur ont un grand impact pour réellement définir
cette controverse. Le plaisir amènera à l’homme une satisfaction immédiate qui
n’est pas assez efficace pour vaincre le mal et causera des problèmes par la suite.
La douleur elle-même peut être considérée comme un bien, car elle nous délivres
de nos souffrances et amènera du bien à l’homme éventuellement.
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