
érigée sur les multudes des corps sans disncon aucune, entre coupables et vicmes, et ce dès la
fameuse Révoluon Française. Ensuite, lui ont succédé les pires épisodes de l'histoire de l'humanité lors
des deux guerres mondiales.
Autre part, l'euphorie économique liée aux échanges internaonaux, devient de ce fait fragile et par
conséquent, quand un pays est menacé par la crise, les retombées se font senr un peu partout sur le
globe. Ainsi, depuis la Grande Crise de 1929, l'économie mondiale tributaire des enjeux de la devise et des
spéculaons de la bourse ne cesse de connaître des moments diciles. Les fameux plans de redressement
entrepris, à chaque fois, ne protent qu'aux pays riches, d'où les diérentes fractures qui ne cessent de
s'agrandir, entre pays pauvres et pays riches. La mondialisaon dans ce sens, c'est-à-dire dans un rapport
déséquilibré entre le nord et le sud, l'occident et l'orient, est perçue comme une sorte de nouvelle forme
d'impérialisme dont la visée colonialiste se dissimule sous l'aspect d'échanges sans fronères.
Citons enn, que la modernité, par le biais de l'ulisaon excessive de la technologie, des ressources
naturelles, a causé des dégâts irréparables au niveau de la planète. D'un côté, il y a épuisement des
richesses de la terre, et de l'autre, la polluon a conduit au réchauement climaque qui perturbe les
cycles naturels de la terre, et entraîne les sécheresses qui causent les désercaons, la fonte des glaces
des pôles, à la fois climaseur de la terre et grand réservoir d'eau douce. Nous assistons en conséquence, à
l'augmentaon des catastrophes naturelles qui menacent de plus en plus la survie la faune et de la ore. La
famine, les épidémies et les éaux qui sévissent un peu partout témoignent de la gravité de la situaon.
b- Au niveau du pays
La vie à la campagne devient dicile à cause des aléas que connaît le climat. De plus, les enfants scolarisés
cherchent à poursuivre leurs études et à travailler. Il semble que la ville les accueille à bras ouverts. L'exode
rural vient alors alourdir la populaon citadine. Seulement, l'état ne peut faire face à ce ux de bouches à
nourrir et de personnes à loger. Les bidonvilles voient le jour un peu partout, et le chômage bat son plein.
La délinquance trouve le terrain propice pour germer, s'enraciner et proliférer. Les fruits de cee semence
ne peuvent être que le vol, la drogue, l'alcoolisme, et la prostuon. Le combat contre la criminalité épuise
davantage les caisses de l'état, et troublent la quiétude des citoyens.
Le marché de l'emploi étant libre, les spéculaons de toute sorte deviennent monnaie courante. La
contrebande, les falsicaons, les imitaons, l'usure, les intérêts faramineux, et la corrupon sont les
corollaires d'une économie d'opportunité. Le décit éclate et les villes connaissent le revers de la crise, à
savoir l'anarchie des architectures, le manque ou le délabrement des infrastructures, et l'insusance des
établissements de nécessités premières, tels que les hôpitaux, et les écoles.
Un autre revers de l'essor moderne, vient aggraver la situaon des villes. Ce sont les problèmes liés à la
circulaon rouère. En eet, le taux de voitures de toute sorte monte en èche. Les véhicules encombrent
les rues des villes, engendrent de plus en plus de polluon, et provoquent des accidents meurtriers. On
parle désormais de la guerre des routes. Ses vicmes se comptent en milliers chaque mois. La route aurait
tué, dit-on, plus de personnes que les deux guerres mondiales.
Enn, cet état des choses engendre des mouvements de protestaons, de grèves et d'émeutes parmi les
travailleurs, les chômeurs et la populaon en proie aux malaises des conjonctures. Les révoltes dans les
pays dits du ers monde, tels ceux de l'Afrique, de l'Asie ou de l'Amérique lane témoignent du mal être de
la populaon et de son désir de changer les choses. Or, ces mouvements accompagnés d'actes de violence,
de vandalismes, entraînent des dégts lourds de conséquences dont les pays ne se remeent qu'après des
décennies.
c- Au niveau de l'individu
Face aux imprévus que représente la vie moderne, malgré toute la perfecon des ouls de prévisions dont
dispose la science contemporaine, l'individu se sent désemparé. La perte des valeurs tradionnelles, qui
constuaient une base solide vers laquelle l'homme se retourne à chaque fois qu'il perd pied, le plonge
dans un vide existenel sans précédent. La foi est ébranlée, la famille comme socle aecf est déstabilisée,
la solidarité sociale comme refuge dans le besoin fait défaut.