Plan financier : Production de poulets de chair à Diourbel

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Plan financier proposé par Touba Solutions Pro ([e-mail]) Mai 2021
Projet de production
de poulets de chair
Promoteur : Cheikh DIOP
Localisation de la ferme : Quartier Ndar Fall - Diourbel
Tél : [phone]

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FICHE SYNOPTIQUE
Promoteur : Cheikh DIOP
Objet : Exploitation Avicole 1 000 poulets de chair
Coût du projet : 8 000 000
Chiffre d’Affaires annuel : cf tableau des recettes d’exploitation
Investissements : 4 830 000
Montant du Besoin en Fonds de Roulement : 3 170 000
Taux de rentabilité interne : 28%
Emprunt : 100% 8 000 000
Durée : 5 ans
Différé : 3 mois
Personnel : 1 manœuvre

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I - INTRODUCTION
L’aviculture sénégalaise a fait des progrès fulgurants ces dernières années. Ainsi la
filière avicole avec ses fermes de reproduction, ses couvoirs et ses fabriques
d’aliment est en mesure de satisfaire l’intégralité de la demande nationale. Le
contexte économique actuel marqué par l’arrêt des importations de poulets entiers,
découpés et de volailles rend performante la filière. L’aviculture constitue également
une source de revenus considérables. Les mises en place sont estimées à
29 000 000 de poussins de chair et 1 600 000 poussins futurs pondeuses en 2014.
II – PRESENTATION
II-1. Présentation du promoteur
Monsieur Cheikh DIOP bénéficie de plus 20 ans d’expériences dans divers
domaines (hydrocarbures, eau minérale, forages ruraux) et veut suivre une
formation en aviculture moderne au Centre d’Impulsion pour la modernisation de
l’Elevage (CIMEL) de Mbao. Il bénéficie d’une expérience en aviculture et de bonnes
connaissances en administration des affaires. Œuvrant pour le développement de
son pays et étant au fait des opportunités de l’élevage, il veut mettre en valeur son
expérience professionnelle. Jugeant le secteur avicole très porteur, il compte se
lancer dans la production de poulets de chair. Monsieur DIOP souhaite s’établir
dans le département de DIOURBEL où il souhaite acquérir d’une ferme de 2,5 Ha
qui respecte les normes de l’élevage en pays tropical. La capacité des bâtiments est
de 2 000 poulets de chairs.
Adresse : Keur Cheikh Ibra FALL - Diourbel
Tél : [phone]
Localisation de la ferme : Ndar FALL
II-2. Localisation
Le site choisi se situe dans la région de DIOURBEL plus précisément à NDAR FALL
dans le département de DIOURBEL. Cette zone très proche des centres
d’approvisionnement en intrants (poussins, aliment et produits vétérinaires) et des
voies de communication, notamment l’autoroute à péage. Elle offre toutes les
conditions pour une bonne conduite de l’exploitation et une distribution rapide des
produits.
III – ETUDE DU MARCHE
L’aviculture au Sénégal représente un marché important à fort potentiel de
croissance avec une dimension socio-économique de premier plan.
III-1. Un pôle d’investissement et de modernisation de l’élevage
La filière avicole représente 30 milliards d’investissements dont le tiers, environ, est
constitué d’immobilisations de type industriel.

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III-2. Une dimension socio-économique de premier plan
L’aviculture sénégalaise génère plus de 30 000 emplois directs et indirects. Elle
constitue également :
 une source pérenne de revenus pour les éleveurs et un complément de
revenus appréciable pour ceux dont elle n’est pas l’activité principale ;
 une activité à vocation sociale en permettant l’insertion de multiples GIE de
jeunes et de femmes. Elle contribue de façon notable à la lutte contre la
pauvreté et le sous-emploi dans les zones péri-urbaines.
Les investissements importants qui ont été consentis depuis la dévaluation du Franc
CFA permettent aujourd’hui à la filière :
 d’assurer une production saine d’œufs à couver, de poussins et d’aliments ;
 de maîtriser de plus en plus les métiers à haute technicité.
III-3. Un processus de production maîtrisé avec une valeur ajoutée réelle
Au cours des dix dernières années, l’aviculture sénégalaise a fait des progrès
rapides. De 1997 à 2007, la production locale de viande de poulet a augmenté de
243% passant de 6 737 à 16 366 tonnes.
La production d’œufs de consommation s’est accrue, passant de 199 millions en
1997 à 494 millions d’unités en 2011. D’après les statistiques du CNA pour l’année
2012, les dernières mises en place de reproducteurs permettent d’envisager une
hausse du nombre de poussins issus de reproducteurs élevés au Sénégal.
De nos jours, 10 couvoirs sont fonctionnels et offrent une capacité globale de
production de plus de 500 000 poussins par semaine. Le tableau suivant présente la
liste des couvoirs, leurs capacités de production et les spéculations proposées.
En prenant uniquement en compte les capacités de production des couvoirs
fonctionnels, la filière est en mesure de satisfaire la demande qui est d’environ
29 000 000 poussins chair et 2 000 000 poussins futurs pondeuses par an.
Les couvoirs produisent des poussins sous le contrôle de la Direction de l’Elevage en
partenariat avec le laboratoire de pathologies aviaires de l’Institut Sénégalais de
Recherches Agricoles (ISRA) de Hann.
En ce qui concerne la production d’aliments de volailles, les sociétés SENTENAC,
SEDIMA, NMA SANDERS, PRODAS et AVISEN ont une capacité cumulée de 1 110
tonnes par jour couvrant largement les besoins de l’aviculture.
SOCIETES
CAPACITES DE PRODUCTION
SEDIMA
400 tonnes par jour
NMA SANDERS
400 tonnes par jour
SENTENAC
150 tonnes par jour
AVISEN
130 tonnes par jour
PRODAS
30 tonnes par jour
TOTAL
1
110 tonnes par jour

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III-4. Un encadrement de proximité et une technicité avérée
L’avènement de la privatisation de l’exercice de la médecine vétérinaire a permis
l’installation de plusieurs cabinets et cliniques vétérinaires à travers le pays.
De ce fait, l’éleveur dispose d’un large éventail de vétérinaires pour le conseil et le
suivi de son élevage.
IV – DESCRIPTION DU PROJET
Le promoteur envisage de mettre en place un projet moderne de :
 1 000 poulets de chair, avec une nouvelle mise en place de 1 000 poulets par
mois dans 150 m2 de bâtiments pour faciliter le chevauchement des lots ;
 pour l’abreuvement des sujets, l’eau de puits sera utilisé ;
IV-1. Le financement du projet
Le financement sollicité concernera d’une part les investissements et d’autre part, il
prendra en charge le fonds de roulement pour la mise en place de ces lots de deux
bandes de 500 poulets de chair et leur conduite. Après deux lots, la vente des
poulets permettra à l’éleveur de s’autofinancer en aliment pour poulets de chair qui
constitue la principale source de dépenses.
Le promoteur poursuivra les mises en place avec les recettes tirées de la vente de la
production de poulets de chair.
IV-2. Schéma annuel de la production
Le schéma annuel de production est présenté ci-dessous. L’élevage de poulets de
chair dure 45 jours en moyenne. L’éleveur va ensuite observer un vide sanitaire de
15 jours avant de mettre en place une autre bande dans le bâtiment. Pour un
chevauchement des lots, Monsieur DIOP va construire deux salles d’une capacité
de 500 sujets. Au départ, il va utiliser la première salle et va mettre en place 500
poussins. Au bout d’un mois, il répétera la même opération dans la salle restante.
Ainsi, il aura une production mensuelle de 500 poulets de chair.