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La théorie de Roy vise à promouvoir l'adaptation des individus à travers quatre modes
d'adaptation qui contribuent à améliorer la qualité de vie. Ces modes sont :
1. Le mode « physiologique » : concerne les aspects physiques tels que l'activité, le repos,
l'alimentation et la protection.
2. Le mode « concept de soi » : aborde la dimension psychologique en se concentrant sur
la perception de soi et l'identité personnelle.
3. Le mode « fonction selon les rôles » : se focalise sur le rôle professionnel de l'individu
et son intégration dans la société.
4. Le mode « interdépendance » : traite des interactions sociales et des comportements
en relation avec les autres.
Cette théorie explore les adaptations nécessaires à la qualité de vie en analysant les stimuli qui
peuvent être internes ou externes, qui sont focaux (face immédiatement), contextuels (liés à la
situation présente) ou résiduels (influences des croyances, attitudes et expériences passées sur
la situation actuelle). Le but est de promouvoir l’adaptation de ses quatre modes afin de
contribuer à la santé et à la qualité de vie des patients (Pepin et al., 2024). La qualité de vie est
définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une perception personnelle
influencée par la culture, les valeurs et les attentes individuelles. Elle inclut la santé physique
et mentale, l'autonomie, les relations sociales ainsi que l'environnement. Ce concept varie
largement en fonction des objectifs, des préoccupations et des croyances de la personne (OMS,
1994). Selon l'OMS, plusieurs facteurs influencent l'autogestion de l'insuffisance cardiaque,
comme l'éducation thérapeutique, le statut socio-économique et la relation patient-soignant
(Sall et al., 2023). Ces indicateurs seront évalués dans le questionnaire McGill sur la qualité de
vie révisé, ce questionnaire aborde les indicateur physique, psychologique, existentielle et
sociale.
La prise en charge multidisciplinaire inclut l’éducation thérapeutique (ETP) visant à développer
des compétences nécessaires pour la gestion de la maladie, notamment en matière d'autogestion,
de changement de mode de vie, d'autosurveillance et d'adhésion au traitement. Elle fournit aux
patients des connaissances, des compétences pratiques et un soutien émotionnel essentiel pour
gérer au mieux une vie avec une maladie chronique et garder une meilleure autonomie (HAS,
2013). L’ETP doit être adapté à chaque patient en fonction de son vécu, de ses expériences
professionnelles. L’ETP permet l’amélioration de la santé du patient de manière biologique et
clinique (HAS, 2013). Elle lui permet de réaliser des autosoins afin d’améliorer sa qualité de