AMBASSADE DE FRANCE EN RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
SERVICE ÉCONOMIQUE
Le commerce extérieur de la République
tchèque en 2013
Résumé
Traditionnel moteur de l’économie tchèque, le commerce extérieur a affiché une légère contraction
correspondant à celle de son PIB lors de l’exercice 2013 (-0,9%). Cette baisse reflète davantage l'atonie de
la consommation domestique, avec une réduction des importations (-1,6%) plus marquée que celles des
exportations (-0,3%). La République tchèque conserve un secteur industriel fort, représentant un peu plus
d’un tiers de son PIB. Ses exportations sont principalement concentrées sur les matériels de transport (54 %
du total). L’UE représente encore 81% des exportations et 65 % des importations, l’Allemagne demeurant
son principal partenaire commercial (31% des exportations, 26% des importations). La stratégie de
diversification des partenaires commerciaux débutée en 2010 vers la Russie et les pays de la CEI semble
marquer le pas.
Le commerce extérieur tchèque se contracte légèrement dans
un contexte économique européen peu favorable
La récession de l’économie tchèque, qui s'est poursuivie en 2013 (-0,9%), et l'atonie des marchés
européens ont pesé sur le commerce extérieur qui s'est contacté pour la première fois depuis 2009 (-0,9%).
Cette baisse reposant davantage sur les importations (-1,6%, 108,4 Mds €) que sur les exportations (-0,3%,
121,9 Mds €), l'excédent commercial tchèque demeure important (+ 11,3%, 13,5 Mds €).
La dépréciation de la couronne tchèque intervenue au dernier trimestre 2013 explique en partie la bonne
tenue relative des exportations dans un contexte économique européen morose, voire négatif pour la zone
euro, principale destination des produits tchèques. Par ailleurs, une baisse des salaires réels de 1,4%
pesant sur la demande interne des ménages, et la faiblesse des investissements ont contribué au recul des
importations.
Particulièrement bien intégrée dans la chaîne de production allemande, l’industrie tchèque a toutefois
bénéficié du dynamisme de l’économie allemande, ainsi que de la reprise, en fin d’année, des marchés
automobiles. Elle a vu progresser ses ventes de 1,7% vers ses cinq principaux clients, alors que les
importations totales de ces derniers diminuaient de 0,3% en moyenne.
Des échanges concentrés sur les matériels de transport, les
machines électriques, industrielles et informatiques
La République tchèque dispose d’un secteur industriel fort, représentant un peu plus d’un tiers de son PIB,
avec une dominante automobile (usines Skoda, Toyota Peugeot Citroën, Hyundai, et de nombreux
équipementiers). Les exportations sont donc principalement concentrées sur les matériels de transport (54%
du total), en légère baisse de 1% mais avec une bonne tenue des véhicules routiers (+3%). Les machines
électriques, informatiques et industrielles constituent la seconde catégorie de produits exportés, suivie des
produits métalliques et des équipements de son et de télécommunications. 2013 a marqué quelques
évolutions notables concernant le secteur informatique (-13%), les machines industrielles (+6%), les
combustibles minéraux, lubrifiants et associés (-18%) et les produits métalliques (-6%).