LES RESSOURCES AGROPASTORALES ET HALIEUTIQUES

Telechargé par Mohamed optimiste Condé
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EXPOSE SUR LES RESSOURCES AGRO-PASTORALES
ET HALIEUTIQUES
PLAN DE TRAVAIL
I.
INTRODUCTION SUR LES RESSOURCES AGROPASTORALES
ET HALIEUTIQUES……………………………………………………3
II.
NOTION D’ELEVAGE……………………………………………….4
III.
NOTION DE LA PECHE…………………………………………...11
IV.
NOTION DE FAUNE ET DE FLORE……………………………..16
V.
LES IMPACTS DES RESSOURCES……………………………21
VI.
CONCLUSION………………………………………………………26
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CONTEXTE ECONOMIQUE ET SOCIAL
I- INTRODUCTION
La Guinée dispose d’un secteur agropastoral avec des atouts considérables pour
mettre sa population à l’abri de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et sortir de
la pauvreté. L’élevage familial joue un rôle déterminant dans les pays
moyennement avancés et dans les pays en développement tant du point de vue
agro-écologique que socio-économique. C'est particulièrement le cas de
l'élevage des bovins (zébus, taurins) et des buffles qui apportent, en plus du lait
et de la viande, la force de traction et le fumier, facteurs favorables à l'intégration
bénéfique de l'agriculture et de l'élevage.
L'aliment idéal des ruminants est évidemment l'herbe verte ou le bon foin. Les
parcours naturels (exploités naturellement par la faune sauvage) constituent un
immense réservoir d'herbe mais il n'est utilisé que par les éleveurs transhumants
autour des points d'eau, ceux des éleveurs sédentarisés qui n'en exploitent que
la frange périphérique autour des campements et des villages et, enfin, les
grandes exploitations de type ranch appartenant à des grands propriétaires
terriens, privés ou étatiques, dans les pays développés ou moyennement
avancés à faible démographie. Ce dernier type d'élevage ne touche toutefois
qu'un nombre réduit d'éleveurs.
Dans les zones intertropicales et méditerranéennes, l'herbe fait souvent défaut,
soit pour des raisons climatiques, soit pour des raisons démographiques,
particulièrement en Asie du Sud-Est. La priorité étant de produire des cultures
vivrières pour l'alimentation humaine, les surfaces exploitées en herbe sont de
plus en plus réduites au profit des surfaces cultivées. En dehors des systèmes
fourragers "développés" qui n'affectent que le tiers de la population bovine
mondiale, les ruminants domestiques ont donc de plus en plus recours aux
ressources fourragères de qualité médiocre que constituent, pendant la saison
sèche, les résidus des cultures vivrières (pailles de céréales à petits grains dont
le riz représente la majeure partie, tiges de sorgho, de mil, de maïs), les fourrages
naturels sur pied, au stade paille et les ligneux. Il est à noter que certains agro-
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éleveurs ramassent les pailles de brousse par simple ratissage pour assurer la
"soudure" avant la saison des pluies.
II- NOTION D’ELEVAGE
I-1. Historique de l’élevage
A partir de 6000 ans avant notre ère, l'élevage se met en place en Europe de
l'Ouest : le bœuf, le porc et le mouton deviennent les principaux pourvoyeurs de
viande. L'archéozoologie permet de connaître les techniques de préparation des
viandes, mais aussi les goûts et les tabous des sociétés.
Grâce aux centaines de milliers d'ossements animaux découverts sur des sites
archéologiques, nous pouvons restituer certains pans de l'alimentation carnée de
groupes humains variés depuis la préhistoire. La consommation de viande
accompagne les hominidés charognards et/ou chasseurs-cueilleurs depuis
quelques millions d'années, mais c'est progressivement, à partir du Néolithique,
depuis 8000 ans environ, que cette alimentation se met à dépendre de l'élevage.
Ensemble d’animaux d’une espèce entretenus pour en obtenir une production :
Par exemple, un élevage de visons pour leur fourrure.
Phase de l’ostréiculture : L’élevage des huîtres comprend différentes étapes,
dont la phase entre la fin du demi-élevage et l’affinage.
I-2. Définition
L’élevage est l'ensemble des activités qui assurent l'entretien et la multiplication
des animaux souvent domestiques, parfois sauvages, pour l'usage des humains.
L'élevage est communément défini comme une branche de l'agriculture traitant
de la domestication, de la reproduction et de l'élevage d'animaux à des fins
diverses, notamment le travail (dans le cas des gros animaux), la nourriture, la
protection et la compagnie (principalement les chiens), et la production de biens
matériels tels que les peaux et les os, utilisés pour les vêtements et les outils.
I-3. Types d’élevage
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Parmi les principales catégories d'élevages, on retrouve notamment les
élevages extensifs, intensifs, bio, ainsi que ceux basés sur des systèmes mixtes
ou alternatifs. Chacun présente ses propres avantages et inconvénients, que
nous allons aborder tout au long de cet article pour vous aider à mieux
comprendre les enjeux liés aux choix des méthodes employées dans la
production animale moderne.
L'élevage intensif : est une méthode d'élevage qui vise à maximiser la
production en utilisant des techniques et des technologies modernes. Il existe
plusieurs types d'élevages intensifs, notamment pour les animaux terrestres
et aquatiques.
Le premier type d'élevage intensif concerne les animaux terrestres, tels que les
bovins, porcins, volailles et autres animaux domestiques. Dans ce type
d'élevage, on utilise généralement de grandes installations fermées où les
animaux sont entassés dans un espace restreint. Les conditions de vie sont
souvent précaires pour ces animaux, avec un accès limité à l'air frais, à la lumière
naturelle et aux soins vétérinaires appropriés.
Un autre type d'élevage intensif est l'aquaculture intensive, qui concerne
principalement l'élevage de poissons comme le saumon ou la truite dans des
bassins ou cages immergées en mer. Cette méthode permet également une
production élevée mais peut engendrer des problèmes environnementaux
comme la pollution de l'eau due aux déjections des poissons ainsi que le recours
massif aux antibiotiques pour contrôler les maladies.
Il y a aussi la mariculture intensive, qui se concentre sur l'élevage de crustacés
(crevettes), mollusques (huîtres) ou algues marines dans des structures
spécialement conçues pour maximiser la croissance rapide et minimiser les
risques sanitaires liés à cette activité.
Malgré ses avantages économiques évidents en termes de productivité accrue,
l'élevage intensif soulève de nombreuses préoccupations en matière de bien-être
animal, de santé publique et d'impact environnemental. De plus en plus, les
consommateurs recherchent des alternatives durables et éthiques aux produits
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