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Danielle Zongo fin

UNIVERSITE AUBE NOUVELLE
UFR SCIENCES ET TECHNOLOGIES
DEPARTEMENT : ENVIRONNEMENT
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER RECHERCHE
DOMAINE : SCIENCES ET TECHNOLOGIES
OPTION : MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT
DURABLE
THEME :
EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR
L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA CENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Présenté le : Par : ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
Sous la direction de : Dr. SANOU Ézéchiel, Enseignant à l’Université Aube Nouvelle
Jury
Président :
Membres :
1)
2)
Année académique : 2019-2020
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
DEDICACE
A ma très chère famille pour son soutien inconditionnel,
Je vous dédie ce travail.
I
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
REMERCIEMENTS
« Il faut toujours remercier l’arbre à karité sous lequel on a ramassé de bons fruits pendant la
bonne saison » Ahmadou KOUROUMA l’a dit dans son roman Allah n’est pas obligé.
Dans cette même lancée, nous adressons nos sincères remerciements à :

Dr. SANOU Ezéchiel, enseignant à l’Université Aube Nouvelle et Professeur de suivi
de ce mémoire, pour l’encadrement, ses conseils, sa disponibilité, sa patience et son sens
du travail bien fait.

M. ZONGO Paulin, Biochimiste au Service Environnement, notre maitre de stage
; pour son encadrement durant notre stage ainsi que sa disponibilité, ses
recommandations et ses conseils.

M. TRAORE Bakary, Correspondant Environnement à la Centrale Thermique Ouaga
II pour sa disponibilité et ses conseils.

M. TUINA, Chef du Service Environnement, grâce à qui nous avons pu effectuer un
stage au sein de la société.

Tous les responsables de l’Université Aube nouvelle.

Tous les responsables et employés de la SONABEL pour l’accompagnement et la
patience dont ils ont fait preuves.

Tous nos parents et amis qui n’ont jamais cessé de croire en nous.

Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin et que par mégarde nous aurions omis de
citer.

M. les membres du jury
Seul le bon Dieu tout puissant saura vous bénir.
II
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
SOMMAIRE
DEDICACE................................................................................................................................I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... II
SOMMAIRE .......................................................................................................................... III
LISTE DES FIGURES........................................................................................................... IV
SIGLES ET ABREVIATIONS .............................................................................................. V
AVANT-PROPOS .................................................................................................................. VI
RESUME ..............................................................................................................................VIII
ABSTRACT ............................................................................................................................ IX
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1
PREMIER CHAPITRE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE .................................................. 3
I.
REVUE DOCUMENTAIRE ...................................................................................... 10
II. DEFINITION DES MOTS ET CONCEPTS CLES................................................... 4
DEUXIEME CHAPITRE: MATERIEL ET METHODES ............................................... 22
I.
JUSTIFICATION DU SUJET ................................................................................... 23
II. PROBLEMATIQUE ................................................................................................... 23
III.
QUESTIONS DE RECHERCHE........................................................................... 24
IV.
OBJECTIFS DE RECHERCHE ............................................................................ 25
V. HYPOTHÈSES DE RECHERCHES ........................................................................ 25
VI.
PRESENTATION DE LA SONABEL .................................................................. 14
VII.
LE SERVICE ENVIRONNEMENT ...................................................................... 16
VIII. DÉROULEMENT DE L’ÉTUDE .......................................................................... 26
IX.
METHODE ET OUTILS DE TRAVAIL .............................................................. 29
X. METHODE DE COLLECTE DE DONNEES ......................................................... 30
XI.
TECHNIQUES ET OUTILS DE COLLECTE DE DONNEES ......................... 31
XII.
LIMITES ET DIFFICULTES DE L’ENQUETE ................................................. 32
TROISIEME CHAPITRE: RESULTATS ET DISCUSSIONS......................................... 34
I.
RESULTATS ............................................................................................................... 35
II. DISCUSSIONS ............................................................................................................ 43
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 50
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 51
ANNEXES ................................................................................................................................ X
TABLE DES MATIERES ............................................................................................... XVIII
III
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Organigramme de S.E .............................................................................................. 17
Figure 2 : Organigramme du S.E au niveau du S.P.T.O .......................................................... 17
Figure 3 : L’organigramme du S.P.T.O.................................................................................... 20
Figure 4 : Effets de la production thermique de l'électricité sur l'environnement .................... 35
Figure 5 : Conscience de l'importance de sauvegarder notre environnement .......................... 36
Figure 6 : Gestion de l'environnement au sein de la Centrale thermique Ouaga II .................. 36
Figure 7 : rejets engendrés par la production thermique de l'électricité sur l'environnement
......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 8 : Connaissance des mesures d’hygiène santé et sécurité prises au sein de la Centrale
..................................................................................................................................................
38
Figure 9 : Mesures d’hygiène santé et sécurité connues .......................................................... 39
Figure 10 : Respect des mesures .............................................................................................. 39
Figure 11 : Risques de travail que vous rencontrés .................................................................. 40
Figure 12: Description de l'environnement de travail .............................................................. 41
Figure 13 : Impacts fréquents de la production thermique de l'électricité sur les travailleurs au
sein de la centrale ..................................................................................................................... 42
IV
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
SIGLES ET ABREVIATIONS
CO2
: Dioxyde de Carbone
DDO
: Distillate Diesel Oil
DNEQ
: Département Normalisation, Environnement et Qualité
EDD
: Environnement et Développement Durable
GES
: Gaz à Effet de Serre
HFO
: Heavy Fuel Oil
HSE
: Hygiène Santé et Environnement
ISO
: Organisation Internationale le Normalisation
NOx
: Oxyde d’Azote
OCDE
: Organisation de Coopération et de Développement Economique
OMC
: Organisation Mondiale du Commerce
OMD
: Objectif du Millénaire pour le Développement
OME
: Organisation Mondiale de l’Environnement
PAE
: Plan d’Action Environnementale
PNUE
: Programme des Nations Unies pour l’Environnement
SE
: Service Environnement
SGE
: Système de Gestion Environnemental
SONABEL
: Société Nationale d’Electricité du Burkina
SPTO
: Service de Production Thermique Ouaga-Ouest
V
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
AVANT-PROPOS
L’Institut supérieure d’informatique et de gestion (ISIG) est une grande école de formation
supérieure de renommée internationale créée en octobre 1992 à Ouagadougou par monsieur
Gnanta Isidore KINI. Il avait à l’origine le statut d’entreprise personnelle selon l’arrêtéN°092125/MESSRS/SG/DEST du 21 octobre 1992. Par la suite, l’institut a été agrégé par arrêté
N°092-125/MESSRS/CAB du 16 Mai 2003 puis par arrêté N°2005-244/MESSRS/CABdu 2
Décembre 2005 et conférant ainsi à l’ISIG, le statut de personne morale. L’ISIG a pour mission
de former qualitativement les ressources humaines directement opérationnelles au profit des
entreprises. En février 2012, ISIG International change de dénomination et devient une
université « Université Aube Nouvelle » (U-AUBEN) par autorisation N°2012000344/MESS/SEG/DGESR/DIESP du 17 février 2012. L’Université est membre du CAMES.
Ses diplômes y sont homologués.
Il assure des formations dans les spécialités sciences de gestion et les spécialités de sciences
et technologies.
Les spécialités de la mention sciences de gestion sont :
o Techniques comptables et financières ;
o Banque/Assurance ;
o Gestion de projets ;
o Marketing ;
o Gestion des ressources humaines ;
o Communication d’entreprise ;
o Gestion de l’environnement et développement durable ;
o Management des reformes de développement institutionnel et renforcement
organisationnel.
Les spécialités de la mention Informatique et mention Electronique sont :
o Génie Logiciel ;
o Réseaux et télécommunication ;
o Electronique et Maintenance informatique ;
VI
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
o Management des systèmes d’informations ;
o Managements des Systèmes et Réseaux ;
o Science de l’information et des systèmes.
Convaincues que le fonctionnement efficace d’une organisation passe par la mise en place d’un
ensemble de politiques, de pratiques et de systèmes qui renforcent les compétences et motivent
le personnel afin d’atteindre le niveau le plus performant, les autorités du Ministère en charge
de l’enseignement supérieur ont placé la formation professionnelle et la valorisation des
ressources humaines au centre de leurs préoccupations.
Le système éducatif burkinabé amorce une réforme qui intègre nécessairement de nouvelles
exigences. Pour répondre à ces exigences, nous avons bénéficié d’une formation en
Management de l’Environnement et du Développement Durable.
C’est dans ce contexte général que nous avons fait un stage à la SONABEL qui nous a permis
de présenter et de soutenir le présent mémoire pour l’obtention du diplôme de Master en
Management de l’Environnement et du Développement Durable.
VII
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
RESUME
Le Burkina Faso éprouve comme la plupart des autres pays africains de nombreuses difficultés
à se satisfaire en électricité. La grande partie de son électricité est produite par des centrales
thermiques qui dépendent de leur approvisionnement en combustibles. Pays del’Afrique
de l’ouest et enclavé, dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage, le
Burkina Faso à l’instar des autres pays, connait une dégradation continue de son écosystème.
Cette situation, accentuée par les sécheresses persistantes, a amené le pays à prendre conscience
de la nécessité d’intégrer l’environnement et le développement à tous les niveaux. Cette
intégration se fait à travers des actions, qui impliquent outre la responsabilitéde l’Etat, celle
des collectivités et des individus. Ces actes sont la prise en compte del’interdépendance entre
l’environnement, le développement socio-économique et la qualité de vie, dans tous les
programmes et les projets de développement. La Société Nationale d’Electricité du Burkina
Faso (SONABEL) s’est donné comme objectif d’améliorer la performance environnementale
de ses activités par la mise en œuvre et le maintien d’un Système de Gestion Environnementale
(SGE) adapté à sa situation. Attentive à son image de marque, fort de son statut de Société
nationale et de son rôle de leader en termes de production,transport et distribution d’énergie
électrique au Burkina Faso ; la SONABEL manifeste une constante implication dans la
protection de l’environnement. En outre, elle s’est engagée à porter une attention à l’hygiène,
la santé et la sécurité des travailleurs.
Cependant, notre étude a pour objectifs de déterminer les effets de la production thermique de
l’électricité sur l’environnement et les travailleurs au sein de la centrale thermique Ouaga II;
identifier les effets engendrés par l’activité de la centrale et évaluer les mesures d’hygiène santé
et sécurité qui sont prises au sein de cette centrale. A l’issue de notre étude, il en ressort que la
production thermique de l’électricité pollue l’environnement, affecte l’écosystème et lebien être
des travailleurs donc il est important de se pencher davantage sur cette problématique et
proposer des solutions idoines à l’endroit de toutes les parties prenantes.
VIII
THEME : EFFCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LACENTRALE
THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
ABSTRACT
Burkina Faso experiences as most of the other African countries many difficulties to be satisfied
with electricity. The large part of its electricity is produced by thermal power plants that depend
on their fuel supply. West African and landlocked countries, whose economy is mainly based
on agriculture and livestock, Burkina Faso like other countries, is experiencing a continuous
deterioration of its, ecosystem. This situation, accentuated by the persistent droughts, brought
the country to become aware of the need to integrate the environment and development at all
levels this integration is done through actions that involve the state responsibility for
communities and individuals. These acts are taking into account the inter-dependencies between
the environment and economic social development and the quality of life, in program and
development projects. The Burkina Faso National Electricity Society (SONABEL) has the goal
of improving the environmental performance of its activities through the implementation and
maintenance of an environmental management system (EMS) adapted to its situation. Attentive
to his image of my brand, with its state of national society and its role as leader in terms of
production, transport and distribution of electric power in Burkina Faso; SONABEL manifests
a constantinvolvement in the protection of the environment. In addition, it has committed paid
attention to the hygiene, health and safety of workers.
However, our study aims to determine the effects of electricity thermal production on the
environment and workers within the Ouaga II thermal power plant; identify the risks caused
by the activity of the plant and evaluate the health and safety measures that are taken within this
plant. At the end of our study, it appears that the thermal production of electricity affects the
environment and the well-being of workers, so it is important to look more at this issue.
IX
INTRODUCTION GENERALE
La préservation de l’environnement est une question de survie. En effet, l’environnement est
notre source de nourriture et d’eau potable ; l’air est notre source d’oxygène, le climat permet
notre survie et la biodiversité est un réservoir potentiel de médicaments. Depuis plusieurs
années, nous constatons une hausse de la consommation de l’électricité dans la plupart des
régions du monde. Par conséquent, au cours des trois dernières décennies la demande
d’électricité a ainsi été multipliée dans plusieurs pays. Cette tendance à la hausse ne semble par
ailleurs pas devoir s’infliger à l’avenir. Entre 2001et 2025, les prévisions de demande en
électricité tablent sur une hausse annuelle de 2,3% à l’échelle mondiale. De ce fait, les pays
africains ne sont pas en reste. Outre les incertitudes liées à l’approvisionnement en ressources
énergétiques, cette évolution des consommations soulève aussi la question des incidences sur
l’environnement du processus de production de l’électricité, notamment via les émissions de
CO2 principal gaz à effet de serre (GES) émis lors de la transformation de l’énergie et d’autres
rejets toxiques. Ces derniers jouent en effet un rôle central dans la problématique des défis
environnementaux, dont les conséquences sur la santé et l’environnement pourraient être
significatives dans les années à venir. Le Burkina Faso ne déroge pas à cette réalité.
Le secteur de l’industrie énergétique au Burkina Faso est l’un des secteurs qui contribue aux
émissions des gaz à effet de serre. La fulgurante croissance de la population et l’expansion des
villes au Burkina Faso, ont accentués ces dernières décennies la précarité de nombreux besoins
de bases parmi lesquels, on peut citer l’énergie. A partir de l’année 2000, l’Etat burkinabè a mis
en place une politique visant à accroître sa capacité d’offre énergétique par une augmentation
de la production d’électricité.
A travers la société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), le gouvernement vise la
satisfaction de la demande des populations en électricité qui est sans cesse croissante. L’objectif
vise à satisfaire la population burkinabè par une augmentation des activités de production
thermique. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement au regard du processus de
production thermique de l’énergie qui va de pair avec la production de déchets susceptibles de
dégrader notre écosystème déjà fragile. En effet ces centrales thermiques émettent des rejets
qui peuvent être nuisible pour l’environnement et devenir un véritable problème de santé
publique d’où l’impérieuse nécessité de se pencher sur la question afin de trouver des solutions
idoines. C’est dans cette optique que nous avons décidé de nous
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.1
focaliser sur le cas de la centrale thermique Ouaga II de la SONABEL pour mieux appréhender
les effets de la production thermique de l’électricité sur l’environnement et les employés.
Ce présent document s’articulera essentiellement autour de trois chapitres :

Le premier chapitre est consacré à la revue bibliographique, à la clarification des
concepts clés, à la présentation générale de la SONABEL et de la centrale thermique
Ouaga II.

Le deuxième chapitre se penchera sur la méthode utilisée. Il s’attellera sur la
justification du sujet, de la problématique, des questions de recherche, des objectifs, des
hypothèses, de l’intérêt du sujet, de la déclinaison des activités menées, de
l’échantillonnage, de la méthode de collecte de données, du traitement de données, des
limites et difficultés de l’étude.

Le troisième chapitre déclinera les analyses des données, les résultats, les discussions et
les suggestions.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.2
PREMIER CHAPITRE : REVUE
BIBLIOGRAPHIQUE
Ce premier chapitre comportera la revue documentaire, la définition des mots et concepts clés
et la présentation de la société qui nous a abrités pour le stage.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.3
I.
REVUE DOCUMENTAIRE
Pour mener de façon objective notre travail, nous avons eu recours à une collecte et exploitation
des documents, des mémoires, des conventions, des textes traitant notre sujet dans d’autres
pays et au Burkina Faso. Ces ouvrages portant sur l’environnement et ledéveloppement durable
alimenteront cette revue et nous permettront d’avoir un aperçu sur les données existantes, de
savoir ce qui a déjà été fait comme travaux et recherches dans le domaine ici et ailleurs et de
cerner d’avantage notre problématique.
La question des changements climatiques a contribué à remettre sur le devant de la scène les
préoccupations environnementales. Pour les pays industrialisés comme pour les pays en
développement, le défi est désormais de refonder les bases de leur économie sur des stratégies
« low carbon ». Ils devront également mettre en place des politiques d’adaptation aux effets des
changements climatiques, et les pays les plus pauvres sont, sur ce plan, les premiers et les plus
durement touchés.
Prévenir les effets de ces bouleversements climatiques revient le plus souvent à promouvoir les
« bonnes pratiques » environnementales : gérer les ressources naturelles de manière durable et
raisonnée, soutenir les innovations technologiques moins polluantes (énergies, transport…),
renforcer les capacités des institutions nationales, appuyer la définition et lamise en œuvre
de politiques d’adaptation, intégrer les dimensions écologiques dans les approches et stratégies
de développement.
Le lien entre la lutte contre la pauvreté et la gestion raisonnée des ressources naturelles devient
de plus en plus évident pour de nombreux acteurs du développement international. Aujourd’hui,
les pays en développement sont déjà confrontés à trois crises majeures : la crise énergétique,
la crise alimentaire et la crise de l’eau. Les changements climatiques exacerbent ces crises et en
rendent les solutions plus complexes. A cela s’ajoute le contexte de la crise économique qui
raréfie les ressources financières disponibles pour la coopération internationale.
Les politiques officielles du développement cantonnaient l’environnement au suivi des trois
grandes conventions issues de Rio en 1992 : lutte contre la désertification, protection de la
diversité biologique, lutte contre les changements climatiques. Cependant, trop peu de moyens
et d’attention politique ont été mis à disposition de ces défis, la générationactuelle des décideurs
n’ayant pas grandi, ou si peu, avec l’enjeu environnemental. Face à l’urgence, la prise en compte
de l’environnement s’est progressivement imposée et compliqueun peu plus les paradigmes de
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.4
l’aide, déjà soumis à de nombreuses pressions. La seule question des agrocarburants suffit à
comprendre les liens complexes et les paradoxes qui unissent énergie alimentation et
environnement. Aussi, le développement ne peut plus se penser de manière cloisonnée. Tout
est lié.
I.1. L’environnement dans les politiques
Cette approche holistique se reflète dans les nouvelles stratégies internationales qui ontémergé
au début du nouveau siècle. Ainsi, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)
remettent la coopération au centre des préoccupations, notamment dans les villes et réclament
des moyens supplémentaires. L’objectif n°7, qui porte sur l’environnement, souligne les efforts
à consentir en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement et la problématique de l’habitat
urbain. Les cadres stratégiques de réduction de la pauvreté de la Banque mondiale intègre
l’inévitable croissance économique dans des perspectives plus globales. Il était temps. Le
rapport Stern, qui chiffre le coût global des dégâts environnementaux à 5.500 milliards d’euros,
y a contribué. Cependant, ces cadresinternationaux sont conduits par les donateurs et restent
trop peu négociés avec les pays partenaires au développement. Par ailleurs, si les perspectives
s’ouvrent, l’environnement ne dispose toujours pas d’une place prépondérante dans les
paradigmes d’aide internationale.
La Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide modifie à peine la donne. L’Organisation de
Coopération et de Développement Économique (OCDE) entend limiter l’aide de chaque pays
donateur a deux secteurs par pays, espérant par-là favoriser un meilleur impact et une moins
grande dispersion de l’aide octroyée. La multiplication des petits projets est jugée globalement
inefficace, du moins en ce qui concerne la coopération entre états. On peut se demander si
l’environnement ne sera pas le grand perdant de cette mesure. En tant que préoccupation
transversale plus que secteur d’activité à part entière, les questions
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.5
environnementales risquent d’être diluées dans les autres priorités. Peu de moyens et d’intérêt
politiques y seraient alors consacrés.
Les changements climatiques ne sont pas seulement une menace pour l’équilibre de
l’écosystème, ils représentent également un défi au cœur du système économique mondial et
des relations nord-sud En Afrique, le réchauffement du climat et la décrue des précipitations
aggravent le problème d’accès à l’eau et la non-productivité agricole. Plus largement,
l’émergence d’un monde multipolaire laisse présager une exacerbation de la compétition
mondiale pour l’accès aux ressources naturelles, avec des conséquences environnementales et
géopolitiques considérables. C’est pourquoi les thématiques écologiques sont au cœur des
politiques de développement et de coopération internationale.
I.2. Des compétences éparpillées
Ces enjeux complexes et aux multiples facettes sont compilés dans le 7e OMD, qui aborde les
défis de la déforestation, des émissions de CO2, des ressources halieutiques, de la biodiversité,
de l’accès à l’eau et à l’assainissement, ainsi que des bidonvilles. Or, ces différentes
problématiques environnementales, si elles sont interdépendantes, concernant des compétences
qui sont éparpillées au sein de plusieurs instances des Nations Unies et de nombreux secrétariats
de conventions environnementales internationales. Le Programme des Nations Unies pour
l’environnement (PNUE) ne représente lui-même qu’un clearing house (chambre de
compensation) n’ayant ni le mandat, ni les moyens de répondre aux défis environnementaux.
Le dispositif institutionnel multilatéral de la préservation de l’environnement souffre ainsi d’un
problème de taille ; son incohérence due à l’éparpillement des compétences au sein d’instances
multiples. Cette incohérence institutionnelle rend difficile, voire impossible, l’application de
normes internationales adoptées sur la base de principes communémentadmis. Or, sans un tel
dispositif, les enjeux environnementaux ont de facto tendance à être subordonnés aux
problématiques régies par des institutions contraignantes, dont l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) est garante.
I.3. Commerce et environnement
Du 03 au 14 juin 1992, les Nations Unies organisent à Rio de Janeiro une Conférence sur
l’environnement et le développement. Ce « Sommet de la Terre » avait pour objectif «
d’établir un partenariat mondial sur une base nouvelle et équitable en créant des niveaux de
coopération nouveaux entre les Etats, les secteurs clefs de la société et les peuples » et en
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.6
« œuvrant en vue d’accords internationaux qui respectent les intérêts de tous et protègent
l’intégrité du système mondial de l’environnement et du développement » . Il en découlait une
déclaration déclinée en 27 principes et un plan d’action, appelé « Agenda21 », qui fixait les
grands objectifs à atteindre pour faire du développement durable une réalité.
Sur le plan environnemental, les gouvernements réaffirment à Rio leur attachement à la
Déclaration de la conférence des Nations sur l’environnement adoptée à Stockholm le 16 juin
1972, et signaient deux conventions internationales sur le climat et sur la biodiversité. Des
avancées étaient également enregistrées au niveau de deux conventions sur la désertification et
sur les forêts, signées en 1994. Cette dynamique débouchait en 1997 sur la signature de
protocole de Kyoto, dont l’objectif est de diminuer d’ici à 2008-2012, lesémissions de gaz à
effet de serre de 5% par rapport à leur niveau de 1990.
Malheureusement, ces engagements ont débouché sur divers accords dont l’absence de
cohérence institutionnelle a empêché la réalisation. C’est en matière commerciale que les
gouvernements ont décidés de passer le pas en créant l’OMC suite aux accords de Marrakech
signés en avril 1994. L’OMC, créée sur les cendres du GATT, constituait une véritable
Organisation Internationale, dont les Règles des Différends (ORD), devant lequel un Etat
membre peut porter plainte contre un autre Etat pour entrave au commerce. L’OMC devenait
ainsi la première organisation internationale, dont les règles sont véritablement contraignantes.
Nombre de voix se sont alors élevées pour regretter que les questions environnementales,
cartonnées dans des accords disparates, soient de facto subordonnées au droit commercial
garanti par l’OMC. Pourtant, les décisions de son tribunal, l’ORD, ont produit une
jurisprudence permettant aux Etats d’appliquer des mesures commerciales pour préserver
l’environnement.
Le fait que l’OMC accepte des mesures commerciales pour protéger l’environnement est
considéré par certains comme une garantie suffisante pour que les accords environnementaux
soient respectés. Pourtant, cela ne résout pas le problème d’éparpillement des accords en
laissant le respect de l’environnement dans les mains d’une organisation internationale, dont
ce n’est pas le mandat. C’est pourquoi l’idée de créer une véritable Organisation Mondiale de
l’Environnement (OME) a été lancée.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.7
I.4. Contexte environnemental du secteur de l’électricité
L’accès à des services d’électricité fiables et économiquement abordables constitue une pierre
angulaire de la stabilité économique dont dépend la prospérité. Une politique énergétique à long
terme et durable est essentielle à notre bien-être économique. En même temps, pour les NordAméricains, la mise en place d’un marché continental de l’électricité constitue l’enjeu le plus
important du point de vue environnemental.
Les avantages de l’électricité sont évidents, mais il n’en reste pas moins que la production
d’électricité est une activité à valeur énergétique et environnementale élevée. Les répercussions
de la pollution atmosphérique et les incidences environnementales attribuables au secteur de
l’électricité sont considérables et bien documentées. Parmi les ces répercussions,on compte les
dépôts acides sur les lacs, les cours d’eau, les forêts, les bâtiments et la santé humaine. La
production d’électricité est une source importante de CO2, le principal gaz àeffet de serre
(GES). Elle est également une source notable d’ozone troposphérique et de particules fines.
L’ozone et les particules fines sont des exemples classiques des répercussions internationales,
aux chapitres de l’environnement et des politiques, des choix de sources d’énergie faits par le
secteur de la production d’électricité en Amérique du Nord. Des précurseurs de ces polluants
sont rejetés par les hautes cheminées des centrales alimentées avec des combustibles fossiles.
Ces précurseurs, notamment les NOx, produisent du smog et de la brume sèche dans
l’atmosphère, qui traversent facilement les frontières politiques nord-américaines, provoquant
des problèmes de qualité de l’air au sujet desquels les autorités de la région touchée n’ont pas
compétence. Les polluants peuvent être transportés sur des distances relativement courtes ou
sur de grandes distances. Les polluants peuvent être transportés sur de plus longues distances,
parfois des centaines de kilomètres, comme dans le cas de l’ozone et des particules fines rejetées
par les centrales et se déplacent sous forme « rivières de pollution atmosphérique ».
I.5. Contexte du Burkina Faso
Au Burkina Faso, la loi régissant le code de l’environnement est La LOI N°006-2013/AN
portant le code de l’environnement an Burkina Faso.
La Loi n°006-2013/AN portant Code de l’Environnement du Burkina Faso est composé de 148 articles
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.8
repartis en cinq (5) titres à savoir: des dispositions générales ; des changements climatiques, du
maintien
des équilibres écologiques et de l’amélioration du cadre de vie; des sanctions administratives et de la
répression des infractions(III); des dispositions diverses titre, et des dispositions finales . Ce nouveau code de
l’environnement vise à protéger les êtres vivants contre les atteintes nuisibles ou incommodantes et les effets
qui gênent ou qui mettent en péril leur existence du fait de la dégradation de leur environnement et à améliorer
leurs conditions de vie et affirme que la promotion d’un environnement sain est d’intérêt général et une
obligation pour toutes les personnes physiques et morales.
Implémenté par :
Décret n°2015-1200-PRESTRANS/PM/MERH/MME/MICA/MS/MIDT/MCT du 28 octobre 2015 portant
modalités de réalisation de l’audit environnemental.
Décret n°2014-929/PRES/PM/MATD/MEDD/MEAHA/MEF/MRAH/MFPTSS portant modalités de
transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux communes dans le domaine de l’environnement et
de la gestion des ressources naturelles.
Décret N°2001 du 07 Mai portant fixation des normes de rejet des polluants dans l’air, l’eau et le sol.
Décret du 28 Octobre 2015 portant normes et conditions de rejet des eaux usées dans l’environnement.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.9
I.5.1. Des dispositions générales
Article 3 : la présente loi vise à protéger les êtres vivants contre les atteintes nuisibles ou
incommodantes et les effets qui gênent ou qui mettent en péril leur existence du fait de la
dégradation de leur environnement et à améliorer leurs conditions de vie.
Les pouvoirs publics veillent à :
-
La gestion durable des ressources naturelles ;
-
L’amélioration continue des conditions de vie des êtres vivants ;
-
La prévention et à la gestion satisfaisante des effets technologiques et des
catastrophes ;
-
La restauration de l’environnement.
I.5.2. Des principes régissant la gestion de l’environnement
Article 5 : toute personne a droit à un environnement sain. A cette fin, elle peut porter plainte
devant les autorités administratives ou judiciaires compétentes afin de faire cesser les nuisances
générées par les activités qui troublent la tranquillité, portent atteinte à la sécurité ou à la
salubrité publique. L’administration est tenue de répondre à requête.
Article 6 : la promotion d’un environnement sain est d’intérêt général et une obligation pour
toutes les personnes physiques et morales.
La perspective de redynamisation de la politique de gestion environnementale au niveau du
Burkina Faso a conduit à la fin des années 1980 au concept du développement durable et plus
tard dans les années 1990 aux normes ISO 14000 qui avait pour but de :
-Minimiser les impacts environnementaux négatifs de leurs activités, produits et services.
-Se conformer aux lois, réglementations et autres exigences environnementales pertinentes.
-Améliorer continuellement leur performance environnementale.
Ces nouvelles normes permettent de ne plus voir l’environnement comme une contrainte ou un
mal nécessaire, mais comme un élément vital des systèmes de production au même titre que
l’économie ou la production. La notion de qualité avec ISO 9000 et celle d’amélioration
continue de la performance environnementale concrétisée avec ISO 14001 devraient favoriser
le passage à la mondialisation des marchés.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.10
DEFINITION DES MOTS ET CONCEPTS CLÉS
II.

Environnement
L’environnement est l’ensemble des éléments qui entourent un individu ou une espèce et dont
certains contribuent directement à subvenir à ses besoins, ou encore l’ensemble des conditions
naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines.
Il est composé de plusieurs éléments : physiques, chimiques et biologiques, sociaux et culturels,
liés les uns aux autres et établissant les caractéristiques et le développement de la vie d’un
milieu. Il traite de la combinaison des éléments naturels et socio-économiques qui constituent
le cadre et les conditions de vie d’un individu, d’une population, d’une communauté à
différentes échelles spatiales. Ce terme, venant du verbe « environner », a été employé par des
géographes comme synonyme de « milieu géographique ». Une définition de l’Union
européenne est : « l’ensemble des éléments qui dans la complexité de leurs relations constituent
le cadre, le milieu et les conditions de vie pour l’homme ». En droit français de l’environnement,
le terme recouvre la nature, c’est-à-dire les espèces animales, végétales, les équilibres
biologiques et les ressources naturelles (eau, air, sol, mines).

Ecosystème
L’écosystème est un ensemble d’être vivants qui vivent au sein d’un milieu ou d’un
environnement spécifique et interagissent entre eux au sein de ce milieu avec ce milieu. C’est
l’unité de base du champ d’étude scientifique de la nature (l’écologie scientifique). Selon
cette discipline, l’écosystème est milieu physiquement délimité, constitué de ses deux
composantes indissociables :
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.11
Le biotope : c’est-à-dire un environnement physique particulier avec des caractéristiques
physiques spécifiques (température humidité, climat).
La biocénose : c’est-à-dire un ensemble d’êtres vivants (animaux, végétaux, microorganismes) en interaction, et donc en interdépendance.
En résumé, l’écosystème est un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en
interaction (biocénose) avec son environnement (biotope). Les composants de l’écosystème
développent un dense réseau de dépendances, d’échanges d’énergie, d’information et de
matières permettant le maintien et le développement de la vie.

Pollution
La pollution est la destruction ou dégradation d’un écosystème ou de la biosphère par
l’introduction, généralement humaine, d’entités (physiques, chimiques ou biologiques), ou de
radiation altérant le fonctionnement de cet écosystème. La pollution a des effets importants sur
la santé et la biosphère, comme en témoignent l’exposition aux polluants et le réchauffement
climatique qui transforme le climat de la terre et son écosystème, entrainant l’apparition de
maladies.
La pollution c’est tout ce qui altère notre environnement ou notre santé, habituellement sous
forme de substances, mais aussi sous forme d’ondes. La pollution s’attaque à l’air, à l’eau, au
sol, à nos oreilles, à nos yeux.

Déchet
Tout résidu de matière ou de substance abandonné ou destiné à l’abandon qu'il soit liquide,
solide ou gazeux, issu d'un processus de fabrication, de transformation ou d'utilisation d'une
matière ou d'un produit.

Impacts environnementaux
Le concept d’impact environnemental désigne l’ensemble des modifications qualitatives,
quantitatives et fonctionnelles (négatives ou positives) de l’environnement engendrées par un
projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception
a sa « fin de vie ».
L’évaluation d’un impact environnemental est qualifiée grâce à la mesure d’indicateurs deflux
et d’indicateur d’impact potentiels.
Pour l’air on retient cinq indicateurs : contribution à l’effet de serre ; acidification de l’air ;
formation d’ozone troposphérique ; appauvrissement de la couche d’ozone ; particules eteffets
respiratoires des substances inorganiques.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.12
Pour l’eau on retient quatre : eutrophisation des eaux douces ; écotoxicité des eaux marines ;
consommation d’eau (indicateur de flux.)
Pour les ressources des sols et la santé humaine, on utilise les quatre indicateurs suivants :
consommation d’énergie primaire (indicateur de flux) ; épuisement des ressources non
renouvelables ; toxicité humaine ; occupation des sols.

Hygiène Santé et Sécurité
Hygiène : l’hygiène du travail est la science et l’art de l’anticipation, de l’identification, de
l’évaluation et de la maîtrise des risques professionnels qui pourraient nuire à la santé et au
bien-être des travailleurs.
L’hygiène du travail est la discipline qui s’occupe de l’environnement professionnel de manière
à ce qu’il soit l’optimum pour la santé et le bien-être des travailleurs. L’objectif de la médecine
et de l’hygiène du travail est donc le même, avec une approche différente néanmoins : protéger
la santé et le bien-être de toute personne qui travaille. Elle se concentre sur l’environnement
professionnel pour en appréhender tous les risques potentiels et la médecine du travail s’occupe
du travailleur et des effets potentiels de ces conditions de travail sur sa santé. Des comités
d’hygiène au travail sont constitués dans les établissements occupant au moins cinquante
salariés et ont pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés
de l’établissement ainsi qu’a l’amélioration des conditions de travail.
L’hygiène industrielle ou hygiène du travail se résume à l’anticipation, l’identification,
l’évaluation et la maîtrise des effets pour la santé dans le milieu de travail : son but ultime
est de protéger la santé et de bien-être des travailleurs. L’hygiène industrielle met à contribution
deux techniques principales : l’investigation et le diagnostic. L’investigation se traduit par la
recherche des causes à des effets observés ou anticipés, soit par l’inspection des lieux de travail,
de l’entretien préventif ou une enquête sur les incidents ou les accidents. Quant au côté
diagnostic de l’hygiène industrielle, il consiste à l’aide d’observations de données recueillies
dans les milieux de travail, à définir les sources de risque, la gravité du risque et les moyens
nécessaires pour le réduire à un niveau acceptable ou l’éliminer complètement.
Santé : la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement à
l’absence de maladie ou d’infirmité.
Pouvoir bénéficier du niveau de santé le plus élevé possible est l’un des droits fondamentaux
de tout être humain, sans distinction de race, de religion, de conviction politique ou de
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.13
conditions économiques et sociales (définition de l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS)).
Sécurité : la sécurité est aussi un terme de nature polysémique, nous pouvons en proposer les
définitions suivantes :
-
situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger ;
-
capacité d’une installation à ne pas causer de dommages à l’homme et à
l’environnement.
La sécurité au travail est de l’ordre de la protection et la prévention des accidents et des
maladies dans le monde professionnel.
La sécurité peut également être définie comme étant l’absence de risques d’accidents et l’état
de ce qui inspire confiance.

Production thermique de l’électricité
La transformation de l’énergie thermique en énergie électrique ou chaleur est une technique
de production utilisée par un grand nombre de centrales électriques : les centrales thermiques
qui utilisent la combustion d’énergies fossiles et énergies fissiles pour produire de l’électricité.
Les centrales thermiques permettent de transformer de l’énergie chimique contenue dans un
combustible (charbon, fioul ou gaz) ou de l’énergie nucléaire, en chaleur, puis en énergie
mécanique puis en électricité.

Centrale thermique
La centrale thermique est une centrale électrique qui fonctionne à partir d’une source de chaleur
selon le principe des machines thermiques. Cette transformation se fait soit directement, soit
indirectement, via un cycle eau-vapeur, par exemple. Les installations à cogénération utilisent
en outre une partie de la chaleur résiduelle pour d’autres applications, telles que les réseaux
de chaleur.
Une centrale thermique produit de l’électricité à partir d’une source de chaleur. Son principe de
fonctionnement repose sur la machine thermique, qui consiste à actionner une turbine entrainant
à son tour un alternateur. Cette vapeur d’eau est injectée dans la turbine et provoque une énergie
cinétique.

Effet
Ce qui est produit par une cause. Rapport de cause à effet.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.14
III.
PRESENTATION DE LA SONABEL
La SONABEL est une société d’état depuis le 14 Avril 1995. Avec un capital de plus de
soixante-trois (63) milliards de FCFA, elle a son siège à Ouagadougou. La SONABEL a connu
de nombreuses transformations tant au niveau de sa structure financière (capitale) que de sa
dénomination. Elle fut appelée successivement Énergie de l’Afrique Occidentale (Énergie
A.O.F), ensuite, Société Africaine électricité (SA.FE.LEC).
III.1 Mission de la SONABEL

Production de l’énergie électrique.
La SONABEL à travers la politique énergétique de l’Etat burkinabè ambitionne une production
quantitative, qualitative et continue de l’électricité en vue de satisfaire la demande nationale.
Elle œuvre aussi à la recherche et à l’exploitation de nouvelles sources énergétiques comme le
solaire et les interconnexions en complément des barrages hydro-électriques et des centrales
thermiques.

Le transport de l’énergie :
Il assure l’importation de l’énergie en réduisant la distance entre production et poste de
répartition. C’est essentiellement les lignes électriques HTA ou HTB existantes entre les sites
de production éloignés et postes de répartition ; les lignes d’interconnexions avec des pays
voisins comme la Côte-d’Ivoire et le Ghana. D’autres projets d’interconnexion sont en situation
d’étude.

La distribution de l’énergie
Au-delà de l’aspect production d’énergie, la SONABEL veille aussi à sa distribution. Atravers
un réseau de distribution mixte (aérien et souterrain), elle apporte le courant électrique aux
consommateurs.

Réduction du chômage :
La société nationale burkinabè d’électricité de par son activité, demeure stratégique pour le
développement du Burkina Faso et contribue à réduire le chômage par la création d’emploi.
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.15
III.2. Organisation générale de la SONABEL
En vue d’atteindre ses objectifs, la société a adopté en 2018 une nouvelle organisation. Elle est
structurée comme suit :
-
Un Conseil d’Administration : il veille et délibère sur les questions relatives à la
politique interne de la société.
-
Un Directeur général : Il est chargé de diriger la société et exerce sa mission de gestion
en conformité avec le décret n° 97-599 / PRES/PM/MEM/MCIA du 31 décembre 1997.
Le Directeur Général de la société est nommé par décret pris en Conseil des Ministres
sur proposition du Ministre chargé de la tutelle technique. Il détient sur délégation du
Conseil d'Administration, les pouvoirs les plus étendus pour gérer la société et l'engager
dans les actes de la vie civile, dans le respect des pouvoirs propres au Conseil
d'Administration et de l'Assemblée Générale des sociétés d’Etat. Il a sous sa
responsabilité les organes suivants :
-
Secrétariat Général
-
Direction des Etudes, de la Planification et de l’ingénierie (DEPI) ;
-
Direction du Transport et des Mouvements d’Energie (DTME) ;
-
Direction Commerciale et de la Clientèle (DCC) ;
-
Direction de la Production (DP) ;
-
Direction de la Distribution (DD) ;
-
Direction des Finances et de la Comptabilité (DFC) ;
-
Direction des Marchés et du Patrimoine (DMP) ;
-
Direction des Ressources Humaines (DRH) ;
-
Direction des Grands Projets (DGP) ;
-
Direction des Systèmes d’Information (DSI)
-
Direction de la Communication, des Archives et de la Documentation (DCAD).
Les Départements ci-après sont rattachés au Directeur Général :
-
Département de l’Audit Interne (DAI) ;
-
Département de la Sécurité (DS) ;
-
Département Juridique (DJ) ;
-
Département Normalisation, Environnement et Qualité (D.NEQ) ;
A la Direction Commerciale et de la Clientèle sont rattachées :
-
Direction Régionale du Kadiogo ;
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.16
-
Direction Régionale de l’Ouest ;
-
Direction Régionale du Centre ;
-
Direction Régionale du Centre-Ouest ;
-
Direction Régionale du Centre-Est ;
-
Direction Régionale du Nord.
C’est dans le département Normalisation, Environnement et qualité (D.NEQ) qu’est logé le
Service Environnement, organe qui nous a reçu dans le cadre de notre stage.
IV.
LE SERVICE ENVIRONNEMENT
La perspective de redynamisation de la politique de gestion environnementale au niveau du
Burkina Faso a conduit à la fin des années 1980 au concept du développement durable et plus
tard dans les années 1990 aux normes ISO 14000. Ces nouvelles normes permettent de ne plus
voir l’environnement comme une contrainte, mais comme un élément vital des systèmes de
production au même titre que l’économie ou la production. La notion de qualité avec ISO 9000
et celle d’amélioration continue de la performance environnementale concrétisée avec ISO
14001 devraient favoriser le passage à la mondialisation des marchés. C’est dans cette optique,
qu’un projet de coopération danoise a porté assistance en vue de la création d’un service de
gestion de l’environnement à la SONABEL. Il a été créé pour appuyer la société afin de lui
permettre de développer sa capacité en gestion de l’environnement.
L’adoption le 02 juillet 2001 d’une nouvelle structure organisationnelle de la SONABEL, a
permis la création du Service Environnement au sein de la Direction des Etudes, de la
Planification et des Équipements. Le dernier réaménagement de l’organigramme logera ce
service dans le département Normalisation Environnement et Qualité qui est directement
rattaché à la direction générale.
Le Service Environnement a pour mission de :
-
Proposer à la Direction Générale une Politique Environnementale propre à la société ;
-
Établir les normes environnementales à respecter dans les projets d’équipement et dans
les opérations quotidiennes de production, de transport et de distribution de l’électricité
;
-
Faire un suivi de l’application de la politique et des normes ;
-
Réaliser des analyses d’impacts environnementaux des avant-projets d’équipements et
de réalisation de travaux
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.17

La stratégie de la mise en place
Dans le cadre du projet de coopération danoise, un système de gestion de l’environnement
(SGE) a été élaboré afin de prévenir les dommages possibles sur l’environnement et d’atténuer
les impacts environnementaux des activités de la SONABEL. Les premièresactivités du projet
ont porté sur la formation du personnel du Service Environnement, la réalisation d’un bilan
environnemental de l’entreprise et l’adoption d’une politiqueenvironnementale. A partir de ces
données, le Système de Gestion Environnementale (SGE) est établi et un programme d’urgence
est mis en place pour solutionner les problèmes cruciaux causés par les activités de la société.
Aussi, la coopération danoise aide au
HTA (Haute Tension A) : tension entre 1 kV et 50 kV pour la distribution locale d'électricité.
HTB (Haute Tension B) : tension supérieure à 50 kV pour le transport longue distance
d'électricité.18
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
financement de certains projets d’amélioration de la qualité de l’environnement dans les grandes
centrales thermiques au Burkina.
IV.1. Organisation du Service Environnement (SE)
Le SE est rattaché au département normalisation Environnement et qualité. Il est conduit par un
chef de service, assisté par trois spécialistes Environnementalistes et une secrétaire. Ses
activités sont guidées par la politique de gestion environnementale de la société appelée
Stratégie de Gestion Environnementale (SGE)
Dans les différentes centrales de production, il est représenté par un correspondant
environnement. Celui-ci est chargé de veiller à la mise en œuvre de la politique
environnementale locale appelée plan d’action environnementale (P.A.E). Au niveau du
S.P.T.O, il est aidé par des équipes ; et soutenu par l’ensemble du personnel. L’organisation du
S.E et sa représentation au niveau des centrales est illustrée ci-dessous avec des organigrammes.
Figure 1 : Organigramme de S.E
19
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Figure 2 : Organigramme du S.E au niveau du S.P.T.O
NB : les équipes diffèrent selon les unités de production.
IV.2. Présentation et fonctionnement du Service de production thermique Ouaga-ouest
(STPO) ou Centrale thermique Ouaga II
Le Service de production thermique Ouaga-ouest a été créé en 1974 ; elle se situe au nordouest de Ouagadougou à Gounghin entre la société nationale de gestion des stocks de sécurité
(SONAGESS), l’Ecole Nationale de Police (ENP) à l’est et le stade du 4 Août à l’ouest. Au
nord par le chemin de fer de la SITARAIL. Le site est clôturé par un mur en parpaing d’une
hauteur d’environ deux (2) mètres et occupe une superficie d’environ 1000m2. L’effectif du
personnel permanent de la centrale est d’environ 63. Les couches supérieures du sol sont
constituées de sable gravier, pouvant devenir argileux ou limoneux entre 1 et 4 mètres de
profondeur. La nappe phréatique serait profonde au-delà de onze (11) mètres.
En outre, l’unité de production comporte plusieurs locaux qui sont entre autres :
 L’ancienne salle des machines comportait six groupes dont un V16 (G1), trois V12 (G2,
20
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
G3, G4) et deux V18 (G5 et G6) ainsi que des transformateurs. La nouvelle
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
21
Master EDD 2019-2020
centrale comportait trois groupes V12 (G7, G8, G9). Lors de notre passage le G1 de
l’ancienne centrale, le G7 et le G9 de la nouvelle centrale sont déclassés.
 Les tours de refroidissement ;
 Un local batteries ;
 Un local suppresseur ;
 Un local incinérateur ;
 Un local centrifugeuses fuel ;
 Un local de compresseurs ;
 Un local pompes eau basse température (BT) ;

Les bureaux des responsables et agents ;
 Les maisons d’habitation
 Un laboratoire
 Un Magasin
 Un Atelier de soudure
 Des cuves à fioul et à DDO et deux bassins d’eau
Cette composition est en voie de modification à cause des travaux d’implantation d’une
nouvelle centrale dans la partie Ouest. L’opérateur est une structure privée dénommée
AGGREKO. Ces travaux concernent l’installation de trois cuves combustibles DDO et FIOUL
OIL ; une (01) à côté des cuves 5 et 6 et les deux autres dans la partie ouest de l’airede lavage
des pièces.

Organisation :
Le Service de Production Thermique Ouaga-ouest est subdivisé en quatre (04) divisions qui
sont : la division mécanique ; la division exploitation ; la division électricité et la division
laboratoire. Cette subdivision est représentée par l’organigramme ci-dessous.
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Figure 3 : L’organigramme du S.P.T.O
IV.3. Processus de production thermique du courant électrique du S.P.T.O
Le processus de production au niveau de l’unité de production Ouaga-ouest utilise un dispositif
très impressionnant et intègre un système de fonctionnement complexe. Cependant nous
pouvons subdiviser ce system en trois (03) parties :la zone des machines, la salle de commande,
et la zone de consommation (habitations, structures et unités industriels).
En somme l’énergie produit est le travail du couple moteur-alternateur. Elle peut atteindre une
valeur 5,8 KV, 50HZ. Cette valeur est élevée ou abaissée par un transformateur réversible
pour atteindre une valeur de 15KV ou 33kV qui est ensuite injectée sur les jeux de barres (15KV
ou 33KV).
IV.4. Plan d’action environnemental (P.A.E)
21
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Le S.E dans l’exécution de la stratégie de gestion de l’environnement (SGE) est représenté dans
les unités de production par les correspondants environnements (C.E). Ils sont guidés dans leurs
actions par une stratégie locale de préservation et de protection de l’environnement nommé «
plan d’action pour l’environnement (P.A.E) ». Le P.A.E se présente comme un guide dans
l’action environnementale au sein des centrales de la SONABEL. On dénombre au niveau de
l’unité de production thermique Ouaga-ouest huit (08) P.A.E.
PAE-1 : Gestion des déchets ordinaires de centrale ;
PAE-2 : Gestion des déchets dangereux ;
PAE-3 : Gestion des déchets liquide de centrale ;
PAE-4 : Gestion des déchets solides ;
PAE-5 : Elaboration et mise en œuvre du PMU ;
PAE-6 : Hygiène Sécurité et environnement ;
PAE-7 : Gestion du système documentaire du SGE ;
22
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
PAE-8 : Formation et Sensibilisation.
Chaque année, un planning des activités à mener est élaboré. Cela en vue de faciliter
l’évaluation de l’action environnementale et se porter sur la promotion d’un Environnement
sain.
Le premier chapitre nous a permis de présenter la revue bibliographique, de définir les concepts
clés, de présenter la SONABEL et la centrale thermique Ouaga II.
Qu’en est-il de la démarche méthodologique ?
23
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
DEUXIEME CHAPITRE: MATERIEL
ET METHODES
Le deuxième chapitre se penchera sur le choix du sujet, la problématique, les questions de
recherches, les objectifs, les hypothèses, le déroulement de l’étude. Nous présenterons
également la méthode et les outils utilisés pour mener l’enquête, ainsi que l’échantillon choisi,
la collecte de données, les limites et difficultés de l’étude.
24
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
I.
JUSTIFICATION DU SUJET
Le Burkina Faso est un pays qui fait face à de nombreux problèmes environnementaux. La
gestion des rejets industriels constitue l’une de ses préoccupations écologiques. La Société
Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) pour faire fonctionner ses groupesélectrogènes
utilise des hydrocarbures. La consommation de ces intrants engendre des déchets solides,
liquides et gazeux lesquels constituent une charge pour la société de par leur quantité et leur
dangerosité pour l’environnement et la santé humaine.
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique environnementale la SONABEL s’est donné
comme objectif d’améliorer la performance environnementale de ses activités par la mise en
œuvre et le maintien d’un Système de Gestion Environnementale (SGE) adapté à sa situation.
L’électricité est une source d’énergie incontournable pour le développement de toute nation.
Sa production nécessite beaucoup d’efforts surtout quand il s’agit de la voie thermique
comme c’est le cas de la centrale thermique Ouaga II. Cette production d’énergie par les
groupes électrogènes génère, entre autres, d’énormes quantité de déchets liquides qui peuvent
être catégorisés en différents types, à savoir les boues d’hydrocarbure et les eaux usées
composées des eaux de décantation et de purge, des déchets gazeux comme le gaz carbonique
et des déchets solides. Par ailleurs ces rejets ont des effets sur l’environnement. Nous avons
voulu montrer à travers cette étude l’impact que peut avoir le processus de production
del’électricité sur le travailleur et son environnement.
II.
PROBLEMATIQUE
La dégradation de notre écosystème, des ressources naturelles et de l’environnement constitue
un défi majeur de notre temps. On estime qu’environ 200 millions de personnes seront
directement impactées par les phénomènes climatiques d’ici 2050. Sans pouvoir être considéré
comme un facteur unique, le stress environnemental joue un effet de levier important sur les
facteurs politiques, économiques, sociaux et sécuritaires qui poussent au déséquilibre des
sociétés, à la naissance de conflits et à la mobilité des populations. Tous ces facteurs sont
interdépendants.
Depuis la Conférence des Nations unies sur l’Environnement et le Développement (CDNUED)
en 1980, la protection de l’environnement est au centre des préoccupations.
25
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Celle-ci s’inscrit dans un contexte de législation de plus en plus coercitive et d’une volonté
d’accéder aux exigences du marché international. Ainsi, tous les organismes et entreprises qui
cherchent à atteindre un bon niveau de performance environnementale doivent se conformer
aux normes en vigueur.
La production d’énergie électrique, valeur désormais indispensable à toute civilisation
contemporaine, n’est pas sans impact sur l’environnement. Faisant partie intégrante du
développement d’un pays, l’électricité joue un rôle primordial dans son économie. Le confort,
les possibilités d’équipement et l’amélioration du cadre de vie qu’elle peut procurer, ne
pourraient exister sans centrale de production, sans implantation de lignes électriques et sans
réseaux urbains.
La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) produit cette énergie électrique,
principalement par des groupes électrogènes consommant des combustibles fossiles. Cette
production, par des matériels vétustes et des installations anciennes génère des rejets liquides,
solides, gazeux, des nuisances sonores et olfactives qui influent sur la qualité de
l’environnement. Les impacts liés à la production de l’électricité sont légion et prennent de
l’ampleur. Ces impacts ont des répercussions sur l’homme et son environnement. C’est dans
cette lancée que s’inscrit le thème de notre étude intitulé « effets de la production de l’électricité
sur l’environnement et les employés : cas de la centrale thermique Ouaga II de la SONABEL
». Travail durant lequel nous tenterons d’apporter des éléments de réponse sur les effets de la
production de l’électricité sur l’environnement et les travailleurs à la centrale thermique Ouaga
II ; les effets engendrés par l’activité de la centrale thermique Ouaga II ;les mesures d’hygiène
santé et sécurité prises au sein de la centrale thermique Ouaga II. Nous proposerons également
des solutions dans le but de pallier ce phénomène.
III.
QUESTIONS DE RECHERCHE
Les questions auxquelles nous tenteront de répondre se subdiviseront en trois questions dont
une question générale et deux questions spécifiques pour mieux approfondir nos recherches.
III.1 Question générale
La présente recherche s’articule autour de la question principale suivante : Quels sont les effets
de la production de l’électricité sur l’environnement et les travailleurs à la centrale thermique
Ouaga II ?
26
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
III.2 Questions spécifiques
De façon spécifique :

Quels sont les effets engendrés par l’activité de la centrale thermique Ouaga II ?

Quelles sont les mesures d’hygiène santé et sécurité prises au sein de la centrale
thermique Ouaga II ?
IV.
OBJECTIFS DE RECHERCHE
Les objectifs que nous nous sommes fixés pour ce travail sont les suivants :
IV.1 Objectif général
Évaluer de manière intégrée les impacts environnementaux et sur la santé des travailleurs à la
centrale thermique Ouaga II en analysant les émissions de polluants, les conditions de travail et
les mesures de sécurité en place, afin de formuler des recommandations pour réduire les impacts
négatifs sur l'environnement et améliorer les conditions de travail.
IV.2 Objectifs spécifiques
Spécifiquement ce travail consistera à :

identifier les effets engendrés par l’activité de la centrale thermique Ouaga II ;

évaluer les mesures d’hygiène santé et sécurité prise au sein de la centrale thermique
Ouaga II.
V.
HYPOTHÈSES DE RECHERCHES
Les hypothèses suivantes peuvent être avancées sur la base de la recherche documentaire etles
observations préliminaires. Pour notre étude, nous avons une hypothèse générale et deux
hypothèses spécifiques.
V.1 Hypothèse générale
L’hypothèse principale qui guide la réalisation de cette recherche est la suivante :
La production de l’électricité au niveau la centrale thermique Ouaga II a des effets sur
l’environnement et les travailleurs.
V.2 Hypothèses spécifiques
27
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Les hypothèses spécifiques sont les suivantes :
28
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
VI.

l’activité de la centrale thermique Ouaga II engendre des effets;

des mesures d’hygiène santé et sécurité sont prises au sein de la centrale Ouaga II.
DÉROULEMENT DE L’ÉTUDE
Le stage à la SONABEL s’est déroulé durant la période du 21 Juin au 17 Septembre 2021. Nous
avons été affectés au service Environnement du 21 au 26 Juin auprès du chef de Service
Environnement, ensuite à la Centrale thermique Ouaga II du 28 Juin au 10 septembre pour être
sur le terrain et enfin nous sommes retournés au Service Environnement du 13 au 17 Septembre
pour clore le stage.
Durant la première semaine du stage au Service Environnement nous nous sommes
documentés à travers les mémoires et rapports qui ont été mis à notre disposition, nous avons
également eu des entretiens avec les agents et responsables qui nous ont été un atout pour dans
nos recherches et dans l’accomplissement de notre tâche.
La première semaine écoulée, nous avons entamés le stage pratique au sein de Centrale
thermique Ouaga II. Pendant cette étape du stage sur le terrain ; nous avons eu l’occasion
de passer du temps au sein des différentes divisions qui sont la division exploitation, électricité,
la mécanique, le laboratoire.
VIII.1. La division exploitation
L’exploitation comprend la salle de commande et la salle des machines. Au niveau de
l’exploitation les agents font une rotation de 7h30 à 14h, de 14h à 22h, de 22h à 7h30.La salle
de commande permet la communication avec l’intérieur et l’extérieur à travers la radio et le
téléphone. C’est à partir de la salle de commande qu’on contrôle les groupes.
Chaque groupe a une armoire électrique sur laquelle il y a les tableaux de voltage(V), puissance
(MW), tension(KV), ampérage(A).On relève les départs (départ pour les zones ou quartiers)
chaque 30mn et la vérification des groupes chaque 1h (puissance, tension, ampère, cosinus,
PHI, excitation, A (ampérage), V (voltage)).Ces relevées permettent de : vérifier s’il n’y a pas
de problème ; faire la compilation pour voir le total de production, la rentabilité, la perte ; faire
le bilan, connaître la puissance pour chaque départ.
29
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Le dispatching situé à Karpala commande toutes les centrales au Burkina et les différentes
interconnexions. La salle de machines contient les groupes. Les relevées se font également dans
la salle des machines.

Les mesures de sécurité existantes :
Les pancartes (pancartes-info écrites) ; les équipements de protections individuelles ; les
équipements de protections collectifs ; la protection ponctuelle (baliser le secteur dans lequel
on travail) ; les tenues réglementaires ; suivre le protocole ; respecter les consignes sur les
panneaux de signalisation.

Les dangers liés à l’exploitation sur les agents et toutes personnes au sein de cette
division que nous avons constatés sont :
La nuisance sonore (des problèmes aux oreilles du a l’exposition quotidien au bruit), l’odeur
nauséabonde des combustibles ; l’absence de balises permanentes ; le sous-sol est glissant et
peut provoquer des chutes ; les problèmes de respiration due aux gaz d’échappement ; la chaleur
; le manque d’éclairage au sous-sol ; les dangers électriques.
VIII.2. La division laboratoire
La division laboratoire comprend trois agents. Un chef de division, deux aides laborantins.

Présentation des équipements et activités du laboratoire :
Les activités sont notamment les relevées d’index ; le prélèvement et analyse de combustible ;
le prélèvement et analyse des huiles ; le prélèvement et analyse des eaux ; le prélèvement et
analyse des combustibles ; la préparation de l’eau distillée ; le nettoyage et détartrage des
circuits d’eau ; l’établissement de rapport hebdomadaire et mensuel ; le traitement des eaux des
circuits.
Les équipements sont les équipements de protection individuelle : les gants ; les bottes ; les
lunettes de protection (à cause de certains produits qui sont nocifs pour les yeux et cela est
souvent marquer sur les produits) ; le masque à gaz pour se protéger des produits toxiques (ex
le xylène) ; le casque pour protéger la tête.
Pour les équipements de protection collective nous énumérons l’extincteur ; lesextracteurs
(renouvelle l’air de la salle) ; la grille de protection contre l’eau en ébullition lors des
expériences.

Le constat que nous avons fait lors d’un prélèvement de fuel au niveau des camions pour
analyse c’est qu’il y a un manque d’équipements de protections nécessaire.
30
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
En effet , il n’y a pas de harnais de sécurité pour monter sur les camions afin de faire les
prélèvements ; il n’y a pas de port de protection nasales pourtant le fuel dégage un gaz et une
odeur nauséabonde qui pourrait provoquer certaines maladies ;il n’ y a pas de port de casques
en plein soleil et durant un certain temps ; déversement du fuel sur le sol lors des prélèvements
favorisant la pollution du sol ; un nombre élevé d’agents sur les camions ce qui n’est pas
recommandé ; manipulation de certains produits sans port de gants ou de lunettes de protection.
Le laboratoire n’est pas assez équipé pour faire les analyses nécessaires dans une centrale
thermique ; notamment l’analyse de l’air et du sol.
VIII.3. La division mécanique
La division mécanique comprend le chef de division, les chefs de section et les agents
mécaniciens permanents comme contractuels.
Au niveau de cette division il y a également les équipements de protections individuelles et
collectives.
Les risques liés au travail sont notamment les risques mécaniques, les accidents lors des
dépannages et ou maintenance des groupes ; la manipulation des outils de travail à mains nues.
VIII.4. La division électricité
La division électricité comprend également le chef de et les chefs de section. Les équipements
de protections individuelles et collectives sont également mis à la disposition de la division.
Les effets que nous avons soulignés concernant cette division sont les dangers électriques dus à
certaines manipulations sur les groupes et au sous-sol.
En plus de ces constats sur l’hygiène santé sécurité, nous avons également observé la pollution
des sols par le déversement des huiles et combustibles, les déchets solides sont dépotés dans
des conteneurs pleins à craquer en attendant d’être vider. Certains déchets (torchons, filtres) y
sont également brûlés ce qui produit souvent une grande fumée ; ces fumées occasionnelles et
celles dégagées par les groupes affectent sensiblement la qualité de l’air. Il arrive également
que les rejets de combustibles et d’huiles coulent dans les fosses et se mélangent au
ruissellement des eaux de pluie. Ces eaux polluées se retrouvent dans nos coursd’eau et polluent
le sol au passage.
31
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Le stage nous a permis de constater les réalités du terrain, de faire la part des choses entre la
théorie et la pratique, de comprendre les rouages de la production thermique de l’électricité. Il
nous a également permis d’acquérir de l’expérience sur plusieurs plans notamment la protection
de l’environnement, l’hygiène santé sécurité, la production thermique de l’électricité. Le stage
a été bénéfique et enrichissant pour nous.
VII.
METHODE ET OUTILS DE TRAVAIL
La méthodologie se définit comme étant la science des méthodes. Descartes affirme que
: « Dans tous les cas, la réussite d’un projet passe nécessairement par la case ‘’méthode’’ ».
Tout travail de recherche ne peut se limiter à une étude théorique et vague du thème à traiter.
Afin d’obtenir des informations et résultats fiables, il est nécessaire d’adopter une méthode bien
définie. Nous présentons dans ce chapitre, celle que nous avons adoptée dans notre étude. Pour
cela, nous définissons le champ de l’étude et l’échantillon choisi, avant de présenter les outils
utilisés pour la collecte et l’analyse des données, ainsi que les difficultés rencontrées au cours
de nos recherches.
IX.1 Champ de l’étude
Nous avons effectué un stage de trois mois à la Société Nationale d’Electricité du Burkina
(SONABEL). Le stage s’est passé au sein du service environnement et sur le terrain à la
Centrale thermique Ouaga II.
IX.1.1. Population d’enquête
Elle se compose de l’ensemble des personnes susceptibles de pouvoir répondre à nos questions.
Il s’agit notamment des agents de la SONABEL.
IX.1.2. Population cible
Comme l’affirment Miles et Huberman, « peu importe ce que vous ferez, vous ne réussirez
jamais à étudier tout le monde partout et dans toutes leurs activités. Les choix que vous faites
(les personnes à qui vous parlerez, où, quand, à quel sujet et pourquoi) sont autant de limites
aux conclusions que vous pouvez tirer, à la confiance avec laquelle vous les formulerez et au
crédit que les autres les accorderont ».
32
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Ainsi, nous avons limité notre étude sur les agents du service environnement et la Centrale
thermique Ouaga II.
XI.1.3. Echantillon
Selon DEPELTEAU, « L’échantillon est une partie ou un ensemble de la population mère ».
En effet, l’échantillon se définit comme étant la fraction de la population cible dont certaines
caractéristiques vont être évaluées.
L’échantillon est constitué de 100 individus constitués des agents et prestataires.
Pour le guide d’entretien nous avons 03 personnes ressources :
-
Le chef de service environnement ; Monsieur TUINA ;
-
Biochimiste au Service Environnement de la SONABEL Monsieur Paulain Zongo ;
-
Correspondant environnement et chargé d’hygiène santé sécurité à la Centrale
thermique Ouaga II ; Monsieur Bakary Traoré.
Nous avons choisi la technique non probabiliste qui est l’échantillonnage aléatoire. Il s’agit
d’une technique d’échantillonnage dans laquelle, par commodité, on choisit l’échantillon qui se
présente à nous au moment de la recherche. Nous avons utilisé cette technique car il offre une
méthode pratique et rapide pour collecter des données lorsque l'accès à la population cible est
difficile ainsi que des ressources sont limitées. Alors nous avons procédé par un choix de 100
personnes à qui nous avons soumis un questionnaire que nous avons élaboré sur sphinx, un
logiciel de traitement.
VIII.
Méthode de collecte de données
X.1. La méthode quantitative
La méthode quantitative permet de prouver ou démontrer des faits. Ainsi, les résultats d’une
étude quantitative sont souvent exprimés en chiffres (statistiques). Cette approche nous a permis
de collecter des données chiffrées auprès d’un échantillon dont la taille est de 100 personnes à
la SONABEL.
X.2. La méthode qualitative
La méthode qualitative est plus descriptive et se concentre sur des interprétations, des
expériences et leur signification. Les résultats d’une étude qualitative sont généralement
exprimés avec des mots. Elle permet de rendre plus crédible notre argumentation.
33
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
IX.
Techniques et outils de collecte de données
Les techniques et outils de collecte de données que nous avons mise en œuvre sont basés sur
la recherche documentaire, les entretiens, le questionnaire et l’observation participante.
XI.1. Recherche documentaire
La recherche documentaire s'est attelée à faire le point de la littérature relative à notre sujet
d'étude. À ce propos, la bibliothèque de l’université Aube Nouvelle nous a fourni de précieux
ouvrages. Au sein de la Société, nous avons consulté des rapports, des bilans d’activités. Tous
ces documents nous ont servi de balises.
XI.2. Entretiens
Dans notre travail, nous nous sommes servis de l’entretien semi-directif, lequel nous a permis
de disposer d’un guide d’entretien afin d’obtenir des données qualitatives.
En effet, pour ce qui concerne le guide d’entretien administré aux personnes ressources, nous
avons choisi de prendre le chef de service environnement ; le biochimiste à la SONABEL ; le
Correspondant environnement et chargé d’hygiène santé sécurité à la Centrale thermique Ouaga
II de la SONABEL. Les réponses données par ces derniers ont été bénéfiques pour notre étude
en ce sens qu’elles viennent renforcer les réponses issues du questionnaire administré aux
différents agents.
XI.3. Questionnaire
L’enquête est mise en œuvre grâce au questionnaire qui sert d’outil de recueil des données qui
seront analysées dans une optique explicative. Pour Pierrette RONGERE, le chercheur doit
appliquer au questionnaire et à chacune des questions les notions de fidélité et de validité. La
condition première de la fidélité d’un questionnaire est l’existence d’un questionnaire identique
pour tous les individus observés, sinon les réponses ne peuvent être comparées ou additionnées.
Il est administré auprès d’une population ou d’un échantillon représentatif de cette population.
Dans le cadre de notre étude, il a été adressé à un échantillon de 100 personnes. Il a été question
de récolter des opinions diverses sur les effets de la production de l’électricité sur
l’environnement ; l’expérience de la centrale thermique Ouaga II de la SONABEL.
34
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
XI.4. Observation participante
Selon Sylvain Giroud et Ginette Tremblay (2009) : « l’observation est la plus vieille technique
de collecte des données scientifiques qui existe ; c’est aussi-considérant la science dans son
ensemble – la plus répandue. Cela s’explique facilement : comme leurs objets d’études ne
pouvaient ni lire, ni écrire, ni parler, les premiers chercheurs en physique et en chimie devaient
donc recourir à la seule technique possible, l’observation ».
Pour aborder son terrain, le chercheur a plusieurs possibilités. La plus courante consiste à
participer au plus près possible de la vie de la cible tout en observant attentivement tout ce qui
s’y passe. C'est cette posture qui est appelée observation participante. Cette stratégie nous a
permis de décrire et de comprendre les comportements, les attitudes, les activités et les manières
de faire de notre échantillon.
Concrètement, notre observation s'est faite toute la durée du stage pratique.
X.
Limites et difficultés de l’enquête
XI1.1. Les limites scientifiques de la recherche
Toute recherche scientifique a des limites. Avec la diversité des outils et méthodes de collecte
de données, le choix devient plus difficile du fait qu’il n’y a pas un outil ou une méthode adaptée
spécifiquement à une recherche quantitative et qualitative. Il revient donc au chercheur de faire
un choix judicieux de ses outils et méthodes et de les rendre efficaces en fonction du type de
recherche qu’il souhaite mener. Mais quel que soit le choix du chercheuret la perfection n’étant
pas de ce monde, il y aura des limites.
En effet, l’échantillon étudié peut ne pas être représentatif de la population mère. Comment estce possible de prendre une partie pour le tout sans risque de se tromper ? Rodolphe
GHIHLIONE et Benjamin MATALON expliquent : Il est très rare qu’on puisse étudier
exhaustivement une population, c’est-à-dire, interroger tous les membres : ce serait long et si
coûteux que cela est pratiquement impossible ».
Dans notre cas, ne pouvant pas étudier tous les agents travaillant dans toutes les centrales de
la SONABEL, nous en avons choisi 100 de façon accidentelle susceptible de porter un
jugement critique sur les effets de la production de l’électricité sur l’environnement Aussi, étant
donné que le choix a été accidentel, nous avons sans doute risqué d’exclure ceux qui ne se
trouvaient pas en lieu et temps précis.
35
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
XII.2. Difficultés de recherche
Les difficultés auxquelles nous avons été confrontées ont été essentiellement :
-
la complexité de certains manœuvres à remplir le questionnaire ;
-
le refus de certains agents à remplir le questionnaire,
-
la mobilité des agents dus au fait qu’une partie des agents travaillent en rotation et par
équipe ce qui ne facilitait pas la répartition des questionnaires.
Le deuxième chapitre nous a permis de présenter la démarche méthodologique à savoir (le
champ de l’étude, la méthode de collecte des données, les techniques et outils de collecte des
données et les limites de l’enquête). Nous avons également décliné les différentes activités
auxquelles nous avons participés durant notre période de stage.
Si ce chapitre n’a abordé que les aspects théoriques et méthodologiques de l’étude, le dernier
chapitre est consacré à l’approche analytique des résultats et recommandations.
36
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
CHAPITRE III : RESULTATS ET
DISCUSSIONS
Ce chapitre est consacré à l’analyse des données obtenues afin d’en ressortir les résultats et
discussions et enfin vérifier les hypothèses émises et faire des recommandations.
37
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
I.
RESULTATS
Ces graphiques et tableaux ci-dessous représentent les résultats de notre étude à travers le
questionnaire adressés aux 100 travailleurs de la SONABEL.
I.1. Effets de la production thermique de l'électricité sur l'environnement
Ce graphique représente les différents effets de la production thermique de l’électricité connus
par les enquêtés.
R
61
pollution
dégradation
Destruction
Figure 4 : Effets de la production thermique de l'électricité sur l'environnement
Source : Enquête Septembre 2021.
Le graphique ci-dessus montre que la majorité des enquêtés soit (61 enquêtés sur 100) sont
informés du fait que la production thermique de l’électricité peut impacter négativement
l’environnement mais ne savent pas quels sont exactement ces effets d’où la mention R (cf.
figure4). Mentionnons quelques-uns de leurs commentaires : premier commentaire « Oui c’est
vrai que ce que nous faisons ici peut impacter l’environnement ; mais nous ne sommes pas des
spécialistes du domaine donc nous ne saurons donner un exemple » ; deuxième commentaire «
On sait que notre environnement est affecté mais nous ne savons pas comment ».
. 23 enquêtés ont cités la pollution de l’environnement, 13 personnes sa dégradation et 3 sa
destruction.
I.2. Conscience de l'importance de sauvegarder notre environnement
Ce graphique représente le nombre de personnes conscients de l’importance de sauvegarder
l’environnement.
38
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Conscience
Oui
Non
100
Figure 5 : Conscience de l'importance de sauvegarder notre environnement
Source : Enquête Septembre 2021.
A la question : êtes-vous conscient de l'importance de sauvegarder notre environnement ? De
façon unanime les enquêtés ont répondus oui. Cela montre qu’un travail de base a été fait afin
d’éveiller les consciences sur l’importance de sauvegarder l’environnement.
I.3. Gestion de l'environnement au sein de la Centrale thermique Ouaga II
Cette figure représente les appréciations des enquêtés sur la gestion de l’environnement au sein
de la centrale.
R
59
Passable
bien
moyen
acceptable
insuffisant
Figure 6 : Gestion de l'environnement au sein de la Centrale thermique Ouaga II
Source : Enquête Septembre 2021.
39
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Comme le démontre ce tableau ; 16 personnes trouvent la gestion environnementale de la
centrale passable, 15 personnes la trouve bien, 5 personnes trouvent la gestion moyenne, une
personne acceptable et une autre personne insuffisante. Les 59 autres dans l’ensemble ont
préférés ne pas donner de qualificatif mais sont conscient du travail fourni par le service pour
une bonne gestion de l’environnement.
I.4. Rejets (liquides, solides, gazeux) engendrés par la production thermique
del'électricité sur l'environnement
Cette figure représente l’impact des rejets issus de la production thermique de l’électricité sur
l’environnement.
Tableau d'effectifs : Nb. cit.
6
1
polluant
dégradant
dangereux
40
R
Mauvais
Figure 7 : rejets engendrés par la production thermique de l'électricité sur
l'environnement
Source : Enquête Septembre 2021.
Que pensez-vous des rejets (liquides, solides, gazeux) engendrés par la production thermique
de l'électricité sur l’environnement ?
A cette question, tous les enquêtés sont d’accord sur le fait que les rejets solides, liquides ou
gazeux issus de la production thermique de l’électricité sont néfastes pour l’environnement.
« polluant, dégradant, dangereux, mauvais » sont les qualificatifs qui ont été utilisés par les
enquêtés pour décrire l’impact que les rejets engendrés par la production thermique de
l’électricité peut avoir sur l’environnement.
40
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
I.5. Connaissance des mesures d’hygiène santé et sécurité prises au sein de la Centrale
La figure suivante représente l’instruction sur les mesures d’hygiène santé et sécurité des
travailleurs.
Hygiène Santé et sécurité
2
11
Non réponse
Oui
Non
87
Figure 8 : Connaissance des mesures d’hygiène santé et sécurité prises au sein de la
Centrale
Source : Enquête Septembre 2021.
A cette question presque l’ensemble des enquêtés ont répondu oui. 87 personnes ont répondu
oui et 2 personnes ont répondu non. Ces statistiques nous confortent sur le fait que la notion
d’hygiène santé et sécurité est connue et assimilée.
11 enquêtés n’ont pas répondus.
I.6. Mesures d’hygiène santé et sécurité connues
Cette figure représente la connaissance des travailleurs sur les mesures d’hygiène santé et
sécurité.
41
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
25
0
EPI
bouchons
lunette
extincteur
Nb. cit.
Figure 9 : Mesures d’hygiène santé et sécurité connues
Source : Enquête Septembre 2021.
Les mesures de santé-sécurité énumérés par les enquêtés sont notamment les bouchons d’oreille
et les lunettes de protection qui font partie des équipements de protection individuel (EPI) cités
par la majorité. 5 personnes ont énuméré les extincteurs qui sont des équipements de protection
collective.
I.7. Respect des mesures
Cette figure nous démontre à quel point les mesures d’hygiène santé et sécurité sont respectées.
11
Non réponse
Oui
Non
46
Figure 10 : Respect des mesures
42
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Source : Enquête Septembre 2021.
Concernant le respect des mesures d’hygiène santé et de sécurité 43 enquêtés trouvent que les
mesures ne sont pas respectées. Par contre 46 personnes trouvent que les mesures sont
respectées.
Il y a eu 11 non réponse pour cette question.
I.8. Risques de travail rencontrés
La figure suivante nous énumère les effets de travail que les travailleurs rencontrent.
R
blessure
chute
incendie
coupure
6
perdre l'ouïe
glissage
électrocution
8
57
Figure 11 : Risques de travail que vous rencontrés
Source : Enquête Septembre 2021
Les risques liés au travail cités par les enquêtés sont : les blessures, les chutes de hauteurs, les
risques d’incendie, les coupures au doigt avec les meules, les glissages dû au déversement des
huiles au sol, les risques d’électrocution dus à certaines manœuvres, perdre l’ouïe à force d’être
exposé fréquemment au bruit des machines.
43
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
I.9. Risques de travail fréquents
Tableau de Fréquence des risques de travail
Fréquence
52,6%
17,9%
16,7%
5 ,1%
5,1%
2,6%
100%
Risques
Nombre
Gêne respiratoire
41
Chute
14
Blessure
13
Glissage
4
Incendie
4
Perdre l’ouïe
2
Totale
78
Source : Enquête Septembre 2021
Quels sont les risques de travail courants ?
Le tableau ci-dessus nous montre la fréquence des risques. Nous constatons que les risques de
gêne respiratoire sont les plus élevés avec un pourcentage de 52,6%. Ensuite nous avons les
risques de chutes avec un pourcentage de 17,9% ; les risques de blessures 16,7, les risques de
glissage 5,1% ; les risques d’incendie 5,1% et les risques de perte de l’ouïe de 2,6%. Il y a 22
non-réponses ce qui explique le nombre d’enquêtés réduit à 78 sur ce tableau.
I.10. Description de l'environnement de travail
Cette figure décrit l’environnement de travail des enquêtés
55
0
R
passable
acceptable
malsain
Nb. cit.
Figure 12: Description de l'environnement de travail
44
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Source : Enquête Septembre 2021.
A la question comment décririez-vous l'environnement dans lequel vous travaillez ? 18
enquêtés ont répondu « passable » 9 ont répondu « acceptable ». Cependant 7 enquêtés trouvent
le cadre malsain. La majeure partie des enquêtés n’ont pas voulu qualifier leur environnement
d’où la mention R sur le graphique.
I.11. Impacts de la production de l'électricité sur les travailleurs au sein de la centrale
Sur cette figure nous observons les effets de la production thermique de l’électricité sur la santé
des travailleurs.
Tableau d'effectifs : Nb. cit.
maladie
fatigue
handicap
48
Figure 13 : Impacts fréquents de la production thermique de l'électricité sur les
travailleurs au sein de la centrale
Source : Enquête Septembre 2021.
Quels sont les impacts de la production de l'électricité sur vous en tant que travailleur au sein
de la centrale ?
A cette question, 48 personnes ont coché « maladie » ; 27 ont coché « fatigue » et 25 ont coché
« handicap ». D’après les enquêtés, l’impact fréquent de la production thermique de l’électricité
est le fait de tomber malade.
45
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Pour clore notre questionnaire, nous avons laissé une case pour permettre à ceux qui avaient
des recommandations sur la gestion de l’environnement de s’exprimer. Ainsi nous pouvons
noter comme recommandations : « sensibiliser, contraindre à respecter les mesures de
protection, engagement, éviter de jeter les objets partout, mieux traiter les déversements de fuel,
plus d’EPI, rassembler les chiffons chaque semaine, renouvellement des équipements, respecter
les consignes. »
II.
DISCUSSIONS
Cette partie du document représente l’analyse des résultats obtenus notamment les discussions.
Un bon nombre des enquêtés savent que la production thermique de l’électricité peut impacter
négativement l’environnement ; même si l’électricité est de nos jours une énergie
incontournable. En effet, 61 enquêtés sont informés du fait que la production thermique de
l’électricité a des effets sur l’environnement (cf. figure4). Les commentaires mentionnés
notamment « Oui c’est vrai que ce que nous faisons ici peut impacter l’environnement ; mais
nous ne sommes pas des spécialistes du domaine donc nous ne saurons donner un exemple » ;
et « On sait que notre environnement est affecté mais nous ne savons pas comment » ; montrent
que les travailleurs au sein de la centrale ne sont pas des ignorants sur la question
environnementale. Ils savent que la production thermique de l’électricité contribue à la
dégradation de l’environnement. La fumée dégagée par les groupes crée des gaz à effet de serre
détruisant ainsi la couche d’ozone favorisant le réchauffement climatique. En effet, la
production de l’électricité qu’elle provienne d’une centrale thermique, nucléaire ou d’énergies
renouvelables émet des gaz à effets de serre liées à l’activité humaine dans le monde. Pour
limiter l’impact environnemental de l’électricité, il faut porter une attention toute particulière
à la façon dont elle est produite. Les centrales thermiques sont les plus répandues. Prenant le
cas de la Chine et de l’Inde, elles fonctionnent en brulant des énergies fossiles (charbon,
pétroles, ou gaz naturel) ou de la biomasse (déchets ménagers ou végétaux). Parmi elles, les
centrales à charbon produisent aujourd’hui plus de 40% de l’électricité mondiale/Ce sont aussi
celles qui émettent le plus de CO2 par KWh.
La sauvegarder de l’environnement est important pour les travailleurs. Les enquêtés ont
répondus oui de façon unanime à la question ; qui consistait à savoir s’ils sont conscients de
l'importance de sauvegarder notre environnement. (Cf. figure5). Cette unanimité démontre
qu’un travail au sein de la centrale est fait afin d’informer et communiquer sur l’importance
46
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
de préserver l’environnement afin de conscientiser car cela y va de notre bien-être à tous.
C’est de ce fait qu’un correspondant en environnement a été établi au sein de la centrale afin
de rappeler à tous ses travailleurs que la sauvegarde de l’environnement nous incombe à tous.
Concernant la gestion de l’environnement au sein de la Centrale thermique Ouaga II les avis
sont divergents. Comme le démontre la figure 6 ; certaines personnes trouvent la gestion
environnementale de la centrale bien, acceptable et passable, d’autres la trouvent insuffisante.
Par contre un nombre important de personnes n’ont pas donné de qualificatif mais sont
conscient du travail fourni pour la gestion de l’environnement. Cependant à la vue des
réponsesnous pouvons affirmer que la plupart des enquêtés trouvent la gestion
environnementale de lacentrale thermique Ouaga II assez bien.
Tous les enquêtés sont d’accord sur le fait que les rejets solides, liquides ou gazeux issus de la
production thermique de l’électricité sont néfastes pour l’environnement. « Polluant,
dégradant, dangereux, mauvais » sont les qualificatifs qui ont été utilisés par les enquêtés
pour décrire l’impact que les rejets engendrés par la production thermique de l’électricité
peuvent avoir sur l’environnement.
La notion d’hygiène santé et sécurité est connue et assimilée. En effet plus de la majorité des
enquêtés soit 87 personnes ont répondus oui et 2 personnes ont répondu non. Ainsi,
Les mesures de santé-sécurité énumérés par les enquêtés sont notamment les bouchons d’oreille
et les lunettes de protection qui font partie des équipements de protection individuel (EPI) cités
par la majorité. 5 personnes ont énuméré les extincteurs qui sont des équipements de protection
collective.
Concernant le respect des mesures d’hygiène santé et de sécurité 43 enquêtés trouvent que les
mesures ne sont pas respectées. Mentionnons le commentaire d’un agent qui considère que les
mesures sont respectées : « dans l’ensemble je pense que nous respectons les mesures de santésécurité puisqu’il s’agit de notre santé et je ne pense pas que quelqu’un aimerait avoir un
accident de travail », 46 personnes trouvent que les mesures sont respectées. Mentionnons le
commentaire d’un agent qui atteste que les mesures de santé-sécurité ne sont pas respectées :
« moi je pense que les mesures de sécurité ne sont pas respectées car nous voyons chaque jour
des agents qui traversent la salle des machines sans bouchons sous prétexte qu’ils sont habitués
au bruit après avoir travaillé longtemps ici, d’autres se promènent en demi saison, certains
mêmes manipulent les produits dangereux sans précaution ».
47
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Les opinions sur le respect des mesures divergent d’une personne à une autre. Par ailleurs,
notons que le nombre de ceux qui attestent que les mesures de santé-sécurité sont respectées
sont sensiblement supérieurs.
Les risques liés travail cités par les enquêtés sont : les blessures, les chutes de hauteurs, les
risques d’incendie, les coupures au doigt avec les meules, les glissages dû au déversement des
huiles au sol, les risques d’électrocution dus à certaines manœuvres, perdre l’ouïe à force d’être
exposé fréquemment au bruit des machines. (cf figure11). Mentionnons le commentaire d’un
agent au niveau de l’exploitation concernant ses problèmes d’ouïe : « Le bruit ne me dit plus
rien. Maintenant quand je parle à mes enfants, ils me disent à chaque fois que je cris pour un
rien pourtant moi je ne le remarque pas. Quand je suis devant la télévision il faut quej’augmente
le volume à fond »
Autant de danger auxquels les agents sont exposés au sein de la centrale.
En ce qui ce qui concerne la description de l'environnement de travail 18 enquêtés ontrépondu
« passable » 9 ont répondu « acceptable ». (cf figure12). Par contre 7 enquêtés trouvent le cadre
malsain. Ce qui signifie que le correspondant environnement chargé de l’environnement au sein
de la centrale fournie des efforts pour maintenir le cadre de service sain même si tout le monde
n’est pas encore satisfait.
L’autre partie des enquêtés n’ont pas qualifié leur environnement et ont préférés garder pour
eux leurs pensées.
Quels sont les impacts de la production de l'électricité sur vous en tant que travailleur au sein
de la centrale ?
Les impacts de la production thermique de l’électricité sur les travailleurs sont nombreux. 48
personnes ont coché « maladie » ; 27 ont coché « fatigue » et 25 ont coché « handicap ». À la
vue de ces réponses nous pouvons affirmer que les agents savent que la production thermique
de l’électricité a non seulement des effets sur l’environnent mais aussi sur les travailleurs.
A la fin de notre questionnaire, nous avons laissé une case pour permettant à ceux qui avaient
des recommandations sur la gestion de l’environnement de s’exprimer. Ainsi nous pouvons
noter comme recommandations : « sensibiliser, contraindre à respecter les mesures de
protection, engagement, éviter de jeter les objets partout, mieux traiter les déversements de fuel,
plus d’EPI, rassembler les chiffons chaque semaine, renouvellement des équipements, respecter
les consignes. » Soulignons quelques recommandations : « selon moi la base detoute chose
c’est la sensibilisation » ; « je pense qu’il faut contraindre les agents à respecter les mesures
» ; « il faut mieux traiter le déversement des combustibles pendant le
48
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
dépotage » ; « il nous faut plus d’équipements de protection, la dotation ne se fait pas
régulièrement » ; « il faut vraiment que les ouvriers respectent les consignes de sécurité, » ;
« toujours rassembler les chiffons ensemble dans chaque division » ; « trouver un moyen
pour ne plus brûler certains déchets dans la centrale car cela affecte la qualité de l’air que
nous respirons en plus de la fumée que peut dégager les groupes ».
Ainsi nous pouvons noter que la majorité des enquêtés a la volonté de protéger l’environnent et
préserver leur bien-être. Notons également que pendant notre stage, un quart d’heure de sécurité
a été instauré chaque lundi matin. Le traitement des déchets n’est pas négligé au sein de la
centrale. De plus, un décapage permanent se fait quand le sol est couvert de boue et un curage
des fossés pollués. En effet ; nous avons observé un entretien plus ou moins permanant de la
centrale.
II.1. Vérification des hypothèses
Nous avons formulé comme hypothèse que la production de l’électricité au niveau la centrale
thermique Ouaga II a des effets sur l’environnement et les travailleurs.
Parvenus à ce stade de notre étude, nous sommes à même de pouvoir confirmer ou infirmer
cette hypothèse.
Hypothèses
Vérification
Hypothèse spécifique1
Les résultats des figues 7 et 11 montrent que
L’activité de la centrale thermique Ouaga II l’activité de la centrale thermique Ouaga II
engendre des risques.
engendre
des
effets
aussi
bien
sur
l’environnement que sur la santé humaine.En
effet, les rejets liquides solides et ou gazeux
impactent
négativement
l’environnement et les travailleurs et cela
peut entrainer la pollution de l’atmosphère et
rendre gravement malade.
Notre hypothèse spécifique 1 selon laquelle
l’activité de la centrale thermique Ouaga II
engendre des riques est confirmée.
Hypothèse spécifique2
49
Il existe des mesures de d’hygiène santé et
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Des mesures d’hygiène santé-sécurité sont Sécurité au sein de la centrale thermique
prises au sein de la centrale thermique Ouaga Ouaga II. Plus de la majorité des enquêtés
ont été unanime sur ce fait et ont énuméré les
II.
équipements de sécurité qui étaient en leur
possession. En témoignent les figures 8 et 9.
Au regard de ces éléments ci-dessus, nous
pouvons dire que l’hypothèse spécifique
2 est confirmée
Étant donné que l’hypothèse spécifique 1 et l’hypothèse spécifique 2 sont confirmées, nous
pouvons déduire que l’hypothèse principale qui stipule que : « la production de l’électricité
au niveau la centrale thermique Ouaga II a des effets sur l’environnement et les
travailleurs » est confirmée. Aussi, les résultats des figures 4 ; 13 ainsi que celles du tableau
de fréquence des effets corroborent notre hypothèse principale parce que plus de la majorité des
enquêtés sont conscients des effets que la production thermique de l’électricité peut avoir sur
l’environnement et sur leur bien-être.
II.2. Suggestions
A la fin de notre analyse nous constatons que les agents sont plus ou moins informés sur les
effets de la production thermique de l’électricité sur l’environnement et sur la santé humaine.
Cela montre que le Service Environnement accompli sa mission de façon positive concernant
la gestion environnementale et l’hygiène santé sécurité au travail. Néanmoins, nous avons
formulé des suggestions pour booster d’avantage cet élan de sauvegarde de l’environnement au
Burkina Faso car tout être vivant a besoin d’un environnement est sain peu importe le cadre.

A l’endroit de la SONABEL
-
Renforcer les capacités les responsables en matière de gestion environnementale par
les formations, les ateliers ;
-
Affecter un spécialiste un spécialiste du domaine à un poste au sein de la centrale
qui aura pour responsabilité l’organisation du Système de Gestion Environnemental
(SGE) spécifique à l’unité. Il sera ainsi habilité à effectuer des
50
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
audits internes réguliers et rendre le système de gestion environnementale plus
performant ;
-
Mettre en place un plan de sensibilisation permanent des agents sur l’importance
de la gestion environnementale et de l’hygiène santé et sécurité au travail, les former
également à ce sujet. Après la formation, mettre en place un mécanisme de suivi
régulier ;
-
Inculquer aux agents l’importance et la volonté du respect des mesures d’hygiène
santé et sécurité car avant tout le bien être est une question personnelle avant d’être
collective, une société ne peut prendre soin de la santé d’un employé mieux que le
concerné ;
-
Impliquer les agents dans le processus dans le processus décisionnel, d’élaboration
de mise en œuvre dans les plans de gestion environnementale ;
-
Prendre des dispositions pour contrer le ruissellement des déchets liquides dans les
fosses intérieurs ou extérieurs à la centrale.
-
Mettre en place un bac constitué d’une matière étanche facile à nettoyer, capable
de retenir les déversements d’hydrocarbures lors du dépotage pour atténuer la
pollution du sol ;
-
Nettoyer régulièrement le sous-sol ;
-
Doter le service environnement en ressources budgétaires nécessaire ;
-
Doter de façon permanente les équipements de protection aux agents ;
-
Mettre en place un laboratoire équipé d’analyse des eaux usées, de la qualité de
l’air et du sol ;
-
Remplacer progressivement les vieilles machines contre de nouvelles machines
moins polluantes.

A l’endroit des travailleurs
-
Avoir le sens des responsabilités en respectant les mesures de santé-sécurité, en
respectant les consignes ; en portant à chaque fois les équipements de protection
individuelle conformément à chaque division. Ne pas attendre la présence des
responsables pour avoir un comportement exemplaire car en cas d’accident de
travail c’est le travailleur qui paiera en premier lieu les conséquences ;
51
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
-
S’impliquer dans les plans de gestion environnementale et ne pas être de simples
spectateurs attendant des ordres. Le problème de l’environnement nous incombe à
tous.

A l’endroit de l’état
-
Mettre en place plus de programmes prenant en compte la protection de
l’environnement ;
-
Rendre disponibles des données fiables sur la question environnementale ;
-
Allouer des ressources financières suffisantes pour soutenir les actions de sauvegarde
de l’environnement ;
-
Créer une synergie d’action entre les services déconcentrés de l’État et les ONG en vue
de la création d’un cadre unifié, bien organisé et ayant des capacités techniques pour
répondre efficacement aux besoins de la gestion environnementale au Burkina Faso ;
-
Promouvoir d’avantage l’énergie verte ;
-
Inciter les sociétés d’état à la mise en place en leur sein , un système de management
environnement et santé sécurité.
52
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
CONCLUSION GENERALE
La production de l’électricité fait partie d’une « chaîne » environnementale de l’extraction de
la source d’énergie, à la construction et au maintien des infrastructures, sans oublier le réseau
de distribution. Associées au sein d’un même domaine, les notions d’énergie et
d’environnement doivent s’inscrire dans la perspective d’un développement harmonieux et
durable. La production des biens, des ouvrages et des services se doit de respecter lesressources
disponibles en limitant les rejets et les nuisances à des valeurs que l’écosystème peut absorber.
L’électricité produite par combustion (fuel, gaz, charbon), produit des microparticules qui
polluent l’air que nous respirons.
La pollution d’électricité à partir de combustibles fossiles est à l’origine de différents types de
pressions sur l’environnement : les émissions atmosphériques de GES, de polluants acidifiants
et de particules, déchets, pollution thermique, impact paysager, effets respiratoires des
substances inorganiques.
Au terme de notre étude, il ressort que l’amélioration du cadre de vie et la protection des
écosystèmes sont au cœur des préoccupations de la SONABEL. La stratégie de gestion
environnementale (SGE) mise en place n’épargne aucune activité menée par celle-ci et qui est
susceptible de causer des dommages sur l’environnement ; car la production de l’électricité
est en partie responsable des émissions de CO2 liées à l’activité humaine dans le monde. Cela
renforce notre hypothèse principale selon laquelle la production de l’électricité au niveau la
centrale thermique Ouaga II a des effets sur l’environnement et les travailleurs.
Certes il n’y a pas de risque zéro, mais il est impératif de faire le nécessaire pour minimiser les
risques. Le secteur de l’électricité peut contribuer de manière significative à la réduction des
impacts futurs sur l’environnement.
Fort heureusement, les énergies vertes ont connu un véritable essor depuis les années 2000. Par
ailleurs, sont-elles sans inconvénients ?
53
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
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Introduction à l’hygiène du travail : Un support de formation
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Protocole de Kyoto(PK), Organisation des Nations Unie, février 2005
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Questions d’énergie : Quels sont les impacts écologiques des moyens de production de
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CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
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phréatique « cas de la centrale thermique Ouaga I de la SONABEL » Ilboudo Gérard
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THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
ANNEXES
Annexe 1 : Fiches d’évaluation des agents
Annexe 2 : Guide d’entretien
Annexe 3 : Liste de quelques images prises à la Centrales thermiques OuagaII
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
X
Master EDD 2019-2020
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CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Annexe 1 : Fiches d’évaluation des agents
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XI
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Annexe 2 : Guide d’entretien
1- Quel rôle joue le Service Environnement ?
2- Quel rôle joue les correspondants le correspondant environnement dans les différentes
centrales de la SONABEL ?
3- Quel est le système de management environnemental de la SONABEL ?
4- Quelles sont les dispositions prises pour que les mesures d’hygiène santé et sécurité
soient respectées ?
5- Quelle est la stratégie de gestion environnementale de la SONABEL ?
6- Pensez-vous que la gestion environnementale de la SONABEL est au beau fixe ?
7- Rencontrez-vous régulièrement des accidents de travail dû au non-respect ou à la
négligence des agents ?
8- Que faites-vous pour préserver l’environnement au niveau des centrales thermiques ?
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XII
Master EDD 2019-2020
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CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Annexe 3 : Liste de quelques images prises à la Centrales thermiques OuagaII
Photo 1 : Sous-sol de la Centrale thermique Ouaga II.
Photo2 : Fuel mélangé aux eaux de ruissellement de pluie dans une fosse située hors de la
centrale.
Photo 3 : Déchets solides brûlés à l’arrière cours de la centrale.
Photo 4 : Déversement du fuel au sol lors du dépotage.
Photo 5 : Equipement de Protection Individuelle (masque à gaz) utilisé par les laborantins.
Photo 6 : Etat des lieux de la Centrale (derrière la salle de machine) après la pluie.
Photo7 : Consignes de sécurité.
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XIII
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Photo 1 : Sous-sol de la Centrale thermique
Photo2 : Fuel mélangé aux eaux de
Ouaga II. Le sous-sol est glissant et cela est
ruissellementde pluie dans une fosse située
dû au déversement du fuel.
hors de la centrale centrale
Source : ZONGO Danielle ; Juin 2021.
Source : ZONGO Danielle ;Juillet 2021.
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XIV
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Photo 3 : Déchets solides brûlés à l’arrière
Photo 4 : Déversement du fuel au sol lors
cours de la centrale
du dépotage
Source : ZONGO Danielle ; Juin 2021.
Source : ZONGO Danielle ; Juin 2021.
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XV
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Photo 5 : Equipement de Protection
Photo 6 : Etat des lieux de la Centrale
Individuelle (masque à gaz) utilisé
(derrière la salle de machine) après la pluie
par les laborantins
Source : ZONGO Danielle ; étudiante
Source : ZONGO Danielle, étudiante
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XVI
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
Photo7 : consignes de sécurité
Source : ZONGO Danielle, Juillet 2021.
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XVII
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
TABLE DES MATIERES
DEDICACE................................................................................................................................I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... II
SOMMAIRE .......................................................................................................................... III
LISTE DES FIGURES........................................................................................................... IV
SIGLES ET ABREVIATIONS .............................................................................................. V
AVANT-PROPOS .................................................................................................................. VI
RESUME ..............................................................................................................................VIII
ABSTRACT ............................................................................................................................ IX
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1
PREMIER CHAPITRE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE .................................................. 3
II. DÉFINITION DES MOTS ET CONCEPTS CLÉS .................................................... 10II.
I. REVUE DOCUMENTAIRE ....................................................................................... 4
I.1. L’environnement dans les politiques ............................................................................ 5
I.2. Des compétences éparpillées .................................................................................... 6
I.3. Commerce et environnement ........................................................................................ 6
I.4. Contexte environnemental du secteur de l’électricité ................................................... 8
I.5. Contexte du Burkina Faso ............................................................................................ 8
I.5.1. Des dispositions générales ..................................................................................... 9
I.5.2. Des principes régissant la gestion de l’environnement .......................................... 9
DEUXIEME CHAPITRE: MATERIEL ET METHODES ............................................... 22
I.
JUSTIFICATION DU SUJET....................................................................................... 23
II. PROBLEMATIQUE ..................................................................................................... 23
III.
QUESTIONS DE RECHERCHE .............................................................................. 24
III.1 Question générale ...................................................................................................... 24
III.2 Questions spécifiques ................................................................................................ 25
IV.
OBJECTIFS DE RECHERCHE ................................................................................ 25
IV.1 Objectif général......................................................................................................... 25
IV.2 Objectifs spécifiques ................................................................................................. 25
V. HYPOTHÈSES DE RECHERCHES ............................................................................ 25
V.1 Hypothèse générale .................................................................................................... 25
V.2 Hypothèses spécifiques .............................................................................................. 25
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XVIII
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
VI.
PRESENTATION DE LA SONABEL ..................................................................... 14
VI.1 Mission de la SONABEL ......................................................................................... 14
VI.2. Organisation générale de la SONABEL .................................................................. 15
VII.
Le service environnement .......................................................................................... 16
VII.1. Organisation du Service Environnement (SE) ....................................................... 17
VII.2. Présentation et fonctionnement du STPO (Centrale thermique OuagaII) .............. 18
VII.3. Processus de production thermique du courant électrique du S.P.T.O................... 20
VII.4. Plan d’action environnemental (P.A.E) .................................................................. 20
VIII. DÉROULEMENT DE L’ÉTUDE ............................................................................. 26
VIII.1. La division exploitation......................................................................................... 26
VIII.2. La division laboratoire .......................................................................................... 27
VIII.3. La division mécanique .......................................................................................... 28
VIII.4. La division électricité ............................................................................................ 28
IX.
METHODE ET OUTILS DE TRAVAIL .................................................................. 29
IX.1 Champ de l’étude ...................................................................................................... 29
IX.1.1. Population d’enquête......................................................................................... 29
IX.1.2. Population cible................................................................................................. 29
XI.1.3. Echantillon ........................................................................................................ 30
X. Méthode de collecte de données .................................................................................... 30
X.1. La méthode quantitative ............................................................................................ 30
X.2. La méthode qualitative .............................................................................................. 30
XI.
Techniques et outils de collecte de données .............................................................. 31
XI.1. Recherche documentaire .......................................................................................... 31
XI.2. Entretiens ................................................................................................................. 31
XI.3. Questionnaire ........................................................................................................... 31
XI.4. Observation participante .......................................................................................... 32
XII.
Limites et difficultés de l’enquête ............................................................................. 32
XI1.1. Les limites scientifiques de la recherche ............................................................... 32
XII.2. Difficultés de recherche .......................................................................................... 33
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS .......................................................... 34
I.
RESULTATS ................................................................................................................ 35
I.1. Effets de la production thermique de l'électricité sur l'environnement ....................... 35
I.2. Conscience de l'importance de sauvegarder notre environnement ............................. 35
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XIX
Master EDD 2019-2020
THEME : EFFETS DE LA PRODUCTION DE L’ELECTRICITE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES EMPLOYES : CAS DE LA
CENTRALE THERMIQUE OUAGA II DE LA SONABEL
I.3. Gestion de l'environnement au sein de la Centrale thermique Ouaga II..................... 36
I.4. rejets (liquides, solides, gazeux) engendrés par la production thermique de
l'électricité sur l'environnement ........................................................................................ 37
I.5. Connaissance des mesures d’hygiène santé et sécurité prises au sein de la Centrale. 38
I.6. Mesures d’hygiène santé et sécurité connues ............................................................. 38
I.7. Respect des mesures ................................................................................................... 39
I.8. Risques de travail rencontrés ...................................................................................... 40
I.9. Risques de travail fréquents ........................................................................................ 41
I.10. Description de l'environnement de travail ................................................................ 41
I.11. Impacts de la production de l'électricité sur les travailleurs au sein de la centrale... 42
I.12. Recommandations à l’endroit du service environnement pour améliorer la gestion
environnementale ..................................................................... Erreur ! Signet non défini.
II. DISCUSSIONS ............................................................................................................. 43
II.1. Vérification des hypothèses....................................................................................... 46
II.2. Suggestions ................................................................................................................ 47
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 50
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 51
ANNEXES ................................................................................................................................ X
TABLE DES MATIERES ............................................................................................... XVIII
Présenté par ZONGO Wendmanegdé Séraphine Danielle
XX
Master EDD 2019-2020