plus en plus exacerbées sont la source de beaucoup de violence et de beaucoup de
misère dans le monde.
La majorité des guerres et des conflits sont déclenchés par de tels sentiments et
provoquent des dégâts à l’environnement qui requiert alors beaucoup de temps pour
se restaurer et se réparer. Il nous faut soigner la psyché humaine qui est la cause
principale de la pollution, qu’elle soit physique ou émotionnelle. Si nous avivons en
nous la compassion et l’attention, elles formeront la base d’un lien et d’un soin plus
profonds à l’égard des autres et de l’environnement.
Dans les temps anciens, si on coupait un arbre, on en plantait cinq en retour. Les
anciens ne lavaient pas leur linge dans les rivières sacrées. Seules les cendres issues
de la crémation étaient remises à la rivière pour que tout se redissolve dans la nature.
Il nous faut restaurer les usages traditionnels qui honorent et qui préservent la
nature.
La nature a ses propres moyens d’équilibre. Si vous observez la nature, vous verrez
que les cinq éléments de base s’opposent mutuellement. L’eau détruit le feu, le feu
détruit l’air. Puis, il y a tellement d’espèces dans la nature – les oiseaux, les reptiles,
les mammifères – et toutes ces espèces différentes sont mutuellement hostiles et
néanmoins, la nature les équilibre. Il nous faut apprendre de la nature comment
équilibrer des forces opposées, en nous-même, comme dans le monde qui nous
entoure.
Par-dessus tout, nous devons pouvoir expérimenter notre monde avec un esprit
ouvert et sans stress et à partir de là, nous devons créer les moyens pour protéger
notre belle planète, la Terre. Pour que ceci arrive, la conscience humaine doit s’élever
au-dessus de l’avidité et de l’exploitation. La spiritualité, l’expérience profonde de
notre propre nature, fournit la clé de ce lien vital avec nous-même, avec les autres et
notre environnement. Cette connexion avec notre nature essentielle élimine les
émotions négatives, élève notre conscience et crée un esprit d’amour et d’engagement
à l’égard de toute la planète.