La pleine conscience, c’est être conscient de tout ce qui se manifeste dans votre esprit et
dans votre corps – sensations, sentiments et pensées. Ce n’est pas s’efforcer de modifier
quelque chose, mais accepter sans jugement et gentiment ce qui est. Mais celui ou celle
qui fait connaissance avec la méditation peut être confronté avec une kyrielle de conseils
et de techniques qui peuvent déconcerter ou rendre confus. Ainsi, où aller et que faire ?
Qu’est-ce qui est le mieux ? Comment débuter ? Comment choisir entre la méditation
transcendantale, la récitation de mantras, la kundalini, vipassana, l’auto-investigation, la
conscience témoin, la conscience de la respiration, shamata, la visualisation, la réduction
du stress basée sur la pleine conscience, metta et d’autres encore ?
Le mieux, c’est d’essayer et de voir ce qui marche pour vous, puisque nous sommes tous
différents ! Il importe de se rappeler qu’une technique n’est qu’un moyen pour nous
amener à quelque chose et que ce n’est pas la chose en soi. La méditation authentique est
spontanée, naturelle ; elle émane depuis l’intérieur, tandis que la technique n’est que la
méthode apprise pour nous aider à connaître cette expérience. Toutes les techniques sont
conçues afin d’aider à calmer l’esprit, à tourner notre attention vers l’intérieur et nous
concentrer simplement sur l’instant présent pour que l’expérience de la méditation
survienne naturellement.
L’auteure et enseignante de méditation, Sylvia Boorstein souligne que :
‘’L’objectif de la méditation, c’est de libérer l’esprit de la confusion. La méditation, en plus
de calmer nos nerfs, en plus d’être bonne pour notre tension artérielle, en plus de nous
permettre de résoudre nos propres drames psychologiques intérieurs – ce qu’elle fait – en
plus de nous aider à nous entendre avec nos proches et la communauté est la manière de
voir réellement en profondeur la vérité que le seul moyen de remédier à notre propre
souffrance et à la souffrance du monde, c’est de garder notre esprit limpide.’’