domaine des interactions avec l'environnement
sphère sensori-motrice et aspects psychomoteurs
sphère cognitive
sphère psychoaffective
Dans ces différents champs d’appréciation, l'individu évolue de façon
complexe et rythmée pour suivre sa propre ligne de développement au cours du
temps. Le regard du clinicien doit nécessairement prendre en compte ces différentes
dimensions pour élaborer ses appréciations et ainsi appréhender l'individu dans sa
globalité.
Par exemple, un enfant peut présenter un niveau intellectuel normal
(cognition) tout en manifestant des troubles psychoaffectifs massifs (angoisses de
envahissantes, organisations psychotiques, troubles identitaires, etc.) ou
d'importantes difficultés à se situer dans son environnement.
L'évaluation de l'harmonie ou de la dysharmonie de ces évolutions conjointes
(rythmes évolutifs plus ou moins « en phase » entre les différents domaines) nous
fournit des renseignements essentiels pour pouvoir situer le développement
individuel : on peut ainsi le positionner sur un axe allant du cadre de la normalité
jusqu'à des dimensions de portée pathologique.
Il faut tout d'abord noter que la psychologie du développement, chez l'enfant,
a des relations étroites avec la psychologie génétique (introduite par J. Piaget), qui
est centrée sur l'étude de la genèse et l'évolution des comportements humains. Les
deux expressions « du développement » ou « génétique » sont souvent utilisées
comme des synonymes, la première étant néanmoins privilégiée en raison de la
confusion créée par le terme « génétique », renvoyant à la genèse et non au
génome.
La psychologie de l'enfant, qui traite des spécificités et des schémas habituels
du fonctionnement psychologique individuel, prend bien sûr une place centrale dans
cet enseignement. C'est l'aspect particulièrement évolutif et fluctuant de ce