Technique dimagerie et radio anatomie de lappareil locomoteur

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SEMEIOLOGIE RADIOLOGIQUE
OSTEO-ARTICULAIRE
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TECHNIQUE D’IMAGERIE ET RADIO ANATOMIE
DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR
I-INTERET :
La radiologie conventionnelle reste l’exploration de base au niveau de l’appareil
locomoteur. Mais de nouvelles techniques d’imagerie sont apparues : l’échographie, la
TDM, l’I.R.M. Il importe de connaitre leur apport spécifique dans la pathologie
ostéoarticulaire pour les indiquer à bon escient.
II- OBJECTIFS :
1- Citer les différentes techniques d’exploration de l’appareil locomoteur.
2- Préciser le rôle des radiographies standards en pathologie ostéo-articulaire.
3- Citer les indications le l’échographie de l’échographie de l’appareil
locomoteur.
4- Citer les indications de l’IRM en pathologie ostéo-articulaire.
5- Préciser le rôle du scanner et l’arthro-scanner en pathologie ostéo-
articulaire.
III-PREREQUIS :
- Cours sur les techniques d’imagerie.
- Physiologie du métabolisme osseux.
- Anatomie de l’appareil locomoteur.
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TECHNIQUE D’IMAGERIE ET RADIO ANATOMIE
DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR
1- INTRODUCTION :
La première application des rayons X dans le diagnostic médical par
ROENTGEN était la radiographie d’une main. Et depuis la radiographie
conventionnelle continue à être l’examen radiologique principal dans la
pathologie ostéo-articulaire malgré le développement des nouvelles techniques
d’imagerie. Ces dernières seront réalisées en seconde intention, permettant
d’enrichir la séméiologie radiologique de base en montrant des éléments
anatomiques que la radio de base ne peut montrer.
Il est important de bien connaître l’apport des différentes techniques d’imagerie
dans le diagnostic des affections de l’appareil locomoteur afin de les indiquer à
bon escient.
Après un rappel de l’anatomie d’un os normal, nous étudions les différentes
techniques d’imagerie en précisant les spécificités techniques dans la pathologie
ostéo articulaire, l’aspect normal, et les principales indications.
2- RAPPEL ANATOMO HISTOLOGIQUE :
Le tissu osseux assure trois fonctions essentielles :
- Mécanique : permettant le soutien de l’organisme et sa locomotion.
- Protectrice : pour les organes vitaux et la moelle osseuse.
- Métabolique : constituant le principal réservoir d’ions calcium et phosphate
de l’organisme.
a- Eléments constitutifs :
Cellules :
o Ostéocytes .
o Ostéoblastes (ostéo-formation).
o Ostéoclastes (résorption osseuse).
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L’os est en perpétuel remaniement sous l’effet de l’activité couplée des ostéoblastes et
des ostéoclastes. Ce remaniement permanent permet d’entretenir les qualités
mécaniques de l’os.
Matrice osseuse :
Il s’agit d’une matrice organique composée de fibres collagène et de glycoprotéines et
imprégnée de sels minéraux, principalement calciques (phosphate de calcium).
Ce sont les sels minéraux qui sont responsables du caractère dur de l’os, mais aussi de
son caractère dense et par conséquent radio opaque.
b- variétés du tissu osseux :
- L’os compact :
Il a une structure tubulaire constituée d’ostéons (colonnes cylindriques de grand axe
parallèle à celui de l’os). Chaque ostéon est composé de lamelles osseuses
concentriques parallèles entre elles, entourant un canal central : canal de Havers,
contenant les éléments vasculo nerveux.
C’est un tissu dense fortement calcifié. Il forme la corticale des os.
- L’os spongieux :
Il a une structure trabéculaire faite de travées osseuses entre lesquelles existent des
cavités s’amasse la moelle osseuse. Sa teneur en sels minéraux est faible. Il est
donc moins radio opaque que l’os compact. On le retrouve dans les épiphyses et
métaphyses des os longs et dans les os courts et plats.
La diaphyse des os longs est formée par une corticale épaisse entourant une cavité
médullaire contentant la moelle osseuse.
c- Enveloppes osseuses :
- Le périoste : c’est une couche de tissu conjonctif qui double la face externe de
la corticale osseuse.
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- L’endoste : c’est une couche moins développée bordant la cavité médullaire à
l’intérieur.
3- LES TECHNIQUES D’IMAGERIE:
3-1- RADIOGRAPHIES SIMPLES :
a- Indication :
L’examen radiologique simple d’une pièce squelettique constitue un prolongement
de l’examen clinique. Le segment à radiographier doit être identifié avec précision.
b- Incidences radiologiques :
L’image radiographique est une superposition sur un plan, des projections de
plusieurs organes ou de tissus traversés par les rayons X.
Pour localiser avec certitude un tail visible sur la radiographie, il faut
impérativement réaliser deux incidences orthogonales : face et profil.
Exemples :
- Une lacune osseuse médiane de face peut correspondre sur le profil soit à une
lacune corticale (antérieure ou postérieure), soit à une lacune médullaire.
- Une calcification ne peut être considérée comme intra articulaire que si deux
clichés orthogonaux montrent qu’elle se projette toujours à l’intérieur de
l’articulation.
c- Clichés complémentaires :
- cliché « parties molles » : cliché réalisé avec des constantes radiologiques
faibles permettant l’analyse des parties molles.
- clichés dynamiques : à la recherche d’une atteinte ligamentaire.
- clichés comparatifs des deux côtés : utiles surtout chez l’enfant, mais aussi en
cas de certaines affections rhumatismales qui se traduisent souvent par des
anomalies radiologiques bilatérales.
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