Telechargé par Jonas Joachim JEAN CHARLES

Partiel Janvier 2020 CorrigeÌ

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Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Problèmes économiques contemporains – Division 2
L1 Economie
Partiel du 6 janvier 2020 - Sujet A
À LIRE AVANT DE REPONDRE AUX QUESTIONS :
Reportez vos réponses sur la grille en cochant d’une croix la bonne case (
)
En cas d’erreur, et en cas d’erreur uniquement, noircissez la case pour effacer la réponse erronée (
avant de cocher d’une croix votre nouvelle réponse (
)
)
ATTENTION, seules les réponses cochées d’une croix seront prises en compte (cela vaut pour
l’identifiant également)..
- Pour l’IDENTIFICATION DE VOTRE COPIE :
o ECRIVEZ vos NOM et PRENOM en CAPITALES sur la GRILLE DE REPONSES.
o Sur la partie droite, ECRIVEZ LISIBLEMENT LES CHIFFRES composant votre NUMERO
D’ETUDIANT et COCHEZ LES CASES CORRESPONDANT À CES CHIFFRES dans le pavé
figurant juste en dessous.
o Exemple ci-dessous :
- Caractéristiques du QCM : 30 points sur le QCM + 10 points (1 point par question
demandant de justifier la réponse choisie). Les questions numérotées de 1 à 10
demandent de justifier la réponse choisie. Vous rédigerez votre réponse sur une feuille
à part.
Ci-dessous les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre de point en cas de bonne
réponse, en cas de non réponse, et en cas de mauvaise réponse.
1) (1, 0, -1) ; 2) (1, 0 -0,5) ; 3) (1, 0, -1) ; 4) 1, 0 -0,5) ; 5) (1, 0 -0,5) ; 6) (1, 0 -0,5) ; 7) (1, 0
-0,5) ; 8) (1, 0 -0,5) ; 9) (1, 0 -0,5) ; 10) (1, 0, -1) ; 11) (1, 0, -1) ; 12) (1, 0 -0,5) ; 13) (1, 0,
-1) ; 14) (1, 0, -1) ; 15) (1, 0, -1) ; 16) (1, 0, -1) ; 17) (1, 0 -0,5); 18) (1, 0, -1) ; 19) (1, 0, 1) ; 20) (1, 0 -0,5) ; 21) (1, 0, -1); 22) (1, 0 -0,5); 23) (1, 0 -0,5) ; 24) (1, 0 -0,5) ; 25) (1, 0, 1) ; 26) (1, 0, -1) ; 27) (1, 0, -1) ; 28) (1, 0, -1) ; 29) (1, 0, -1) ; 30) (1, 0, -1) ;
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1) Dans le modèle de croissance de Solow, le taux de croissance de la production est
indépendant du taux d’épargne (Justifiez la réponse choisie).
a) Vrai. Justification : Une hausse du taux d’épargne a des effets sur le niveau du revenu (ou
de la production) de long terme mais pas sur la croissance de celui-ci. Il y aura un effet
positif transitoire sur le taux de croissance, mais celui-ci disparaîtra à mesure que
l’économie se rapprochera de son nouvel état stationnaire.
b) Faux
2) On suppose que la fonction de production s’écrit Y = F(K,L), où K est le capital et L le travail,
avec des rendements décroissants du capital, des rendements décroissants du travail et des
rendements d’échelle constants. Lorsque le stock de capital et le nombre de travailleurs
augmentent tous les deux d’un même pourcentage (Justifiez la réponse choisie) :
a) La production par travailleur augmente
b) La production par travailleur diminue
c) La production par travailleur reste inchangée.
Justification : réponse c) parce que l’on raisonne avec des rendements d’échelle constants.
Dans ce cas, la production augmente au même rythme que la quantité d’inputs qu’elle
nécessite.
3) Les richesses créées par une filiale du groupe Renault, installée en Chine, ne sont pas
comptabilisées dans le calcul du PIB français (Justifiez la réponse choisie).
a) Vrai. Justification : Pour le PIB, c’est la résidence des unités institutionnelles qui est
déterminante.
b) Faux
4) Les études réalisées à partir de mesures du « bonheur » (ou de la « satisfaction ») déclaré par
les individus montrent que (Justifiez la réponse choisie) :
a) à une date donnée, le pourcentage de personnes se disant « heureuses » ou « satisfaites »
dans un pays est positivement corrélé au produit par habitant.
Justification : Les études empiriques montrent que les habitants des pays riches sont en
moyenne plus heureux que ceux des pays pauvres.
b) à une date donnée, la corrélation entre pourcentage de personnes se disant « heureuses »
ou « satisfaites » dans un pays et le produit par habitant est d’autant plus forte que le
niveau de vie est élevé.
c) au sein d’un pays, la croissance du PIB par tête au cours des décennies est associée à une
augmentation du pourcentage de personnes se disant « heureuses » ou « satisfaites ».
5) Le « policy-mix » de Clinton-Greenspan dans les années 1990 a consisté (Justifiez la réponse
choisie) :
a) en une politique budgétaire expansionniste et une politique monétaire accommodante.
b) en une politique budgétaire restrictive et une politique monétaire restrictive.
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c) une politique budgétaire restrictive et une politique monétaire accommodante.
Justification : Le gouvernement américain a mené une politique budgétaire restrictive
pour réduire le déficit budgétaire fédéral et la FED a mis en place une politique monétaire
accommodante pour contrebalancer les effets négatifs de la contraction budgétaire sur
l’activité économique.
d) une politique budgétaire expansionniste et une politique monétaire restrictive.
6) Le coût d’opportunité de maintenir des subventions à l’agriculture est (Justifiez la réponse
choisie) :
a) Le coût de l’administration et de la vérification de ces programmes pour éviter les fraudes.
b) Le coût des subventions.
c) Les gains collectifs de l’utilisation de ces ressources pour une autre utilisation.
Justification : Le coût d’opportunité est ce à quoi il faut renoncer pour obtenir quelque
chose. En maintenant les subventions à l’agriculture, le gouvernement a renoncé à utiliser
l’argent de ces subventions pour d’autres finalités.
7) Que prédit le modèle de croissance de Solow pour un pays qui subit d’importantes pertes de
capital, par exemple suite à une catastrophe naturelle ? (Justifiez la réponse choisie)
a) Un tel pays devrait subir, après la catastrophe, une hausse durable de son taux de
croissance.
b) Un tel pays devrait subir, après la catastrophe, une hausse temporaire de son taux de
croissance. Justification : La catastrophe a détruit les bâtiments et les équipements. Le
stock de capital est donc devenu bas. Or, d’après le modèle de Solow, quand un pays part
avec un stock de capital initial bas, l’accumulation du capital lui permettra de croître
jusqu’à atteindre son état stationnaire.
c) Un tel pays devrait subir, après la catastrophe, une baisse durable de son taux de
croissance.
d) Un tel pays devrait subir, après la catastrophe, une baisse temporaire de son taux de
croissance.
8) En économie ouverte, une augmentation des dépenses publiques entraîne (Justifiez la
réponse choisie) :
a) une amélioration du solde de la balance commerciale et une diminution du produit
intérieur.
b) une amélioration du solde de la balance commerciale et une augmentation du produit
intérieur.
c) une dégradation du solde de la balance commerciale et une augmentation du produit
intérieur. Justification : Une politique de relance via une hausse des dépenses publiques
entraîne une augmentation de l’activité économique et donc une hausse de la production.
Mais, en économie ouverte, la relance de l’activité profite aussi aux partenaires
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commerciaux, se traduisant par une augmentation des importations et donc une
dégradation de la balance commerciale.
d) une dégradation du solde de la balance commerciale et une diminution du produit
intérieur.
9) Vous disposez de 1000 euros et vous possédez également 10 actions de la société
pharmaceutique ABC que vous venez d’acquérir au prix de 15 euros l’action. Vous apprenez
que cette société est sur le point de déposer un nouveau brevet sur le traitement du cancer
du sein. Que faites-vous ? (Justifiez la réponse choisie)
a) Vous achetez d’autres actions de la société ABC. Justification : Si cette société est sur le
point de déposer un nouveau brevet sur le traitement du cancer, le cours de son action
augmentera. Par conséquent, j’ai intérêt à acheter d’autres actions avant la hausse
effective du cours de l’action de la société pharmaceutique ABC.
b) Vous vendez les actions de la société ABC que vous détenez.
c) Vous ne faites rien.
10) Selon Robert Barro, les dépenses publiques d’infrastructure sont de nature à stimuler la
croissance économique (Justifiez la réponse choisie).
a) Vrai. Justification : Selon Robert Barro, les investissements dans les infrastructures
publiques facilitent la circulation des biens, des personnes et de l’information, ce qui
génère des externalités positives et est favorable à la croissance.
b) Faux
11) Dans le modèle de croissance de Solow, si le taux de progrès technique augmente, le taux
d’investissement doit augmenter pour maintenir constant le capital par travailleur effectif (ou
par travailleur efficace).
a) Vrai
b) Faux
12) D’après le modèle de croissance de Solow, si la fonction de production présente des
rendements d’échelle constants et des rendements factoriels décroissants, l’effet sur la
production par travailleur d’une augmentation du capital par travailleur :
a) est moins important lorsque le ratio capital/travail initial est faible.
b) est plus important lorsque le ratio capital/travail initial est faible
c) ne dépend pas du ratio capital/travail initial.
13) Dans le modèle de croissance de Solow, l’accumulation du capital n’affecte pas le niveau de
production à long terme, seul le progrès technique y contribue.
a) Vrai
b) Faux
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14) Le PIB d’un pays est la somme des productions dans ce pays.
a) Vrai
b) Faux
15) Dans le modèle de croissance de Solow, à l’état stationnaire, la production par travailleur
effectif (ou par travailleur efficace) augmente au rythme de la population.
a) Vrai
b) Faux
16) ------ est une mesure de la part de la croissance que l’on ne peut pas attribuer à la
croissance des facteurs de production.
a) Le résidu de Solow
b) Le paradoxe de Solow
17) Comment s’explique principalement la convergence économique entre pays riches ?
a) par la diffusion technologique.
b) par les rendements décroissants du capital.
c) par les différences de taux d’épargne.
18) La valeur du multiplicateur des dépenses publiques est :
a) plus élevée que celle du multiplicateur fiscal.
b) moins élevée que celle du multiplicateur fiscal.
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19) Plus le multiplicateur budgétaire est faible, plus la politique budgétaire restrictive est efficace
en termes de croissance et de création d’emploi.
c) Vrai
d) Faux
20) Le « credit crunch » désigne :
a) une crise de liquidités sur le marché interbancaire.
b) un rationnement quantitatif de l’offre de crédit bancaire aux entreprises et aux ménages.
c) une crise financière déclenchée par l’endettement des Etats.
21) En 2017, l’IDH du Portugal s’est élevé à 0,847 tandis que celui de l’Estonie était égal à 0,871.
On peut donc affirmer que :
a) le niveau de développement du Portugal est plus élevé que celui de l’Estonie.
b) le niveau de développement du Portugal est moins élevé que celui de l’Estonie.
22) La coordination des politiques économiques est difficile parce que chaque pays :
a) préfère que les autres pays accroissent leurs demandes.
b) préfère être le pays qui apprécie sa monnaie.
c) préfère être le pays qui augmente sa demande intérieure.
23) Les CDS sont :
a) les Centrales des subprimes : des agences de notation spécialisées dans les subprimes.
b) des dérivés de crédits qui fonctionnent comme une assurance (Credit Default Swap).
c) des agences de notation des dettes à la consommation (Consumer Default System).
24) On définit une récession comme étant une période durant laquelle le produit national chute
pendant ______ ou plus.
a) trois mois
b) six mois
c) un an
25) Un taux de croissance de court terme plus élevé va normalement nécessiter un taux de
progrès technique plus rapide.
a) Vrai
b) Faux
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26) Parmi les énoncés ci-dessous, un seul est normatif. Lequel ?
a) Si le gouvernement réduit les droits de douane, les importations vont augmenter.
b) Une baisse des impôts sur le revenu va-t-elle augmenter la consommation des ménages ?
c) Il est souhaitable que le gouvernement fournisse des soins de santé de base à tous les
citoyens.
27) L’indice d’inégalités de genre, créé en 2010 par le PNUD, met en évidence le manque à
gagner, en termes de développement économique, imputable aux inégalités de genre. Il varie
entre 0 et 1. Plus la valeur de l’indice d’inégalités de genre est élevée, ______
a) plus les disparités entre les femmes et les hommes sont importantes.
b) moins les disparités entre les femmes et les hommes sont importantes.
28) _____ montrent que les gains de croissance qui résultent de la libéralisation financière ont
pour contrepartie une volatilité plus grande de la croissance du PIB.
a) Easterly, Islam et Stglitz (2000)
b) Rancière, Tornell et Westermann (2008)
c) Arcand, Berkes et Panizza (2012)
29) La crise financière asisatique de 1997 est :
a) une crise de change
b) une crise bancaire
c) une crise boursière
d) une crise monétaire et bancaire
30) Une conséquence négative de la titrisation a été :
a) une moins bonne perception du risque porté par chaque agent.
b) un moindre contrôle des autorités de régulation sur la solvabilité financière des
institutions.
c) une dégradation de la qualité des prêts accordés.
d) toutes ces réponses sont correctes.
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