Telechargé par Maxime Revillon

APS athlétisme Réglement

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Technologie des APS : Athlétisme
Liste des règles de l’IAAF :
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R1 à R8 : compétition internationale
R20 à R23 : qualification
R30 à R53 : antidopage
R60 à R100 : litiges
R100 à R264 : les officiels, règles de compétition, les courses, les concours.
Question 1 : Que signifie l’IAAF ?
Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme
Question 2 : Quel est le rôle de l’aide starter ?
R-130 : Il vérifie que les athlètes sont dans le bon couloir, portent correctement leurs
dossards. Il place les athlètes dans le couloir, les rassemblent à environ 3 mètres derrière la ligne de
départ.
Question 3 : Quel est le temps de réaction minimum pour qu’il n’y ai pas de faux départ ?
R-161 : 100 ms environ.
Question 4 : Quelle est la vitesse du vent au dessus de laquelle la performance n’est pas validée en
course de vitesse ?
R-161 : 2m/s ou 7,2 km/h.
Question 5 : A quel moment le chronométreur doit-il déclencher son chronomètre ?
A partir de l’éclair du pistolet.
Question 6 : A l’arrivée d’une course, à quel moment arrêter le chronomètre ?
R-164 : Lorsque qu’une partie quelconque du corps, c'est-à-dire le torse, non la tête, le cou,
les jambes ou les pieds atteint le plan vertical du bord intérieur de la ligne d’arrivée.
Torse = bosse formée par la clavicule sur le bord intérieur de l’épaule.
Question 7 : Sur 100m, un coureur mettant un pied dans un autre couloir est disqualifié même s’il ne
gêne personne ?
« Il est disqualifié seulement s’il gêne la performance de l’adversaire ».
Question 8 : Au 100m, quelle est la durée de la mesure du vent ?
A partir de l’éclair du pistolet du starter pendant 10s. L’anémomètre est placé à 50cm du
couloir 1, à 1m22 de haut (R-163).
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Question 9 : Quelle est la longueur d’un couloir depuis 2005 ?
R-160 : 1m22 ± 0,01m. Avant le 1er janvier 2004, la longueur d’un couloir était de 1m25.
Question 10 : Au 110m H, quelle est la durée de mesure du vent ?
R-163 : 13 secondes.
Question 11 : Comment mesurer la longueur d’une course dans un couloir intérieur sur une piste de
400m ?
R-160 : A 30cm de la bordure entre le bord le plus éloigné de la ligne de départ et le bord de
la ligne d’arrivé le plus proche de la ligne de départ.
Question 12 : Quelle est la force minimale de la poussée qu’il faut exercer pour faire tomber une
haie correctement conçue ?
R-168 : Appliqué au milieu du bord supérieur de la barre supérieure pour la renverser : 3,6kg.
Largeur : 1,2 à 1,18m Base : 70cm
Hauteur de la barre supérieure : 1 à 2,5cm d’épaisseur.
R-181 : Les sauts verticaux :
•
•
•
Un athlète est éliminé après trois échecs consécutifs, sauf s’il s’agit d’un cas d’ex aequo pour
la première place.
Un athlète pourra renoncer à son deuxième ou troisième essai à une hauteur donnée (après
un ou deux échecs) et avoir encore le droit de sauter à une hauteur supérieure.
Lors d’un concours, si les concurrents sont ex aequo :
o Regarder le plus petit nombre d’essais à la hauteur.
o Si encore ex aequo : regarder le plus petit nombre d’échecs sur l’ensemble du
concours jusqu’à la hauteur.
o Si encore ex aequo pour une deuxième fois : les athlètes ne sont pas départagés sauf
si c’est pour la première place. Ainsi dans ce cas, les athlètes concernés disputent un
barrage à la hauteur la plus basse à laquelle l’un des athlètes a perdu le droit de
sauter.
Question 13 :
Hauteur (m)
Tristan
Louis
Charles
Dimitri
1,75
O
----
X = échec
;
O = réussi
1,80
1,88
1,91
XO
XO
O
XO
1,84
O
XO
XO
XO
XO
XO
XO
X
XXX
1,94
XX
XXX
;
- = Abstention
1,97
Barrage
1,94
1,92
1,94
X
O
X
O
X
XXX
Question 14 : Indiquer le rôle de chaque drapeau lors d’un concours ?
•
•
•
Blanc : essai valable
Jaune : action irrégulière
Rouge : action non valable
Résultat
X
2
1
3
4
3
Question 15 : Comment indiquer à l’athlète qu’il doit se presser pou faire son essai ?
R-180 : En levant un drapeau jaune lorsqu’il ne restera plus que 15 secondes autorisées.
Question 16 : A quelles conditions l’athlète peut-il demander à changer l’ordre de passage d’un
essai ?
R-180 : S’il réalise 2 concours en même temps, ou un concours et une course en même
temps.
Question 17 : Les concurrent ont-ils le droit de placer des marques sur la piste avec de la craie au
saut en longueur ?
R-180 : Non mais oui avec un ruban adhésifs d’une autre couleur que les marques existantes,
le long de la piste.
Question 18 : En épreuve individuelle en concours de hauteur, de combien de temps dispose un
sauteur pour effectuer son essai ?
R-180 : Pour le saut en hauteur, le sauteur dispose de 1 minute pour effectuer son saut et de
3 minutes s’il est seul à sauter. Pour le saut à la perche, le sauteur dispose aussi de 1 minute pour
effectuer son saut ainsi que de 2 minutes s’il est s’il est seul à sauter.
Question 19 : Au lancer de marteau, l’engin touche le sol pendant la rotation, l’essai est-il nul ?
Non tant que le marteau reste dans la zone de lancement.
Question 20 : L’aire de lancer du marteau est-elle plus grande ou plus petite que l’aire de lancer du
disque ?
R-191 : L’aire de lancer du marteau de 2m135 est plus petite que l’aire de lancer du disque de
2m50.
Question 21 : L’aire de lancer du marteau est-elle plus grande ou plus petite que l’aire du lancer de
poids ?
R-191 : L’aire de lancer du marteau est de 2,135m tout comme l’aire de lancer du poids.
Question 22 : Au lancer de disque, l’engin tombe sur la ligne blanche qui délimite le secteur de chute,
le lancer est-il mesuré ?
R-187 : Non, c’est un essai irrégulier.
Question 23 : Quelle est la largeur de la bande blanche qui délimite le secteur de chute ?
R-187 : La bande qui délimite le secteur de chute fait 5cm de large.
Question 24 : En lancer de poids, par quelle ligne l’athlète doit-il sortir pour ne pas que son essai soit
nul ?
R-187 : Par l’hémicycle arrière délimité par la ligne passant par le centre du cercle de 5cm de
large située de chaque côté du cercle.
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Question 25 :
Question 26 : Au lancer de poids, l’athlète est-il autoriser à porter une bande de contention au
poignet ?
R-187 : Oui, il est aussi autorisé d’avoir une ceinture lombaire pour l’épreuve du marteau,
sinon il peut aussi avoir une genouillère seulement sur avis médical.
Question 27 : Le poids peut être décollé du cou mais ne doit pas venir en arrière du plan des
épaules ?
R-188 : Oui « le poids doit toucher le cou ou être très proche du cou ou du menton et la main
ne peut pas abaisser lors de l’action ».
Question 28 : Quelles sont les conditions pour qu’un athlète utilise son propre poids lors d’un
concours ?
R-188 : Lisse – conforme (fer massif ou laiton) moyenne des hauteurs des aspérités de la
surface inférieure à 1,6 micron mètre, avec un diamètre compris entre 95 et 130mm et l’athlète doit
accepter de le prêter aux autres athlètes.
Question 29 : Au lancer de marteau, si l’engin touche la cage, l’essai est-il valable s’il retombe
ensuite dans le secteur de chute ?
R-187 : Oui, l’essai est valable.
Question 30 : Quelles sont les dimensions du bac de réception au saut en longueur ?
R-188 : 2m75 par 9-10m au moins.
Question 31 : Quelle est la longueur maximum, le diamètre maximum et le nombre maximum de
pointes autorisées sur une chaussure pour une piste synthétique ?
R-143 : 11 pointes maximum de 9mm sauf pour la hauteur et le javelot où là ce sont des
pointes de 12mm qui sont autorisées. Le diamètre des pointes est de 4mm.
Pour les pistes non synthétiques : 25mm de long maximum.
Question 32 : Quelle est la longueur de la zone de transmission dans un relai ?
R-170 : 20m.
Question 33 : Lorsqu’il y a faute lors d’un passage de témoin, quelle est la couleur du drapeau levé
par le juge ?
R-170 : Le drapeau levé par le juge est de couleur jaune.
Question 34 : Quelles sont les caractéristiques d’un témoin de relais ?
R-170 : Le témoin de relais est creux ; lisse ; circulaire ; mesure entre 28 et 30cm de long ; il
est coloré ; il pèse au moins 50g et a une circonférence comprise entre 12 et 13cm.
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Question 35 : Un saut en longueur peut-il être considéré comme mordu en l’absence de marque sur
la plasticine ?
Oui cela dépend du juge placé au niveau de la planche qui est habilité à valider ou invalider le
saut.
Question 36 : A quoi correspond la règle 165 ?
R-165 : Chronométrage et photographie d’arrivée.
Question 37 : A quoi sert un barrage de saut en hauteur ?
R-170 : A partager les ex aequo qui ont réussi la même hauteur et ont le même nombre
d’échecs depuis le début de la compétition y compris la hauteur à laquelle ils sont ex aequo.
Question 38 : Quels sont les signes qui correspondent à un essai marqué ?
O = réussite
X = échec
- = abstention
Question 39 : Citer 3 causes de nullité au lancer de poids ?
•
•
•
Le poids tombe en dehors du secteur de chute.
L’athlète sort devant la ligne médiane.
L’athlète touche le dessus du butoir avec une partie de son corps.
Question 40 : Il y a 32 athlètes pour l’épreuve du 100m, combien faut-il de séries, combien de tours
et comment se réalise la sélection des athlètes ?
R-166 : 1er tour : 8 – 8 – 8 – 8 (3 meilleurs de chaque série + 4 meilleurs au temps) = 4 séries.
2ème tour : 8 – 8 (4 meilleurs de chaque série) = 2 séries.
Finale : 8 athlètes, la finale n’est pas considérée comme une série.
Question 41 : Au départ du 100m, un athlète peut-il toucher la ligne de départ ?
R-162 : Non il doit être derrière cette ligne.
Question 42 : Comment s’effectue le classement à l’arrivée du 100m ?
R-164 : Les athlètes seront classées dans l’ordre dans lequel une partie quelconque de leur
corps (le torse, non la tête, le cou, les bras, les jambes, les mains ou les pieds) atteint le plan vertical
du bord intérieur de la ligne d’arrivée.
Question 43 : Quels sont les commandements du starter pour les courses suivantes : 100m, 400m,
800m et 5000m ?
R-162 : Jusqu’à 400m inclus : « à vos marques, prêts, pistolet ».
Au-delà de 400m : « à vos marques, pistolet ».
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Question 44 : Après le commandement « prêt », le starter peut tirer le coup de feu ?
•
•
Quand il veut.
Quand les concurrents sont immobiles.
Question 45 : Quelle est la longueur autorisée d’un javelot d’une masse de 700g ?
R-193 : Pour 700g : 2m30 minimum.
Pour 600g : 2m20 minimum.
Pour 800g : 2m60 minimum.
Question 46 : Quelle est la profondeur maximum de la rivière au 3000m steeple ?
R-169 : Entre 30 et 70cm.
Question 47 : A quelles conditions un lancer de javelot est valable ?
R-193 :
•
•
•
•
Le javelot tombe dans le secteur de chute.
L’athlète ne franchit pas la ligne en arc de cercle qui fait 7cm de large.
La pointe de javelot touche le sol avant toute autre partie du javelot.
Le javelot n’est pas projeté dans un mouvement rotatif.
Question 48 : Quelles sont les caractéristiques du bac d’appel au saut à la perche ?
R-183 : 1m de long ; 60cm de largeur et 20cm de profondeur.
Question 49 : Au relais 4×400m, quels coureurs peuvent courir en dehors de leurs couloirs et à partir
de quel endroit ?
R-170 : Le deuxième coureur de chaque équipe jusqu’à l’extrémité la plus proche de la ligne
de rabattement marqué après le 1er virage.
Question 50 : Qui est le président de l’IAAF ?
Le britannique Sébastien COE double champion olympique du 1500m gagne contre Serguei Bubka et
remplace Lamine Diack (ancien champion de France au saut en longueur en 1958 avec un saut à
7,63m).
QUESTIONNAIRE LEXIQUE ATHLETIQUE
Question 1 : L’amplitude.
C’est la distance parcourue entre 2 appuis dans le cas de la réalisation d’une foulée ou d’un pas.
Vitesse = amplitude × fréquence.
L’amplitude correspond à la distance parcourue par le centre de gravité sur l’appui et la distance
parcourue par le centre de gravité en phase aérienne.
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Question 2 : L’angle d’envol.
On peut définir l’angle d’envol comme étant l’angle formé d’une part, par l’horizontale et d’autre
part, par la tangente à la parabole du centre de gravité du sujet ou de l’engin au moment de l’envol.
•
•
•
•
Poids : 40°
Javelot : 30°
Longueur : 18 à 24°
Hauteur : 45 à 60°
Envol optimal
Question 3 : L’appel.
Le moment où s’exécute la modification rapide de direction de la vitesse. C’est la dernière action
motrice de la cours. L’appel débute au moment où le pied de l’athlète entre en contact avec le sol et
il se termine lorsque celui-ci quitte le sol.
Question 4 : Le chemin de lancement.
C’est le chemin ou le trajet parcouru par l’engin lorsqu’il est porté par le lanceur ou encore la
trajectoire portée de l’engin.
Question 5 : La contraction concentrique.
Une contraction musculaire de type concentrique se caractérise par un déplacement segmentaire qui
entraîne le rapprochement des insertions musculaires des muscles concernés.
Question 6 : La contraction excentrique.
Une contraction musculaire de type excentrique se caractérise par un déplacement segmentaire qui
entraîne l’éloignement des insertions musculaires des muscles concernés.
Question 7 : La contraction isométrique.
Immobilisation des insertions musculaires lors de la contraction.
Question 8 : La contraction pliométrique.
Succession d’une contraction excentrique suivie d’une contraction concentrique. C’est un rebond,
une mise en tension-renvoi. Les phases frénatrices et propulsives se succèdent lors de l’exécution de
ce type de geste. Les bondissements et la course sont des exemples parfaits d’actions entraînant des
contractions de type pliométrique.
Question 9 : La foulée (4 phases).
• L’amortissement : débute lorsque l’appui de l’athlète entre en contact avec le sol et se
termine lorsque la projection verticale du centre de gravité correspond à la verticale de
l’appui (= centre de gravité vertical aux appuis que sont les pieds).
• Le soutien : le centre de gravité se situe à l’aplomb (perpendiculaire) de l’appui.
• La poussée : c’est le moment de la création de vitesse. Cette période débute à la fin de la
phase de soutien et prend fin lorsque l’appui quitte le sol.
• La suspension : c’est le moment pendant lequel l’athlète n’a aucun contact avec le sol.
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Question 10 : La fréquence.
C’est le nombre d’actions effectuées dans une unité de temps. C’est aussi le nombre de foulées
effectuées en une seconde.
Exemple : Sur un 100m qui se réalise en 45 appuis et en 10s, la fréquence sera de 4,5 appuis par
seconde.
Question 11 : L’impulsion.
Il y a souvent une confusion entre appel et impulsion. L’appel est un moment et l’impulsion est
considérée comme une variation de quantité de mouvement. On peut définir l’impulsion comme la
déviation de la trajectoire du centre de gravité. En longueur, le moment le plus important sera la
prise d’avance des appuis qui finira par l’appel. On peut considérer que l’impulsion ne concerne que
les 3 derniers appuis qui servent de rampe de lancement en saut.
Question 12 : La liaison course-appel.
Elle peut être définie comme étant la partie finale de la course d’élan qui va permettre l’appel dans
les meilleures conditions. Elle correspond aux 6 derniers appuis de la course d’élan. Durant cette
phase, il doit passer d’appuis de course à des appuis de sauteur qui vont lui permettre de déformer
sa trajectoire. C’est durant cette phase que le centre de gravité va descendre sur l’avant dernier
appui. Se réalise également une mise en tension des chaînes musculaires sur les 3 derniers appuis
(prise d’avance des appuis).
On peut observer :
•
•
•
Une montée du rythme des appuis.
Un abaissement du centre de gravité sur l’avant dernier appui.
Une mise en pression sur les 3 derniers appuis pour créer la rampe de décollage.
Question 13 : La prise d’avance des appuis.
On peut définir la PAA comme étant l’action de passer et de placer des appuis en avant du centre de
gravité afin de placer l’athlète sur un angle d’envol optimal. C’est aussi mettre en tension les chaînes
musculaires motrices sollicitées afin de favoriser le renvoi lors du déclenchement de l’action.
En saut en hauteur par exemple, on distingue 2 types de prise d’avance :
•
•
Une prise d’avance latérale des appuis par rapport à la projection du centre de gravité
(inclinaison vers l’intérieur de la courbe).
Une prise d’avance en translation des appuis (dans la continuité de la course d’élan).
Question 14 : Le secteur de balayage.
Secteur balayé comme étant le trajet effectué par le centre de gravité de l’athlète ou du système
engin/athlète pendant la durée du dernier appui en saut (appel) ou des deux derniers appuis en
phase finale du lancer.
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Question 15 : La vitesse d’envol.
Vitesse à laquelle l’engin quitte la main du lanceur ou bien la vitesse du centre de gravité de l’athlète
lorsqu’il quitte le sol en saut par exemple. Cette vitesse est acquise lors de la préparation du lancer,
notamment au cours du chemin de lancement.
Au lancer de poids, plus le chemin de lancement sera long et plus l’engin parcourra une distance
portée, plus le lanceur aura la possibilité de créer une accélération et donc une variation importante
de vitesse. Le chemin doit être long et être effectué dans un temps très court.
Question 16 : Lois de Newton.
1ère loi de Newton : Un corps accéléré, ralentit ou change de direction seulement si une force lui est
appliquée.
2ème loi de Newton : L’accélération ou la décélération d’un corps dépend de la masse et la grandeur
de la force qui lui est appliquée.
3ème loi de Newton : Quand une force est appliquée à un objet dans une direction, une force de
même grandeur agit en sens opposé.
DEFINITIONS
Athlète : appelé « athleta » jusqu’en 1495, il s’exerçait à la lutte, athlos (ancien terme d’athlétisme
désignant les jeux, concours, épreuves pénibles, être épuisé), au combat, épreuve (le mot est
employé à propos des travaux d’Hercule ou de l’épreuve de l’arc d’Ulysse).
HISTOIRE
L’athlétisme a trouvé sa naissance en Angleterre. Des laquais-coureurs servaient aux nobles pour
porter des messages et pour annoncer le passage de ceux-ci. Ils portaient un costume de jockey. En
1880, est créé l’Amateur Athlétic Association liée à la conception de l’amateurisme (= quelqu’un qui
pratique une activité en amateur, sans jamais parvenir à la maîtrise du professionnel, et ne
pratiquant pas l’activité dans le but de gagner de l’argent). L’athlétisme descend des courses de
chevaux, lors des courses sur hippodrome, les nobles eurent l’idée de faire concourir les athlètes et
de parier sur eux. Parallèlement, les classes populaires imitent les classes aisées, des animations
sportives se développent lors des fêtes de village : courses. L’athlétisme se développe dans les écoles
militaires et les lycées (l’une des toutes premières activités physiques pratiquées dans les lycées).
1867 : Première course à pieds à Boulogne-sur-Mer.
1882 : Création du Racing Club de France qui regroupe les lycéens de Condorcet à Paris.
1887 : Le Racing Club de France et le Stade Français se réunissent pour créer l’union des sociétés
françaises de course à pieds (USFCP) qui est l’ancêtre de la fédération française d’athlétisme (FFA).
1889 : Création de l’union des sociétés françaises de sport athlétique (USFSA), le Racing Club de
France et le Stade Français acceptent de regrouper plusieurs disciplines en athlétisme, de Coubertin
est le secrétaire de l’USFSA. L’USFSA connait des problèmes financiers et sera transformé à partir de
1920 en fédérations autonomes, d’où la création de la FFA.
L’athlétisme se développe dans les premiers cours d’école, le sport scolaire se déroule tous les jeudi
après-midi et ce, depuis 1890.
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LES EPREUVES
Course :
Sprint : 60m ; 100m ; 200m et 400m.
Demi-fond : 800m ; 1500m et 3000m.
Fond : 5000m ; 10000m ; Semi-marathon et Marathon.
Haies : 60m haies ; 100m haies ; 110m haies ; 400m haies et 3000m steeple.
Relais : 4 × 100m et 4 × 400m.
Marche : 20km et 50km.
Sauts : Longueur ; Triple saut ; Hauteur et Perche.
Lancers : Poids ; Disque ; Marteau et Javelot.
Epreuves combinées : Pentathlon ; Heptathlon et Décathlon.
Décathlon (hommes) :
•
•
1er jour = 100m – longueur – poids – hauteur – 400m.
2ème jour = 110m haies – disque- perche – javelot – 1500m.
Heptathlon (femmes) :
•
•
1er jour = 100m haies – hauteur – poids – 200m.
2ème jour = longueur – javelot – 800m.
LA PISTE DE 400M
Voir à la toute dernière page (schéma détaillant toutes les lignes d’une piste de 400m) !!!
LE DEBUTANT EN ATHLETISME
•
•
•
Activité en milieu stable, habileté fermées.
Habileté topo cinétique, but concret se déroulant dans un milieu stable. Il s’agit de réaliser
des performances dont le but est défini spatialement (ligne d’arrivée, hauteur de barre,
secteur de chute…).
Motricité concrète (abstraite).
Jean Pierre Famose : « apprentissage moteur et tâches motrices » (1982) :
Le débutant en athlétisme utilise 4 ressources :
•
•
Cognitive : compression du but de la tâche, connaissance des principes d’efficacité, prise
d’information visuelle, auditive, tactile. Il faut se représenter le mouvement à effectuer.
Energétique : permettre la contraction musculaire, permettre la continuité du mouvement.
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•
•
Biomécanique : amplitude du mouvement, masse musculaire mobilisée, coordination du
simple au complexe, posture, alignement des articulations.
Affective : rôle inhibiteur ou facilitateur, refus, blocage, risque suscité par les activités.
Le débutant utilise aussi la ressource sociale, c'est-à-dire qu’il appartient à un groupe d’élèves.
Le débutant est au stade « cognitif » :
•
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•
•
•
•
Forte activité cognitive et charge attentionnelle.
Centré sur le but ou ne sait pas ce qu’il faut faire.
Il ne sait pas détecter et corriger ses erreurs.
Il sélectionne toutes les informations.
Il réalise des mouvements lents, saccadés, fragmentés, il fait aussi beaucoup d’erreurs.
Il effectue cependant des progrès rapides.
Modèle de Fitts en 1964 :
Le débutant est au stade cognitif : l’activité cognitive du débutant est importante et très couteuse en
énergie et implique qu’il ne peut se centrer que sur certains aspects de la tâche, c'est-à-dire qu’il fait
attention, il observe, se concentre sur le but de la tâche et réfléchit beaucoup.
Le confirmé est au stade autonome, c'est-à-dire qu’il réduit son attention, il fait des choix de
stratégie motrice, ses mouvements sont automatisés, fluides et rythmés. Il est capable de savoir ce
qu’il fait sans avoir à regarder, grâce à ses informations proprioceptives. Chose que n’a pas le
débutant car cela s’acquiert avec l’habitude.
Caractéristique du débutant en athlétisme selon Olivier Pauly :
1 – Le confort = recherche de la position de confort : se redresse rapidement pour ne pas supporter
une pression importante sur les doigts.
2 – La sécurité = le débutant manifeste de l’appréhension pour les situations nouvelles (sauter dans
le sable et atterrir sur le sable, retomber en arrière en saut).
3 – La position de référence du terrien : posture verticale et regard horizontal dans la direction où il
se déplace. Les pieds sont faits pour se déplacer vers l’avant et la locomotion usuelle n’intègre pas
l’espace arrière, latéral, les rotations.
4 – La déficience du système locomoteur : le débutant ne présente pas les qualités requises (force,
vitesse, endurance…), le débutant au départ manque de puissance, son pied avant s’effondre au
contact du sol.
5 – Attention perturbée. Par exemple, au départ il regarde le starter au lieu de se concentrer.
6 – Mauvaise représentation : tourner le dos au tapis au saut en hauteur avant de monter en l’air, il
se redresse le plus vite possible.
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