01 structures planche corriges

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Planche no1. Structures. Corrigé
Exercice no1
Soit xG. Pour yG, posons σx(y) = xy.σxest une application de Gdans lui-même. Ensuite, pour tout yG,
σxσx1(y) = xx1y=yet σx1σx(y) = x1xy =y. Donc, σxσx1=σx1σx=IdG. On sait alors que σxest
une bijection de Gsur lui-même ou encore une permutation de G(et de plus, (σx)1=σx1).
Soit ϕ:GS(G)
x7σx
. D’après ce qui précède, ϕest une application de Gvers S(G).
Vérifions que ϕest un morphisme de groupes, du groupe (G, ×)vers le groupe (S(G),). Soit (x, x)G2. Pour tout
yG,
(ϕ(x×x))(y) = σxx (y) = xxy=σxσx(y) = (ϕ(x)ϕ(x))(y)
et donc ϕ(x×x) = ϕ(x)ϕ(x). On a montré que ϕest un morphisme du groupe (G, ×)vers le groupe (S(G),).
Montrons que ϕest injectif. On note el’élément neutre de G. Soit xG.
xKer(ϕ)ϕ(x) = IdGyG, xy =yxe =e
x=e.
Donc, Ker(ϕ) = {e}puis ϕest injectif.
On sait alors que ϕ(G)est un sous-groupe de (S(g),). De plus, puisque ϕest un morphisme injectif, ϕréalise un
isomorphisme du groupe (G, ×)sur le groupe (ϕ(G),).
Exercice no2
1) 0=0+0i Z[i]. Soit (z, z)(Z[i])2. Posons z=a+ib et z=a+ib(a, b, a, b)Z4.
Alors, zz= (aa) + i(bb)Z[i]et z×z= (aabb) + i(ab+ba)Z[i]. Enfin, 1=1+0i Z[i].
Donc, Z[i]est un sous-anneau de l’anneau (C,+,×).
2) Pour xR, on pose ν(x) = xsi x6x6x+1
2et ν(x) = x+1si x+1
2< x < x+1(où xest la partie
entière du réel x). Pour tout réel x,ν(x)est un entier relatif tel que |xν(x)|61
2.
Soit (z, z)Z[i]×(Z[i]\ {0}). Soient a=νRe z
zet b=νIm z
z. Soient q=a+ib puis r=zqz. Alors,
qZ[i]puis r=zqzZ[i]puis z=qz+r.
Il reste à vérifier que |r|<|z|ou encore que
r
z< 1.
r
z=Re z
za+iIm z
zb=rRe z
za2+Im z
zb2
6s1
22
+1
22
=1
2< 1.
On a montré que pour tout (z, z)Z[i]×(Z[i]\ {0}), il existe (q, r)(Z[i])2tel que z=qz+ret |r|<|z|(division
euclidienne dans l’anneau des entiers de Gauss).
3) Soit z0Z[I]. Soit I=z0Z[i] = {z0z, z Z[i]}. Redémontrons que Iest un idéal de l’anneau (Z[i],+,×)(idéal principal
engendré par z0).
0=z0×(0+0i)I. Soit (z, z)(Z[i])2.z0zz0z=z0(zz)Icar zzZ[i]. Enfin, pour (z, z)Z[i])2,
(z0z)z=z0(zz)Icar zzZ[i].
Vérifions que maintenant que tout idéal de l’anneau (Z[i],+,×)est principal. Si I={0}, alors I=0×Z[i]est principal.
Dorénavant, Iest un idéal non réduit à {0}de l’anneau (Z[i],+,×). Soit zI\ {0}. Posons z=a+ib (a, b)
Z2\ {(0, 0)}. L’ensemble D=a+ibI/ 0 < a2+b26a2+b2est non vide et fini (de cardinal inférieur ou
égal à (2|a|+1)×(2|b|+1)). Il existe donc un élément z0de Dde plus petit module. Par construction, z06=0,z0Iet
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le module de z0est inférieur ou égal au module de tout élément de I(que ce module soit inférieur ou égal ou strictement
supérieur à a2+b2).
Montrons que I=z0Z[i]. D’une part, pour tout zZ[i],z0zIpuisque z0Iet par définition d’un idéal. Donc,
z0Z[i]I.
Inversement, soit zI. D’après la question 2), puisque z06=0, il existe (q, r)(Z[i])2tel que z=qz0+ret |r|<|z0|.
Mais r=zqz0est dans Iet donc r=0par définition de z0. Par suite, z=qz0z0Z[i]. Ceci montre que Iz0Z[i]et
finalement que I=z0Z[i].
On a montré que tout idéal de l’anneau (Z[i],+,×)est principal et donc que l’anneau (Z[i],+,×)est principal.
Exercice no3
1) Soit zC.zest un élément d’ordre fini du groupe (C,+) si et seulement si il existe nNtel que nz =0. Ceci
équivaut à z=0.
2) Soit zC.zest un élément d’ordre fini du groupe (C,×)si et seulement si il existe nNtel que zn=1. Les
éléments d’ordre fini du groupe (C,×)sont les racines n-èmes de l’unité pour nN.
L’ensemble de ces nombres est [
nN
Un(et n’est pas U).
Exercice no4
On note el’élément neutre de G. Soit xG. On sait que l’ordre de xdivise le cardinal de G. Puisque card(G)est un
nombre impair, l’ordre de xest un nombre impair. Notons donc 2p+1,pN, l’ordre de x. Alors, x2p+1=epuis x2p+2=x
ou encore x=xp+12=fxp+1.
Ainsi, pour tout xG, il existe xGtel que f(x) = x. Donc, fest surjective. fest surjective de l’ensemble fini Gsur
lui-même et donc fest bijective.
Ainsi, par exemple, si G=U2p+1est le groupe des racines 2p +1-èmes de l’unité dans C, si deux racines 2p +1-èmes de
l’unité ont le même carré, alors elles sont égales (ce n’est par exemple par le cas dans U4puisque (−i)2=i2= −1) et
toute racine 2p +1-ème de l’unité est le carré d’une racine 2p +1-ème de l’unité.
Exercice no5
1) Soient (x, y)A2et (λ, µ)R2.fa(λx +µy) = a(λx +µy) = λax +µay =λfa(x) + µfa(y). Donc, faL(A). Soit
aA\ {0}. Pour xA,
xKer (fa)ax =0x=0(car l’algèbre (A, +, ., ×)est intègre).
Donc, Ker (fa) = {0}puis faGL(A)car dim(A)<+. En particulier, il existe aAtel que aa=fa(a) = 1.a
est donc inversible à droite dans l’algèbre (A, +, ., ×). De même, aest inversible à gauche. Soit a′′ son inverse à gauche.
Alors, a′′ =a′′aa =aet donc aest inversible pour ×.
D’autre part, si a=0,an’est pas inversible pour ×(car 0est absorbant pour ×et donc, pour tout xA,0×x6=1). On
a montré que : aA,ainversible pour ×si et seulement si a6=0. Mais alors, (A, +,×)est un corps.
2) a) Soit n=dimR(A)(nN\ {0, 1}). La famille ak06k6nest de cardinal n+1 > n =dim(A). Donc, la famille
ak06k6nest liée. On en déduit qu’il existe (λ0,...,λn)Rn+1tel que (λ0,...,λn)6= (0,...,0)et λnan+...+λ1a+λ0=
0. Le polynôme P0=
n
X
k=0
λkXkest un polynôme non nul tel que P0(a) = 0.
b) Soit I={PK[X]/ P(a) = 0}. Montrons que Iest un idéal de l’anneau (R[X],+).0Ipuis si (P, Q)I2,
(PQ)(a) = P(a) − Q(a) = 0et donc PQI. Soit (P, Q)R[X]×I.(PQ)(a) = P(a)×Q(a) = P(a)×0=0et donc
PQ I2.Iest donc un idéal de l’anneau (R[X],+,×).
Puisque l’anneau (R[X],+,×)est un anneau principal, Iest un idéal principal de cet anneau. Plus précisément, puisque
I6={0}d’après la question a), on sait qu’il existe un polynôme unitaire µaet un seul tel que I=µaR[X].µaest le
polynôme minimal de a.
c) Soit (P, Q)(R[X])2tel que µa=P×Q. Alors P(a)Q(a) = µa(a) = 0et donc P(a) = 0ou Q(a) = 0car
l’anneau (A, +,×)est intègre. Donc, PI\ {0}ou QI\ {0}(car P×Q=µa6=0). Mais alors, deg(P)>deg (µa)ou
deg(Q)>deg (µa). Ceci montre que µaest irréductible sur R[X].
3) Soit aA\(Vect(1)) (aexiste car dim(A)>2). µaest irréductible sur R[X]. Donc, µaest de degré 1ou 2. deg (µa) = 1
fournit µa=Xaet en particulier aR=Vect(1)ce qui est faux. Donc, deg (µa) = 2puis il existe (α, β)R2tel
que µa=X2+αX +βavec α24β < 0. Ceci fournit en particulier a2+αa +β=0puis a+α
22= α2
4puis
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2a +α
pα2!2
= −1. Soit a0=2a +α
pα2.a0est un élément de Atel que a2
0= −1. De plus, a0/Vect(1)car aucun
élément de Vect(1)n’a un carré égal à 1et donc la famille (1, a0)est libre.
Soit bA. Si bVect(1), alors bVect (1, a0). Sinon bA\Vect(1). Comme précédemment, il existe (α, β)R2tel
que on construit α2< 0 et b2+αb+β=0puis b0=2b +α
pα2est un élément de Atel que b2
0= −1. Mais
alors, a2
0=b2
0puis (b0+a0) (b0a0) = 0et donc b0=a0ou b0= −a0car l’anneau (A, +,×)est intègre. Dans, tous
les cas, b0Vect (1, a0)puis b=1
2α+pα2b0Vect (1, b0)Vect (1, a0).
Ceci montre que A=Vect (1, a0) = x+aoy, (x, y)R2puis que dim(A) = 2car (1, a0)est une base de A. Puisque
a2
0= −1, il est immédiat que l’application ϕ:CA
x+iy 7x+a0y
est un isomorphisme d’algèbres.
Exercice no6On note el’élément neutre du groupe (G, ×).
(1)(4). Supposons que HK soit un sous-groupe de (G, ×).
Soit (h, k)H×K. On a kh =h1k11. Mais h1Het k1Kpuis h1k1HK puis h1k11HK car
HK est un sous-groupe. Ainsi, pour tout (h, k)H×K,kh HK. Ceci montre que KH HK.
(4)(1). Supposons que KH HK.eest dans Het eest dans Ket donc e=e×eHK. Soit (h, k, h, k)H×K×H×K.
(hk)×(hk)1=hkk1h1. Ensuite, k1est dans Ket h1est dans H. Donc, kk1h1est dans KH HK puis il
existe (h′′, k′′)H×Ktel que kk1h1=h′′k′′ . Mais alors,
(hk)×(hk)1= (hh′′)k′′ HK.
Ceci montre que HK est un sous-groupe de (G, ×).
On a montré que (1)(4). En échangeant les rôles de Het K, on a aussi (2)(3).
(3)(4). Supposons HK KH. Soit (h, k)H×K.(kh)1=h1k1est dans HK et donc dans KH. Mais alors,
kh =(kh)11est dans HK. Ceci montre que KH HK. En échangeant les rôles Het K, on a aussi (4)(3)et
finalement, (3)(4).
On a montré que (1)(2)(3)(4).
Exercice no7
Par hypothèse, il existe nNtel que (xy)n=0. Mais alors, (yx)n+1=y(xy)nx=0et donc yx est nilpotent.
Exercice no8
Si I=A, alors 1I. Inversement, si 1I, alors pour tout aA,a=1×aIet donc AIpuis A=I.
Exercice no9
Exercice no10
Exercice no11
Exercice no12
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