revue de presse du 17 Fvrier 2021

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Dimanche 21 Février 2021
Banques publiques: instruction ministérielle pour améliorer le
traitement des dossiers de crédits
Le ministère des Finances a, dans une note publiée sur son site web, instruit les
banques publiques afin de réduire les délais de traitement des dossiers de crédits,
lesquels ne doivent pas dépasser les 30 jours, et pour améliorer l'accueil et
l'orientation de la clientèle.
Dans cette note adressée par le ministre des Finances aux présidents directeurs
généraux des banques publiques, ces derniers sont instruits d'assurer le
traitement des dossiers de crédit "en 30 jours maximum" à compter de
l'introduction de la demande et "d'assurer la qualité de la communication et de
l'information du client pour une bonne compréhension des procédures".
S'agissant du lai de traitement, le ministère appelle à l'instruction du dossier
de crédit à travers une vérification formelle exhaustive lors de sont dépôt, "ce
qui évitera un allongement injustifié du délai de traitement, le plus souvent dû au
manque de documents et de pièces constructives du dossier".
Il souligne ainsi la nécessité du raccourcissement du délai de traitement des
dossiers de crédit, "qui ne doit pas dépasser 30 jours, depuis l'introduction de la
demande de crédit jusqu'à la notification de la décision finale de la banque".
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Ce délai doit être porté à la connaissance de la clientèle qui pourra s'en
prévaloir, instruit le ministère.
S'agissant de l'orientation et la communication de l'information, le ministère
instruit les banques à l'effet de "prendre toute mesure jugée nécessaire, pour
assurer une amélioration significative de ce processus, notamment en ce qui
concerne la qualité de la communication et de l'information qui doit être mise à
la disposition de la clientèle, au niveau des agences et des sites internet des
banques publiques".
Cette information, poursuit la me source, doit être disponible en permanence,
complète et simplifiée, pour assurer une bonne compréhension des procédures et
un conseil personnalisé.
A ce titre, et afin d'assurer une plénitude dans la réalisation de cet objectif, le
ministère appelle les banques publiques à mettre en place les procédures et les
circuits d'information qui assureront un traitement "optimal" et dans les lais
requis des dossiers de crédits.
Inscrire les personnels dans une logique de performance
"Dans le même temps, il est nécessaire d'inscrire les structures et les personnels
chargés de la clientèle et de l'étude des dossiers de crédit dans une logique de
performance et de productivité, afin que la fonction financement puisse
connaitre les améliorations qualitatives indispensables, permettant un
alignement rapidement de cette fonction sur les meilleures pratiques
internationales en la matière", selon l'instruction.
D'une manière générale, et en raison de la position dominante des banques
publiques sur le marc et des responsabilités qui en découlent, estime le
département des Finances, chaque banque publique doit organiser et codifier ses
processus de décision, en matière de traitement des dossiers de crédit et en
assurer le respect.
"Le respect de ces processus et de ce lai constitue un des critères les plus
importants déterminant la perception de la clientèle sur la qualité des services et
la performance des banques publiques", affirme l'instruction.
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Aussi, et s'agissant des conditions d'accueil et d'orientation de la clientèle, le
ministère estime impératif d'accorder à ces aspects "hautement stratégiques"
pour l'image de marque des banques, "toute l'importance dans le processus de la
gestion quotidienne des services.
Ainsi, il est désormais exigé de chaque banque d'accorder le plus grand intérêt à
l'accueil, en organisant, notamment, des espaces dédiés pour le confort des
clients".
Lancement officiel du Fonds national d'investissement
Le ministre des Finances, Aimen Ben Abderrahmane a supervisé, jeudi à Alger,
le lancement officiel du Fonds national d'investissement issu d'un partenariat
entre la Banque nationale d`Algérie (BNA) et la Banque extérieur de l`Algérie
(BEA), dans le cadre de la diversification des outils de financement destinés aux
Petites et moyennes entreprises (PME).
Cette société de capital investissement tient un capital de 11 milliards de DA,
a souligné le ministre au terme de la signature de la convention de partenariat
entre les deux institutions bancaires publiques.
La création de ce Fonds s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan
d'action du gouvernement dans son volet relatif à l'accompagnement des
investisseurs économiques dans les projets de veloppement et d'élargissement
de leurs activités, à travers la mise en place des moyens de financement adéquats
"ce qui constitue un axe principal dans la réforme bancaire et financière".
Ce projet, a-t-il ajouté, contribue à la diversification des moyens de financement
de l'économie qui comprend le développement des mécanismes de financement
classiques et l'introduction d'outils de financement alternatifs pour parachever
les offres de financement bancaires et permettre d'augmenter l'intégration
financière.
Le Fonds permettra de réaliser le double objectif consistant à diversifier les
offres de financement destinées aux PME pour répondre aux besoins de
financement exprimés dans leurs différentes étapes de croissance et renforcer le
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niveau de capitalisation, ce qui augmenterait leur durabilité auprès des
établissements bancaires, a expliqle ministre.
Selon le ministre, il ressort de l'analyse du tissu national des PME que ces
entreprises sont souvent confrontées à un manque de capitaux entravant leurs
plans de développements et la levée des fonds auprès des institutions bancaires.
Vers l'amélioration du cadre juridique des activités des sociétés de capital
d'investissement.
Par ailleurs, M. Ben Abderrahmane a rappelé que le Gouvernement avait lancé
une étude pour l'amélioration du cadre juridique et réglementaire de cette
activité à travers la révision de la loi 11-06 de 2006 relative aux sociétés de
capital investissement ainsi que l’ordonnance 08-96 relative aux organismes de
placement collectif en valeurs mobilières.
Cette révision a pour objectif de créer une climat favorable à cette activité en
vue de mettre à la disposition des opérateurs algériens une large gamme d'outils
de financement avec des couts raisonnable à me de permettre de
développement un tissu industriel national concurrentiel", estime le ministre des
Finances.
Le caractère participatif des produits fournis par les sociétés de capital
investissement qui contribuent au renforcement des capitaux d'entreprises, sont
idéales pour le tissu industriel local constitué principalement de PME en quête
des capitaux pour développer leurs activités, a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, le premier argentier du pays a appelé les deux banques publiques
(BNA-BEA) à accélérer le lancement de l'activité du fonds par la mise en place
de structures glementaires, des ressource humaines et des mesures pratiques
conformément aux normes de la profession capital investissement, soulignant
l'importance de voir le fonds constituer "un model permettant de renforcer ces
initiatives à l'avenir par les opérateurs privés
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Aimen Ben Abderrahmane: « Le fonds d’investissement
accompagne les investisseurs nationaux et les opérateurs
économiques »
Le ministre des Finances, Aimen Ben Abderrahmane, a déclaré que la mise en
place du fonds d’investissement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des
engagements du président de la République et des plans d’action du
gouvernement.
Ben Abderrahmane a expliq que le fonds accompagne les investisseurs
nationaux et les opérateurs économiques avec des projets de veloppement et
d’extension des infrastructures, et le veloppant des moyens de financement
appropriés.
Le ministre a ajouté que la création du fonds d’investissement est une traduction
tangible du travail du ministère des Finances pour développer et diversifier
léconomie nationale, qui est un axe majeur de la réforme bancaire.
Le ministre des Finances a indiqué que le secteur avait mené des réformes visant
à diversifier les moyens de financement économique par le veloppement de
mécanismes classiques des prêts. En plus de l’inclusion d’outils de financement
alternatifs pour compléter les offres de financement bancaire et contribuer ainsi
à trouver l’inclusion financière.
Le but du fonds, dit le ministre, est d’obtenir des parts dans le capital des
entreprises et toutes les transactions. Le fonds d’investissement permettra la
réalisation du double objectif d’une offre ciblée aux petites et moyennes
entreprises, dans le but de répondre aux besoins exprimés. En plus de valoriser
ses investissements, ce qui lui permet d’augmenter la capacité de levier des
établissements bancaires. Le ministre a souligné que les petites et moyennes
entreprises souffrent souvent d’un manque de capitaux.
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