Moulage Fabrication mécanique
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I. Les différents types de moulages
Les procédés de moulage sont classés en deux grandes catégories. On distingue principalement
la fonderie effectuée avec : des moules non permanents (ou moules perdus, utilisé
généralement en sable) ou des moules permanents en métal (ou coquilles).
1. Moulage en moule non permanent
Moules en sable : Ces moules sont utilisés pour l’obtention des pièces et détruits après
solidification du matériau. Les pièces obtenues sont en métaux ou alliages métalliques (fontes,
aciers, alliages de cuivre, d’aluminium et de zinc.
Moulage en carapace (Procédé Croning) : Le moulage en carapace est comme le moulage
mécanique en sable et dont il a un aspect particulier. Le métal liquide est coulé dans un moule
constitué de deux coquilles appelées carapaces ou masques.
Moulage à la cire perdue : est un moulage de précision dont le but est de supprimer tout ou
en partie l'usinage s'il y a lieu. La précision maximum pratiquement obtenue est de l'ordre de ±
0,07mm est couramment de 0,3 % en valeur relative.
Moulage en coquille : c’est un procédé qui permet de couler par gravité le métal en fusion
directement dans un moule métallique en fonte ou en acier appelé coquille.
Moulage sous pression : Dans ce procédé, le métal liquide est injecté dans le moule de la
machine à mouler sous pression (30 à 100 MPA).
2. Moulage en moule permanent
Moulage en coquille par gravité : La pièce est obtenue à partir d’un moule métallique appelé
coquille. L'introduction de l'alliage dans la coquille est assurée par la seule action de la
pesanteur. Mécanisé et automatisé, il permet des coulées de pièces, successivement, avec le
même moule jusqu’à son usure
Moulage sous haute pression : Le métal liquide est injecté sous forte pression (peut aller
jusqu'à 1200 bar) et à grande vitesse d'injection dans un moule (jusqu'à 50 m/s) fixé sur les
plateaux de la machine. Il s’effectue avec des machines spécifiques à ouverture – fermeture
horizontale où toutes les opérations sont automatisées
Moulage sous basse pression : l’alliage en fusion est injecté dans l’empreinte sous une pression
de 0,2 à 2 bars. Les différentes pressions, appliquées dans le four, font monter l’alliage dans le
tube de liaison creuset-moule remplissant l’empreinte.
Moulage en contre-pression : l’alliage en fusion est injecté sous basse pression dans
l’empreinte où règne une contre-pression. La différence provoquée des pressions opposées
permet le remplissage à la vitesse désirée.