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5-1 - Liaison Encastrement

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Lycée Gustave Eiffel de Dijon
Classe préparatoire P.T.S.I.
Année 2016 - 2017
Démarche de conception
1 - Liaison encastrement
Table des matières
I
1
2
Description générale
Expression fonctionnelle du besoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les différents types de réalisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
1
1
1
2
Mise en position (MiP) – Maintien en position (MaP)
Mise en position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Maintien en position (MaP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
2
5
1
2
3
Les assemblages démontables
Les différents types . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les éléments de fixation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les obstacles standards . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
7
11
12
1
2
3
Assemblage permanents
Les emmanchements forcés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres procédés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
13
13
13
II
III
IV
Objectif :
• Connaître la fonction technique à assurer par une liaison encastrement,
• Connaître différentes solutions techniques de MIP / MAP.
Concevoir
Analyser
Réaliser
Compétences
Expérimenter
Communiquer
21 novembre 2016
1
Modéliser
Résoudre
Liaison encastrement
Démarche de conception
I.
1
Description générale
Expression fonctionnelle du besoin
La fonction “Réaliser une liaison encastrement entre deux pièces” peut être décrite par le diagramme FAST
ci-dessous :
Figure 1 – Fonction “Réaliser une liaison encastrement entre deux pièces”
Important :
Pour créer une liaison encastrement, il va donc falloir choisir à chaque fois :
• un type de mise en position (MIP) des deux pièces l’une par rapport à l’autre,
• un type de maintien en position (MAP), c’est à dire un moyen de fixation des deux pièces
l’une par rapport à l’autre, figeant le positionnement relatif précédemment établi,
Ces choix devront être faits en tenant compte des actions mécaniques à transmettre et du
milieu environnant.
Tous les éléments de construction normalisés auxquels ce cours fait référence sont définis dans votre livre
dans le chapitre 20.
2
Les différents types de réalisations
On peut essayer de classifier les différentes liaisons encastrement les plus souvent rencontrées :
• Les assemblages réalisant des liaisons encastrement peuvent être démontables ou permanents, selon les
besoins (de la maintenance en particulier).
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Liaison encastrement
Démarche de conception
• Les assemblages peuvent être obtenus à partir de surfaces de contact planes, cylindriques, coniques
ou encore hélicoïdales.
II.
1
Mise en position (MiP) – Maintien en position (MaP)
Mise en position
a)
Définition
Définition 1 : Mise en Position (MiP)
La mise en position d’une pièce (1) par rapport à un ensemble (2) est la fonction de l’ensemble
de tous les les éléments qui définissent précisément la position de (1) par rapport à (2).
Définition 2 : MiP sur un arbre ou un alésage
Dans le cas d’une liaison encastrement sur un arbre, on définira :
• la mise en position axiale : elle définit la position le long de l’axe.
• la mise en position radiale : elle définit la position perpendiculairement à l’axe (radius : le
long du rayon).
• la mise en position angulaire : elle définit la position angulaire (autour de l’axe de l’arbre)
de 1 par rapport à (2).
Astuce 1 :
Une MiP est une bonne Mip quand : lorsque l’on retire la pièce (1) et qu’on la remet, elle reprend
exactement la même position sans décalage possible.
b)
Exemples de MiP axiales
(2)
(1)
(2)
(1)
Contact plan-plan
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Épaulement
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Démarche de conception
Anneau
élastique
Goupille
(2)
(1)
(2)
(1)
goupille
Anneau élastique (voir paragraphes
suivants)
c)
Exemples de MiP radiales
(1)
(1)
D
L
D
L
(2)
(2)
L
Centrage long ( D
≥ 1,5)
L
Centrage court ( D
< 1,5)
Locating
(1)
(2)
(1)
Pion
Pion-locating
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Démarche de conception
d)
Exemples de MiP angulaires
(2)
(2)
(1)
(1)
Clavette (voir cours suivant)
Vis de guidage
Goupille
(2)
(1)
Locating
(1)
(2)
(1)
Pion
Pion-locating (voir précédemment)
Goupille (voir précédemment)
e)
MiP principale (prépondérante) – Mip secondaires
Comme nous l’avons vu dans le cours de cotation, les pièces ne sont pas parfaites, ce qui entraîne des défauts
de mise en position d’une pièce par rapport à l’autre. C’est en particulier le cas pour un assemblage sur un
arbre.
Soit un arbre, donc la géométrie nominale et réelle (exagérée) est présentée en figure 2.
(2)
(2)
(a) Arbre aux dimensions
(b) Arbre aux dimensions réelles
nominales
Figure 2
De ce fait, la mise en position (en particulier l’orientation) d’une pièce (2) sur cet arbre (1) est incertaine :
• (2) sera-t-il aligné sur le cylindre ?(fig.3a)
• (2) sera-t-il perpendiculaire au plan ?(fig.3b)
Pour lever cette ambiguïté, on prendra soin de créer des surfaces qui mettent en valeurs l’une ou l’autre des
solution (fig.4b).
Définition 3 : MiP principale / MiP secondaires
Lorsqu’une pièce (1) est mis en position sur une pièce (2) au moyen de plusieurs surfaces, on
parlera alors :
• On parle de MiP principale (ou MiP prépondérante) la mise en position qui se fait au
travers de la surface « la plus importante » (celle par rapport à qui on souhaite le plus se
positionner).
• On parle de MiP secondaires les autres mises en positions qui participent.
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Démarche de conception
ou MiP sur
le plan ???
MiP sur
l'axe ???
(2)
(2)
(1)
(1)
(a) MiP sur le cylindre
(b) MiP sur le plan
Figure 3
(1)
(1)
(2)
(2)
(a) Liaison cylindre-cylindre
(b) Appui-plan prépondérant +
prépondérante
centrage court
Figure 4
2
Maintien en position (MaP)
a)
Définition
Définition 4 : Maintien en Position (MaP)
On appelle maintien position la fonction de l’ensemble des dispositifs qui permettent de fixer
la position adoptée par la MiP.
Remarque 1 :
La MaP ne participe théoriquement pas à la MiP. Ce sont des fonctions différentes.
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Démarche de conception
b)
Exemples de Map axiales
Écrou
+ Rondelle
(MaP)
(1)
Épaulement
(MiP)
(2)
(1)
Épaulement
(MiP)
(2)
Écrou
Vis
+ Rondelle
(MaP)
Vis
Anneau
élastique
(MaP)
Epaulement
(MiP)
(2)
(1)
Anneau élastique
c)
MaP radiales et angulaires
Très souvent le maintien en position radial et angulaire est obtenu par adhérence. Si l’on reprend, par
exemple, le cas des exemples ci-dessus, le MaP angulaire se fait simplement en serrant les éléments de serrage
(vis, écrou) de façon à plaquer les surfaces planes suffisamment fort. C’est donc ces contacts plan qui empêchent
les pièces de tourner angulairement.
d)
Quelques règles à connaître...
1. Les rondelles ont toujours du jeu
2. Dans un trou borgne, un taraudage n’arrive jamais jusqu’au fond du trou.
3. une vis ou un écrou ne va quasiment jamais jusqu’au bout du filetage ou du taraudage (on dit qu’il y a
une réserve de filletage/taraudage). Par voie de conséquence avec le point précédent : une vis n’est jamais
vissée jusqu’au fond d’un trou.
e)
Nombre de vis sur un carter
Dans la liaison encastrement de grosses pièces (comme les carters), il est parfois nécessaire de multiplier les
éléments de MaP (vis, etc...) Dans le cas de la pompe à engrenage Php15 (vue en TP), les deux demi-carter
sont assembler avec 8 vis d’assemblage. Pourquoi ?
Une règles empirique consiste à dire que la zone d’influence du champ de pression d’une vis d’assemblage
est confinée dans un cône de demi-angle au sommet : 45◦ (fig.6).
Ainsi, pour qu’il y ait une pression continue tout autour de notre carter (par exemple pour éviter les fuites
dans le cas de la pompe Php15), l’idée consiste à mettre suffisamment de vis pour que les zones de pression au
niveau du contact entre les deux demi-carter se chevauchent (fig.5).
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Démarche de conception
8 vis
d'assemblage
Demi-carter 1
Demi-carter 2
Figure 5
45°
45°
Modèle empirique
Simulation numérique
Figure 6 – Modèle de pression d’une vis d’assemblage.
III.
1
Les assemblages démontables
Les différents types
a)
Les assemblages démontables obtenus à partir de surfaces de contact planes
Dans ce cas de figure, la surface principale de mise en position des deux pièces l’une par rapport à l’autre est
un plan. La mise en position peut être complétée par d’autres contacts. L’ensemble est finalement maintenu
en position par divers éléments possibles, souvent des éléments de serrage de type vis/écrou, afin de permettre
un démontage aisé.
Dans le tableau qui suit, ont été représentés des exemples des principales solutions constructives permettant
de réaliser une liaison encastrement à partir d’un appui plan :
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Démarche de conception
e
≈e
Zone de
pression
≈e
≈e
≈e
≈e
≈e
Figure 7 – Répartition des vis pour avoir une pression continue sur la surface de contact des deux carter.
Surface
de
mise en position principale
Plan de normale
→
−
x
entre
les
pièces (9) et
(40).
Plan de normale
→
−
y
entre
les
pièces (1) et (2).
Plan de normale
→
−
y
entre
les
pièces (1) et (2).
Surface(s)
de mise en
position
secondaire(s)
Liberté de réglage
possible lors de la
mise en position
Aucune
Positionnement des
deux pièces libres
en translation sui−
−
vant →
y et →
z , et en
rotation autour de
→
−
x
• Les trois degrés de liberté
Ty , Tz , et Rx sont supprimés
par l’adhérence entre les deux
plans de contact qui résulte de
l’action du goujon (38) suivant
−
l’axe →
x.
• Le maintien en position est
réalisé par l’organe de serrage.
Plan de normale
→
−
z.
Positionnement des
deux pièces libre en
translation suivant
→
−
x.
• Le degré de liberté Tx est supprimé par un organe de ser−
rage suivant l’axe →
y entre (1)
et (2) générant l’adhérence au
niveau du plan de contact.
• Le maintien en position est
réalisé par l’organe de serrage.
• Attention : l’organe de serrage
−
(suivant →
y ) est situé en dehors du dessin.
Cylindre
−
d’axe →
y.
Positionnement
libre des deux pièces
en rotation autour
de l’axe du cylindre.
• Le degré de liberté Ry est supprimé par trois organes de ser−
rage suivant l’axe →
y entre (1)
et (2) générant l’adhérence des
deux plans.
• Les trois boulons (3) réalisent
le maintien en position.
court
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Exemple
de
constructive
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solution
Moyens de suppression des
derniers degrés de liberté
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Démarche de conception
Plan de normale
→
−
y
entre
les
pièces (8) et (9).
Cylindre
−
d’axe →
y.
Plan de normale
→
−
y
entre
les
pièces (3) et (2).
Cylindre court
→
−
d’axe
y
et
pion
de
positionnement
(4).
court
Positionnement
libre des deux pièces
en rotation autour
de l’axe du cylindre.
• Le degré de liberté Ry est supprimé par quatre organes de
serrage suivant l’axe (y) entre
(8) et (9) générant l’adhérence
des deux plans.
• Les quatre vis (11) réalisent le
maintien en position.
Aucune.
Le maintien en position est assuré par les vis (1).
Important :
Les éléments de maintien en position doivent toujours réaliser le serrage perpendiculairement au plan principal d’appui.
b)
Les assemblages démontables obtenus à partir de surfaces de contact cylindriques
Dans ce cas de figure, la surface principale de mise en position des deux pièces l’une par rapport à l’autre
est un cylindre.
Dans le tableau qui suit, ont été représentés des exemples des principales solutions constructives permettant
de réaliser une liaison encastrement à partir d’un contact cylindrique :
Surface
de
mise en position principale
Surface(s)
de mise en
position
secondaire(s)
Cylindre d’axe
→
−
y entre (S3 ) et
(S4 ).
Arrêt axial sui−
vant →
y.
Cylindre d’axe
→
−
z entre (S30 )
et (S35 ).
Arrêt
axial
−
suivant →
z sur
épaulement
entre (S30 ) et
(S35 ) au travers
de (S31 ). Arrêt
en rotation par
un appui plan
de
normale
→
−
x grâce à la
clavette (S34 ).
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Liberté de réglage
possible lors de la
mise en position
Exemple
de
constructive
solution
Moyens de suppression des
derniers degrés de liberté
Positionnement
libre possible entre
les deux pièces en
rotation autour de
l’axe du cylindre.
• Le maintien axial est obtenu
par obstacle à l’aide de la rondelle (S2 ).
• Le degré de liberté Ry est supprimé par adhérence au niveau
du plan de l’épaulement grâce
à l’organe de serrage.
• Le maintien en position est assuré par le serrage de la vis
(S1 ).
Aucune.
• Le maintien axial est obtenu
par obstacle à l’aide de la rondelle (S29 ).
• Le maintien en position est assuré par le serrage de l’écrou
(28) sur la tige filetée de (S35 ).
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Liaison encastrement
Démarche de conception
Cylindre d’axe
→
−
y entre (S1 ) et
(S2 ).
Arrêt en rotation par contact
ponctuel
nor−
male →
x grâce
l’extrémité de la
vis pression (S3 )
dans rainure de
(S1 ).
Positionnement
libre en translation
−
suivant →
y .
• Le degré de liberté Ty est supprimé par adhérence grâce au
serrage de la vis de pression
(S3 ).
• Le maintien en position est assuré par l’élément de serrage
(S3 ).
Cylindre d’axe
→
−
y entre (S1 ) et
(S3 ).
Interposition
d’un
élément
intermédiaire
(goupille (S2 ))
réalisant
un
positionnement
axial et radial
unique des deux
pièces
l’une
par rapport à
l’autre.
Aucune.
Le maintien en position est assuré par la goupille (2) qui est
montée serrée dans son logement.
Aucune.
Positionnement
libre en rotation
−
autour de →
x et en
translation suivant
→
−
x .
• Les degrés de liberté Tx et
Rx sont supprimés par adhérence entre l’ensemble (4-5)
et (6) obtenue par serrage
des deux tampons tangents
grâce à l’élément de serrage
(S3 )/(S2 ).
• Le maintien en position est assuré par le boulon (S2 )/(S3 ).
Aucune.
Positionnement
libre en rotation
−
autour de →
x et en
translation suivant
→
−
x .
• Les degrés de liberté Tx et
Rx sont supprimés par adhérence entre (S4 ) et (S5 ) obtenue par serrage de l’ensemble
(S3 )/(S2 ).
• Le maintien en position est assuré par le serrage de l’écrou
(S2 ) sur la tige filetée de (S3 ).
Positionnement
libre en rotation
−
autour de →
x et en
translation suivant
→
−
x .
• Les degrés de liberté Tx et Rx
sont supprimés par adhérence
entre (S2 ) et (S3 ). L’adhérence est obtenue par serrage
de l’ensemble (S1 )/(S4 ) qui
génère le pincement des deux
branches de (S3 ) sur (S2 ).
• Le maintien en position est assuré par le serrage du boulon
(S1 )/(S4 ).
Cylindre d’axe
→
−
x entre (S1 ) et
(S6 ).
Cylindre d’axe
→
−
x entre (S4 ) et
(S5 ).
Cylindre d’axe
→
−
z entre (S2 ) et
(S3 ).
Aucune.
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Liaison encastrement
Démarche de conception
c)
Les assemblages démontables obtenus à partir de surfaces coniques
Dans ce troisième cas de figure, la surface principale de mise en position des deux pièces l’une par rapport
à l’autre est un cône.
Dans le tableau qui suit, ont été représentés des exemples des principales solutions constructives permettant
de réaliser une liaison encastrement à partir d’un contact conique :
Surface
de
mise en position principale
Surface(s)
de mise en
position
secondaire(s)
Liberté de réglage
possible lors de la
mise en position
Surface conique
entre les deux
pièces.
Arrêt en rotation par un
appui
plan
grâce à la clavette
disque
(S2 ).
Aucune.
Le maintien en position est assuré par l’élément de serrage
(S3 ) qui réalise l’adhérence au
niveau de la surface conique.
Surface conique
entre les deux
pièces.
Aucune.
Positionnement
libre en rotation
autour de l’axe du
cône.
Le maintien en position est assuré par le serrage de l’écrou (S5 )
qui réalise l’adhérence au niveau
de la surface conique.
d)
Exemple
de
constructive
solution
Moyens de suppression des
derniers degrés de liberté
Les assemblages démontables obtenus à partir de surfaces hélicoïdales
Dans le tableau ci-dessous, deux exemples de liaison encastrement à partir de surfaces hélicoïdales sont
représentés :
2
Surface
de
mise en position principale
Surface(s)
de mise en
position
secondaire(s)
Surface hélicoïdale entre les
deux pièces (S1 )
et (S2 ).
Aucune.
Le goujon (S1 ) est vissé à fond
de filetage dans la pièce (S2 ).
Surface hélicoïdale entre les
deux pièces (S1 )
et (S2 ).
Surface
plane
entre (S1 ) et
(S2 )
normale
à
l’axe
de
l’hélicoïdale.
Le serrage au niveau du plan
commun supprime le dernier degré de liberté et réalise le maintien en position.
Exemple de solution constructive
Moyens de suppression des
derniers degrés de liberté
Les éléments de fixation
a)
Les vis
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Démarche de conception
Vis d’assemblage
b)
Boulon
Goujon
Vis de pression
Les écrous
Il en existe différents types, simples ou auto freinés. Leurs formes et dimensions sont généralement normalisées.
c)
Les éléments de freinage
Il en existe différents types, souvent adaptés aux éléments de serrage. Leurs formes et dimensions sont
généralement normalisées.
3
Les obstacles standards
a)
Les obstacles axiaux
Il en existe différentes sortes, quelques exemples sont donnés dans le tableau qui suit. Leurs formes et
dimensions sont généralement normalisées.
Goupille
b)
Anneau élastique
Segment d’arrêt
Anneau
à
boutement
arc-
Les obstacles radiaux
Il existe différentes solutions constructives, quelques exemples sont donnés dans le tableau qui suit. Les
formes et dimensions des éléments types sont généralement normalisées.
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Démarche de conception
Goupille
IV.
1
Dentelures / Cannelures
Clavette
Vis de guidage
Assemblage permanents
Les emmanchements forcés
Ils sont réalisés par contact direct entre les deux pièces (cylindre dans cylindre, ou parallélépipède dans
une rainure à plans parallèles), la pièce convexe ayant une dimension légèrement supérieure à la pièce concave,
permettant que l’une soit coincée dans l’autre et l’entraîne dans tous ses mouvements.
Remarque 2 :
Voir cours sur les ajustements et le livre, Chapitre 8.
Le frettage, notamment, est un technique qui consiste à assembler un arbre froid (rétracté) avec un alésage
trés chaud (dilaté). Au moment du refroidissement, ces deux arbres se solidarisent pas un serrage important.
2
Le soudage
Remarque 3 :
Voir cours, plus tard.
3
Autres procédés
D’autres moyens de réaliser une liaison encastrement non démontable existent : par exemple le collage ou
encore le rivetage, mais ces procédés ne sont pas au programme de la formation en CPGE.
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Démarche de conception
Questions de cours
Q1.
Citer 2 méthodes de mise en position axiale.
Q2.
Citer 2 méthodes de mise en position radiale.
Q3.
Citer 2 méthodes de mise en position angulaires.
Q4.
Dans quels peut-on être considéré en centrage long ou un centrage court ?
Q5.
Qu’est-ce qu’un système « pion-locating » ?
Q6.
Que sont des MiP principale / Mip secondaires ?
Q7. Sur la liaison avec un arbre, dans le cas d’un épaulement prépondérant, le centrage
doit-il se faire au travers d’un contact cylindrique long ou court ?
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