. République du Cameroun Republic of Cameroon Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland Ministère de l’enseignement supérieur Ministry of higher education Exposé de CAO 2ème année Polytech-Nancy LIAISON ENCASTREMENT : Maintien en position de deux pièces Réalisé par : DE WANDJI YOUDJIEU Natacha Ivan Junior TANKEU NGAMO NGALLA Anne-Dominique Sous l’encadrement de : FODJO KOUAM Alain Année académique 2018/2019 Table des matières Aucune entrée de table des matières n'a été trouvée. I- Introduction Réaliser une liaison encastrement consiste à immobiliser deux (ou plusieurs) pièces l’une par rapport à l’autre. Lors de la conception d’un système mécanique et plus particulièrement d’un encastrement entre deux sous-ensembles, il faut tenir compte d’un grand nombre de paramètres. Ces paramètres influeront nécessairement. Voici, ci-dessous, une liste de ces paramètres : : - Le torseur des actions mécaniques transmissibles : direction et nature des actions prépondérantes ; - Le caractère démontable ou indémontable de la liaison ; - La précision de la mise en position ; - La nécessité d’une étanchéité (ou non) ; - La présence de vibrations (rigidité) ; - La fréquence de démontage (ergonomie du système) ; - L’environnement dans lequel est plongé le système (esthétique, solidité). Liaisons Entre Deux Solides Elle tient en compte les : Degrés de liberté d’une liaison : c’est le nombre de déplacements élémentaires indépendants autorisés par cette liaison. Degrés liaison : c’est le nombre de déplacements élémentaires interdits. On notera que pour une liaison, la somme des degrés de liberté et des degrés de liaison est égale à 6. Problème Assembler deux pièces revient à : - Placer les deux pièces dans une position bien déterminée l’une par rapport à l’autre (MIP). La MIP correspond au nombre de degrés de liberté supprimés par l’association des surfaces de contact entre les deux pièces. Autant que possible les surfaces qui réalisent la MIP ne doivent pas bloquer deux fois le même degré de liberté. - Maintenir ces deux pièces dans cette position par un moyen approprié (MAP). La (MAP) est généralement réalisé par des éléments filetés. II- Positionnement de deux pièces Connue sous le nom de mise en position(MIP), cette opération consiste à mettre les surfaces des pièces dans le but de supprimer les degrés de liberté. Il existe deux grandes familles de contact : - Contact plan prépondérant ; - Contact cylindrique prépondérant. La M.I.P des pièces se fait exclusivement sur des surfaces fonctionnelles et permettra la réalisation du bon assemblage ou guidage. III- Immobilisation de deux pièces Le maintien en position (MAP) est généralement réalisé par des éléments filetés. Il permet d'une part de supprimer les derniers degrés de liberté, et d'assurer l'étanchéité entre les deux pièces. La transmission des efforts entre les deux pièces est réalisée par les surfaces de contact et par les organes de serrages. Exemple de maintien en position : 1) Au moyen de l’écrou H et d’une rondelle ; 2) Par goupillage 1) Liaison démontable Réaliser une liaison démontable signifie pouvoir séparer les éléments liés sans les endommager. Les éléments de maintien en position utilisés sont : Liaison à appui plan prépondérant ; - Pour supporter un effort normal au plan, on utilise : vis d’assemblage, boulon, goujon, vis de pression, vis de blocage, bridage, came ou excentrique. - Pour supporter un effort parallèle au plan, on utilise: vis d’assemblage, boulon, goujon, vis de pression, pieds de centrage, serre-joints (arc-boutement), lardons. Liaison à surfaces cylindriques de révolution prépondérantes ; - Pour supporter un effort axial faible : goupillage, vis de pression, vis arrêtoir ; - Pour supporter un effort axial moyen : bague d’arrêt, anneau élastique, tampons tangents, pincement ; - Pour supporter un effort axial élevé : clavetage transversal, bout fileté et rondelle, épaulement sur l’arbre. Technologie des composants de maintien en position - Les organes filetés - Les goupilles - Les dentelures et cannelures - Les clavettes - Les anneaux élastiques et segments d’arrêts 2) Liaisons permanentes (non démontables) Les solutions n'offrant pas de possibilité de démontage (sans destruction ou détérioration des organes) sont, entre autres : - Le soudage (ou brasage) : Le soudage permet d’assembler deux pièces par fusion locale de chacune des pièces avec présence ou non d’un métal d’apport. Comme procédé on peut citer le MIG (métal inert gaz) qui est un procédé permet d’assembler des métaux ferreux ou non ferreux, sur une épaisseur plus ou moins grande ; et Le TIG (tungstène inert gaz) qui est un procédé proche du précédent. Dans ce cas, l’électrode est en tungstène; elle est non consommable. Le matériau d’apport est mis à disposition par une autre baguette. Le TIG permet de souder des épaisseurs fines avec une excellente qualité - Le collage, • - Le rivetage : Procédé utilisé pour assembler des tôles de matériaux différentes et d’épaisseurs différentes. Ce procédé est très utilisé dans l’aéronautique pour assembler les panneaux constituants le fuselage des appareils. Pour riveter des tôles, il est nécessaire du pré percer. On fait alors passer une tige métallique à tête ronde. L’autre extrémité de la tige est aplatie afin de rendre les tôles solidaires l’une de l’autre, - Le frettage (montage en force en refroidissant l'arbre ou en chauffant l'alésage), - Le clinchage (assemblage de 2 tôles par emboutissage). IV- Esquisse de maintien en position - pour une liaison démontable . Plan/plan . Cylindre/cylindre MIP : Appui plan + centrage long MAP : Vis+ Écrou 6