Partie Individuelle : 1- Définition et analyse des besoins CVC : Ayant pour mission, l’étude et le dimensionnement de l’automate placée au R-1, en Sous-Station. En premier lieu, il semble primordial d’approfondir les schémas de principe exploité en Annexe (§ Annexe 4) afin de le compléter et d’y associer les boucles de régulation pour mieux cerner le fonctionnement et l’automatisation de cette sous-station et notamment de cette boucle d’eau. A la différence du premier schéma de principe traité en partie individuelle, la distribution d’eau chaude sanitaire est effective. Celle-ci est produite au moyen de ballon d’eau chaude sanitaire électrique, d’une capacité de 40 litres. Cette production, dite semi-instantanée, est réalisée par chaque WC à compter du R+2 au R+5. Chaque WC de chaque aile des niveaux cités détient sa propre production d’ECS, chose représentée sur le schéma de principe en annexe (§Annexe 5). De plus, concernant la distribution d’eau froide, celle-ci, amplement détaillée, faisait apparaitre, les trois réseaux d’eau froide. En effet, de par la liaison de l’eau froide avec le milieu extérieur, un réseau est dédié afin de le tracer. Le traçage consiste, au travers d’un calorifugeage, d’y insérer une résistance électrique qui s’active et produira donc de la chaleur par effet joules si la température en surface du tuyau d’eau froide est de 5°C ou moins. Donc, de ce fait, un réseau d’eau froide est dédié à l’alimentation en eau froide de l’aéroréfrigérant. Les deux autres réseaux concernent l’alimentation en eau froide, nécessaire à la production d’ECS et aux besoins d’eau froide dans les bureaux. Les niveau RDC, R+1 ; R+2 ; (R+3 et R+4), sont indépendants et détiennent leur propre réseau d’eau froide, en supplément de celui propre à l’aéroréfrigérant. Chose également visible en Annexe. En définitive, le comptage est également effectif sur ce schéma de principe. 1.1-Besoin du maitre d’œuvre : Le maitre d’œuvre désire disposer d’une Gestion Technique Centralisé afin de pouvoir : - Piloter la sous Station de son bâtiment, soit gérer un ensemble de régulations et assurer la régulation à savoir notamment : Des programmations horaires pour le maintien en température du bâtiment, scénario de mise en service à l’arrêt du refroidisseur adiabatique, des PAC et CTA. Une Gestion Eté / Hiver, fonction des conditions d’ambiance dérogeables. Une Protection antigel de l’installation mise en place. 20 Une régulation effective : - Un régime 70 / 50°C au départ sous station pour les CTA. Un régime Boucle d’eau 20 / 25°C pour les pompes à chaleur lorsque les PAC sont en demande de chaleur (mode chauffage). - Un régime Boucle d’eau au plus défavorable 43 / 48°C pour les pompes à chaleur en mode rafraîchissement. - Et dernièrement l’optimisation de l’installation via le comptage d’énergie et ses sources d’amélioration énergétique du bâti. On ajoutera que le maitre d’œuvre désire des mesures de température non pas pour faire des boucles de régulation mais pour une application de la sonde de température extérieure pour calculer les degrés jour, nécessaires à l’optimisation du comptage. Et dernièrement une mesure de la température aller et retour de la boucle d’eau pour visualiser son évolution au travers la supervision. En effet, cet automate doit être en mesure de disposer d’une supervision afin d’interagir avec l’installation. Ces notions et attentes sont issues du CCTP. Je vais ainsi détailler chacun de ces notions pour que vous visualisiez ma démarche et son résultat. 1.2-Fonctionnement du refroidisseur adiabatique : Avant tout, il me parait indispensable de parler d’avantage du refroidisseur adiabatique et son fonctionnement qui conditionne les boucles de régulation. La notions et le fonctionnement des PAC étant décrits dans la partie individuelle. Ce refroidisseur vise à évacuer l’excès de chaleur provenant de la boucle d’eau au milieux extérieur. Illustration issue de la documentation technique constructeur. Sachant que les conditions extérieures varient à tout instant, l’air extérieur devient plus ou moins sec mais il faut assurer la dissipation de chaleur. Pour ce faire, un ensemble de quatre ventilateurs assure cette dissipation. 21 En outre, comme le montre l’illustration, nous avons deux média humidification. Les media sont des plaques pouvant retenir un certain volume d’eau, qui va améliorer grandement la dissipation de chaleur, si les ventilateurs ne suffisent pas. De chaque côté de cette aéroréfrigérant se trouve un média, soit deux media humidificateur. Ces media sont donc alimentés grâce à une arrivée d’eau froide, qui est ensuite régulée au travers d’une vanne deux voies de régulation. C’est donc ainsi que fonctionne l’évacuation des calories en été ou à mi-saison ! 2- Descriptif des boucles de régulation : Vous retrouverez en Annexe (§Annexe 5) le synoptique du bâtiment, intégrant les diverses boucles de régulation. Ainsi qu’en Annexe (§Annexe 6) le détail d’une pièce type (schéma de régulation ). Tel est le cas du local VDI (voie données images), au R-1. Le choix s’est porté vers ce local car il ne détient qu’une PAC, simplifiant le schéma car les autres locaux détiennent un ensemble de PAC, ce qui aurait rendu le schéma plus complexe et moins instinctif à la compréhension. Au travers de ces annexes, on visualise un ensemble de quatre boucles de régulation en SousStation : 2.1- Régulation constante Sous-Station : Afin d’irriguer au travers un réseau constant, les CTA qui détiennent un réseau 60-40°C. Cette régulation vise à mesurer la température aller, provenant du réseau de chauffage urbain à l’issue de la vanne trois voies et ainsi d’agir de manière progressive sur la vanne trois voies. La consigne est fixée à 70°C. 2.2- Régulation de la température de départ Chauffage boucles d’eau : Cette boucle de régulation vise à adapter la température afin de maintenir une température constante de 25°C en condition hivernale. Il s’agit de la régulation de la température de départ par action progressive sur la vanne trois voies, avec comme consigne de température 25°C. En dérogation à cette régulation énoncée, un débitmètre assure une fonction d’un contact TOR, générant la fermeture de la V3V lorsque le débit s’annule. 2-3- Régulation Change-Over Cette régulation vise à passer « du mode chaud » au « mode froid », afin d’assurer une température constante pour ce réseau. 22 En effet, les PAC ayant pour régime de fonctionnement 20/25°C en hiver, pour obtenir de bonnes performances et favoriser le COP de ces PAC, il faut donc respecter ce régime et ainsi faire usage d’une vanne de change-over, afin d’osciller entre chaud et froid pour obtenir ces valeurs de température requise. Quant aux conditions été, le régime maximal admissible est : 43/48°C. De ce fait, cette régulation vise à agir de manière tout ou rien sur la vanne de change over. Deux Tout ou rien sont nécessaires, ce qui revient à un mode d’action trois points car ce change over se réalise au moyen de l’ouverture ou fermeture de la voie directe ou de la voie bipass de la V3V de Change Over. En admettant que le différentiel est de 2°C. Si la température est inférieure à 25°C, alors la vanne de CO (Change-Over) est fermée. Or, si la valeur est supérieure à la consigne, soit 25°C, alors la vanne de CO s’ouvre ! 2-4- Régulation aéroréfrigérant : Cette boucle de régulation vise à maintenir une température et un régime de fonctionnement n’excédant pas le régime énoncé précédemment, à savoir 43-48°C. Pour ce faire, cette boucle de régulation mesure la température aller du départ boucle d’eau est va agir de manière proportionnelle sur la vanne trois voies, en sortie de l’échangeur de l’aéroréfrigérant ; afin de moduler la puissance de l’aéroréfrigérant et maintenir une température maximale de 42°C dans les PAC sur boucles d’eau. Cette opération favorise les COP de ces pompes à chaleur, donc les performances énergétiques du bâtiment ! Tout comme la régulation du chauffage de la boucle d’eau, on retrouve là, également, un débit qui déroge le fonctionnement de la régulation et ferme la vanne si le débit dans l’installation devient nul. Si le débit est nul, cela signifie que l’installation est en défaut et qu’il faut s’en prémunir. 2-5 : Variation de fréquence des circulateurs de réseau boucles d’eau : Le choix des circulateurs s’est porté vers des circulateurs asynchrones. De ce fait, leur fonctionnement ne permet pas nativement de varier la puissance de ces circulateurs. Un ensemble de deux circulateurs est installé en parallèle, afin d’assurer l’éventualité de dysfonctionnement d’un circulateur et ainsi assurer la continuité de service au travers le second circulateur. Au travers le CCTP, le maitre d’ouvrage indique sa volonté d’équiper ces circulateurs de variateurs de fréquence afin de faire varier la fréquence et donc de réduire la consommation électrique si la demande de calories ou de frigories est moindre. En effet, lorsque l’ensemble des PAC est en fonctionnement, la variation de fréquence n’est pas justifiée. 23 Or, si un niveau ou un lot n’emploie pas les PAC, alors la demande est moindre. De ce fait, la variation de fréquence a tout son sens et l’abaissement de vitesse de rotation permet une réduction des consommations électriques. 2-6 : Permutation cyclique circulateur asynchrone. Cette permutation concerne l’ensemble des circulateurs asynchrones, soit l’ensemble des quatre circulateurs du réseau gérant la boucle d’eau. Une première fonction de permutation cyclique va être associée au circulateur précédemment énoncé, gérant la distribution au sein des PAC. De plus, une seconde permutation cyclique assurera le refroidissement du fluide au niveau de l’aéroréfrigérant. Être permutation cyclique vise à assurer également la continuité de service et évite le grippage des pompes. Chaque heure ou jour, selon la programmation effective, les pompes permutent. De ce fait, chaque pompe dispose d’une durée de fonctionnement proche. Cette fonction fait l’objet d’une hypothèse de fonctionnement apportée par mes soins. Il me semble cohérant d’apporter ceci car, dans le cas contraire, la seconde pompe aurait tendance à être grippée et lors d’une mise en service cette dernière ne serait pas opérationnelle, générant l’arrêt du chauffage ou du rafraichissement de l’ensemble du bâtiment ! 2-7 : Asservissement des circulateurs du réseau aéroréfrigérant : J’ai émis également une seconde hypothèse concernant la circulation du fluide dans l’aéroréfrigérant. En effet, l’aéroréfrigérant fonctionne uniquement lorsque la vanne de changeover s’ouvre, donc lorsque la température excède 25°C en hiver. Dans le cas où la température est inférieure à 25°C, alors la vanne de change-Over est fermée et l’aéroréfrigérant est à l’arrêt. Or, n’est pas énoncé dans le CCTP, l’arrêt des circulateurs du réseau aéroréfrigérant. J’ai donc pris la décision d’asservir les circulateurs du réseau aéroréfrigérant à la mesure de débit de la régulation du réseau de cet aéroréfrigérant pour ainsi mette à l’état de repos (arrêt) les circulateurs lorsque le débit est nul, signifiant que la boucle d’eau est équilibrée en terme de puissance au travers le fonctionnement des PAC (mi saison notamment) ou que le régime de fonctionnement des PAC n’est pas atteint et qu’il faut réchauffer cette boucle d’eau. 3- Régulation embarquée : 3-1 : Régulation de la température de soufflage des CTA : La régulation de cette CTA vise à maintenir une température de soufflage constante, en agissant en premier lieu sur de l’énergie dite « gratuite » qu’est la récupération de chaleur via la roue. 24 Si cette dernière n’est pas suffisante, alors on procèdera à l’ouverture de la vanne trois de la batterie chaude. Ces deux actions sont proportionnelles. Concernant la communication de cette CTA vers la gestion technique du bâtiment, ce modèle de CTA préconisé par le CCTP dispose de deux communications référencées, qu’il faut choisir à l’achat : · Soit une communication Modbus TCP/IP · Soit une communication BACNet IP. A noter que des passerelles sont également commercialisées par le constructeur, qu’elles soient KNX ou LonWork . 3-2 : Régulation de l’aéroréfrigérant : Cette régulation est un peu complexe, de par la multitude de réglages à effectuer. Cette régulation agit sur quatre ventilateurs, qui disposent chacun d’un variateur de fréquence. Elle agit également sur les deux media. La régulation est la suivante : l’automate régule la température de retour du réseau aéroréfrigérant pour qu’elle n’excède pas 42°C (régime maximal admissible pour les PAC sur boucles d’eau) par action progressive sur la vitesse d’un ventilateur. Si ce dernier ne suffit pas, alors un deuxième se met en service, puis, si le besoin n’est pas encore comblé, l’action se fait sur un troisième et un quatrième. Dans la cadre, de grande chaleur, le refroidissement peut être insuffisant. Il faut donc proposer l’humidification également progressive des media. Premièrement, le media de droite et en dernier recours celui de gauche. A noter que cette explication est source d’interprétation et de réflexion car la documentation constructeur est peu explicite sur le détail de la régulation, chose admissible par le constructeur pour garder son fonctionnement unique. 3-3 : Régulation de l’ambiance au travers les PAC sur boucle d’eau : Il me parait également intéressant d’aborder succinctement la régulation d’ambiance des locaux chauffés et climatisés ; conscient que cette partie n’est pas à ma charge ! Vous retrouverez en Annexe (§Annexe 7), un schéma de régulation d’une PAC. Par souci de simplicité, j’ai représenté une seule PAC. Tel est le cas du local VDI. Malgré tout, il est impératif de déterminer un protocole de communication commun est compatible. Pour ce faire, après analyse de la documentation technique, deux protocoles peuvent être employés : · · Le protocole Modbus RTU Le protocole BacNet MSTP. Tableau des communications proposées par le constructeur System Air Le régulateur embarqué étant intégré au sein de chaque PAC est un régulateur de marque Siemens de référence POL423. 25 3-4 : Aparté sur le protocole de communication de ces PAC : Comme décrit brièvement en partie individuelle, le protocole LON Work fut banni au profit d’un autre protocole qu’est le ModBus. Je vais vous argumenter ces choix. Ceux-ci sont justifiés par le désir de créer un unique protocole où toutes les informations transitent. De par la nativité des compteurs, il était évident de se diriger vers le ModBus. Le second protocole proposé par ces PAC est le BacNet MSTP, utilisant le même support physique : RS485, en faisant transiter des informations BacNet. De plus, le choix BacNet, quant à lui, aurait engendré un surcoût de par la technologie et les possibilités de cette solution. C’est l’un des critères qui m’a éloigné de cette solution. 3-4 : La vision des régulations embarquées : Ces deux régulations, précédemment citées, sont des régulations embraquées, c’est à dire qu’elles sont indépendantes et autonomes des automates installés dans le bâtiment. Elles détiennent leur propre automate, qui est précablé d’usine. Ceci simplifiant la régulation de l’installation car je n’ai pas à me soucier de la régulation propre au CTA, au refroidisseur adiabatique ainsi qu’aux PAC. 4- Comptage d’énergies : En respect de la réglementation thermique RT2012, article 31, qui nous indique que chaque étage ou chaque tableau divisionnaire doit être équipé de moyens de calcul ou de mesure de consommation électrique. De plus d’autres énergies doivent être comptées ou estimées de cette manière, telles que le refroidissement, l’éclairage, les prises. Concernant la production d’ECS et les centrales de traitement d’air, la mesure ou l’estimation doivent se faire individuellement. En respect à ceci, le maitre d’œuvre au sein du CCTP, préconise l’emploi de compteurs au sein de chaque tableau électrique. Ces compteurs sont adaptés au réseau triphasé ; tel est le cas de ce bâtiment. De ce fait, il dispose de trois mesures de courant afin de déterminer la consommation électrique de chacune des phases du réseau. Ces compteurs sont donc utilisables pour toute énergie électrique : éclairage, prises, consommation de chacune des PAC, CTA, … Voici un extrait de la documentation technique associée et ainsi mieux appréhender mes propos : 26 Disposant d’un réseau 3X400+N, le compteur doit être raccordé ainsi. Je ne m’attarderai pas plus pour cette partie car celle-ci reste à la limite des missions allouées lors de ce projet. Tandis que la communication de ce compteur m’importe, il était pour moi nécessaire d’avoir une vue d’ensemble. La communication ModBus se raccorde sur les bornes 1 à 3, nous en reparlerons ultérieurement. Concernant les PAC, les CTA et la production d’eau chaude sanitaire, le comptage est effectif par système. L’on retrouvera donc autant de compteurs électriques que de PAC, soit un total de 122 compteurs électriques propres au PAC ; ainsi également deux compteurs électriques pour l’emploi des deux CTA ; et, dernièrement, 5 compteurs électriques pour la production d’eau chaude sanitaire pour l’ensemble des sanitaires. Une autre énergie est à prendre en compte. Il s’agit de l’énergie thermique. De par la production de chaleur ou de fraicheur par la boucle d’eau, il faut bien mesurer par bureau et par lot l’énergie dépensée au chauffage ou au rafraichissement de chaque local, afin de voir la répartition mais également de facturer cette consommation au locataire des locaux. C’est pour cela qu’à l’entrée de chaque lot ou bureau, sur la boucle d’eau, est présent un compteur d’énergie thermique ayant pour rôle de mesurer la température aller et retour ainsi que le débit d’après la solution retenue par le bureau d’étude. Cette mesure serait par ultrason et ainsi d’appliquer la formule : puissance est égale au débit d’eau dans la boucle d’eau multiplié par la capacité thermique massique du fluide et également multiplié par la différence de température. Les compteurs d’énergie électrique communiquent via le protocole ModBus RTU. Quant aux compteurs d’énergie thermique, ils communiquent via le protocole Modbus RTU (RS 485 ) ou bien M-Bus. 4.1-Vision des Compteurs d’énergie thermique placés en Sous Station Les compteurs d’énergie thermique et électrique sélectionnés par le CCTP peuvent communiquer via deux protocoles : le protocole MBus ou bien le protocole ModBus RTU (3 fils). Il me parait intéressant de faire communiquer les compteurs en ModBus, ce dernier étant déjà employé pour la fonctionnalité des PAC et CTA. On notera qu’une erreur est présente dans les CCTP : le CCTP CVC aborde un comptage M-Bus (Meter-Bus) dans le cadre de comptage électrique. Tandis qu’à l’inverse dans le lot Electricité, les compteurs d’énergie électrique doivent communiquer en ModBus. Apres réflexion, le ModBus RTU est adéquat est sera le protocole employé ! 27 Pour cause, au vu de la faible quantité de compteurs qu’ils soient thermiques ou électriques, raccordés à l’automate de la sous Station, soit une quinzaine, il parait discutable voir non raisonnable de faire communiquer ces compteurs en M-Bus. Le M-Bus étant propice au comptage mais il a tous son sens lors de reprise de beaucoup de points de comptage et celui-ci engendre un surcoût. Ce protocole M-Bus nécessite l’ajout d’une carte additionnelle au sein de l’automate, générant un surcoût matériel ainsi qu’un surcoût de programmation par l’intégrateur. De plus, les automates sont souvent natifs ModBus (tel va être le cas dans les choix futurs) donc aucune carte relative aux communications n’est nécessaire. Malgré tout, il dispose de nombreux avantages : simplicité de câblage (2 fils non polarisés) ; pas de nécessité de transcription d’information. 5- Le protocole Modbus : Le Protocole MODBUS est un protocole de communication qui repose sur une architecture Master/Slave (Maître/Esclave) ou Client/Server (Client/Serveur). Le protocole est principalement destiné à permettre une communication simple, fiable et rapide entre les dispositifs d'automatisation et de terrain. La communication modbus via RS-232,RS-422 et RS-485 fonctionne en mode maitre/esclave. Cela signifie qu’un dispositif fonctionnant comme maître va interroger un ou plusieurs dispositifs fonctionnant comme esclave. Un dispositif esclave ne peut donc pas fournir volontairement des informations au maître, il doit attendre une sollicitation. En raison de la structure de données neutre par rapport au fournisseur, la communication entre les appareils de différents fabricants ne pose aucun problème. Avantage pas des moindres au vu de l’usage de plusieurs marques différentes dans mon étude : Socomec pour le comptage électrique ; Siemens pour la régulation des PAC, Flexcon pour l’expansion automatique et DIEL pour le comptage thermique. Les communications de type ModBus sont caractérisées par leur vitesse de transmission ou baudrate qui s'exprime en bits/s. Typiquement, cette vitesse de transmission est souvent comprise entre 9600 et 19 200 bits/s mais on peut avoir des vitesses supérieures. 28 6- L’Expansion Automatique propre à cette Sous-Station. En effet précédemment je viens de vous citer la marque Flexcon concernant la communication ModBus de ce matériel. La sous Station accueille une expansion automatique. Cet élément est dit sécuritaire en absorbant la dilation normale de l’eau liée aux circuits CTA ainsi qu’au chauffage de la boucle d’eau. Contrairement à un vase d’expansion traditionnel, celui-ci répond mieux au besoin du maitre d’œuvre avec aucune maintenance à prévoir (pas de regonflage du vase d’expansion) car celui-ci est autonome. Voici ci-dessous le cycle de fonctionnement de ce dernier, illustré par des photos. Explication issue de la documentation technique Flamco (brochure 2 ) 29 6.1- Automne mais communicant : En effet, cette expansion autonome dispose là aussi de sa propre régulation avec une possibilité de communication en ModBus RS 485 (RTU). Ainsi qu’un ensemble de contacts libres de potentiel, véhiculant des défauts. Dans nos cas, nous allons employer la communication ModBus pour recueillir un maximum d’information : - Temps de fonctionnement - Pression entrées et sorties - Précisions des défauts (défaut électrique, défaut compresseur,… ) Malgré tout, en cas de défaillance de communication, un câblage traditionnel (filaire) prévoira la reprise d’un point DI relatif à une Synthèse de défaut. Ce critère est exprimé par le maitre d’œuvre. 7-Définition des points de l’automate de la sous-station : Une fois les besoins clients cernés, il est possible d’effectuer un tableau des points. J’ai premièrement employé le synoptique du bâtiment et ai tracé des lignes rejoignant divers lignes du tableau : AI, DI, AO, DO ; document que vous retrouverez en Annexe (§Annexe 7) C’est chose faite, vous retrouvez le tableau de points en Annexe (§Annexe 8). Sur celui-ci, on retrouve tous les points repris par l’automate de la Sous-Station ; à savoir les points physiques : câblés physiques sur l’automate mais également des points de communication repris par la communication ModBus. 8-Définition des réseaux de communication : 8-1 : Choix d’une communication centrale équipement CVC : Comme énoncé ci avant, le choix des communications du CCTP est écarté du fait que l’accès aux documentations techniques de la PAC préconisée par le CCTP était rendu impossible. De plus, de par la réalité terrain où sont réellement installées les PAC étudiées. Apres analyse des différents protocoles de communication des deux équipements CVC (PAC et CTA), un protocole est commun : il s’agit du ModBus. Or, l’un est dit RTU (Remote Therminal Unit) et l’autre est dit TCP/IP, signifiant que le ModBus RTU communique via une communication physique filaire RS485 et l’autre au travers d’un réseau IP. Le choix des communications se porte au premier abord vers une communication ModBus RTU 30 8.2- Définition réseau de communication concernant l’automate de la Sous-Station : Expansion Automatique Automate Mesure de consommation électrique SousStation Mesure d’Energie thermique PAC eau/air Sorties Analogiques Entrées Analogiques Entrées Logiques Sorties Logiques 8.3-Visualisation de la structure type des différents automates : Est indiqué dans le CCTP que l’ensemble des compteurs doivent être centralisés. De ce fait, chaque automate doit communiquer entre eux au niveau automation. Dans ma démarche d’unicité, le protocole ModBus TCP sera employé au niveau automation. Via le port Ethernet des automates, ces derniers pourront communiquer en ModBus TCP. 31 Autre : Expansion Auto, Compteur V3V, circulateur ,.. Matériel CVC PAC, R+2 R-1 Sous-Station Entrées/Sorties Physique Automate Automate Local VDI Réseau informatique Nova Center R+5 LT Ventilation R+4 32 Automate Automate 9-Choix n°1 : Préconisation CCTP : Le CCTP étudié préconise la gamme Wago lors des références et marques précisés. C’est pourquoi je me suis dirigé naturellement vers le catalogue Wago, en employant les références préconisées et en supprimant d’autres références préconisées, liées au changement (carte LON, M-Bus ). J’ai ainsi, pour découvrir cette gamme, résumé mes besoins par nature de carte : AI, Di , AO, DO. Ceci me permettant de déterminer un nombre de cartes additionnelles. Résultats exprimés sous forme d’un tableur Excel : 9.1- Modification Clause du CCTP : Une modification aux références suggérées a dû être appliquée à l’automate conseillé dans le CCTP. Pour cause, la référence étant remplacée par un produit nouvelle génération, plus performant et durable. La nouvelle référence est la suivante : PFC 200 750-8212. Ce contrôleur est dit de deuxième génération, tandis que celui suggéré dans le CCTP était de première génération. Extrait de la documentation technique Wago 750-8212 33 34 35 9.2-Signalisation, Commande manuelle : En Façade de l’automate sélectionné sera placé un ensemble de cinq commandes manuelles associées à un voyant vert de signalisation marche, pour les récepteurs suivants : - pompe 1 circuit Boucle d’eau - pompe 2 circuit Boucle d’eau -pompe 1 circuit Aéroréfrigérant - pompe 2 circuit Aéroréfrigérant - pompe jumelée circuit CTA. En outre, un ensemble de six voyants rouges signalant un défaut pour les cinq récepteurs cités ainsi qu’un manque d’eau générale de l’installation mesuré par les contrôleurs de débits. Ce choix provient de ma part. En effet, il me semble primordial qu’un opérateur puisse manuellement déroger à la régulation si cette dernière est hors service et ainsi pouvoir combler les déperditions et maintenir des températures acceptables car les surfaces locatives ne peuvent pas manquer de chauffage ou de rafraichissement. 10- Choix et justification de l’alimentation Wago : Ci-dessus vous observerez, une référence propre à une alimentation 24 volts continue. Que va-t-elle alimenter ? Subvient-elle aux besoins de toute la régulation ? J’ai fait le choix d’employer une seule alimentation. Il faut donc la dimensionner dans le cas le plus défavorable, ou l’ensemble des voyants défaut seront allumés (marche également au cas où), la consommation propre à l’automate et ses actes, la consommation propre au relayage. Premièrement abordons la consommation propre à la signalisation : Soit un total de 11 voyants (5 marche et 6 défaut). Ces 11 voyants led sont identiques. Seule la couleur diffère. Extrait de la documentation technique constructeur des voyant LED Schneider On observe que la consommation d’un voyant est de 18 mA. Concernant la consommation de l’automate, il faut également se référer à la documentation technique : 36 Documentation technique contacteur tripolaire TeSys LC1D Dans le cadre de cette documentation technique est exposé une puissance et non une intensité. Il suffit d’appliquer la formule P=U*I Parmi le tableau ci-dessus, on observe la présence de matériel électrique comprenant l’ensemble des composants nécessaires au sein de l’armoire de CVC de la Sous-Station. Maintenant que vous avez vu la démarche de recherche de consommation, voici un tableur général, résumant l’ensemble des consommations et leur somme. La consommation globale est de l’ordre de 2055.2 mA, soit 2.1 A. Il faut donc une alimentation supérieure ou égale à cette intensité. Je suggère de prendre une alimentation ayant un courant maximal assigné de 2.5A. 37 Une fois le matériel au complet choisi, vient l’heure de chiffrer cette solution : 4 223.10 4 38 1 222.89 750-463 Entrée analogique à 4 canaux 1354.21 En prenant en compte l’ensemble des points exprimés dans le tableau de points, l’automate et ses cartes additionnelles ont un cot de 1354.21 euros. A noté que ce devis a été réalisé par un commercial sédentaire Wago, suite à des échanges de ma part car il est difficile d’obtenir des prix dans le cas contraire. Les prix indiqués dans ce chiffrage sont des prix TTC avec une remise de 40% 11- Démarche Smart Designer : Afin de vérifier si le choix des cartes est convenable et si ma démarche est cohérente, j’ai utilisé le logiciel Smart Designer développer par Wago pour vérifier la cohérence d’un projet d’automatisation. 39 Voici les résultats obtenus : RS485 Automate Série 750 Entrée digitale TOR Entrée Analogique Ni1000 /Pt1000 Borne de terminaison Module commande V3V Sortie TOR En suite du matériel propre à l’automatisme, il est nécessaire de chiffrer du matériel électrique, nécessaire au câblage de l’automate, à la protection du matériel (entrées et sorties raccordées à l’automate), relayage et câbles nécessaires aux communications et entrées et sorties physiques. Concernant la quantité de câble renseignée, elle vient suite à un métré de câble. Vous retrouverez ci-joint en Annexe (§Annexe 9) ma démarche de métrage de conducteur au travers les plan Architect Autocad fournis. Un chiffrage a été réalisé au moyen du fournisseur Rexel. 40 Disjoncteur 4 pôles 40A courbe C Bloc différentiel (Vigi) 4 pôles 300 mA 40A Disjoncteur 3 pôles 40A courbe C Bloc Différentiel (Vigi) 3 pôles 30 mA 40A Disjoncteur moteur magnéto-thermique 6-10A Disjoncteur moteur magnéto-thermique 1-1,6A Disjoncteur bipolaire magnétothermique 6 A Disjoncteur bipolaire magnétothermique 10 A Contacteur tripolaire I max 9A bobine 24V DC Voyant LED AC/DC rouge Voyant LED AC/DC vert Bouton Tournant 2 positions Cable Belden 2 paires liaison ModBus couronne 100m Cable souple H07-RNF 3G2,5 couronne 25 m Cable SYT 3 paire couronne 100m 1 1 2 1 6 5 5 5 4 2 1 4 1 1 1 Désignation : Quantité : Nexan Belden Schneider Marque : 827,90 € 993,48 € Total HT remisé 40% Total TTC remisé 40 % : 167,78 € 61,81 € 492,25 € 336,40 € 80,52 € 67,10 € 84,05 € 63,84 € 50,32 € 60,40 € 258,88 € 243,38 € 216,35 € 150,83 € 165,43 € Total 1 034,87 € 83,89 € 61,81 € 492,25 € 67,28 € 13,42 € 13,42 € 16,81 € 15,96 € 25,16 € 60,40 € 64,72 € 243,38 € 216,35 € 150,83 € Prix unitaire Rexel HT 165,43 € Total HT remisé 25% : FILH07RNF3G2,5B25 ILSYT13PAWG24GRC100 BLN9842ST SCHLC1D09BD SCHXB5AVB4 SCHXB5AVB3 SCHXB4BD21 SCHR9PFC610 SCHR9PFC606 SCHGV2ME06 SCHGV2ME14 SCHA9Y62340 SCHA9Y13440 SCHA9P22740 SCHA9F77440 Référence Fabricant : Matériel Annexe Electricité 41 Désignation : Sonde Extérieure Sonde départ/retour applique Contrôleur de débit Vanne trois voies DN 80 Vanne trois voies DN 25 Servomoteur vanne trois voies Servomoteur vanne trois voies Servomoteur vanne trois voies Quantité : 1 3 2 2 1 1 1 1 42 Siemens Thermador Siemens Marque : Pour ce matériel ci, je me suis dirigé vers le fournisseur CEDEO. Type de mesure/ commande : LG-Ni1000 LG-Ni1000 TOR / / 0-10 V 3 points 0-10 V 1 432,87 € Total TTC remisé 40% 58,55 € 191,34 € 328,36 € 519,10 € 259,55 € 381,29 € 277,76 € 372,17 € Total 2388,12 Prix unitaire CEDEO TTC 58,55 € 63,78 € 164,18 € 259,55 € 259,55 € 381,29 € 277,76 € 372,17 € Total TTC non remisé Référence Fabricant : QAC22 QAD22 FLUS VXG44.80-16 VXG44.25-10 S55158-A100 SAS 81.03 SAX61 Avant de sommer le tout, il faut ainsi ajouter le matériel propre à l’installation de CVC pour la régulation, soit les vannes et servomoteur, les contrôleurs de débit et les sondes. Les tarifs Rexel que j’avais à disposition lors de mon encadrement sont des tarifs remisés à 25%. J’ai donc appliqué une remise supplémentaire pour que la remise soit de 40%. Afin de faire correspondre les tarifs, qu’ils soient propres à l’automate ou au matériel d’électricité générale, il faut être sur une base comptable égale. J’ai donc décidé de travailler avec des prix remisés a 40% TTC pour l’ensemble du matériel est ainsi pouvoir s’approcher du tarif que réellement un entrepreneur aurait à régler chez son fournisseur. Là aussi, on est sur la base d’équitabilité, avec une remise de 40% sur le prix public affiché par CEDEO. Désormais voyons le cout global : Cout globale Solution 1 Wago : Cout total Sol Wago = Prix automatisme Wago + Prix matériel électrique + Prix matériel CVC =1354.21+993,48+1432,87 = 3780,56 € Le cout global de cette solution tout compris est de 3780.56 € avec pour hypothèse d’une remise de 40% sur l’ensemble des fournisseurs. 12- Choix n°2 : Automate de marque SAIA : Un deuxième choix est à prévoir dans le cadre de ce projet où le matériel d’automatisme doit différer au vu de dresser un comparatif technico économique. Libre à moi de trouver une marque d’automates. Plusieurs choix étaient en ma possession au vu d’un large marché. SAIA, Sauter, Siemens, Homewell. Mais lequel choisir ? Ayant une connaissance lors de ma formation pour la gamme SAIA, c’est tout naturellement que je me suis dirigé vers SAIA. Leur gamme est vaste et des produits répondraient à ma demande. Les autres fabricants sont également adéquats à ce projet. Un paramètre qui rentre en compte est également la communication native de l’automate. Les automates SAIA sont natifs ModBus et la possibilité de créer une communication niveau automatisation. En comparaison brève, l’exemple de Sautern, où leurs automates sont natifs BacNet, et il serait dommage d’employer un automate Sauter, bien plus onéreux car le développement de la communication BacNet est à l’œuvre, auquel on rajouterait une communication ModBusen supplémentaire. Une aide est disponible dans le choix de l’automate SAIA, chose que j’ai employé : 43 L’automate à sélectionner devra piloter un ensemble de 46 entrées/Sorties physiques. Donc on pourrait se dire qu’un PC1 avec un maxima de E/S suffirait. Or l’installation serait totalement « brider » au sens où que quelques E/S (E/S serait disponible) et l’installation ne serait pas évolutive et si mes besoins évoluent, engendrant un ajout d’E/S alors il Impossible d’y répondre. Or en accord avec le CCTP, l’installation doit être évolutive et une marge de disponible doit être prévisible, d’où le choix du PCD2 , allant jusqu’à 1024 E/S. Les communications du PCD2 sont également compatibles à la centralisation du comptage au travers un niveau automatisation. La communication native ModBus RTu répond au besoin des communications du Nova Center. 44 On notera que contrairement à la solution Wago, l’automate SAIA détient, sans ajout de cartes, un ensemble de 6 entrée (DI) TOR ainsi que 2 sorties TOR (DO). Une fois l’automate sélectionné, vient place à la sélection des cartes additionnelles associées pour répondre au besoin des E/S physiques de la Sous-Station. Maintenant que la gamme est décidée, il faut sélectionner un automate dans cette gamme. Je me suis dirigé vers le PCD2 M5540, car c’est le seul automate de cette gamme avec deux port Ethernet nécessaires à la communication niveau automatisation. 45 46 A noté que l’alimentation provient du fournisseur Rexel. Cette solution a été chiffrée au travers un catalogue de tarifs à disposition lors des semaines d’encadrement, le tarif datant de 2016 ; conscient d’une légère hausse de ces tarifs ces temps-ci. Une fois les références sélectionnées, j’ai pu procéder au chiffrage de cette solution. 47 Une fois l’ensemble compté, le matériel intégrant un automate SAIA est de 4515.01 euros TTC (avec remise généraliste de 40 % ) = 4515.01 euros. =2 088.66+993.48+1432.87 Soit pour un cout total (matériel électrique, CVC et automatisme) = Prix solution SAIA + prix matériel électrique général + prix matériel CVC Le total remisé, toutes taxes comprises, de cette solution d’automatisme SAIA s’élève à 2 088,66 euros. 13-Mise en corrélation des choix de deux Automates : Il me parait intéressant de mettre en lien les deux automates sélectionnés précédemment afin de pouvoir faire un choix. Premièrement, concernant l’automate WAGO, l’une des caractéristiques pertinentes est le processeur de ce dernier, étant le cerveau du système : sans lui rien n’est possible, traitant les informations. L’automate WAGO, PFC 200 750-8212, dispose d’un processeur (CPU) Cortex A8 de fréquence 1 GHz. De plus, concernant la maintenance, il est abordé au sein des documentations constructeur que cet automate est sans entretien. De ce fait, aucun contrat de maintenance concernant l’automate n’est à prévoir. Au vu de l’ampleur des points repris sur l’automate de la Sous-Station, R-1, il est important de prendre en compte l’évolutivité de ce dernier. Un ensemble de 64 cartes ou bornes additionnelles peut être employé. En outre, concernant les communications natives de cet automate, celui-ci est : v v v v Modbus (TCP, UDP) ModBus RTU RS 232 RS 485 48 En lien avec ces raccordements, tous les raccordements de cet automate sont réalisés au moyen de bornes de connexion automates, où les connexions ne nécessitent pas de maintenance, liée au desserrage des vis par exemple. Ce qui rejoint l’argument énoncé précédemment, qui nous garantit cette automate sans entretien et maintenance. En définitive, on peut énoncer comme atout majeur la variété de logiciel chez WAGO et surtout un qui m’importe : « Gestion des données énergétiques ». En effet, le bâtiment étudié détient un bon nombre de compteurs d’énergies, qu’ils soit thermiques ou électriques. Il serait très pertinent d’employer les compteurs à bon escient, afin d’optimiser l’installation et ainsi d’amortir les coûts de cet automate plus rapidement. Pour ce faire, il faut faire usage de logiciel performant, permettant l’exploitation de données de comptage. Au travers de la programmation, il est ainsi possible, à l’issue d’une programmation effective d’enregistrer et de visualiser en un rien de temps les données de mesure provenant de différents médias et grandeurs d'influence. Avec la saisie et la surveillance continues, il est possible de remplir les conditions nécessaires à une utilisation économe de l'énergie. Donc, par la même occasion, faire des scénarios d’économie d’énergie. Ceci ayant deux enjeux : un enjeu environnemental ainsi que de maintenir des coûts de consommation d’énergie à un niveau bas ! Concernant l’automate SAIA, celui est également adapter aux bâtiments. De part, la possibilité d’intégrer un nombre de 1023 E/S. Avec un totale de 64 modules d’extension admissible. Contrairement, a son concurrent WAGO, nativement l’automate SAIA PCD2 possède un total de 6 entrées digitales (tout ou rien), ainsi que deux sorties digitales natives. Signifiant que ces entrées et sorties sont disponibles sans ajout de cartes d’extension. Si elles ne suffisent pas, alors il faut ajouter des modules d’extension. Dans le cadre de notre bâtiment, Nova Center, ces entrées, sorties ne suffisent pas, il faut donc en ajouter. Autre avantage de cette gamme SAIA étant qu’elle possède des cartes d’extension allant jusqu’à 16 entrées TOR ce qui intéressant au vu de nos grands nombres d’entrées. Ceci limitant le nombre de cartes d’extension. Contrairement à WAGO où il suffit de clipser les cartes les unes à la suite des autres, SAIA requiert des boitiers d’extension où prennent place les cartes d‘extension, d’où l’intérêt de limiter le nombre de cartes contrairement à WAGO où ses modules sont bien plus étroits mais avec un nombre maximum d’entrée/sortie égale à 8. Un dernier critère intervient, le tarif des solutions. Wago s’affirme à une somme de 3780,56 euros tandis que son concurrent, SAIA, s’affirme à une somme de 4515.01 euros. Les prix cités sont les tarifs tout compris (matériel CVC et électrique compris). La main d’œuvre n’est pas abordée car il s’agit de deux automates programmables, où le travail d’intégration selon moi est sensiblement égal. Or, on observe que la solution Wago est moins onéreuse de 734.45 €, ce qui n’est pas négligeable. 49 Voici un tableau résumant ce comparatif : 14-Choix retenu Conclusion : Apres réflexion et avis précédent, je retiens l’automate et ses cartes associées de marque Wago. De ce fait, je vais ainsi pouvoir vous exposer le schéma de câblage propre à cette solution. 50 15-Schéma de Câblage : Wago dispose d’un câblage spécifique, qui simplifie la tache aux installateurs. Lors de l’assemblage d’une carte à l’autre, l’alimentation électrique (24v DC) est ainsi distribuée. Quant aux entrées et sorties, pour chacune d’elles, une borne contenant une tension de 24 Volt est présente, afin d’éviter «pontage» sur les bornes d’alimentation. Les schémas de câblage de cette solution sont réalisés au moyen du logiciel Winrelais. En outre, les symboles nécessaires à la réalisation de ce dernier ont été réalisés par mes soins grâce à l’extension WinSymbole présente dans Winrelais. Schéma disponible en Annexe (§Annexe 10). 16- Le BIM : l’implantation physique du matériel. Vous retrouverez en Annexe (§Annexe 11), la maquette BILM du Nova Center, plus précisément le local SousStation ou sont implantés les éléments de régulation de la sous-Station ainsi que le tableau électrique ou sera placé l’automate et les protections électriques des éléments de régulation. De plus, j’ai également placé la sonde de température extérieure. Celle-ci doit être placée au Nord du bâtiment, chose faite : vous le verrez au travers des repères géographiques. 17-Le Chiffrage Global : Ayant retenu Wago, j’ai ainsi réalisé un chiffrage globale de cette solution : matériel et main d’œuvre . Ce chiffrage tient compte de la main d’œuvre propre au tirage de câbles, du test des points et du travail d’intégration. En tenant compte également d’une marge commerciale, des frais de fonctionnement propres à une entreprise . Devis visualisable en Annexe(§Annexe 12) . 18-Vision d’une Supervision : A la demande du maitre d’ouvrage l’automate détient une page Web qui sera exploitée pour assurer la maintenance et l’optimisation des performances énergétiques du bâtiment. Je vous suggère donc, en Annexe 10, une présentation telle qu’elle pourrait l’être, commercialisée par une entreprise d’intégration. On remarquera que l’usage du bien a permis de générer l’imagerie de cette dernière par le bais de masquage d’éléments en fonction des vues et des pages créés. Supervision disponible en Annexe (§Annexe 13). 51 Différentiation Aile Est/ Aile Ouest Annexe 1 : 52 Annexe 2 : Définition des pièces et volume alloué Niveau Nom des pièces R+2 MULTI-BUREAUX WC h/f aile Ouest WC F aile EST WC H aile EST Circulation commune Palier A Palier B TOTAL R+3 WC Lot 3.1 Lot 3.2 Lot 3.3 Lot 3.4 Lot 3.5 Lot 3.6 Palier A Palier B Circulation commune Total R+4 TOTAL LOT 4.1 aile ouest LOT 4.2 aile est LOT 4.3 aile est LOT 4.4 aile est LOT 4.5 aile ouest LOT 4.6 aile ouest WC H/F aile ouest WC H aile est WC F aile est Palier A Palier B Circulation commune Nombre de pièce Surface au sol (m2) Hauteur sous plafond (m) Volume (m3) 6 935,55 2,5 2338,875 2 1 1 10,34 11,64 11,52 2,5 2,5 2,5 25,85 29,1 28,8 1 1 1 13 59,21 9,41 14,09 1051,76 2,375 2,5 2,5 140,62375 23,525 35,225 2621,99875 4 1 1 1 1 1 1 1 1 41,48 139,81 151,45 202,13 138,55 154,87 146,28 9,41 14,09 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 103,7 349,525 378,625 505,325 346,375 387,175 365,7 23,525 35,225 1 13 81,05 1079,12 2,375 192,49375 2687,66875 1 1 1 1 156,19 142,92 202,09 156,19 2,5 2,5 2,5 2,3 390,475 357,3 505,225 359,237 1 162,62 2,5 406,55 1 130,68 2,5 326,7 2 1 1 1 1 10,7 10,7 10,02 9,41 14,09 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 26,75 26,75 25,05 23,525 35,225 1 13 81,05 1086,66 2,375 192,49375 2675,28075 53 R+5 Total WC Local technique Lot 5 Palier Local technique ext Local de rangement Terrasse accessible Végétalisation extensive 2 1 1 1 21,11 3,75 576,83 10,52 1 53,05 1 11,69 1 101,14 3 11 156,09 934,18 2,5 2,5 2,7 2,5 52,775 9,375 1557,441 26,3 1645,891 54 Synoptique du bâtiment, fonctionnement PAC sur boucles d’eau. Annexe 3 : 55 56 Synoptique général et complet des systèmes de CVC du bâtiment Annexe 4 : 57 58 Schéma de régulation détaillé de la Sous-Station. Annexe 5 : Annexes Schéma de régulation : Annexe 6 : 59 Annexes 60 Relevé de points concernant l’automate du R-1 placé dans la SousStation. Annexe 7 : Annexes Tableau de points : Annexe 8 : 61 62 Méthode de métré câble RS485 : Annexe 9 : 63 Schémas de câblage solution Wago : Annexe 10 : 64 R-1 65 Annexes 03 66 67 68 69 Annexes 70 Armoire divisionnaire automatisme et protection régulation Sous-Station Implantation Matériel CVC BIM : Annexe 11 : 71 Annexes 72 Annexe 12 : Devis Global Client : Devis N° 1 En trep ris e CVC En date du Référence client A l'attention de 4/6/21 Nova_Center SEM Dijon Téléphone : Télécopie : SEM Adresse mail 8 rue Marcel Dassaut 21000 Sit e int ernet Dijon Ci-joint le devis concernant l'automatisation de votre installation CVC Désignation Qté TVA Prix Montant TTC Automate Wago série 750 Carte additionnelle entrée digitale Carte additionnelle entrée analogique Carte additionnelle sortie digitale Carte additionnelle régulation (E/S) Borne de terminaison Alimentation Wago 24 Vdc 2,5A Main d'œuvre : 1 4 1 1 1 1 1 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 791,01 € 66,95 € 249,87 € 70,39 € 249,63 € 15,16 € 49,77 € Prestation de tirage de câble (main d'œuvre 43 h) 43 12 10 10,0% 10,0% 20,0% 42,80 € 43,00 € 60,40 € 1 1 1 1 4 1 2 4 5 6 5 5 1 2 1 12 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 10,0% 247,07 € 309,08 € 215,18 € 247,69 € 92,46 € 86,29 € 37,56 € 23,82 € 96,12 € 17,91 € 17,91 € 22,42 € 770,00 € 147,18 € 112,00 € 44,10 € 296,48 € 370,90 € 258,22 € 297,23 € 443,81 € 103,55 € 90,14 € 114,34 € 576,72 € 128,95 € 107,46 € 134,52 € 924,00 € 353,23 € 134,40 € 582,12 € 1 3 2 1 1 1 1 1 10 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 10,0% 46,84 € 51,02 € 131,34 € 207,64 € 208,64 € 305,03 € 277,76 € 297,73 € 45,00 € 56,21 € 183,67 € 315,22 € 249,17 € 250,37 € 366,04 € 333,31 € 357,28 € 495,00 € Automatisme : Prestation de raccordement/pose armoire ( main d'œuvre 12h ) Prestation d'intégration 949,21 € 321,36 € 299,85 € 84,47 € 299,56 € 18,19 € 59,72 € 2 024,44 € 567,60 € 724,80 € Protection électrique/électricité généraliste : Disjoncteur 4 pôles 40A courbe C Bloc différentiel (Vigi) 4 pôles 300 mA 40A Disjoncteur 3 pôles 40A courbe C Bloc Différentiel (Vigi) 3 pôles 30 mA 40A Disjoncteur moteur magnéto-thermique 6-10A Disjoncteur moteur magnéto-thermique 1-1,6A Disjoncteur bipolaire magnéto-thermique 6 A Disjoncteur bipolaire magnéto-thermique 10 A Contacteur tripolaire I max 9A bobine 24V DC Voyant LED AC/DC rouge Voyant LED AC/DC vert Bouton Tournant 2 positions Cable Belden 2 paires liaison ModBus couronne 100m Cable souple H07-RNF 3G2,5 couronne 25m Cable SYT 3 paire couronne 100m Prestation installation matériel électrique Matériel CVC : Sonde Extérieure Siemens Sonde départ/retour applique Siemens Contrôleur de débit Vanne trois voies DN 80 Vanne trois voies DN 25 Servomoteur vanne trois voies rotatif Servomoteur vanne trois voies rotatif Servomoteur vanne trois voies a tige Prestation d'installation matériel CVC/ Test des points de régulation Conditions de règlement : Escompte pour paiement anticipé : Mode de règlement : à réception de facture non chèque ou v irement SOUS-TOTAL 12 871,52 € TOTAL HT Ce dev is est v alable 30 jours à compter de sa date de réalisation. TVA 812,16 € TOTAL TTC 812,16 € 73 W=70°C Chauffage Urbain Température de départ =65°C Qv : 4.2 m3/h Vision d’une Supervision : Annexe 13 : % d’ouverture =67% Automate R-1 Sous-Station Automate R+4 Evolution V3V : Evolution température de départ Automate R+2 Automate R+5 LT Ventilation ² Chauffage uffage Urbain ain Réseau CTA Mode CHAUD Réseau Aéroréfrigérant Vers page accueil Nova Center Réseau Boucle d’eau 74 W=32°C Température entré EC =28°C % d’ouverture =28% Evolution V3V : Evolution température de départ W=25°C Température entré EC =24°C Retour page d’accueil Sous-Station % d’ouverture =41% Mode CHAUD 75