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exemple-1- U61 GTC-GTB

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Partie Individuelle :
1- Définition et analyse des besoins CVC :
Ayant pour mission, l’étude et le dimensionnement de l’automate placée au R-1, en Sous-Station.
En premier lieu, il semble primordial d’approfondir les schémas de principe exploité en Annexe (§
Annexe 4) afin de le compléter et d’y associer les boucles de régulation pour mieux cerner le
fonctionnement et l’automatisation de cette sous-station et notamment de cette boucle d’eau.
A la différence du premier schéma de principe traité en partie individuelle, la distribution d’eau
chaude sanitaire est effective. Celle-ci est produite au moyen de ballon d’eau chaude sanitaire
électrique, d’une capacité de 40 litres. Cette production, dite semi-instantanée, est réalisée par
chaque WC à compter du R+2 au R+5. Chaque WC de chaque aile des niveaux cités détient sa propre
production d’ECS, chose représentée sur le schéma de principe en annexe (§Annexe 5).
De plus, concernant la distribution d’eau froide, celle-ci, amplement détaillée, faisait apparaitre, les
trois réseaux d’eau froide.
En effet, de par la liaison de l’eau froide avec le milieu extérieur, un réseau est dédié afin de le
tracer. Le traçage consiste, au travers d’un calorifugeage, d’y insérer une résistance électrique qui
s’active et produira donc de la chaleur par effet joules si la température en surface du tuyau d’eau
froide est de 5°C ou moins. Donc, de ce fait, un réseau d’eau froide est dédié à l’alimentation en eau
froide de l’aéroréfrigérant.
Les deux autres réseaux concernent l’alimentation en eau froide, nécessaire à la production d’ECS
et aux besoins d’eau froide dans les bureaux. Les niveau RDC, R+1 ; R+2 ; (R+3 et R+4), sont
indépendants et détiennent leur propre réseau d’eau froide, en supplément de celui propre à
l’aéroréfrigérant.
Chose également visible en Annexe.
En définitive, le comptage est également effectif sur ce schéma de principe.
1.1-Besoin du maitre d’œuvre :
Le maitre d’œuvre désire disposer d’une Gestion Technique Centralisé afin de pouvoir :
-
Piloter la sous Station de son bâtiment, soit gérer un ensemble de régulations et assurer la
régulation à savoir notamment :
Des programmations horaires pour le maintien en température du bâtiment, scénario de
mise en service à l’arrêt du refroidisseur adiabatique, des PAC et CTA.
Une Gestion Eté / Hiver, fonction des conditions d’ambiance dérogeables.
Une Protection antigel de l’installation mise en place.
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Une régulation effective :
-
Un régime 70 / 50°C au départ sous station pour les CTA.
Un régime Boucle d’eau 20 / 25°C pour les pompes à chaleur lorsque les PAC sont en
demande de chaleur (mode chauffage).
- Un régime Boucle d’eau au plus défavorable 43 / 48°C pour les pompes à chaleur en mode
rafraîchissement.
- Et dernièrement l’optimisation de l’installation via le comptage d’énergie et ses sources
d’amélioration énergétique du bâti.
On ajoutera que le maitre d’œuvre désire des mesures de température non pas pour faire des
boucles de régulation mais pour une application de la sonde de température extérieure pour
calculer les degrés jour, nécessaires à l’optimisation du comptage.
Et dernièrement une mesure de la température aller et retour de la boucle d’eau pour visualiser
son évolution au travers la supervision.
En effet, cet automate doit être en mesure de disposer d’une supervision afin d’interagir avec
l’installation.
Ces notions et attentes sont issues du CCTP. Je vais ainsi détailler chacun de ces notions pour que
vous visualisiez ma démarche et son résultat.
1.2-Fonctionnement du refroidisseur adiabatique :
Avant tout, il me parait indispensable de parler d’avantage du refroidisseur adiabatique et son
fonctionnement qui conditionne les boucles de régulation.
La notions et le fonctionnement des PAC étant décrits dans la partie individuelle.
Ce refroidisseur vise à évacuer l’excès de
chaleur provenant de la boucle d’eau au
milieux extérieur.
Illustration issue de la documentation technique constructeur.
Sachant que les conditions extérieures
varient à tout instant, l’air extérieur
devient plus ou moins sec mais il faut
assurer la dissipation de chaleur. Pour ce
faire, un ensemble de quatre
ventilateurs assure cette dissipation.
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En outre, comme le montre l’illustration, nous avons deux média humidification. Les media sont des
plaques pouvant retenir un certain volume d’eau, qui va améliorer grandement la dissipation de
chaleur, si les ventilateurs ne suffisent pas. De chaque côté de cette aéroréfrigérant se trouve un
média, soit deux media humidificateur.
Ces media sont donc alimentés grâce à une arrivée d’eau froide, qui est ensuite régulée au travers
d’une vanne deux voies de régulation.
C’est donc ainsi que fonctionne l’évacuation des calories en été ou à mi-saison !
2- Descriptif des boucles de régulation :
Vous retrouverez en Annexe (§Annexe 5) le synoptique du bâtiment, intégrant les diverses boucles
de régulation.
Ainsi qu’en Annexe (§Annexe 6) le détail d’une pièce type (schéma de régulation ). Tel est le cas du
local VDI (voie données images), au R-1. Le choix s’est porté vers ce local car il ne détient qu’une
PAC, simplifiant le schéma car les autres locaux détiennent un ensemble de PAC, ce qui aurait rendu
le schéma plus complexe et moins instinctif à la compréhension.
Au travers de ces annexes, on visualise un ensemble de quatre boucles de régulation en SousStation :
2.1- Régulation constante Sous-Station :
Afin d’irriguer au travers un réseau constant, les CTA qui détiennent un réseau 60-40°C.
Cette régulation vise à mesurer la température aller, provenant du réseau de chauffage urbain à
l’issue de la vanne trois voies et ainsi d’agir de manière progressive sur la vanne trois voies. La
consigne est fixée à 70°C.
2.2- Régulation de la température de départ Chauffage boucles d’eau :
Cette boucle de régulation vise à adapter la température afin de maintenir une température
constante de 25°C en condition hivernale. Il s’agit de la régulation de la température de départ par
action progressive sur la vanne trois voies, avec comme consigne de température 25°C.
En dérogation à cette régulation énoncée, un débitmètre assure une fonction d’un contact TOR,
générant la fermeture de la V3V lorsque le débit s’annule.
2-3- Régulation Change-Over
Cette régulation vise à passer « du mode chaud » au « mode froid », afin d’assurer une température
constante pour ce réseau.
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En effet, les PAC ayant pour régime de fonctionnement 20/25°C en hiver, pour obtenir de bonnes
performances et favoriser le COP de ces PAC, il faut donc respecter ce régime et ainsi faire usage
d’une vanne de change-over, afin d’osciller entre chaud et froid pour obtenir ces valeurs de
température requise.
Quant aux conditions été, le régime maximal admissible est : 43/48°C. De ce fait, cette régulation
vise à agir de manière tout ou rien sur la vanne de change over.
Deux Tout ou rien sont nécessaires, ce qui revient à un mode d’action trois points car ce change
over se réalise au moyen de l’ouverture ou fermeture de la voie directe ou de la voie bipass de la
V3V de Change Over.
En admettant que le différentiel est de 2°C.
Si la température est inférieure à 25°C, alors la vanne de CO (Change-Over) est fermée.
Or, si la valeur est supérieure à la consigne, soit 25°C, alors la vanne de CO s’ouvre !
2-4- Régulation aéroréfrigérant :
Cette boucle de régulation vise à maintenir une température et un régime de fonctionnement
n’excédant pas le régime énoncé précédemment, à savoir 43-48°C. Pour ce faire, cette boucle de
régulation mesure la température aller du départ boucle d’eau est va agir de manière
proportionnelle sur la vanne trois voies, en sortie de l’échangeur de l’aéroréfrigérant ; afin de
moduler la puissance de l’aéroréfrigérant et maintenir une température maximale de 42°C dans les
PAC sur boucles d’eau.
Cette opération favorise les COP de ces pompes à chaleur, donc les performances énergétiques du
bâtiment !
Tout comme la régulation du chauffage de la boucle d’eau, on retrouve là, également, un débit qui
déroge le fonctionnement de la régulation et ferme la vanne si le débit dans l’installation devient
nul. Si le débit est nul, cela signifie que l’installation est en défaut et qu’il faut s’en prémunir.
2-5 : Variation de fréquence des circulateurs de réseau boucles d’eau :
Le choix des circulateurs s’est porté vers des circulateurs asynchrones. De ce fait, leur
fonctionnement ne permet pas nativement de varier la puissance de ces circulateurs.
Un ensemble de deux circulateurs est installé en parallèle, afin d’assurer l’éventualité de
dysfonctionnement d’un circulateur et ainsi assurer la continuité de service au travers le second
circulateur.
Au travers le CCTP, le maitre d’ouvrage indique sa volonté d’équiper ces circulateurs de variateurs
de fréquence afin de faire varier la fréquence et donc de réduire la consommation électrique si la
demande de calories ou de frigories est moindre.
En effet, lorsque l’ensemble des PAC est en fonctionnement, la variation de fréquence n’est pas
justifiée.
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Or, si un niveau ou un lot n’emploie pas les PAC, alors la demande est moindre. De ce fait, la
variation de fréquence a tout son sens et l’abaissement de vitesse de rotation permet une réduction
des consommations électriques.
2-6 : Permutation cyclique circulateur asynchrone.
Cette permutation concerne l’ensemble des circulateurs asynchrones, soit l’ensemble des quatre
circulateurs du réseau gérant la boucle d’eau.
Une première fonction de permutation cyclique va être associée au circulateur précédemment
énoncé, gérant la distribution au sein des PAC.
De plus, une seconde permutation cyclique assurera le refroidissement du fluide au niveau de
l’aéroréfrigérant.
Être permutation cyclique vise à assurer également la continuité de service et évite le grippage des
pompes. Chaque heure ou jour, selon la programmation effective, les pompes permutent. De ce
fait, chaque pompe dispose d’une durée de fonctionnement proche.
Cette fonction fait l’objet d’une hypothèse de fonctionnement apportée par mes soins. Il me semble
cohérant d’apporter ceci car, dans le cas contraire, la seconde pompe aurait tendance à être grippée
et lors d’une mise en service cette dernière ne serait pas opérationnelle, générant l’arrêt du
chauffage ou du rafraichissement de l’ensemble du bâtiment !
2-7 : Asservissement des circulateurs du réseau aéroréfrigérant :
J’ai émis également une seconde hypothèse concernant la circulation du fluide dans
l’aéroréfrigérant. En effet, l’aéroréfrigérant fonctionne uniquement lorsque la vanne de changeover s’ouvre, donc lorsque la température excède 25°C en hiver.
Dans le cas où la température est inférieure à 25°C, alors la vanne de change-Over est fermée et
l’aéroréfrigérant est à l’arrêt. Or, n’est pas énoncé dans le CCTP, l’arrêt des circulateurs du réseau
aéroréfrigérant. J’ai donc pris la décision d’asservir les circulateurs du réseau aéroréfrigérant à la
mesure de débit de la régulation du réseau de cet aéroréfrigérant pour ainsi mette à l’état de repos
(arrêt) les circulateurs lorsque le débit est nul, signifiant que la boucle d’eau est équilibrée en terme
de puissance au travers le fonctionnement des PAC (mi saison notamment) ou que le régime de
fonctionnement des PAC n’est pas atteint et qu’il faut réchauffer cette boucle d’eau.
3- Régulation embarquée :
3-1 : Régulation de la température de soufflage des CTA :
La régulation de cette CTA vise à maintenir une température de soufflage constante, en agissant en
premier lieu sur de l’énergie dite « gratuite » qu’est la récupération de chaleur via la roue.
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Si cette dernière n’est pas suffisante, alors on procèdera à l’ouverture de la vanne trois de la batterie
chaude. Ces deux actions sont proportionnelles.
Concernant la communication de cette CTA vers la gestion technique du bâtiment, ce modèle de
CTA préconisé par le CCTP dispose de deux communications référencées, qu’il faut choisir à l’achat :
· Soit une communication Modbus TCP/IP
· Soit une communication BACNet IP.
A noter que des passerelles sont également commercialisées par le constructeur, qu’elles soient
KNX ou LonWork .
3-2 : Régulation de l’aéroréfrigérant :
Cette régulation est un peu complexe, de par la multitude de réglages à effectuer. Cette régulation
agit sur quatre ventilateurs, qui disposent chacun d’un variateur de fréquence. Elle agit également
sur les deux media.
La régulation est la suivante : l’automate régule la température de retour du réseau aéroréfrigérant
pour qu’elle n’excède pas 42°C (régime maximal admissible pour les PAC sur boucles d’eau) par
action progressive sur la vitesse d’un ventilateur. Si ce dernier ne suffit pas, alors un deuxième se
met en service, puis, si le besoin n’est pas encore comblé, l’action se fait sur un troisième et un
quatrième. Dans la cadre, de grande chaleur, le refroidissement peut être insuffisant. Il faut donc
proposer l’humidification également progressive des media. Premièrement, le media de droite et
en dernier recours celui de gauche.
A noter que cette explication est source d’interprétation et de réflexion car la documentation
constructeur est peu explicite sur le détail de la régulation, chose admissible par le constructeur
pour garder son fonctionnement unique.
3-3 : Régulation de l’ambiance au travers les PAC sur boucle d’eau :
Il me parait également intéressant d’aborder succinctement la régulation d’ambiance des locaux
chauffés et climatisés ; conscient que cette partie n’est pas à ma charge !
Vous retrouverez en Annexe (§Annexe 7), un schéma de régulation d’une PAC. Par souci de
simplicité, j’ai représenté une seule PAC. Tel est le cas du local VDI.
Malgré tout, il est impératif de déterminer un protocole de communication commun est compatible.
Pour ce faire, après analyse de la documentation technique, deux protocoles peuvent être
employés :
·
·
Le protocole Modbus RTU
Le protocole BacNet MSTP.
Tableau des communications proposées par le constructeur System Air
Le régulateur embarqué étant intégré au sein de chaque PAC est un régulateur de marque
Siemens de référence POL423.
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3-4 : Aparté sur le protocole de communication de ces PAC :
Comme décrit brièvement en partie individuelle, le protocole LON Work fut banni au profit d’un
autre protocole qu’est le ModBus.
Je vais vous argumenter ces choix. Ceux-ci sont justifiés par le désir de créer un unique protocole où
toutes les informations transitent.
De par la nativité des compteurs, il était évident de se diriger vers le ModBus. Le second protocole
proposé par ces PAC est le BacNet MSTP, utilisant le même support physique : RS485, en faisant
transiter des informations BacNet.
De plus, le choix BacNet, quant à lui, aurait engendré un surcoût de par la technologie et les
possibilités de cette solution. C’est l’un des critères qui m’a éloigné de cette solution.
3-4 : La vision des régulations embarquées :
Ces deux régulations, précédemment citées, sont des régulations embraquées, c’est à dire qu’elles
sont indépendantes et autonomes des automates installés dans le bâtiment. Elles détiennent leur
propre automate, qui est précablé d’usine.
Ceci simplifiant la régulation de l’installation car je n’ai pas à me soucier de la régulation propre au
CTA, au refroidisseur adiabatique ainsi qu’aux PAC.
4- Comptage d’énergies :
En respect de la réglementation thermique RT2012, article 31, qui nous indique que chaque étage
ou chaque tableau divisionnaire doit être équipé de moyens de calcul ou de mesure de
consommation électrique.
De plus d’autres énergies doivent être comptées ou estimées de cette manière, telles que le
refroidissement, l’éclairage, les prises.
Concernant la production d’ECS et les centrales de traitement d’air, la mesure ou l’estimation
doivent se faire individuellement.
En respect à ceci, le maitre d’œuvre au sein du CCTP, préconise l’emploi de compteurs au sein de
chaque tableau électrique. Ces compteurs sont adaptés au réseau triphasé ; tel est le cas de ce
bâtiment. De ce fait, il dispose de trois mesures de courant afin de déterminer la consommation
électrique de chacune des phases du réseau. Ces compteurs sont donc utilisables pour toute énergie
électrique : éclairage, prises, consommation de chacune des PAC, CTA, …
Voici un extrait de la documentation technique associée et ainsi mieux appréhender mes propos :
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Disposant d’un réseau 3X400+N, le
compteur doit être raccordé ainsi. Je ne
m’attarderai pas plus pour cette partie
car celle-ci reste à la limite des missions
allouées lors de ce projet. Tandis que la
communication
de
ce
compteur
m’importe, il était pour moi nécessaire
d’avoir une vue d’ensemble.
La communication ModBus se raccorde sur les bornes 1 à 3, nous en reparlerons ultérieurement.
Concernant les PAC, les CTA et la production d’eau chaude sanitaire, le comptage est effectif par
système. L’on retrouvera donc autant de compteurs électriques que de PAC, soit un total de 122
compteurs électriques propres au PAC ; ainsi également deux compteurs électriques pour l’emploi
des deux CTA ; et, dernièrement, 5 compteurs électriques pour la production d’eau chaude sanitaire
pour l’ensemble des sanitaires.
Une autre énergie est à prendre en compte. Il s’agit de l’énergie thermique. De par la production de
chaleur ou de fraicheur par la boucle d’eau, il faut bien mesurer par bureau et par lot l’énergie
dépensée au chauffage ou au rafraichissement de chaque local, afin de voir la répartition mais
également de facturer cette consommation au locataire des locaux.
C’est pour cela qu’à l’entrée de chaque lot ou bureau, sur la boucle d’eau, est présent un compteur
d’énergie thermique ayant pour rôle de mesurer la température aller et retour ainsi que le débit
d’après la solution retenue par le bureau d’étude. Cette mesure serait par ultrason et ainsi
d’appliquer la formule : puissance est égale au débit d’eau dans la boucle d’eau multiplié par la
capacité thermique massique du fluide et également multiplié par la différence de température.
Les compteurs d’énergie électrique communiquent via le protocole ModBus RTU. Quant aux
compteurs d’énergie thermique, ils communiquent via le protocole Modbus RTU (RS 485 ) ou bien
M-Bus.
4.1-Vision des Compteurs d’énergie thermique placés en Sous Station
Les compteurs d’énergie thermique et électrique sélectionnés par le CCTP peuvent communiquer
via deux protocoles : le protocole MBus ou bien le protocole ModBus RTU (3 fils).
Il me parait intéressant de faire communiquer les compteurs en ModBus, ce dernier étant déjà
employé pour la fonctionnalité des PAC et CTA.
On notera qu’une erreur est présente dans les CCTP : le CCTP CVC aborde un comptage M-Bus
(Meter-Bus) dans le cadre de comptage électrique. Tandis qu’à l’inverse dans le lot Electricité, les
compteurs d’énergie électrique doivent communiquer en ModBus.
Apres réflexion, le ModBus RTU est adéquat est sera le protocole employé !
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Pour cause, au vu de la faible quantité de compteurs qu’ils soient thermiques ou électriques,
raccordés à l’automate de la sous Station, soit une quinzaine, il parait discutable voir non
raisonnable de faire communiquer ces compteurs en M-Bus.
Le M-Bus étant propice au comptage mais il a tous son sens lors de reprise de beaucoup de points
de comptage et celui-ci engendre un surcoût.
Ce protocole M-Bus nécessite l’ajout d’une carte additionnelle au sein de l’automate, générant un
surcoût matériel ainsi qu’un surcoût de programmation par l’intégrateur.
De plus, les automates sont souvent natifs ModBus (tel va être le cas dans les choix futurs) donc
aucune carte relative aux communications n’est nécessaire.
Malgré tout, il dispose de nombreux avantages : simplicité de câblage (2 fils non polarisés) ; pas de
nécessité de transcription d’information.
5- Le protocole Modbus :
Le Protocole MODBUS est un protocole de communication qui repose
sur une architecture Master/Slave (Maître/Esclave) ou Client/Server
(Client/Serveur). Le protocole est principalement destiné à permettre
une communication simple, fiable et rapide entre les dispositifs
d'automatisation et de terrain.
La communication modbus via RS-232,RS-422 et RS-485 fonctionne en mode maitre/esclave. Cela
signifie qu’un dispositif fonctionnant comme maître va interroger un ou plusieurs dispositifs
fonctionnant comme esclave. Un dispositif esclave ne peut donc pas fournir volontairement des
informations au maître, il doit attendre une sollicitation.
En raison de la structure de données neutre par rapport au fournisseur, la communication entre les
appareils de différents fabricants ne pose aucun problème.
Avantage pas des moindres au vu de l’usage de plusieurs marques différentes dans mon étude :
Socomec pour le comptage électrique ; Siemens pour la régulation des PAC, Flexcon pour
l’expansion automatique et DIEL pour le comptage thermique.
Les communications de type ModBus sont caractérisées par leur vitesse de transmission ou
baudrate qui s'exprime en bits/s. Typiquement, cette vitesse de transmission est souvent comprise
entre 9600 et 19 200 bits/s mais on peut avoir des vitesses supérieures.
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6- L’Expansion Automatique propre à cette Sous-Station.
En effet précédemment je viens de vous citer la marque Flexcon concernant la communication
ModBus de ce matériel.
La sous Station accueille une expansion automatique.
Cet élément est dit sécuritaire en absorbant la dilation normale de l’eau liée aux circuits CTA ainsi
qu’au chauffage de la boucle d’eau.
Contrairement à un vase d’expansion traditionnel, celui-ci répond mieux au besoin du maitre
d’œuvre avec aucune maintenance à prévoir (pas de regonflage du vase d’expansion) car celui-ci est
autonome.
Voici ci-dessous le cycle de fonctionnement de ce dernier, illustré par des photos.
Explication issue de la documentation technique Flamco (brochure 2 )
29
6.1- Automne mais communicant :
En effet, cette expansion autonome dispose là aussi de sa propre régulation avec une possibilité de
communication en ModBus RS 485 (RTU).
Ainsi qu’un ensemble de contacts libres de potentiel, véhiculant des défauts.
Dans nos cas, nous allons employer la communication ModBus pour recueillir un maximum
d’information :
- Temps de fonctionnement
- Pression entrées et sorties
- Précisions des défauts (défaut électrique, défaut compresseur,… )
Malgré tout, en cas de défaillance de communication, un câblage traditionnel (filaire) prévoira la
reprise d’un point DI relatif à une Synthèse de défaut.
Ce critère est exprimé par le maitre d’œuvre.
7-Définition des points de l’automate de la sous-station :
Une fois les besoins clients cernés, il est possible d’effectuer un tableau des points.
J’ai premièrement employé le synoptique du bâtiment et ai tracé des lignes rejoignant divers lignes
du tableau : AI, DI, AO, DO ; document que vous retrouverez en Annexe (§Annexe 7)
C’est chose faite, vous retrouvez le tableau de points en Annexe (§Annexe 8).
Sur celui-ci, on retrouve tous les points repris par l’automate de la Sous-Station ; à savoir les points
physiques : câblés physiques sur l’automate mais également des points de communication repris
par la communication ModBus.
8-Définition des réseaux de communication :
8-1 : Choix d’une communication centrale équipement CVC :
Comme énoncé ci avant, le choix des communications du CCTP est écarté du fait que l’accès aux
documentations techniques de la PAC préconisée par le CCTP était rendu impossible. De plus, de
par la réalité terrain où sont réellement installées les PAC étudiées.
Apres analyse des différents protocoles de communication des deux équipements CVC (PAC et CTA),
un protocole est commun : il s’agit du ModBus.
Or, l’un est dit RTU (Remote Therminal Unit) et l’autre est dit TCP/IP, signifiant que le ModBus RTU
communique via une communication physique filaire RS485 et l’autre au travers d’un réseau IP.
Le choix des communications se porte au premier abord vers une communication ModBus RTU
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8.2- Définition réseau de communication concernant l’automate de la Sous-Station :
Expansion Automatique
Automate
Mesure de consommation
électrique
SousStation
Mesure d’Energie thermique
PAC eau/air
Sorties
Analogiques
Entrées
Analogiques
Entrées
Logiques
Sorties
Logiques
8.3-Visualisation de la structure type des différents automates :
Est indiqué dans le CCTP que l’ensemble des compteurs doivent être centralisés. De ce fait, chaque
automate doit communiquer entre eux au niveau automation.
Dans ma démarche d’unicité, le protocole ModBus TCP sera employé au niveau automation. Via le
port Ethernet des automates, ces derniers pourront communiquer en ModBus TCP.
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Autre :
Expansion Auto,
Compteur
V3V, circulateur
,..
Matériel CVC
PAC,
R+2
R-1 Sous-Station
Entrées/Sorties
Physique
Automate
Automate
Local VDI
Réseau
informatique
Nova Center
R+5 LT Ventilation
R+4
32
Automate
Automate
9-Choix n°1 : Préconisation CCTP :
Le CCTP étudié préconise la gamme Wago lors des références et marques précisés. C’est pourquoi
je me suis dirigé naturellement vers le catalogue Wago, en employant les références préconisées
et en supprimant d’autres références préconisées, liées au changement (carte LON, M-Bus ).
J’ai ainsi, pour découvrir cette gamme, résumé mes besoins par nature de carte : AI, Di , AO, DO.
Ceci me permettant de déterminer un nombre de cartes additionnelles.
Résultats exprimés sous forme d’un tableur Excel :
9.1- Modification Clause du CCTP :
Une modification aux références suggérées a dû être appliquée à l’automate conseillé dans le CCTP.
Pour cause, la référence étant remplacée par un produit nouvelle génération, plus performant et
durable. La nouvelle référence est la suivante : PFC 200 750-8212.
Ce contrôleur est dit de deuxième génération, tandis que celui suggéré dans le CCTP était de
première génération.
Extrait de la documentation technique Wago 750-8212
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34
35
9.2-Signalisation, Commande manuelle :
En Façade de l’automate sélectionné sera placé un ensemble de cinq commandes manuelles
associées à un voyant vert de signalisation marche, pour les récepteurs suivants :
- pompe 1 circuit Boucle d’eau
- pompe 2 circuit Boucle d’eau
-pompe 1 circuit Aéroréfrigérant
- pompe 2 circuit Aéroréfrigérant
- pompe jumelée circuit CTA.
En outre, un ensemble de six voyants rouges signalant un défaut pour les cinq récepteurs cités ainsi
qu’un manque d’eau générale de l’installation mesuré par les contrôleurs de débits.
Ce choix provient de ma part. En effet, il me semble primordial qu’un opérateur puisse manuellement
déroger à la régulation si cette dernière est hors service et ainsi pouvoir combler les déperditions et
maintenir des températures acceptables car les surfaces locatives ne peuvent pas manquer de
chauffage ou de rafraichissement.
10- Choix et justification de l’alimentation Wago :
Ci-dessus vous observerez, une référence propre à une alimentation 24 volts continue.
Que va-t-elle alimenter ? Subvient-elle aux besoins de toute la régulation ?
J’ai fait le choix d’employer une seule alimentation. Il faut donc la dimensionner dans le cas le plus
défavorable, ou l’ensemble des voyants défaut seront allumés (marche également au cas où), la
consommation propre à l’automate et ses actes, la consommation propre au relayage.
Premièrement abordons la consommation propre à la signalisation :
Soit un total de 11 voyants (5 marche et 6 défaut). Ces 11 voyants led sont identiques. Seule la couleur
diffère.
Extrait de la documentation technique constructeur des voyant LED Schneider
On observe que la consommation d’un voyant est de 18 mA.
Concernant la consommation de l’automate, il faut également se référer à la documentation
technique :
36
Documentation technique contacteur tripolaire TeSys LC1D
Dans le cadre de cette documentation technique est exposé une puissance et non une intensité. Il
suffit d’appliquer la formule P=U*I
Parmi le tableau ci-dessus, on observe la présence de matériel électrique comprenant l’ensemble des
composants nécessaires au sein de l’armoire de CVC de la Sous-Station.
Maintenant que vous avez vu la démarche de recherche de consommation, voici un tableur général,
résumant l’ensemble des consommations et leur somme.
La consommation globale est de l’ordre de 2055.2 mA, soit 2.1 A. Il faut donc une alimentation
supérieure ou égale à cette intensité.
Je suggère de prendre une alimentation ayant un courant maximal assigné de 2.5A.
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Une fois le matériel au complet choisi, vient l’heure de chiffrer cette solution :
4
223.10
4
38
1
222.89
750-463
Entrée analogique à 4 canaux
1354.21
En prenant en compte l’ensemble des points exprimés dans le tableau de points, l’automate et ses
cartes additionnelles ont un cot de 1354.21 euros.
A noté que ce devis a été réalisé par un commercial sédentaire Wago, suite à des échanges de ma
part car il est difficile d’obtenir des prix dans le cas contraire.
Les prix indiqués dans ce chiffrage sont des prix TTC avec une remise de 40%
11- Démarche Smart Designer :
Afin de vérifier si le choix des cartes est convenable et si ma démarche est cohérente, j’ai utilisé le
logiciel Smart Designer développer par Wago pour vérifier la cohérence d’un projet
d’automatisation.
39
Voici les résultats obtenus :
RS485
Automate
Série 750
Entrée digitale
TOR
Entrée
Analogique
Ni1000
/Pt1000
Borne de
terminaison
Module
commande
V3V
Sortie TOR
En suite du matériel propre à l’automatisme, il est nécessaire de chiffrer du matériel
électrique, nécessaire au câblage de l’automate, à la protection du matériel (entrées et sorties
raccordées à l’automate), relayage et câbles nécessaires aux communications et entrées et sorties
physiques.
Concernant la quantité de câble renseignée, elle vient suite à un métré de câble.
Vous retrouverez ci-joint en Annexe (§Annexe 9) ma démarche de métrage de conducteur au travers
les plan Architect Autocad fournis.
Un chiffrage a été réalisé au moyen du fournisseur Rexel.
40
Disjoncteur 4 pôles 40A courbe C
Bloc différentiel (Vigi) 4 pôles 300 mA
40A
Disjoncteur 3 pôles 40A courbe C
Bloc Différentiel (Vigi) 3 pôles 30 mA
40A
Disjoncteur moteur magnéto-thermique
6-10A
Disjoncteur moteur magnéto-thermique
1-1,6A
Disjoncteur bipolaire magnétothermique 6 A
Disjoncteur bipolaire magnétothermique 10 A
Contacteur tripolaire I max 9A bobine
24V DC
Voyant LED AC/DC rouge
Voyant LED AC/DC vert
Bouton Tournant 2 positions
Cable Belden 2 paires liaison ModBus
couronne 100m
Cable souple H07-RNF 3G2,5 couronne
25 m
Cable SYT 3 paire couronne 100m
1
1
2
1
6
5
5
5
4
2
1
4
1
1
1
Désignation :
Quantité :
Nexan
Belden
Schneider
Marque :
827,90 €
993,48 €
Total HT remisé 40%
Total TTC remisé 40 % :
167,78 €
61,81 €
492,25 €
336,40 €
80,52 €
67,10 €
84,05 €
63,84 €
50,32 €
60,40 €
258,88 €
243,38 €
216,35 €
150,83 €
165,43 €
Total
1 034,87 €
83,89 €
61,81 €
492,25 €
67,28 €
13,42 €
13,42 €
16,81 €
15,96 €
25,16 €
60,40 €
64,72 €
243,38 €
216,35 €
150,83 €
Prix unitaire
Rexel HT
165,43 €
Total HT remisé 25% :
FILH07RNF3G2,5B25
ILSYT13PAWG24GRC100
BLN9842ST
SCHLC1D09BD
SCHXB5AVB4
SCHXB5AVB3
SCHXB4BD21
SCHR9PFC610
SCHR9PFC606
SCHGV2ME06
SCHGV2ME14
SCHA9Y62340
SCHA9Y13440
SCHA9P22740
SCHA9F77440
Référence Fabricant :
Matériel Annexe Electricité
41
Désignation :
Sonde Extérieure
Sonde départ/retour applique
Contrôleur de débit
Vanne trois voies DN 80
Vanne trois voies DN 25
Servomoteur vanne trois voies
Servomoteur vanne trois voies
Servomoteur vanne trois voies
Quantité :
1
3
2
2
1
1
1
1
42
Siemens
Thermador
Siemens
Marque :
Pour ce matériel ci, je me suis dirigé vers le fournisseur CEDEO.
Type de mesure/
commande :
LG-Ni1000
LG-Ni1000
TOR
/
/
0-10 V
3 points
0-10 V
1 432,87 €
Total TTC remisé 40%
58,55 €
191,34 €
328,36 €
519,10 €
259,55 €
381,29 €
277,76 €
372,17 €
Total
2388,12
Prix unitaire
CEDEO TTC
58,55 €
63,78 €
164,18 €
259,55 €
259,55 €
381,29 €
277,76 €
372,17 €
Total TTC non remisé
Référence
Fabricant :
QAC22
QAD22
FLUS
VXG44.80-16
VXG44.25-10
S55158-A100
SAS 81.03
SAX61
Avant de sommer le tout, il faut ainsi ajouter le matériel propre à l’installation de CVC pour la régulation, soit les vannes et servomoteur, les contrôleurs
de débit et les sondes.
Les tarifs Rexel que j’avais à disposition lors de mon encadrement sont des tarifs remisés à 25%. J’ai donc appliqué une remise supplémentaire pour
que la remise soit de 40%.
Afin de faire correspondre les tarifs, qu’ils soient propres à l’automate ou au matériel d’électricité générale, il faut être sur une base comptable égale.
J’ai donc décidé de travailler avec des prix remisés a 40% TTC pour l’ensemble du matériel est ainsi pouvoir s’approcher du tarif que réellement un
entrepreneur aurait à régler chez son fournisseur.
Là aussi, on est sur la base d’équitabilité, avec une remise de 40% sur le prix public affiché par
CEDEO.
Désormais voyons le cout global :
Cout globale Solution 1 Wago :
Cout total Sol Wago = Prix automatisme Wago + Prix matériel électrique + Prix matériel CVC
=1354.21+993,48+1432,87
= 3780,56 €
Le cout global de cette solution tout compris est de 3780.56 € avec pour hypothèse d’une remise de
40% sur l’ensemble des fournisseurs.
12- Choix n°2 : Automate de marque SAIA :
Un deuxième choix est à prévoir dans le cadre de ce projet où le matériel d’automatisme doit différer
au vu de dresser un comparatif technico économique.
Libre à moi de trouver une marque d’automates. Plusieurs choix étaient en ma possession au vu d’un
large marché.
SAIA, Sauter, Siemens, Homewell. Mais lequel choisir ?
Ayant une connaissance lors de ma formation pour la gamme SAIA, c’est tout naturellement que je
me suis dirigé vers SAIA. Leur gamme est vaste et des produits répondraient à ma demande.
Les autres fabricants sont également adéquats à ce projet. Un paramètre qui rentre en compte est
également la communication native de l’automate. Les automates SAIA sont natifs ModBus et la
possibilité de créer une communication niveau automatisation.
En comparaison brève, l’exemple de Sautern, où leurs automates sont natifs BacNet, et il serait
dommage d’employer un automate Sauter, bien plus onéreux car le développement de la
communication BacNet est à l’œuvre, auquel on rajouterait une communication ModBusen
supplémentaire.
Une aide est disponible dans le choix de l’automate SAIA, chose que j’ai employé :
43
L’automate à sélectionner
devra piloter un ensemble de
46 entrées/Sorties physiques.
Donc on pourrait se dire qu’un
PC1 avec un maxima de E/S
suffirait.
Or l’installation serait totalement
« brider » au sens où que
quelques E/S (E/S serait
disponible) et l’installation ne
serait pas évolutive et si mes
besoins évoluent, engendrant un
ajout d’E/S alors il Impossible d’y
répondre.
Or en accord avec le CCTP,
l’installation doit être évolutive et
une marge de disponible doit
être prévisible, d’où le choix du
PCD2 , allant jusqu’à 1024 E/S.
Les communications du PCD2 sont
également compatibles à la
centralisation du comptage au travers
un niveau automatisation.
La communication native ModBus RTu
répond au besoin des communications
du Nova Center.
44
On notera que contrairement à la solution Wago, l’automate SAIA détient, sans ajout de cartes, un ensemble de 6 entrée (DI) TOR ainsi que 2 sorties TOR (DO).
Une fois l’automate sélectionné, vient place à la sélection des cartes additionnelles associées pour répondre au besoin des E/S physiques de la Sous-Station.
Maintenant que la gamme est décidée, il faut sélectionner un automate dans cette gamme. Je me suis dirigé vers le PCD2 M5540, car c’est le seul automate de
cette gamme avec deux port Ethernet nécessaires à la communication niveau automatisation.
45
46
A noté que l’alimentation provient du fournisseur Rexel.
Cette solution a été chiffrée au travers un catalogue de tarifs à disposition lors des semaines d’encadrement, le tarif datant de 2016 ; conscient d’une légère
hausse de ces tarifs ces temps-ci.
Une fois les références sélectionnées, j’ai pu procéder au chiffrage de cette solution.
47
Une fois l’ensemble compté, le matériel intégrant un automate SAIA est de 4515.01 euros TTC (avec remise généraliste de 40 % )
= 4515.01 euros.
=2 088.66+993.48+1432.87
Soit pour un cout total (matériel électrique, CVC et automatisme) = Prix solution SAIA + prix matériel électrique général + prix matériel CVC
Le total remisé, toutes taxes comprises, de cette solution d’automatisme SAIA s’élève à 2 088,66 euros.
13-Mise en corrélation des choix de deux Automates :
Il me parait intéressant de mettre en lien les deux automates sélectionnés précédemment afin de
pouvoir faire un choix.
Premièrement, concernant l’automate WAGO, l’une des caractéristiques pertinentes est le
processeur de ce dernier, étant le cerveau du système : sans lui rien n’est possible, traitant les
informations. L’automate WAGO, PFC 200 750-8212, dispose d’un processeur (CPU) Cortex A8 de
fréquence 1 GHz.
De plus, concernant la maintenance, il est abordé au sein des documentations constructeur que cet
automate est sans entretien. De ce fait, aucun contrat de maintenance concernant l’automate n’est
à prévoir.
Au vu de l’ampleur des points repris sur l’automate de la Sous-Station, R-1, il est important de
prendre en compte l’évolutivité de ce dernier. Un ensemble de 64 cartes ou bornes additionnelles
peut être employé.
En outre, concernant les communications natives de cet automate, celui-ci est :
v
v
v
v
Modbus (TCP, UDP)
ModBus RTU
RS 232
RS 485
48
En lien avec ces raccordements, tous les raccordements de cet automate sont réalisés au moyen de
bornes de connexion automates, où les connexions ne nécessitent pas de maintenance, liée au
desserrage des vis par exemple. Ce qui rejoint l’argument énoncé précédemment, qui nous garantit
cette automate sans entretien et maintenance.
En définitive, on peut énoncer comme atout majeur la variété de logiciel chez WAGO et surtout un
qui m’importe : « Gestion des données énergétiques ».
En effet, le bâtiment étudié détient un bon nombre de compteurs d’énergies, qu’ils soit thermiques
ou électriques. Il serait très pertinent d’employer les compteurs à bon escient, afin d’optimiser
l’installation et ainsi d’amortir les coûts de cet automate plus rapidement.
Pour ce faire, il faut faire usage de logiciel performant, permettant l’exploitation de données de
comptage.
Au travers de la programmation, il est ainsi possible, à l’issue d’une programmation effective
d’enregistrer et de visualiser en un rien de temps les données de mesure provenant de différents
médias et grandeurs d'influence. Avec la saisie et la surveillance continues, il est possible de
remplir les conditions nécessaires à une utilisation économe de l'énergie.
Donc, par la même occasion, faire des scénarios d’économie d’énergie.
Ceci ayant deux enjeux : un enjeu environnemental ainsi que de maintenir des coûts de
consommation d’énergie à un niveau bas !
Concernant l’automate SAIA, celui est également adapter aux bâtiments. De part, la possibilité
d’intégrer un nombre de 1023 E/S. Avec un totale de 64 modules d’extension admissible.
Contrairement, a son concurrent WAGO, nativement l’automate SAIA PCD2 possède un total de 6
entrées digitales (tout ou rien), ainsi que deux sorties digitales natives. Signifiant que ces entrées et
sorties sont disponibles sans ajout de cartes d’extension. Si elles ne suffisent pas, alors il faut ajouter
des modules d’extension. Dans le cadre de notre bâtiment, Nova Center, ces entrées, sorties ne
suffisent pas, il faut donc en ajouter.
Autre avantage de cette gamme SAIA étant qu’elle possède des cartes d’extension allant jusqu’à 16
entrées TOR ce qui intéressant au vu de nos grands nombres d’entrées.
Ceci limitant le nombre de cartes d’extension.
Contrairement à WAGO où il suffit de clipser les cartes les unes à la suite des autres, SAIA requiert
des boitiers d’extension où prennent place les cartes d‘extension, d’où l’intérêt de limiter le nombre
de cartes contrairement à WAGO où ses modules sont bien plus étroits mais avec un nombre
maximum d’entrée/sortie égale à 8.
Un dernier critère intervient, le tarif des solutions.
Wago s’affirme à une somme de 3780,56 euros tandis que son concurrent, SAIA, s’affirme à une
somme de 4515.01 euros. Les prix cités sont les tarifs tout compris (matériel CVC et électrique
compris). La main d’œuvre n’est pas abordée car il s’agit de deux automates programmables, où le
travail d’intégration selon moi est sensiblement égal.
Or, on observe que la solution Wago est moins onéreuse de 734.45 €, ce qui n’est pas négligeable.
49
Voici un tableau résumant ce comparatif :
14-Choix retenu Conclusion :
Apres réflexion et avis précédent, je retiens l’automate et ses cartes associées de marque Wago.
De ce fait, je vais ainsi pouvoir vous exposer le schéma de câblage propre à cette solution.
50
15-Schéma de Câblage :
Wago dispose d’un câblage spécifique, qui simplifie la tache aux installateurs. Lors de l’assemblage
d’une carte à l’autre, l’alimentation électrique (24v DC) est ainsi distribuée. Quant aux entrées et
sorties, pour chacune d’elles, une borne contenant une tension de 24 Volt est présente, afin d’éviter
«pontage» sur les bornes d’alimentation.
Les schémas de câblage de cette solution sont réalisés au moyen du logiciel Winrelais.
En outre, les symboles nécessaires à la réalisation de ce dernier ont été réalisés par mes soins
grâce à l’extension WinSymbole présente dans Winrelais.
Schéma disponible en Annexe (§Annexe 10).
16- Le BIM : l’implantation physique du matériel.
Vous retrouverez en Annexe (§Annexe 11), la maquette BILM du Nova Center, plus précisément le local SousStation ou sont implantés les éléments de régulation de la sous-Station ainsi que le tableau électrique ou
sera placé l’automate et les protections électriques des éléments de régulation.
De plus, j’ai également placé la sonde de température extérieure.
Celle-ci doit être placée au Nord du bâtiment, chose faite : vous le verrez au travers des repères
géographiques.
17-Le Chiffrage Global :
Ayant retenu Wago, j’ai ainsi réalisé un chiffrage globale de cette solution : matériel et main d’œuvre .
Ce chiffrage tient compte de la main d’œuvre propre au tirage de câbles, du test des points et du travail
d’intégration.
En tenant compte également d’une marge commerciale, des frais de fonctionnement propres à une
entreprise . Devis visualisable en Annexe(§Annexe 12) .
18-Vision d’une Supervision :
A la demande du maitre d’ouvrage l’automate détient une page Web qui sera exploitée pour assurer la
maintenance et l’optimisation des performances énergétiques du bâtiment.
Je vous suggère donc, en Annexe 10, une présentation telle qu’elle pourrait l’être, commercialisée par une
entreprise d’intégration.
On remarquera que l’usage du bien a permis de générer l’imagerie de cette dernière par le bais de masquage
d’éléments en fonction des vues et des pages créés. Supervision disponible en Annexe (§Annexe 13).
51
Différentiation Aile Est/ Aile Ouest
Annexe 1 :
52
Annexe 2 :
Définition des pièces et volume alloué
Niveau
Nom des pièces
R+2
MULTI-BUREAUX
WC h/f aile
Ouest
WC F aile EST
WC H aile EST
Circulation
commune
Palier A
Palier B
TOTAL
R+3
WC
Lot 3.1
Lot 3.2
Lot 3.3
Lot 3.4
Lot 3.5
Lot 3.6
Palier A
Palier B
Circulation
commune
Total
R+4
TOTAL
LOT 4.1 aile
ouest
LOT 4.2 aile est
LOT 4.3 aile est
LOT 4.4 aile est
LOT 4.5 aile
ouest
LOT 4.6 aile
ouest
WC H/F aile
ouest
WC H aile est
WC F aile est
Palier A
Palier B
Circulation
commune
Nombre de
pièce
Surface au sol
(m2)
Hauteur sous plafond
(m)
Volume
(m3)
6
935,55
2,5
2338,875
2
1
1
10,34
11,64
11,52
2,5
2,5
2,5
25,85
29,1
28,8
1
1
1
13
59,21
9,41
14,09
1051,76
2,375
2,5
2,5
140,62375
23,525
35,225
2621,99875
4
1
1
1
1
1
1
1
1
41,48
139,81
151,45
202,13
138,55
154,87
146,28
9,41
14,09
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
103,7
349,525
378,625
505,325
346,375
387,175
365,7
23,525
35,225
1
13
81,05
1079,12
2,375
192,49375
2687,66875
1
1
1
1
156,19
142,92
202,09
156,19
2,5
2,5
2,5
2,3
390,475
357,3
505,225
359,237
1
162,62
2,5
406,55
1
130,68
2,5
326,7
2
1
1
1
1
10,7
10,7
10,02
9,41
14,09
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
26,75
26,75
25,05
23,525
35,225
1
13
81,05
1086,66
2,375
192,49375
2675,28075
53
R+5
Total
WC
Local technique
Lot 5
Palier
Local technique
ext
Local de
rangement
Terrasse
accessible
Végétalisation
extensive
2
1
1
1
21,11
3,75
576,83
10,52
1
53,05
1
11,69
1
101,14
3
11
156,09
934,18
2,5
2,5
2,7
2,5
52,775
9,375
1557,441
26,3
1645,891
54
Synoptique du bâtiment, fonctionnement PAC sur boucles d’eau.
Annexe 3 :
55
56
Synoptique général et complet des
systèmes de CVC du bâtiment
Annexe 4 :
57
58
Schéma de régulation détaillé de la
Sous-Station.
Annexe 5 :
Annexes
Schéma de régulation :
Annexe 6 :
59
Annexes
60
Relevé de points concernant
l’automate du R-1 placé dans la SousStation.
Annexe 7 :
Annexes
Tableau de points :
Annexe 8 :
61
62
Méthode de métré câble RS485 :
Annexe 9 :
63
Schémas de câblage solution Wago :
Annexe 10 :
64
R-1
65
Annexes
03
66
67
68
69
Annexes
70
Armoire divisionnaire
automatisme et
protection régulation
Sous-Station
Implantation Matériel CVC BIM :
Annexe 11 :
71
Annexes
72
Annexe 12 :
Devis Global Client :
Devis N° 1
En trep ris e CVC
En date du
Référence client
A l'attention de
4/6/21
Nova_Center
SEM
Dijon
Téléphone :
Télécopie :
SEM
Adresse mail
8 rue Marcel Dassaut
21000
Sit e int ernet
Dijon
Ci-joint le devis concernant l'automatisation de votre installation CVC
Désignation
Qté
TVA
Prix
Montant TTC
Automate Wago série 750
Carte additionnelle entrée digitale
Carte additionnelle entrée analogique
Carte additionnelle sortie digitale
Carte additionnelle régulation (E/S)
Borne de terminaison
Alimentation Wago 24 Vdc 2,5A
Main d'œuvre :
1
4
1
1
1
1
1
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
791,01 €
66,95 €
249,87 €
70,39 €
249,63 €
15,16 €
49,77 €
Prestation de tirage de câble (main d'œuvre 43 h)
43
12
10
10,0%
10,0%
20,0%
42,80 €
43,00 €
60,40 €
1
1
1
1
4
1
2
4
5
6
5
5
1
2
1
12
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
10,0%
247,07 €
309,08 €
215,18 €
247,69 €
92,46 €
86,29 €
37,56 €
23,82 €
96,12 €
17,91 €
17,91 €
22,42 €
770,00 €
147,18 €
112,00 €
44,10 €
296,48 €
370,90 €
258,22 €
297,23 €
443,81 €
103,55 €
90,14 €
114,34 €
576,72 €
128,95 €
107,46 €
134,52 €
924,00 €
353,23 €
134,40 €
582,12 €
1
3
2
1
1
1
1
1
10
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
20,0%
10,0%
46,84 €
51,02 €
131,34 €
207,64 €
208,64 €
305,03 €
277,76 €
297,73 €
45,00 €
56,21 €
183,67 €
315,22 €
249,17 €
250,37 €
366,04 €
333,31 €
357,28 €
495,00 €
Automatisme :
Prestation de raccordement/pose armoire ( main d'œuvre 12h )
Prestation d'intégration
949,21 €
321,36 €
299,85 €
84,47 €
299,56 €
18,19 €
59,72 €
2 024,44 €
567,60 €
724,80 €
Protection électrique/électricité généraliste :
Disjoncteur 4 pôles 40A courbe C
Bloc différentiel (Vigi) 4 pôles 300 mA 40A
Disjoncteur 3 pôles 40A courbe C
Bloc Différentiel (Vigi) 3 pôles 30 mA 40A
Disjoncteur moteur magnéto-thermique 6-10A
Disjoncteur moteur magnéto-thermique 1-1,6A
Disjoncteur bipolaire magnéto-thermique 6 A
Disjoncteur bipolaire magnéto-thermique 10 A
Contacteur tripolaire I max 9A bobine 24V DC
Voyant LED AC/DC rouge
Voyant LED AC/DC vert
Bouton Tournant 2 positions
Cable Belden 2 paires liaison ModBus couronne 100m
Cable souple H07-RNF 3G2,5 couronne 25m
Cable SYT 3 paire couronne 100m
Prestation installation matériel électrique
Matériel CVC :
Sonde Extérieure Siemens
Sonde départ/retour applique Siemens
Contrôleur de débit
Vanne trois voies DN 80
Vanne trois voies DN 25
Servomoteur vanne trois voies rotatif
Servomoteur vanne trois voies rotatif
Servomoteur vanne trois voies a tige
Prestation d'installation matériel CVC/ Test des points de régulation
Conditions de règlement :
Escompte pour paiement anticipé :
Mode de règlement :
à réception de facture
non
chèque ou v irement
SOUS-TOTAL
12 871,52 €
TOTAL HT
Ce dev is est v alable 30 jours à compter de sa date de réalisation.
TVA
812,16 €
TOTAL TTC
812,16 €
73
W=70°C
Chauffage
Urbain
Température de
départ =65°C
Qv : 4.2 m3/h
Vision d’une Supervision :
Annexe 13 :
% d’ouverture
=67%
Automate R-1
Sous-Station
Automate
R+4
Evolution V3V :
Evolution température de départ
Automate
R+2
Automate R+5
LT Ventilation
²
Chauffage
uffage
Urbain
ain
Réseau
CTA
Mode CHAUD
Réseau
Aéroréfrigérant
Vers page accueil Nova
Center
Réseau
Boucle
d’eau
74
W=32°C
Température
entré EC =28°C
% d’ouverture
=28%
Evolution V3V :
Evolution température de départ
W=25°C
Température entré EC
=24°C
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Sous-Station
% d’ouverture
=41%
Mode CHAUD
75
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