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Introduction Botanique de terrain

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Les plantes cryptogames
Cryptogames vient du grec « cryptos », qui signifie « caché » et « gamos » qui signifie « mariage ». Ce sont des végétaux
dont les organes sexuels sont cachés ou peu apparents. Ils se reproduisent par des spores dispersés dans l’air (sporophytes),
très peu visibles à l’œil nu et ne possèdent pas fleurs, ni de graines.
On y distingue deux groupes de plantes Cryptogames :
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Les Bryophytes : mousses et hépatiques
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Les Ptéridophytes : fougères, prêles et lycopodes
Mousse (Leucobryum glaucum)
Fougère (Pteridium aquilinum)
Hépatique (Marchantia polymorpha)
Sporanges Fougère
Lycopode (Lycopodium clavatum)
Prêle (Equisetum arvense)
Les plantes Phanérogames = Spermatophytes*
Phanérogame vient du grec « phanros », qui signifie « visible » et « gamos » qui signifie « mariage ». Ce sont des végétaux
dont les organes sexuels sont visibles. Ce sont des plantes à graines, c’est-à-dire à ovules qui se transforment en graines après
fécondation.
On y distingue deux groupes de plantes Phanérogame :
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Les Gymnospermes : les conifères : pins, cyprès, genévriers, etc…
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Les Angiospermes : Astéracées (marguerite), Lamiacées (Lavande), Apiacées (carotte)…
Gymnospermes
* «sperme» signifie «graine», tandis que «phyton» se traduit par «plante».
Angiospermes
Gymnospermes
Gymnospermes vient du grec « gymnos » qui signifie « nu » et « sperma » qui signifie « semence ». Ce sont des plantes dont
les graines (ovules) sont dites nues, c’est-à-dire non protégés dans un ovaire clos. Elles ne présentent jamais de pétales colorés.
Les Conifères comme les pins, cyprès, genévriers, etc… portent des cônes, qui sont des inflorescences femelles.
Exemples :
La pomme de pin est constitués d’écailles ligneuses imbriquées et entre lesquelles se trouvent les ovules qui se
transformeront en graines après fécondation.
Le Ginkgo biloba porte des boules oranges qui ressemble aux mirabelles. Ce ne sont pas des fruits mais des ovules nus.
Angiospermes
Angiospermes vient du grec « aggeîon » qui signifie « vase » ou « récipient » et « sperma » qui signifie « semence ». Ce sont
des plantes dont les graines (ovules) sont protégés dans un récipient (ovaire). Ce sont des végétaux à fleurs colorées et qui
produisent des fruits. Elles représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres avec près de 260 000 espèces
connues.
On y distingue deux groupes de plantes chez les Angiospermes :
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Les Monocotylédones : Asparagacées (muget, asperge, yucca…), Liliacées (lis martagon, fritillaire…, Poacées (maïs, canne à
sucre, chiendent, blé…), Amaryllidacées (ail, oignon, poireau…), Orchidacées etc…
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Les Dicotylédones ou Eudicotylédones : Astéracées (marguerite, pissenlit, pâquerette…), Lamiacées (lavande, sauge,
mélisse…), Brassicacées (alliaire, monnaie du pape, colza…) etc…
Botanique systématique
Il existe plus de 350 000 espèces végétales à travers le monde. Afin de pouvoir s’y retrouver, les plantes ont été classées,
regroupées selon leur taux de ressemblance. La botanique systématique à pour but de :
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Décrire les espèces
Nommer sans ambigüité
Classer selon leurs ressemblances en groupes hiérarchisés
La classification classique établit des groupes en se basant sur leurs caractères morphologiques et anatomiques.
L’unité de base est l’Espèce. Les Espèces les plus proches
les unes des autres se regroupent en Genre. Les Genres
les plus proches les uns des autres se regroupent en
Familles, et ainsi de suite …
On obtient une gamme de sept groupes (RECOFGe) :
Règne
Embranchement
Classe
Ordre
Famille
Genre
Espèces
Les noms scientifiques
Les noms vernaculaires
Autrefois, chaque plante possédait de multiples noms, très variées selon le pays ou la région et parfois utilisé très localement
(dans un village, une petite vallée...). Un même nom pouvait également désigner plusieurs plantes à la fois.
On nomme « ortie » une espèce de plante dont les feuilles sont pointues, profondément dentées, velues mais pas nécessairement
urticante. Les « vraies » orties sont des espèces du genre Urtica. Elles sont urticantes et ses fleurs sont sans pétales, minuscules et
vertes. On distingue la grande ortie ou ortie dioïque (Urtica dioica) et l’ortie brûlante ou petite ortie (Urtica urens).
On appelle ortie les plantes de la famille des Lamiacées. Celles-ci peuvent être non urticantes, aux fleurs visibles et colorées.
Exemples : ortie morte ou ortie blanche (Lamium album), ortie morte ou ortie rouge (pourpre) (Lamium purpureum), l’épiaire des
bois ou ortie puante (Stachys sylvatica) etc…
« Chardon bénit » est le nom donné à plusieurs espèces de régions différentes : Eryngium campestre, carthamus lanatus, cninus
benedictus...
Le Caltha palustris présente 90 noms anglais, 140 noms allemand et 60 noms français.
Nomenclature
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Les plantes sont désignées par un binôme comprenant le non du Genre, suivi du nom de l’Espèce, en latin (langue neutre), pour
être reconnu par la communauté internationale.
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Le binôme s’écrit toujours en italique et sans accent. Le nom du Genre commence toujours par une majuscule, tandis que le
nom de l’Espèce est toujours écrit en minuscule.
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Au bout s’ajoute l’abréviation du nom de l’auteur en commençant par une majuscule (ex : L. pour Linné) mais, celle-ci n’est
jamais écrit en italique.
Exemple :
Romarin = Rosmarinus officinalis L. = Genre espèce Auteur.
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