En entreprise, si la confiance aux fournisseurs provient souvent de leur renommée (image de marque,
tradition, présence historique dans le pays), elle peut être également cautionnée par une reconnaissance
extérieure.
Le jugement du compagnon par ses pairs relève de cet esprit. On parle alors de certification qualité
lorsqu'une entreprise décide de faire reconnaître l'efficacité de son SMQ à satisfaire les exigences de
ses clients.
La certification est la reconnaissance et la consécration de la bonne mise en place d'un système de
management de la qualité dans une entreprise.
Cette reconnaissance se fait grâce à un référentiel unique, commun à tous les pays et qui définit un
modèle-type dans les relations clients / fournisseurs.
Les normes de références utilisées, aussi bien françaises que mondiales, sont les transcriptions des
normes internationales de la série dite ISO 9000.
Ce sujet suscite de notre part un véritable intérêt, dans la mesure où son étude permettra de
mieux connaître cet élément stratégique qu'est la qualité, d'exposer les raisons de la mise en
place d'une démarche qualité ; de comprendre le système de management de la qualité et
d'appréhender son impact sur les entreprises gabonaises.
Toutefois, une préoccupation subsiste. Il s'agit de l'avantage à certifier ses activités. Pourquoi
nos entreprises devront-elles recourir à cette démarche ? La certification estelle indispensable
pour faire vivre le SMQ ?
Nous exposerons à ce sujet deux hypothèses :
La première tente de montrer que la qualité influe sur la rentabilité de l'entreprise et en constitue
bien un facteur de compétitivité ;
La seconde énonce que le recours à la certification devrait être une démarche volontariste en vue
de s'approprier un véritable outil d'amélioration continue pour l'entreprise.
Ce qui revient à dire que la mise en place d'une politique de gestion de la qualité et de
certification serait alors la bienvenue au sein des entreprises gabonaises.
Notre travail nous a donc conduits, dans son fondement théorique, à une revue documentaire et, dans
son aspect pratique, à une enquête réalisée auprès de la Société SOGEC, entreprise française installée
à Libreville.
Cette enquête a été, bien évidement, soutenue par les ressources mises à notre disposition par cette
société. La revue documentaire, il faut le signaler, est surtout basée sur des documents français, du fait
du manque criard d'ouvrages nationaux et d'études universitaires nationales menés à ce sujet, ainsi que
sur de nombreux sites Internet français sur la qualité et la certification.