Ce plan ne doit être utilisé qu’en dernier recours ; il offre peu d’intérêt ! Seul le II.B.
constitue véritablement un commentaire.
Il est également possible de se baser sur l'attendu de principe de l'arrêt pour construire
le commentaire : découper cet attendu en deux parties peut vous fournir les deux parties de
votre commentaire.
Dans tous les cas, votre commentaire doit impérativement comporter des définitions et
les fondements juridiques utilisés (textes, jp). Surtout, il doit poser des questions. Vous êtes là
pour discuter la solution retenue, car le droit est toujours un objet de débat (judiciaire,
doctrinal, etc.).
Indispensable : - Utiliser des passages de l'arrêt pour étayer votre commentaire
- Relisez-vous ! Cela peut facilement vous faire gagner des points.
3/ Le contenu
oAttention à toujours présenter dans l’ordre le principe de droit, puis
l’exception
oNécessité de s’exprimer en français parfait (les fautes de français
seront sanctionnées) ; donc prévoir une dizaine de minutes pour se relire,
oNécessité d’utiliser des termes juridiques : en droit, le vocabulaire
est précis, on ne peut utiliser un terme pour un autre (exemple : stipuler et disposer
ne sont pas des termes synonymes ; le contrat stipule, la loi dispose) ; utilisez le
plus possible des termes JURIDIQUES (vous ne faites pas une dissertation de
culture générale)
oFaites de la « technique de cassation », par exemple :
en analysant les motifs de cassation. Rappels‣ : cas marginaux : excès de pouvoir,
incompétence, contrariété de jugement, perte de fondement juridique, vice de
forme. Cas principaux : Violation de la loi (pour fausse interprétation de la loi,
fausse qualification des faits, ou fausse application ou refus d’application de la
loi), défaut de base légale, défaut de motif, contradiction de motifs, défaut de
réponse à conclusion, dénaturation.
Le cas d’ouverture à cassation employé donne des indications sur l’importance et
la portée de l’arrêt. Une cassation pour violation de la loi aura par exemple plus
d’incidences juridiques qu’une cassation pour défaut de réponse à conclusion.
Dans le premier cas, c’est l’interprétation de la loi qui est en question. Dans le
second cas, il s’agit souvent d’un « oubli » de la part des juges du fond de
répondre à un argument soulevé par une partie dans ses conclusions.
en soulignant la présence de visas et d’attendu de principe‣ ;
en ne confondant pas les motifs et les moyens‣ ; en distinguant aussi motifs et
dispositif ; pourvoi / moyen / branche ; motif adopté / motif propre ;