t n Uranus LE SYSTEME SOLAIRE : MERCURE Première planète du système solaire, elle est àpeine plus grande que notre Lune. Son orbite est la plus ellipique de toutes. Elle fait partie des planètes dites « telluriques >> c.a,dire solides. Elle fait également pafire des planètes << infrrieures ou intérieures car, avec Vémrs, elles orbitent entre la Terre et le Soleil. >> Distance au Soleil : entre 48 millions de km (périhélie) et 70 millions de km (aphélie) ou encore entre 0,307 et0,466 UA(l UA= 149 500 000 km) 0, 205614 Excentricité : Demi grand-axe : æ A387 UA soit 58 millions de km Inclinaison flr l'éclipique : i:7o0' Inclinaison de l'axe de rotation sur le plan orbital :0,2'd'arc (pas de saisons!) Diamètre : 4878 km Masse : 0,06 ou 1/18ème de celle de la terre (6x10 puissance 2akg) Densité : 5,45 (terre:5,55). Vu sa taille, elle est très lourde ! Accélération de la pesanteur à la surface :37A cmlseconde/seconde Température : entre + 430 et- 170 degrés Celsius Révolution sidérale : 88 jours terrestres Révolution synodique : 116 jours terrestres Jour sidéral: 58,6 jours terrestres Jour solaire : tT6jours terestres Sens de rotation : direct Vitesse de rotation à l'équateur : 3m/sec (terre:464 m/sec) Moyen mouvement : 4,092' Vîtesse orbitale : 59 km/sec au périhélie et 39 km/sec à I'aphélie soit 47,87 km/sec en moyerule Aspect : très sernblable à la Lune, couverte de collines et de cratères d'impact (missions Mariner et Magellan). A I'observation télescopique depuis la Terre on ne distingue clairement que ses phases semblables à celles de la Lune r ASPECT de LAPLANETE Elle est fortement cratérisée et fait immédiatement penser à la Lune et plus particulièrement à sa face cachée. Lors de sa formation, il y' a4,6 milliards d'années, elle a subi un bombardement météoritique intense accompagrlé de volcanisme. La planète a littéralement << nettoyé » son orbite de tous les résidus qui l'encombraient. Puis, ce bombardement s'est ralenti et la planète s'est progressivement refroidie. Vers 3,8 milliards d'années, un gigantesque impact créa le bassin Caloris et relança momentanément le processus. Acfuellement, la planète ne présente plus aucune activité géologique et possède seulement un champ magnétique faible. Elle est formée d'un noyau ferreux de 3660 km de diamètre et d'un manteau de silicates de 610 km d'épaisseur. Son atmosphère est quasi inexistante. Le JOUR SOLAIRE de MERCURE Le jour solaire de Mercure est surprenant pour nous qui sommes habitués à la régularité de notre bonne vieille Terre. Par jour solaire, i1 faut entendre non pas la rotatron de la planète, mais la durée qui sépare deux passages d'un point quelconque au méridien. Ane pas confondre avec Ie jour sidéral dont la durée est toujours diffirente. Ainsi, pour Mercure, le jour sidéral est de 58,6 jours mais un point quelconque de sa surface passe au méridien tous les 176 jours. Le jow solaire dure deux années. Le schéma en annexe aide à comprendre cette bizarrerie. TRANSIT de MERCURE devant Le SOLEIL Ce phénomène qui se reproduit environ iieize à quatorze fois par siècle nécessite que la planète soit proche du plan de l'écliptique donc près de son næud ascendant ou descendant et que ceux-ci soient alignés avec la terre et le soleil (exactement comme une éclipse de Soleil par la Lune). Le point minuscule de la planète donne une idée de la dimension réelle du Soleil. AIIANCE SECULAIRE du PERIFIELIE dC MERCITRE Dans notre système planétaire c'est le Soleil qui, par sa masse énorrne, mène la danse des planètes. Cependant, ces huit planètes interagissent aussi entre-elles conformément aux lois de la gravitation. Par exemple, Jupiter, bien que situé à 800 millions de km de [a Terre, accélère légèrement celle-ci sur une partie de son orbite et la freine sur I'autre partie. Il revient à Urbain LE VERRIER (1811-1877), extraordinaire astronome et mathématicien, d'avoir calculé les valeurs des diffirentes interactions des planètes entre-elles. Cette méthode lui permit de découvri\pffi le calcul, la planète Neptune en sê basant justement sur les perturbations de I'orbite d'Uranus. A la position exacte donnée, I'astronome allemand Johann GALLE trouva à la lunette cetfe nouvelle planète. LE VERRIER s'était attaqué également aux perturbations du périhélie de Mercure qü se déplace de 574 secondes d'arc par sièc1e, valeur donnée par I'observation. Or ses calculs établis avec le plus grand soin donnaient seulement 531 secondes d'arc. Il ne put expliquer ce surplus de 43" par le biais de la mécanique newtonienne. Il faudra attendre EINSTEIN pour expliquer ce phénomène par le biais de 1'espace-temps. Selon lui, I'espace-temps est déformé pa, une masse de la même façon qu'une bille de plomb enfoncerait un morceau de tissu. Le Soleil serait donc le coupable en empêchant I'orbite de Mercure de se refermer à chaque révolution ce qui induit une dérive du périhélie à chaque révolution. Il est à noter que ce phénomène se induit une dérive du périhélie à chaque révolution. 11 est à noter que ce phénomène se produit également porrr les autres planètes quoique de façon moins prononcée- Cela po'"lepiob1èmedelastabi1itédesorbitesslrrle1ongtermeetdonnedug*i"3-.. moudre aux théoriciens actuels du « chaos >> dont le chef de file est le français Michel HENON. JOUR SOLAIRE sur MERCURE { \ ,drxrmpreïn u.rc;ilf 1 [{ I i i';r!r:l\1r lr fiii.lll'tll \ .{ l, .i \ \ ,, : lir.j','t;tt'i"r. \ t.i lâ" ASPECT « LUNAIRE » dE MERCURE iiiii V§ */ i'11 / tnp3night tnluin J, }l*rnilttrn AVANCE SECULAIRE dU PERIÉIELIE