UE433 Communications numériques Chapitre 1 - Introduction Jean-Pierre Barbot Université Paris Sud 11 / ENS Cachan M1-IST Vendredi 13 mars 2015 1 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Introduction Historique Principe d'une chaîne de transmission numérique J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 2 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Introduction Excepté la radio, toutes les communications actuelles sont numériques (TNT, DVB-S, GSM, UMTS, ADSL, ...) Canaux de transmission : paire torsadée (téléphone), ligne laire, propagation sans l, bre optique, ... Type de source : analogique (voix) ou numérique (données) Objectifs Transmettre le maximum de donnée (débit (probabilité d'erreur avec : &) %) avec une abilité maximale 1 des limites théoriques (Shannon), 2 des contraintes physiques (propagation), 3 des contraintes économiques (énergie, complexité) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 3 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique Historique XVe siècle 1464 : Création de la Poste Royale par Louis XI J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 4 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique XVIIIe siècle 1792 : Début du télégraphe optique de Claude Chappe J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 5 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique XIXe siècle 1832 : Invention du télégraphe électrique par Samuel Morse 1854 : Projet de téléphone de F. Bourseul 1860 : Lois de l'électromagnétisme par Maxwell 1865 : Création de l'Union internationale du télégraphe (UIT) 1866 : Premier câble télégraphique transatlantique 1876 : Téléphone de Graham Bell & Elisha Gray 1876 : Premiers enregistrements de Thomas Edison 1887 : Ondes radioélectriques de H. Hertz 1892 : Téléphone automatique de d'A. Strowger 1892 : Radiodiusion par W. Crookes 1896 : Première liaison de "TSF" par G. Marconi 1897 : Émission radio au Panthéon de Paris par Eugène Ducretet 1898 : Camille Tissot établit la première liaison radio opérationnelle Française en mer. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 6 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique Télégraphe de Morse (1837) Téléphone... J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 7 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique XXe siècle 1901 : Première liaison radio transatlantique 1902 : Découverte de l'ionosphère par O. Heaviside 1915 : Téléphone automatique Rotary 1921 : Premiers "courants porteurs" d'E. Colpits et O. Blackwell 1922 : Premières émissions régulières de radiodiusion de la tour Eiel 1926 : Premier câble à grande distance électronisé 1932 : Création de l'Union internationale des télécommunications, UIT 1935 : Émissions régulières de télévision depuis la tour Eiel 1936 : Premier télex Creed 1938 : Principes de la numérisation par A. Reeves 1940 : Création du CCTI, Comité de coordination des télécommunications 1941 : Mise au point du radar 1943 : Premier calculateur électronique ENIAC de J. Mauchly et J.-P. Eckert 1947 : Invention du transistor par J. Bardeen, W. Shockley, W. Brattain J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 8 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique 1948 : Shannon fonde la théorie de l'information 1951 : Premiers faisceaux hertziens 1954 : Premiers postes radio à transistor 1956 : Câble sous-marin transistorisé 1960 : Codes correcteur d'erreur Reed-Solomon (article "Polynomial Codes over Certain Finite Fields." Reed & Solomon, 1960) 1960 : Invention des codes correcteur d'erreur BCH (1959 par Hocquenghem et 1960 par Bose and Ray-Chaudhuri) 1962 : Première liaison Télévision par satellite Amérique-France depuis Pleumeur-Bodou 1966 : Première liaison numérique MIC 1969 E. Berlekamp and J. Massey découvre un algorithme ecace de décodage des codes Reed-Solomon. 1970 : Fibres optiques de Corning Glass 1971 : Premiers microprocesseurs 1971 : En France, mise en service du premier autocommutateur électronique J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 9 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique (1G) : Téléphone Radiocom-2000 (2G) Premier téléphone GSM Français (Alcaltel, 1992) (2G) Téléphone portable GSM Français (Alcaltel, 1993) ; J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) 151 x 68 x 40 mm Vendredi 13 mars 2015 10 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique 1973 : Premier appel depuis un téléphone cellulaire (attribué à Martin Cooper, direct. R&D motorola) 1977 : Lodes RS implémentés dans le programme Voyager 1982 : Norme compact disc audio déposée par Philips, utilisant les codes RS 1982 : Groupe de travail chargé par la CEPT pour la dénition de la norme Européenne GSM 1983 : Ocialisation de TCP-IP comme protocole de l'Internet 1987 : Amplication optique par dopage à l'Erbium 1988 : Mise en service de TAT8, 1er câble transatlantique à bres optiques 1991 : Première communication expérimentale faite par le groupe GSM 1992 : Choix bandes hertziennes 3G IMT-2000 (UMTS) 1993 : Découverte des Turbo-Codes par C. Berrou et A. Glavieux 1995 : Mise en service des câbles transatlantiques TAT12, TAT13 et TPC5 à amplication optique (répéteurs par bres dopées à l'erbium, EDFA). 1999 : ADSL chez les particuliers (France) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 11 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Historique XXIe siècle 2000 : Crise boursière aectant les valeurs Télécom : éclatement de la Bulle Internet 2001 : Accord de l'Union Européenne pour lancer le projet Galileo 2004 : Première ore commerciale 3G en France 2008 : L'UIT-R établi les spécications IMT-Advanced (en) (International Mobile Telecommunications Advanced) pour les normes 4G. 2011 : Généralisation de la TNT sur le territoire français (DVB-T). 2013 : Début des émissions de la Radio Numérique Terrestre (DAB+). 2013 : Début de la 4G LTE. .... J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 12 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) emetteur x Codage B de B Modulation (M) Canal (H) Canal de transmission Demod (D) Egaliseur Regenrateur (E) y Decodeur (Decod) recepteur Principe d'une chaîne de transmission numérique J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 13 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Source d'information Canal Demod (H) (D) Egaliseur Regenrateur (E) Canal de transmission ⇔ communications num. Informations obtenues : y Decodeur (Decod) recepteur signal aléatoire ⇒informations discrètes. 1 échantillonnage + CAN, 2 symboles d'une source discrète (les 26 lettres de l'alphabet alphanumérique). Etape suivante : le codage source J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 14 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Codage source suite de k Principe d'une chaîne de transmission numérique Canal Demod (H) (D) Egaliseur Regenrateur (E) Canal de transmission ⇔ y Decodeur (Decod) recepteur associe à l'information (discrète) de façon bijective une éléments binaires Cette suite : doit être décodable ! prend ses valeurs dans l'alphabet binaire symbole du code {ck }, {0b , 1b } pour former un éventuellement de longueur variable, en moyenne la plus courte possible (pas de redondance) Mesure de la redondance : la fonction d'entropie (Shannon 1948), Réalisations : Code Morse, Alg. d'Human, Etape suivante : le codage canal J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 15 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Codage canal Canal Demod (H) (D) Canal de transmission ⇔ Egaliseur Regenrateur (E) y Decodeur (Decod) recepteur lutte contre les eets du canal, Pour cela, le codage canal : introduit de bonnes redondances, ajoute des bits de redondance à n>k {ck } donc le rendement du code , pour former k <1 n {dn }, permet éventuellement la correction d'erreur (Codes Reed-Solomon, BCH, ...), =⇒ résulte d'un compromis {rendement (débit)/pourvoir de correction} Réalisations : Bit de parité, Code de Reed-Solomon (CD, ADSL), BCH, Turbo-codes (1993),... Etape suivante : Codage bande de base + modulation J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 16 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Canal Demod (H) (D) Canal de transmission Egaliseur Regenrateur (E) y Decodeur (Decod) recepteur Codage Bande de Base : n'est pas un code au sens mot binaire, Le codage en bande de base : donne une réalité physique au message (tension, énergie), utilise des formes d'impulsion (rectangulaire, impulsion de Nyquist, ...), donne au spectre du signal des propriétés utiles (bande occupée, présence de raie à la fréquence d'horloge) Réalisations : RZ, NRZ, Manchester, code de Miller, code HDB3 , ... Etape suivante : modulation J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 17 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Formes d'impulsion Principe d'une chaîne de transmission numérique g (t ) : 1 Impulsion rectangulaire (exemple : sortie de portes logiques, ...), 2 Impulsion de Nyquist (exemple : téléphones numériques 3G (UMTS)) 1.2 Impulsion de Nyquist (alpha = 0.22) 1 0.8 0.6 0.4 g(t) 0.2 V 0 −0.2 Tb −0.4 −6 0 Tb J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) −4 −2 0 2 4 6 t UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 18 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Canal Demod (H) (D) Canal de transmission Egaliseur Regenrateur (E) y Decodeur (Decod) recepteur transmission en Bande de Base : le signal bande de base est transmis sans décalage fréquentiel (ADSL, signal téléphonique RTC) Modulation numérique : modulation analogique ayant pour modulant un code bande de base, réalise une transposition fréquentielle du signal B de B, Réalisations : ASK, OOK, BPSK, QPSK, QAM, FSK, ... Etape suivante : Canal de propagation. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 19 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Modulation numérique : comme pour une modulation analogique e (t ) = A(t ) × cos (Φi (t )) avec : A(t ) l'amplitude instantanée, Φi (t ) la phase instantanée. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 20 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Exemple : cas d'une modulation QPSK (QAM-4) Possible avec : A(t ) = A = constante Φi (t ) = 2π fp t + φ(t ) et φ(t ) ∈ 0, + π , − π , π où fp est la fréquence de la porteuse, φ(t ) peut prendre 4 états de phases. 2 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) 2 Vendredi 13 mars 2015 21 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique ak = ±1 O.L A × cos(2πfp t ) P A × sin(2πfp t ) dephas. π2 e(t) bk = ± 1 Principe d'un modulateur QPSK J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 22 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Exemple 2 : QAM-16 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 23 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Canal Demod (H) (D) Canal de transmission Egaliseur Regenrateur (E) y Decodeur (Decod) recepteur Canal de transmission : canal hertzien, lignes laires, câble coax., bre optique, CD,... Caractérisé : par sa réponse impulsionnelle complexe, par sa bande passante B, Limitations : Capacité (Shannon) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) C = B . log2 UE433 (Ch 1) S 1+ N [Bits/seconde] Vendredi 13 mars 2015 24 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Canal Demod (H) Egaliseur Regenrateur (E) (D) Canal de transmission y Decodeur (Decod) recepteur Bruit : présent pendant la transmission (propagation, bruit équipements, brouilleurs) Caractérisé : par sa densité de probabilité, généralement supposé Bruit Additif Blanc Gaussien (BABG) p (b ) = q 1 exp 2πσ avec µb la moyenne du bruit et 2 b µb = 0 (b − µb )2 − 2 2σ b et σb2 la variance du bruit. Limitations dues au bruit : Capacité (Shannon) [Bits/seconde] Etape suivante : Démodulation. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) ! C = B . log2 S 1+ N Vendredi 13 mars 2015 25 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Canal Demod (H) (D) Canal de transmission Egaliseur Regenrateur (E) y Decodeur (Decod) recepteur Démodulation : opération inverse à celle de la modulation Démodulation numérique : c'est une démodulation analogique passage ou non en FI (récepteur super-hétérodyne), démodulation complexe (passage en voie I et Q), Etape suivante : Egaliseur-régénérateur J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 26 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base A × cos(2πfp t ) Principe d'une chaîne de transmission numérique ltre adapté à g (t ) âk t 0 r(t) + kT ltre adapté à g (t ) t 0 + kT b̂k A × sin(2πfp t ) Principe d'un démodulateur QPSK J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 27 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Canal Demod (H) Egaliseur Regenrateur (E) (D) Canal de transmission y Decodeur (Decod) recepteur Egaliseur régénérateur : présent pendant la transmission (propagation, bruit équipements, brouilleurs) Utilité : lutte contre les eets du canal de transmission pour augmenter le débit Capacité (Shannon) ⇒ C = B . log2 ltrage inverse, S 1+ N [Bits/seconde], C % si B % transmission analogique, il s'agit d'un ltrage inverse (cas des égaliseurs analogiques) D (f ) = Ĥ − (f ), 1 Attention : transmissions numériques ⇒ltrage inverse + contraintes liées à la forme d'impulsion du signal numérique (pour éviter l'IES). Etape suivante : Décodage. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 28 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Bruit Codage Source Codage source Codage canal (S) (Cs) (Cc) x Codage B de B Modulation (M) emetteur Canal Demod (H) (D) Canal de transmission Egaliseur Regenrateur (E) y Decodeur (Decod) recepteur Décodeur : Passage analogique-numérique + décodage canal (correction d'erreur) + décodage source Réalisations : échantillonnage (càd prise de décision) : ltrage adapté (Matched-lter) + sortie dure (hard decision) ou sortie souple (Soft decision), décodage canal (correction d'erreur), exemple : turbo-décodeurs, déécodeur de Reed-Solomon, ... décodage source Fin de la chaîne de réception J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 29 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Harry Nyquist (1889-1976) Claude Shannon (1916-2001) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 30 / 31 Chapitre 1 : Introduction et dénitions de base Principe d'une chaîne de transmission numérique Irvin Stoy Reed (1923-2012) Gustave Solomon (1930-1996) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 1) Vendredi 13 mars 2015 31 / 31 UE433 Communications numériques Chapitre 2 - La source de l’information Jean-Pierre Barbot Université Paris Sud 11 / ENS Cachan M1-IST Vendredi 13 mars 2015 1 Chapitre 2 : La source de l’information Codage de données discrètes Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Modulation différentielles DPCM J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 2 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage de données discrètes Messages représentés par des symboles en nombres bornés (m symboles distincts). Exemple : les alphabets (26 lettres ou 26 symboles), les systèmes de numérotation (décimal, octal, . . . ). On dit qu’on a une représentation m-aires ou à m moments. Ces symboles peuvent être codés par des symboles m-aires inférieur, par exemple codés en binaire : Sources alpha. simplifié alphabet Nombres Nombres Nombres Nombres J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Symb. lettres Lettres Chiffres Chiffres Chiffres Digits Dimensions 27-aires 128-aires Déc. : 0-9 10-aires Hex. : 0-F 16-aires Ternaire : a,b,c Binaire : 0-1 UE433 (Ch 2) Codage bin. 5 éb 7 éb 4 éb (DCB) 4 éb (. . .)H 2 éb 1 éb Vendredi 13 mars 2015 3 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage de données discrètes Symboles binaires ⇐⇒ digits ou éléments binaires (notés éb) : bits. Coder un alphabet à m = 2n symboles avec des mots binaires à n digits ⇒ il y a m! possibilités. Exemple : mots de 2 éb (m = 4, n = 2) ⇒ 4! = 24 possibilités. 1 2 “étiquetage” des symboles en code binaire naturel ou en code Gray . signe ⇒ utiliser des codes binaires décalés ou symétriques ou encore complément à 2 . J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 4 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Symb. 0 1 2 3 A B C D +1 +0 -0 -1 nat. Compl Gray 00 01 10 11 11 10 01 00 00 01 11 10 Codage de données discrètes Compl.à 2 01 00 10 11 sym. autre etc 11 10 00 01 01 10 01 11 xx xx xx xx Remarque 1 : 5 premiers codes signe, existe des codages plus complexes, exemple mieux adaptés aux ordinateurs (EBDIC, ASCII, différents DCB,...), J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 5 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage de données discrètes Remarque 2 : si le nombre de mots binaires possibles est plus grand que le nombre de symboles codés (alphabet simplifiés, DCB. . .)⇒ on dit que le codage est redondant par rapport aux codages optimaux (Hexa, alphabet 128 signes). Cas redondants ⇒ envisager des codages non-uniformes (mots de longueur différente pour les différents symboles), diminue la redondance, et augmente le débit binaire (codages sources ou compressions), exemple de mise en oeuvre : algorithme d’Huffman. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 6 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Codage d’une information analogique Opérations effectuées Opérations effectuées : 1 2 3 échantillonnage temporel du signal analogique (tension), quantification sur N niveaux, (pas de quantification uniforme ou non uniforme), codage de chacun des niveaux. En somme, c’est une conversion Analogique/Numérique classique {échatillonnage+blocage ; CAN} nomée curieusement Modulation par Impulsion et Codage (MIC) ou Pulse Coded Modulation en anglais (PCM). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 7 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Première étape : échantillonnage temporelle x(t) t xe(t) t Te L’outil mathématique privilégié pour exploiter l’échantillonnage est la distribution (impulsion) de Dirac qu’on notera δ(t). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 8 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Distribution de Dirac Quelques rappels sur δ(t) : x (t).δ(t) = x (0) x (t) ∗ δ(t) = x (t) δTe (t) = +∞ X δ(t − k.Te ) 7−→ k=−∞ F cos(2πf0 t)) 7−→ 1 2 F 1 Te δ1/Te (f ) (δ(f − f0 ) + δ(f + f0 )) où : “∗” est le produit de convolution, δTe (t) est appelé “peigne de Dirac”, J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 9 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) L’échantillonnage idéal d’un signal x (t) à la période période Te : xei (t) = x (t).δTe (t) (1) la transformée de Fourier Xei (f ) = F(xei (t)) s’écrit : Xei (f ) = X (f ) ∗ 1 Te = 1 Te δ1/Te (f ) k ) X (f − Te k=−∞ +∞ X (2) conséquences de l’échantillonnage Le spectre du signal échantillonné est : la somme de versions décallées de X (f ), atténuées d’un facteur 1/Te . J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 10 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) x(t) x(t) t δ (t) Te −Te Te 2Te t δ (f) 1/Te −Fe 0 Fe 2Fe f Φ (f) x 0 Fmax f 2 Φ ei(f) .Te −Fe J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Fe/2 Fe UE433 (Ch 2) f Vendredi 13 mars 2015 11 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) La densité spectrale de X (f ) 7→ Φxei (f ) : Φxei (f ) = 1 Te 2 +∞ X k ). Φx (f − Te k=−∞ D’où le théorème d’échantillonnage de Shannon-Nyquist : Théorème de Shannon-Nyquist Soi un signal à spectre de type passe-bas strictement borné par Fmax , échantillonné à la fréquence Fe . La condition de réversibilité impose : Fe ≥ 2.Fmax . (3) Remarque : le signal réel x (t) a forcément un contenu spectral dépassant Fmax (Bruits de mesure), ⇒ l’échantilonneur bloqueur doit être précédé par un filtre anti-repliement (ou anti-aliasing en anglais). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 12 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Mise en oeuvre de l’échantillonnage durée de conversion des CAN ⇒ échantillonneur bloqueur. Modèle de l’échantillonneur bloqueur : rectτ (t) (brève impulsion rectangulaire de largeur τ ) x (t) ei x(t) t τ Xei (f ) s’obtient par : xei (t) = [x (t).δhTe (t)] ∗ rectτ (t − iτ2 ) Xei (f ) = = sin(πτ f ) 1 δ (f ) ∗ X (f ) .τ exp (−jπf τ ) 1/Te T πτ f e +∞ X sin(πτ f ) 1 k X (f − ) .τ Te Te πτ f exp (−jπf τ ) k=−∞ J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 13 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Remarque : Le spectre d’origine , en plus de la périodisation en fréquence, affecté d’une atténuation complexe en sin(x )/x J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 14 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Conversion analogique numérique 1 phase d’échantillonnage temporel 2 coder numériquement l’échantillon analogique. plage de conversion d’amplitude crête-crête V (écrêtage de l’amplitude du signal) le codage numérique par appartenance à une “plage de tension”. plages de tensions ⇔ plage de conversion V en N plages de niveaux d’amplitudes ∆i = Vi+1 − Vi Attention : non nécessairement de taille égale. A chaque plage correspond une tension de seuil de V0 à VN−1 généralement au milieu de la plage de conversion. La conversion s’opérera par détection de franchissement de ces seuils. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 15 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Les niveaux quantifiés sont alors : 1 numérotés, 2 puis codés en binaire (binaire naturel, code de gray, ou autres). Remarque : conversion simple si N = 2n , composants : Converstisseurs Analogiques-Numérique (CAN ou ADC en anglais pour Analog to Digital Convertors). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 16 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Bruit de quantification Bruit additif de quantification ⇔ erreur de quantification : eq (t) = x (t) − xq (4) N 0110 xq(t) 0101 x(t) 0100 0011 0010 0001 0000 ∆ 2∆ 3∆ 4∆ 5∆ 6∆ v(t) eq(t) ∆/2 v(t) −∆/2 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 17 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information 1 2 Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) x (t) est équiréparti dans la plage V ⇒ le signal d’erreur eq (t) est à moyenne nulle. les ∆i ne sont pas nécessairement équidistants. Si (heq i = 0), alors la puissance moyenne de buit est égale à sa variance : h σq2 = E eq2 i (5) Si le signal a la densité de probabilité p(x ) de prendre la valeur x , il aura la probabilité p(xi ) d’être quantifié en xi . Rappel : +∞ Z p(x )dx −∞ N−1 X i=1 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) = 1 (6) p(xi )∆i UE433 (Ch 2) = 1 Vendredi 13 mars 2015 18 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) On peut donc, d’après 5 et 6, exprimer σq2 sous la forme : σq2 = N−1 X Z (x − xi ) p(x )dx N−1 X Z i=0 ∆i 2 (7) (8) S’il est possible d’assimiler p(x ) et p(xi ), (N grand) : σq2 = i=0 p(xi ) ∆i 2 (x − xi ) dx Si xi est la médianne de l’intervalle, (7) s’écrit : σq2 = N−1 X i=0 = N−1 X i=0 p(xi ) xi +∆ Z i /2 xi −∆i /2 ∆3i p(xi ). 12 2 (x − xi ) dx (9) ⇒ connaître p(xi ) permet de minimiser la puissance du bruit de quantification σq2 . J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 19 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Quantification uniforme y +1 D= 2 N α 2 −1 +1 ∆i = ∆ = D −1 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) x Quantification uniforme UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 20 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Si p(xi ) = cste (Loi uniforme) alors ∆i = ∆ et (9) devient : 2 ∆ σq2 = 12 Pour une conversion sur n bits et une plage de conversion V ∆ = 2nV−1 approximé par ∆ = 2Vn ( 2n grand) pas de quantification ∆ “quantum”. (10) Second critère de choix d’un CAN : le RSB Dans la pratique, on le choix d’un CAN s’effectue généralement à partir de considérations sur le RSB (Rapport Signal à Bruit). Le RSB est définit par : Px RSB = 2 σq (11) Px : puissance du signal analogique à quantifier σq2 puissance du bruit de quantification. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 21 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) En décibel (dB), l’équation (11) donne : RSBdB = 10.log10 Px σq2 = 6.n + 10.77 − 10.log10 F : facteur de crête Px V2 − [FdB ] (12) Empiriquement F est de l’ordre de 12 à 15 dB pour la quantification des signaux sonores. Remarque 1 : Ce rapport signal sur bruit dépend beaucoup de l’amplitude du signal par rapport à la plage V , ce qui défavorise les petits signaux. Remarque 2 : Ce rapport augmente de 6dB quand on double le nombre de niveaux c’est à dire quand on ajoute un digit de codage. Remarque 3 : si x (t) signal sinusoïdal d’amplitude crête-crête V (Amplitude Max. = V /2), (12) devient : RSBdB = 6 × n + 1.8 − [FdB ] J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) (13) Vendredi 13 mars 2015 22 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Quantification non-uniforme y +1 D=2/N ∆i ∆ i+1 α 2 −1 +1 xi N niveaux −1 x Codage non−uniforme Signal codé y normalisé et signal converti (entre −1 et +1), N niveaux, y divisé en N intervalles équidistants : D = 2/N. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 23 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information 1 2 Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Loi uniforme ⇒ intervalles sur x équidistants : ∆i = ∆ = D et tan (α) = 1. Loi non uniforme, toujours D = 2/N=constante, mais ∆i différents. On a : tan (α) = dy dx D 2 ∆i = = tan (α) N x =xi dx dy x =xi Remarque : ∆i est divisé par 2 pour un digit de codage suplémentaire (car N = 2n ). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 24 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Loi A et loi µ Loi A et loi µ : conversion non-uniforme objectif Rendre le rapport signal sur bruit de quantification indépendant du niveau du signal, c’est-à-dire imposer σP2x = cste. Q Puissance du signal : Px = Z 1 −1 x 2 p(x )dx Puissance de bruit donné par (9) avec ∆i dépendant de x , à la limite et en remplaçant ∆i par son expression : σq2 = Z+1 p(x ). −1 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) ∆2i 12 dx = Z+1 −1 UE433 (Ch 2) p(x ). h 2 dx N dy 12 i2 dx Vendredi 13 mars 2015 25 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Le RSB s’écrit alors : Px = σq possible avec D’où Px σq = dx dy 3N 2 k2 en dB : Px σq = kx dB Z+1 x 2 p(x )dx −1 Z+1 1 3N 2 −1 h dx dy i2 = cste p(x ).dx = 6n + 4.7 − 20.log10 (k) (car N = 2n avec n le nombre de bit) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 26 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Si dx dy Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) = kx alors : 1 y = Ln |x | + 1 k Irréalisable au voisinage de “0”, les approximations pratiques sont les suivantes : Loi µ : (Etats Unis) |) y = ln(1+µ|x ln(1+µ) µ = 255 Loi A : (Europe) ( Ax y = 1+ln(A) y = A = 87, 6 1+ln(A|x |) 1+ln(A) si |x | < si |x | ≥ 1 A 1 A [1] ITU -R Recommendation G.711, Pulse Code Modulation of voice frequencies J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 27 / 32 Loi A et loi mu Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Loi A 0.7 Loi mu 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 Valeurs de x J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 28 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) Mise en oeuvre pratique n segment 7 ◦ y Pente 1/4 1/2 1 1 1 4 2 1 3 4 8 16 1 6 5 2 1 x 1 A B C D 0 1 A B C D # # ! ! 0 0 1 A B C D $$#$# $$#$# ""!"!% ""!"!% ' ' 0 0 0 1 A B C D $ # $# &"!&%&% &"!&%&% (('(') (('(') 0 0 0 1 1 A B C D & % &% *('*)*) *('*)*) 0 0 0 0 1 0 A B C D * ) *) CAN : 12 bits 1 1 1 1 Compression 13 segments codé sur 8 bits 1 1 1 1 A B C D 1 1 1 0 A B C D 1 1 0 1 A B C D 1 1 0 0 A B C D 1 0 1 1 A B C D 1 0 1 0 A B C D 0 0 0 0 0 0 1 A B C D 1 0 0 1 A B C D 0 0 0 0 0 0 0 A B C D 1 0 0 0 A B C D bit de signe n◦ du segment Son 8 bits Loi A 1 Europe : compression et codage à 13 segments, 2 Etats Unis : compression similaire à 15 segments J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 29 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Codage d’une information analogique MIC (ou PCM) MIC 30 voies [2] Norme CEPT Commission Européenne des Postes et Télécommunications. Te = 125 µs => Fe = 8 kHz MVT 1 IT : 0 1 2 2 16 1 D=2Mbits/s : 30 voies, 2 D=8Mbits/s : 120 voies, 3 D=34Mbits/s : 480 voies, 4 D=140Mbits/s : 1920 voies. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) 16 17 30 17 18 31 UE433 (Ch 2) MVT Vendredi 13 mars 2015 30 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information s(n) s(t) + s(n)-e(n) P - A Modulation différentielles DPCM m bits N N A s*(n)-e*(n) + P s*(n) + e*(n) e(n) extrapolateur extrapolateur MIC Différentielle (DPCM) : on ne transmet que la différence. s(t) s(n) P + s(n)-e*(n) A - e*(n) s*(n) extrapolateur N s*(n)-e*(n) P + + N m bits N s*(n)-e*(n) + A A P s*(n) + e*(n) Filtre passe−bas de lissage extrapolateur Modulateur différentiel Remarque 1 : choix de l’interpolateur fonction de la statistique du signal s(t). Remarque 2 : l’interpolation la plus courante consiste à prendre simplement l’échantillon précédent e*(n)=s*(n-1). Remarque 3 : on peut parfois améliorer l’interpolation en intégrant le signal avant codage (exemple : modulation delta-sigma (Σ∆)). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) Vendredi 13 mars 2015 31 / 32 Chapitre 2 : La source de l’information Modulation différentielles DPCM Modulation ∆ Cas particulier : modulation ∆ : ∆ 1 1 1 1 0 1 0 1 0 0 1 0 1 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 2) t t Phénomène de traînage Vendredi 13 mars 2015 32 / 32 UE433 Communications numériques Chapitre 3 - Choix d’un code en bande de base (BdeB) Jean-Pierre Barbot Université Paris Sud 11 / ENS Cachan M1-IST Vendredi 13 mars 2015 1 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation Classification Codes BdeB usuels Embrouillage et étalement de spectre J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 2 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Signal en Bande de Base (BdeB) ⇔ signal n’ayant pas subit de transposition en fréquence un code en bande de base 6= codage source ou canal, n’est pas un cryptage, consiste à : choisir une forme d’impulsion de tension, des niveaux de tension ceci afin de transmettre un débit D dans un canal de bande passante B. Le codage en BdeB assure une DSP compatible avec la fonction de transfert du canal, + transmission fréquence horloge. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 3 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Bruit Source Codage (S) (C) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Modulation (M) Canal (H) UE433 (Ch 3) Demodulation (D) Egaliseur Regenrateur (E) Decodeur (Decod) Vendredi 13 mars 2015 4 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 5 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 6 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation 3.1 Mise en équation J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 7 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation Objectif : transmettre dn , mot de code constitué d’une suite d’éléments binaires {βn }, ⇒on émet e(t) (Pulse Amplitude Modulation : PAM) e(t) = X k ak .g(t − kT ) (1) ak pris dans un alphabet de tension {A0 , A1 , · · · , AM−1 } à M niveaux de tension possibles (cas d’un codage de tension M-aire), g(t) une forme d’impulsion (ex : rectangulaire de durée T , triangulaire de durée T , impulsion de Nyquist de durée T ). T est la durée du symbole transmis avec T = n.Tb , (transmission d’un n-uplet d’éléments binaires choisi parmi M = 2n éléments possibles). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 8 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation Exemples de forme d’impulsion g(t) V 0 Tb t Impulsion rectangulaire 1.2 Impulsion de Nyquist (alpha = 0.22) 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 −0.2 Tb −0.4 −6 −4 −2 0 2 4 6 Impulsion de Nyquist J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 9 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation Exemple : Cas binaire M = 21 , 1 seul élément élément binaire transmis pendant T = 1.Tb , ak peut prendre les amplitudes A0 = 0 et A1 = +1. Exemple : Cas quaternaire n = 2, 2 éléments binaires transmis simultanément, M = 22 = 4, T = 2.Tb , ak peut prendre par exemple les amplitudes A0 = 0, A1 = +1 , A2 = +2, A1 = +3 (cas d’un format unipolaire). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 10 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Mise en équation UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 11 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation La rapidité de modulation en sortie du codeur ligne est donc : R = = = 1 T 1 nTb D log2 (M) (2) Le débit binaire D = 1/Tb (en bits/s), la rapidité de modulation R = D/log2 (M) (en Bauds). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 12 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation e(t) sous forme d’un produit de convolution : a(t) = X k e(t) = g(t) ∗ a(t) (3) ak .δ (t − kT ). La DSP du signal émis s’écrit (formule des interférences) : φee (f ) = |G(f )|2 × φaa (f ) (4) φee (f ) est le V 2 /Hz, G(f ) = T .F .(g(t)), φaa (f ) D.S.P. de a(t). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 13 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation Or a(t) est aléatoire ⇒ impossible de calculer A(f ). La DSP φaa (f ) s’obtient par : φaa (f ) = T .F . (Raa (τ )) avec Raa (τ ) définie par : Raa (τ ) = = E [a∗ (t).a(t + τ )] lim T1 T 7→+∞ Z +T /2 −T /2 a∗ (t).a(t + τ ).dt (5) (unité de Raa (τ ) est le V 2 ). On obtient φaa (f ) à partir des propriétés statistiques de ce signal (codes avec ou sans mémoire, moyenne statistique nulle, stationnarité, ...). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 14 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Mise en équation Remarque 1 La densité spectrale de puissance φee (f ) d’un signal numérique e(t) est constituée d’éventuelles raies et du module au carré de la transformée de Fourier G(f ) au carré de l’impulsion g(t). Parmi les propriétés recherchées dans certains codes en bande de base, celle de la présence de raies à la fréquence d’horloge du code (fhorl−code = 1/T ) est très importante. Cette propriété permet la synchronisation du récepteur à l’aide par exemple d’une PLL, boucle de Costas, .... Remarque 2 La fonction d’autocorrelation de e(t), Ree (τ ) est périodique. Cette propriété s’appele la cyclostationarité. Elle est utilisée dans certaines applications pour la récupération du rythme T et la synchronisation. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 15 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Classification 3.2 Classification J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 16 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Classification Les codes en BdeB peuvent être classés suivant les arguments : 1 Codes (ou formats) NRZ et RZ, 2 Codes (ou formats) M-aires unipolaires ou antipolaires, 3 Codes avec ou sans mémoires J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 17 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Classification Codes RZ et NRZ RZ = Return to Zero l’impulsion utilisée repasse par zéro pendant T g(t) = 6= 0 0 ∀t ∈ [0, λT [ ∀t ∈ ]λT , T ] NRZ = Non Return to Zero l’impulsion utilisée ne repasse pas par zéro pendant T g(t) 6= 0 ∀t ∈ [0, T [ J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 18 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Classification Codes (ou formats) M-aires unipolaires ou antipolaires M-Aires : information codée sur plusieurs niveaux de tension (Bin-aires = 2 niveaux de tension) Les codes unipolaires ⇔ un seul signe, càd ttes les différentes amplitudes possibles de ak (ak ∈ {0, 1, 2, · · · , m − 1}) pour un codes m-aire sont toutes positives (ou toutes négatives. ⇒ leurs moyennes ne sont pas nulles. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 19 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Classification Codes (ou formats) M-aires unipolaires ou antipolaires (suite) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 20 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Classification Codes (ou formats) M-aires unipolaires ou antipolaires (suite) Les codes antipolaires sont symétriques par rapport à 0, on distingue : les cas pairs : ak ∈ ±12 , ± 32 , ± 52 , · · · , ± m2 les cas impairs : ak ∈ 0, ± 12 , ± 23 , ± 52 , · · · , ± m2 Les codes antipolaires peuvent être à moyenne statistique nulle. Exemple : pour une transmission binaire ak = ± 12 peut convenir, Le casn impairo ne peut convenir au binaire (exemple du cas ternaire ak ∈ 0, ± 21 à trois niveaux), mais peut être utilisé pour un système binaire pseudo-ternaire. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 21 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Classification Codes avec ou sans mémoire Codes BdeB sans mémoire : transcodage systématique. exemple : dans le cas binaire, on aura toujours : ak = +1 si βk = 1 ak = 0 si βk = 0 Codes avec mémoire utilise les valeurs des bits précédemment transmis (βk−1 , βk−2 , ... etc) pour déterminer la valeur de ak . exemple : codes AMI (Alterned Marked Impulsion) où le bit βk = 1 est codé altenativement par ak = +1 et ak = −1. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 22 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels 3.3 Codes BdeB usuels J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 23 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Rappel : φee (f ) = |G(f )|2 × φaa (f ) (6) Dans le cas d’un code BdeB : 1 2 à symboles indépendants (sans mémoire), à symboles identiquement distribués (même Prob. d’apparition pour chaque symbole) alors : φaa (f ) = σa2 T + +∞ 2 X ma δ f 2 T k=−∞ k − T (7) ma la moyenne statisque de ak (ma = E [ak ] ∀k), h et σa2 la variance du signal (σa2 = E |ak − ma | J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) 2 i ∀k). Vendredi 13 mars 2015 24 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Codes NRZ binaires NRZ binaire antipolaire g(t) 1l 0l 1l 0l 0l 1l +V t −V Tb 2Tb 3T b 4T b 5T b 6T b on a : ak = +1 si βk = 1 ak = −1 si βk = 0 alors ma = 0, σa2 = V 2 . Pour la forme d’impulsion rectangulaire (généralement le cas) : sin πfTb φee (f ) = V Tb . πfTb 2 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) 2 (8) Vendredi 13 mars 2015 25 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Code NRZ binaire unipolaire on a : ak = +1 si βk = 1 ak = 0 si βk = 0 ⇒ ma = +V /2 et σa2 = V 2 /4, d’où : φee (f ) = J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) V 2T 4 b sin πfTb . πfTb UE433 (Ch 3) 2 V2 δ(f ) + 4 Vendredi 13 mars 2015 (9) 26 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Code NRZ M-Aire Généralisation du code NRZ binaire. Soit ak ∈ {±1, ±2, · · · , ±(M − 1)}, m a σa2 = 0 = 2 M (M/2)−1 X p=0 (2p + 1)2 Si impulsion rectangulaire de durée T = nT b 2 sin πfT (M − 1) 2 φee (f ) = .V T . 3 πfT J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) 2 Vendredi 13 mars 2015 (10) 27 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Codes RZ binaires Pour un RZλ et une impulsion rectangulaire, on a : g(t) = φee (f ) = +V V 2 λ2 T 4 b 0 . V 2 λ 2 Tb + 4 ∀t ∈ [0, λTb ] ∀t ∈ ]λTb , Tb ] sin πf λTb πf λTb +∞ X k=−∞ 2 sin (kπλ) kπλ 2 k δ f − Tb (11) Le plus classique : code RZ1/2 . Pour RZ1/2 : Avantage : Raie à 1/Tb , Incovéniant : longue suite de 0l ⇒ D.S.P. s’annule. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 28 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Code Manchester : ak = +1 si βk = 1 ak = −1 si βk = 0 Pour une impulsion rectangulaire : g(t) = +V ∀t ∈ 0, T2b 2 −V φee (f ) = V Tb . J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) i i ∀t ∈ T2b , Tb i 0 alors : h ∀t ∈ / [0, Tb ] sin πf πf Tb 2 Tb 2 UE433 (Ch 3) !2 Tb . sin πf 2 2 Vendredi 13 mars 2015 (12) 29 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels remarque 1 : Codage Manchester est un transcodage 1B2B (le 1l est codé par 10 alors qu’un 0l est codé par 01. Les deux mots 11 et 00 ne sont jamais utilisés. remarque 2 : La DSP d’un code Manchester a une raie à la fréquence f = 1/Tb (synchronisation possible). Sa densité spectrale de puissance est nulle à f = 0. Une longue suite de 0l ⇒ D.S.P. 7→ 0. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 30 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Codes en Bande de Base à symboles dépendants Code Bipolaire RZ1/2 : (également appelé code AMI-RZ1/2 ) ak = ±1 si βk = 1 ak = 0 si βk = 0 donc ma =0 et σa2 = 1/2. Impulsion de type RZ1/2 , ici de forme rectangulaire : g(t) = +V 0 h ∀t ∈ 0, 12 Tb ∀t ∈ i i 1 2 Tb , Tb i V 2 Tb 2 2 πfTb φee (f ) = sin (πfTb ) .sinc 4 2 (13) Remarque : le code bipolaire RZ1/2 est un code à symboles dépendants (ou code avec mémoire) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 31 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Cas d’un code avec mémoire Pour un code avec “mémoire” : φaa (f ) = σa2 T + ∞ 2σa2 X T k=1 Raa (k) cos (2πkfT ) + +∞ 2 X ma δ f 2 T k=−∞ k − T (14) 2 la variance du avec : ma la moyenne statisque de a (m = E [a ] ∀k),σ a k k a h i signal (σa2 = E |ak − ma |2 ∀k), Raa (k) fonction d’aucorrélation normalisée des symboles ak E [(an − ma ) (an−k − ma )] Raa (k) = σa2 Remarque : e(t) prend 3 niveaux de tension : {+V , −V , 0}, (1l codé alternativement par {+V , −V }, 0l par 0 Volts : code pseudo-ternaire. Si{βk } est une longue succession de 0l ⇒ D.S.P. → 0. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 32 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Code Bipolaire NRZ (AMI NRZ) Comme pour le code bipolaire : ak = ±1 si βk = 1 ak = 0 si βk = 0 Avec g(t) NRZ de forme rectangulaire g(t) = +V Longue suite de 0l , D.S.P 7→ 0. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) 0 ∀t ∈ [0, Tb ] ∀t ∈ / [0, Tb ] UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 33 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Codes HDBn But : éviter DSP 7→ 0 pour une longue suite de 0l , ⇒ code HDBn interdisent la transmission de plus de n “0l ” successifs. Le plus utilisé, le code HDB3 : Exemple : J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 34 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Codes BdeB usuels UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 35 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Code de Miller : Ce code contient une transistion au moins toutes les deux durées Tb , ⇒ récupération possible de l’horloge. [1 − cos (πfTb )] φee (f ) = V Tb [1 − cos (2πfTb )] (πfTb )2 2 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 (15) 36 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Codes BdeB usuels UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 37 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Codes BdeB usuels UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 38 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Autres codes en BdeB : Buts : s’affranchir d’une suite de digits identiques, éventuellement de détecter des erreurs, ... Moyen : transcodage de x éléments binaires en mots de y symboles M-aires. Nom : transcodage xByM (bien sur M y > 2x ). Exemple : le transcodage 5B6B (32 mots binaires de 5 digits en 64 mots binaires de 6 digits) un mot sur deux n’est pas utilisé ce qui permet de détecter des anomalies de transmission. Le transcodage 4B3T qui transforme 16 mots binaires en 27 mots ternaires, très utilisé car bien adapté aux câbles coaxiaux. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 39 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Codes BdeB usuels Cas particulier : code CMI (Coded Mark Inversion) Il s’agit d’un code établi à partir d’un transcodage 1B2B. Le bit βk = 0 est codé par la suite binaire 10 et le bit βk = 1 est codé alternativment par 11 et 00. Ce transcodage est bien adapté à la transmission sur fibre optique. code Manchester Il s’agit à nouveau d’un code établi à partir d’un transcodage 1B2B. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 40 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Embrouillage et étalement de spectre 3.4 Embrouillage et étalement de spectre J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 41 / 42 Chapitre 3 : Choix d’un code en Bande de Base Embrouillage et étalement de spectre Afin d’assurer dans une suite d’éléments binaires une succession de transistion suffisante, on utilise parfois un embrouilleur-désembrouilleur : Autres applications : pour le cryptage d’informations numériques, pour l’étalement de spectre (exemple : communications par satellites en large bande), pour permettre l’accès multiple en CDMA (exemple de système : la42 / 42 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 3) Vendredi 13 mars 2015 UE433 Communications numériques Chapitre 4 - Transmission dans un canal en bande de base (non bruité) Jean-Pierre Barbot Université Paris Sud 11 / ENS Cachan M1-IST Vendredi 13 mars 2015 1 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Définitions (et rappels) Carractéristiques du canal Premier critère de Nyquist Impulsions de Nyquist Capacité du canal J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 2 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Définitions (et rappels) 4.1 Définitions (et rappels) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 3 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Définitions (et rappels) Objectif : transmettre dn , mot de code constitué d’une suite d’éléments binaires {βn }, ⇒on émet e(t) (Pulse Amplitude Modulation : PAM) e(t) = X k ak .g(t − kT ) = a(t) ⊗ g(t) (1) ak pris dans un alphabet de tension {A0 , A1 , · · · , AM−1 } à M niveaux de tension possibles (cas d’un codage de tension M-aire), ⊗ est le produit de convolution, a(t) = X k ak .δ(t − kT ), g(t) une forme d’impulsion (ex : rectangulaire de durée T , triangulaire de durée T , impulsion de Nyquist de durée T ). T est la durée du symbole transmis avec T = n.Tb , (transmission d’un n-uplet d’éléments binaires). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 4 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Définitions (et rappels) Définitions à connaître : 1 2 La rapidité de modulation : R = 1/T (ou rapidité de modulation), R s’exprime en Bauds. Le débit binaire D = 1/Tb (en bit/s),avec Tb la durée d’un bit (ou digit) . Comme T = log2 (M).Tb , on a : D R= log2 (M) (2) D’où, pour M (ou moments) fixé : M 2 3 4 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) D D=R D = 1.538R D = 2R UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 5 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Carractéristiques du canal 4.2 Caractéristiques du canal J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 6 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Bruit n(t) e(t) Source +codage (S+C) Filtre d’emission G(f) Carractéristiques du canal Fitre de reception Canal (H) Gr(f) r(t) d(t) t=t0+nT Detecteur a seuil Canal supposé : 1 linéaire et invariant ⇒ entièrement caractérisé par sa réponse fréquentielle H(f ), 2 bruité par un bruit n(t) additif. 3 de type passe-bas et de bande B (transmission en bande de base). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 7 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Bruit n(t) e(t) Source +codage (S+C) Filtre d’emission G(f) Carractéristiques du canal Fitre de reception Canal (H) Gr(f) r(t) d(t) t=t0+nT Detecteur a seuil Le signal reçu et filtré r (t), s’écrit : r (t) = gr (t) ⊗ h(t) ⊗ X e(t) + gr (t) ⊗ n(t) = gr (t) ⊗ h(t) ⊗ ak .g(t − kT ) + b(t) = X k k ak .y (t − kT ) + b(t) (3) g(t) la forme d’impulsion (filtre d’émission G(f )), gr (t) la réponse impulsionnelle du filtre de réception (de fonction de transfert Gr (f )), b(t) la contribution du Bruit J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 8 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Carractéristiques du canal Précisons : b(t) est supposé Additif Blanc Gaussien (BABG), à moyenne nulle et de variance σ 2 : ! 2 1 b (4) p(b) = √ exp − 2 2 2σ 2πσ Le filtre de réception peut être optimisé afin de maximiser le rapport signal sur bruit après réception. Dans ce cas : Gropt (f ) = (G(f ).H(f ))∗ (5) Nous supposerons maintenant que Gr (f ) = Gropt (f ). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 9 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Carractéristiques du canal Ainsi, après échantillonnage à l’instant de prise de décision, nous aurons donc : r (t0 + nT ) = X k ak .y (t0 + nT − kT ) + b(t0 + nT ) = d(t0 + nT ) r (t0 + nT ) = an y (t0 ) + X k6=n ak .y (t0 + (n − k) T ) + b(t0 + nT ) (6) Dans cette espression : an y (t0 ) représente l’information voulue, X k6=n ak .y (t0 + (n − k) T ) terme due à l’Interférences Entre Symboles transmis (IES), et b(t0 + nT ) contribution du bruit BABG. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 10 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Carractéristiques du canal Pour un récepteur est parfaitement synchronisé, on souhaite qu’à l’instant de prise de décision : r (t0 + nT ) = an y (t0 ) + b(t0 + nT ) (7) donc il faut : X k6=n ak .y (t0 + (n − k) T ) = 0 (8) Le terme d’interférence entre symboles s’écrivant : IES = = X k6=n X k ak .y (t0 + (n − k) T ) ak .gr (t0 + nT ) ⊗ h(t0 + nT ) ⊗ g(t0 + (n − k) T ) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 11 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Carractéristiques du canal L’IES dépend ainsi de h(.) et du choix de g(.) et de gr (.). Dans le cas d’un filtre de réception optimal Gropt (f ) = (G(f ).H(f ))∗ et pour une synchronisation parfaite, l’annulation de l’IES consiste à choisir une forme d’impulsion compatible avec le canal et telle que l’IES soit nulle (équation (8)). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 12 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Carractéristiques du canal En résumé : Le canal de transmission engendre plusieurs effets : 1 2 3 De possibles interférences entre symboles (IES) ⇒ forme de l’impulsion et filtre de réception en fonction de critères liés à la réponse impulsionnelle du canal. Le canal sera supposé, pour une transmission en bande de base, de type passe-bande de bande passante B, ⇒ choix de choix : le “premier critère de Nyquist”. La bande passante limitée B et la présence de bruit conduisent à limiter le débit maximal de la transmission D : Dmax < C , C la “capacité de Shannon”. A cause de ce buit additif, il y a des risques d’erreurs de décision en sortie du détecteur à seuil ⇒ calcul de la“probabilité d’erreur”. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 13 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Premier critère de Nyquist 4.3 Premier critère de Nyquist J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 14 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Premier critère de Nyquist En l’absence de bruit, on a : r (t0 + nT ) = an y (t0 ) + Si on souhaite que : X k6=n ak .y (t0 + (n − k) T ) (9) r (t0 + nT ) = an y (t0 ) il faut que : y (t0 + nT ) = J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) y (t0 ) pour n = 0 (10) 0 ∀n 6= 0 UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 15 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Premier critère de Nyquist Exprimons cette condition en sortie de l’échantillonneur de prise de décision d(t) : X d(t) = y (t) n δ (t − t0 − nT ) (11) dont la transformée de Fourier s’écrit : 1X D(f ) = Y T n Or, comme (11) s’écrit également : d(t) = X n n f − T e t −j2πn T0 (12) y (t0 + nT )δ (t − t0 − nT ) (13) expression dont la transformée de Fourier est : D(f ) = J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) X n y (t0 + nT ).e −j2πf (t0 +nT ) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 (14) 16 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Premier critère de Nyquist Sachant que (12) et (14) sont égales (unicité de la transformée de Fourier), il vient : X n En posant : Y n f − T Y (t0 ) e −j2π (f − Tn )t0 = T .y (t0 ) Y (f ) j2πft0 .e (f ) = y (t0 ) (15) (16) le premier critère de Nyquist s’énonce donc ainsi : X n J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Y (t0 ) n f − T UE433 (Ch 4) =T (17) Vendredi 13 mars 2015 17 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Premier critère de Nyquist A SAVOIR 1 2 3 On ne peut pas transmettre sans Interférence Entre Symboles (IES) un signal de rapidité de modulation R = 1/T dans une bande inférieure à 1/2T . un canal respectant le premier critère de Nyquist est tel que B ≥ 1/2T . On appelle bande de Nyquist : BNyquist = 1/2T J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) (18) Vendredi 13 mars 2015 18 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Impulsions de Nyquist 4.4 Impulsion de Nyquist J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 19 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Impulsions de Nyquist Toutes les fonctions qui satisfont l’équation (17) : X n Y (t0 ) vérifient le critère de Nyquist. n f − T =T L’impulsion du filtre rectangulaire : G1 (f ) = T G1 (f ) = 0 h 1 1 ∀f ∈ − 2T , 2T ailleurs i vérifie l’équation (17), d’où à g1 (t) = sinc J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) πt T . UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 20 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Impulsions de Nyquist Problème : lobes secondaires élevés (dramatique en cas d’une mauvaise synchronisation) Il faut chercher un filtre ayant des lobes secondaires moins élevés.... Donc 2 critères : 1 Vérifier le 1er critère de Nyquist, 2 avoir une impulsion ayant de faibles lobes secondaires. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 21 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Impulsions de Nyquist Impulsion de Nyquist Le filtre en cosinus surélevé vérifie ces 2 critères : G2 (f ) = et donc g2 (t) = T 2 h T i 1 1 + sin πT α 2T − |f | G1 (f ) = 0 h 1−α , ∀f ∈ − 1−α 2T 2T 1−α 1−α ≤ |f | ≤ 2T 2T i ailleurs παt sin( πt cos ) ( T T ) πt . T 2 1−4α2 t 2 T . avec α,le Roll Off, tel que 0 ≤ α ≤ 1. Pour α = 0, on reconnait l’impulsion g1 (t), pour α = 1 on reconnait l’impulson du filtre de Hanning. Exemple : pour le système de téléphonie radio-mobile 3G UMTS, l’impulsion a un Roll Off α = 0.22. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 22 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Impulsions de Nyquist UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 23 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Impulsions de Nyquist UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 24 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Capacité du canal 4.5 Capacité du canal J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 25 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Capacité du canal Hartley, Tuller et Shannon (HTS) ont établi une formule universellement reconnue comme critère bien qu’en grande partie empirique : m ≤ mmax = s S 1+ N (19) où S/N est le rapport signal sur bruit, S étant la puissance du signal, N la puissance du bruit. rappel Comme S et N sont des puissances, le rapport signal sur bruit exprimé en dB s’obtient par (S/N)dB = 10.log10 (S/N). C’est une limite supérieure qu’on ne peut “a priori” jamais atteindre, mais qui permet de caractériser les performances maximales d’un canal de transmission. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 26 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Capacité du canal C , la capacité du canal, est le nombre maximal de bits qu’il est susceptible de transmettre par seconde : D’après les relations (2 et 18) il vient : C = Dmax = R.log2 (mmax ) = B.log2 S 1+ N (20) L’unité de C est bien sur le bit/s. C est la capacité de Shannon. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 27 / 28 Chapitre 4 : Transmission dans un canal BdeB (non bruité) Capacité du canal A savoir : Pour un canal de transmission de type passe-bas (en bande de base), de bande passante B et bruité par un BABG (Bruit Additif Blanc Gaussien), le débit doit toujours être inférieur à : C = Dmax = B.log2 S 1+ N (21) C s’appelle capacité de Shannon, exprimée en bits/s, S est la puissance du signal transmis et N est la puissance du bruit. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 4) Vendredi 13 mars 2015 28 / 28 UE433 Communications numériques Chapitre 5 - Egalisation Jean-Pierre Barbot Université Paris Sud 11 / ENS Cachan M1-IST Vendredi 13 mars 2015 1 Chapitre 5 : Egalisation Egaliseur numérique Règlage de l’égaliseur J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 2 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Egaliseur numérique Egaliseur numérique Bruit n(t) e(t) Source +codage (S+C) Filtre d’emission G(f) Canal (H) Fitre de reception Egaliseur Gr(f) (E) r(t) d(t) t=t0+nT Detecteur a seuil Figure: Chaîne de transmission numérique avec égaliseur Un canal de transmission idéal : h(t) = K .δ(t − τ ) (1) (càd H(f ) = TF (h(t)) = K .e −2iπf τ ) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 3 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Egaliseur numérique Si le canal était idéal : signal en sortie du canal sans déformation, si de plus l’impulsion émise vérifiait le critère de Nyquist, il suffirait alors dans ce cas de se placer au rythme d’échantillonnage T et d’isoler, en comparant l’amplitude du signal reçu à des seuils, les différents niveaux correspondants au code m-aire (voir figure 1). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 4 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Egaliseur numérique Pour un canal H(f ) quelconque, les effets : du bruit (N élevée), des atténuations (S faible), de la bande limitée B (IES), · · · ⇒les échantillons prélevés conduisent à des erreurs d’interprétation. Afin de limiter les effets du canal on place toujours un égaliseur (E) dans la chaîne de réception du signal. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 5 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Egaliseur numérique Remarque : (Attention) Le rôle de l’égaliseur n’est pas le même en transmission analogique et en transmission numérique. En transmission analogique, l’idéal consiste à réaliser H(f ).E (f ) = exp (−2πf τ ), ce qui correspond à un simple retard τ , et revient donc à éliminer les effets du canal pour se ramener, vu du récepteur, à un canal idéal. Théoriquement il faudrait donc réaliser |E (f )| = |H(f )|−1 , c’est à dire, dans le cas d’un canal analogique, l’égaliseur idéal est un filtre inverse. Pour une transmission numérique : il faut que l’impulsion reçue et vue après l’égaliseur respecte le premier critère de Nyquist. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 6 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Egaliseur numérique Ainsi, il faut que : X n n G f − T .Gr n f − T n f − T n .H f − T Une réalisation possible est alors : n G f − T n .H f − T .Gr n .E f − T n .E f − T =T (2) = T .rect1/T (f ) (3) pour une impulsion issue d’un filtre rectangulaire. Comme nous l’avons vu au chapitre précédent, on choisit plutôt un impulsion de Nyquist. L’égaliseur est implémenté numériquement et s’apparente à un filtre numérique. Différentes stratégies d’optimisations sont possibles (Moindres carrés, adaptatifs, etc...). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 7 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Egaliseur numérique Figure: Egaliseur DFE (Decision Feedback Equalizer) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 8 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Règlage de l’égaliseur Réglage de l’égaliseur Figure: Diagramme de l’oeil Dans cet exemple , on voit superposées plusieurs réalisations du signal reçu, c’est à dire plusieurs impulsions successives. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 9 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Règlage de l’égaliseur Les indications fournies par le diagramme de l’oeil sont : 1 2 3 L’épaisseur de la paupiére (a) qui est un indicateur de la présence et de l’écart type du bruit additif, L’ouverture de l’oeil permet de savoir si la détection sera aisée ou non (immunité au bruit), la commisure de l’oeil, (c), permet de savoir si le signal présente de la “gigue”, c’est à dire si l’on est ou non parfaitement synchronisé. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 10 / 11 Chapitre 5 : Egalisation Règlage de l’égaliseur Ce diagramme permet également de détecter la présence d’interférences entre symboles (IES), et donc savoir si l’égaliseur remplie son rôle et s’il a compensé les effets des éléments de la chaîne de transmission. Figure: Diagramme de l’oeil en présence d’IES J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 5) Vendredi 13 mars 2015 11 / 11 UE433 Communications numériques Chapitre 6 - Erreurs de décision (influence du bruit) Jean-Pierre Barbot Université Paris Sud 11 / ENS Cachan M1-IST Vendredi 13 mars 2015 1 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Hypothèses Taux d’erreur binaire (BER) Introduction du rapport signal sur bruit (S/N) Filtre adapté (optimisation du RSB) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 2 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Hypothèses Hypothèses 1 Synchronisation parfaite, 2 égalisation parfaite de la chaîne de transmission ⇒les erreurs de décision sont uniquement dues au bruit. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 3 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) Taux d’erreurs Le signal reçu r (t) peut se mettre sous la forme : r (t) = u(t) + b(t) (1) u(t) la partie utile du signal, que l’on échantillonne à l’instant de prise de décision, b(t) le bruit, que l’on suppose BABG, c’est à dire tel que : p(b) = √ 1 2πσ 2 exp − b2 2σ 2 ! (2) Définition Le Taux d’Erreur Binaire (TEB) ou Bit Error Rate (BER) est défini par : nbre bits faux BER = nbre total de bits transmis J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 4 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) Taux d’erreur On appelle taux d’erreur, ε, la probabilité de prendre une mauvaise décision sur l’information transmise → sachant les conditions de bruit (càd pour une variance de bruit σ 2 donnée) → en connaissant l’emplacement des seuils de décision, → en connaissant la probabilité d’apparition des symboles. Utilité : permet de connaitre a priori la qualité de la transmission. Remarque : dans le cas binaire, ε = εb s’appelle Taux d’Erreur Binaire (BER en anglais pour Bit Error Rate) Exemple : dans le cahier des charges de l’ADSL, le BER maximal est fixé à εb ≤ 1.10−7 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 5 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) Exemple Soit une transmission binaire, où : u(t0 ) = +1V si le bit transmis est un 1l , u(t0 ) = −1V si le bit transmis est un 0l , p(1l ) = p(0l ) = 0.5 la variance du bruit est σ 2 En conséquence Le seuil est placé à : 0 Volt, on a un écart de ∆ = 2V entre les niveaux de tension. Erreur de décision ⇔ décider qu’un 1l avait été transmis alors que c’était un 0l (et inversement). Ecrivons ce qu’est ε dans ce cas concret : ε = prob (de transmettre un 0l ) .prob (choisir un 1l ) +prob (de transmettre un 1l ) .prob (choisir un 0l ) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 6 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) Ce qui peut se ré-écrire sous la forme : ε = p (0l ) .prob (r (t0 ) > 0) + p (1l ) .prob (r (t0 ) < 0) où r (t0 ) est la tension mesurée à l’instant de prise de décision. Représentons à quoi cela correspond : Figure: Probabilité d’erreur d’estimation J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 7 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) On peut donc maintenant calculer la probabilité d’erreur : ε = p (0l ) .prob (r (t0 ) > 0) + p (1l ) .prob (r (t0 ) < 0) Si p (0l ) = p (1l ) = 1/2, et p(x ) donné par (2) : Z +∞ 2 1 ! (x + ∆/2) √ ε = dx × exp − 2 2σ 0 2πσ 2 ! Z 0 2 1 (x − ∆/2) 1 √ +2 × dx exp − 2 2 2σ −∞ 2πσ 1 2 changement de variable x 0 = x − ∆/2 : 1 ε= × 2 Z +∞ ∆/2σ 2 (x ) 1 √ exp − 2 2π J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) ! 1 dx + × 2 UE433 (Ch 6) Z −∆/2σ −∞ ! x2 1 √ exp − dx 2 2π Vendredi 13 mars 2015 8 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) Comme la loi de distribution Gaussienne est paire, on obtient : Z 1 +∞ x2 1 √ exp − ε = 2 ∆/2σ 2π 2 ! Z +∞ 1 x2 √ exp − = 2 2π ∆/2σ ! dx + Z 1 +∞ 2 ∆/2σ x2 1 √ exp − 2 2π ! dx ⇒ fct de répartition complémentée de la loi Gaussienne normalisée (σ = 1) : Gc ∆ 2σ J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Z +∞ x2 ! 1 √ exp − = dx 2 2π ∆/2σ ! Z ∆/2σ 2 1 (x ) √ = 1− exp − dx 2 2π −∞ ∆ = 1 − F ( 2σ ) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 9 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Taux d’erreur binaire (BER) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 10 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) L’usage, dans le domaine des télécommunications numériques, est d’utiliser la fonction erfc(.) (pour complementary error function) : 2 erfc(x ) = √ π +∞ Z x exp −r 2 dr = 1 − erf (x ) la relation entre la fonction Gc (.) et erfc(.) est donc : x 1 Gc (x ) = .erfc √ 2 2 Remarque : MatLab possède les fonctions erfc(.) et erf (.). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 11 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Taux d’erreur binaire (BER) Code m-aire unipolaire Soit un code m-aire unipolaire tel que : écart entre niveaux uniforme vallant ∆, seuils de décision situés à ∆/2, le taux d’erreur moyen ε est donné par l’expression : ε = p (0) .prob u > m−2 X ∆ 2 + p (m − 1) .prob u < − ∆ 2 ∆ + p(k).prob |u| ≥ 2 k=1 avec : p(k) la probabilité pour que l’on transmette un niveau k Si les niveaux sont équiprobables, p(k) = m1 on a : 2 (m − 1) ε= .Gc m J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) ∆ 2σ (m − 1) ∆ = .erfc √ m 2 2σ UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 12 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Introduction du rapport signal sur bruit (S/N) Expression du taux d’erreur en fonction du rapport signal à bruit Signal en bande de base est un signal aléatoire, la puissance du signal s’exprime sous la forme : m−1 X S= k=0 p(k).ak2 Si tous les niveaux sont équiprobables et pour un écart constants entre niveaux ∆, on obtient : pour les codes m−aires unipolaire S = pour les cas antipolaires S = La puissance du bruit est σ 2 . J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) m2 −1 2 12 ∆ UE433 (Ch 6) (m−1)(2m−1) 2 ∆ 6 Vendredi 13 mars 2015 13 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Introduction du rapport signal sur bruit (S/N) On obtient avec les formules précédantes : pour les cas unipolaire ε = 2(m−1) .Gc m pour les cas antipolaires ε = q 2(m−1) .Gc m 3 S . 2(m−1)(2m−1) N q 3 m2 −1 . NS et pour les cas binaires, on a respectivement εb = Gc εb = Gc q S N . J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) q S 2N ; Vendredi 13 mars 2015 14 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Introduction du rapport signal sur bruit (S/N) Cas d’un mot à “n” digits Soit un sytème de transmission dont le taux moyen d’erreur par élément binaire εb , avec lequel on transmet une information à l’aide de mots de longueur n (n digits), on peut dire : que la probabilité pour qu’un élément binaire soit juste est (1 − εb ), que la probabilité que tous les éb du mot, qui sont indépendants, soient justes, donc que le mot n’ait pas d’erreur, est M(0) = (1 − εb )n , que la probabilité pour qu’il n’y ait qu’une erreur (un seul élément binaire faux dans le mot) est M(1) = n.εb . (1 − εb )n−1 , J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 15 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Introduction du rapport signal sur bruit (S/N) que la probabilité pour qu’il y ait k erreurs dans le mot (k<n) est n! , M(k) = Cnk εkb (1 − εb )n−k avec Cnk = (n−k)!k! que la probabilité pour qu’il y ait au moins une erreur dans le mot est M(> 0) = 1 − (1 − εb )n qui est souvent approximée par (∼ = nεb ), que la probabilité pour qu’il y ait plus d’une erreur dans le mot est M(> 1) = 1 − (1 − εb )n − n.εb . (1 − εb )n−1 càd tous les cas possible sauf ceux où il n’y a pas d’erreur et ceux où il n’y a qu’une erreur. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 16 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) Le filtre adapté Bruit a(t) Filtre e(t) d’émission g(t) Canal Egaliseur (E) (H) s(t) Filtre de réception gr (t) Filtre adapté Chaîne de transmission r (t) d(t) t = t0 + nT Détecteur à seuil Le BER est directement lié au RSB : s par exemple εb = Gc S dans le cas binaire antipolaire N ⇒ le filtre de réception doit maximiser le RSB à l’instant de prise de décision, le filtre de réception s’appelle dans ce cas Filtre Adapté J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 17 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) A l’instant de prise de décision t = t0 + nT , le RSB doit être maximal : r 2 (t0 + nT ) S/N = E [b 2 (t0 + nT )] avec : r (t) = gr (t) ∗ s(t) = b(t) = gr (t) ∗ n(t) Z +∞ −∞ gr (t − τ ) s (τ ) dτ n(t) un BABG de moyenne nulle et de variance σn2 p(n) = q 1 2πσn2 exp − n2 2σn2 ! De plus, on a φbb (f ) = |Gr (f )|2 φnn (f ) (formule des interférences) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 18 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) Puissance de bruit : N = = +∞ Z φbb (f )df −∞ +∞ Z −∞ = |Gr (f )|2 φnn (f ) df +∞ Z σn2 2 −∞ |gr (τ )|2 df Hypothèses - l’égaliseur a parfaitement compensé l’effet du canal - le système est parfaitement synchronisé ⇒ s(t0 + nT ) ≈ ge (t0 + nT ) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 19 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) Puissance du signal : r (t0 + nT ) = +∞ Z −∞ ge (t0 + nT − τ ) gr (τ ) dτ (3) S (t0 + nT ) = |r (t0 + nT )|2 = ≤ 2 +∞ Z −∞ +∞ Z −∞ ge (t0 + nT − τ ) gr (τ ) dτ |ge (t0 + nT − τ )|2 dτ × (inégalité de Schwarz) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) +∞ Z −∞ |gr (τ )|2 dτ Vendredi 13 mars 2015 20 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) S (t0 + nT ) sera donc maximale si : gr (t) = C × ge∗ (t0 + nT − t) avec C une constante (condition pour laquelle l’inégalité de Schwarz devient une égalité) Le filtre adapté a donc pour réponse impulsionnelle : gr (t) = C × ge∗ (TD − t) Dans ce cas, le RSB s’exprime sous la forme : S/N = J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) +∞ Z −∞ |ge (t0 + nT − τ )|2 dτ σn2 2 UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 21 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) Réalisation du filtre adapté Bruit a(t) Filtre e(t) d’émission g(t) Canal (H) Egaliseur (E) s(t) Filtre de réception gr (t) Filtre adapté Chaîne de transmission r (t) d(t) t = t0 + nT Détecteur à seuil Réalisation du filtre adapté Peut être réalisé : - soit directement par une réalisation électronique, - ou numériquement en exploitant les propriétés de la “corrélation”. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 22 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) Rappel : corrélation La corrélation de 2 fonctions, ge (.) et s (.), peut s’écrire : Rge s (t) = Z∞ ge∗ (τ )s(t + τ )dτ (4) −∞ Par changement de variable, on obtient la “classique” relation entre produit de convolution et corrélation : Rge s (t) = = = J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Z∞ −∞ Z∞ ge∗ (τ )s(t + τ )dτ ge∗ (−τ 0 )s(t −∞ ge∗ (−t) 0 − τ )dτ 0 (5) ∗ s(t) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 23 / 24 Chapitre 6 : Erreurs de décision (influence du bruit) Filtre adapté (optimisation du RSB) On remarquera que : Rge s (t) = ge∗ (−t) ∗ s(t) | {z } gr (t) la corrélation de s(.) par ge (.) est donc bien une mise en oeuvre possible du filtre adapté. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 6) Vendredi 13 mars 2015 24 / 24 UE433 Communications numériques Chapitre 7 - Modulations numériques. Jean-Pierre Barbot Université Paris Sud 11 / ENS Cachan M1-IST Vendredi 10 avril 2015 Chapitre 7 : Modulations Numériques 1 Rappels Modulation d’Amplitude Modulations Angulaires 2 Modulations numériques Modulation d’amplitude Modulations angulaires FSK cohérente FSK incohérente Démodulation 3 Modulations dérivées MAQ Exemples d’application J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 2 / 30 Modulation analogique : le modulant contient l’information, la porteuse est un signal (sinusoïde) modulé en amplitude (AM) ou angulairement (FM, PM), Modulation numérique : le modulant contient l’information (souvent code en B de B), la porteuse est un signal (sinusoïde) modulé en amplitude (ASK) ou angulairement (FSK, PSK, DPSK, MSK ) ou en amplitude et en phase (QAM). ⇒ Il n’y a pas de différence entre une modulation analogique et une modulation numérique. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 3 / 30 Rappels Rappels s(t) signal modulé : s(t) = u(t). cos (2πf0 t + φ(t)) = Re [u(t). exp (j (2πf0 t + φ(t)))] f0 7→ fréquence porteuse, u(t) 7→amplitude instantannée, (AM) φ(t) 7→ phase de la porteuse. (FM, PM) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 4 / 30 Rappels Modulation d’Amplitude AM : u(t) modulée par m(t) et φ(t) = φ0 modulation d’amplitude avec porteuse : u(t) = A (1 + e.m(t)) où e taux de modulation (en %), avec e ≤ 1. s(t) = A (1 + e.m(t)) cos (2πf0 t + φ0 ) = A cos (2πf0 t + φ0 ) + A.m.e(t) cos (2πf0 t + φ0 ) modulation d’amplitude à porteuse supprimée : s(t) = A.m(t) cos (2πf0 t + φ0 ) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 5 / 30 Rappels Modulation d’Amplitude S(f ) = U(f ) ⊗ 12 (δ(f − f0 ) + δ(f + f0 )) = 1 2 U(f − f0 ) + 12 U(f + f0 ) Si U(f ) occupe la bande B, le signal modulé S(f ) occupe la bande : BAM = 2 × B. (1) bande latérale supérieure U(f + f0 ) =⇒ BBLU−Sup = B bande latérale inférieure U(f − f0 ) =⇒ BBLU−Inf = B J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 6 / 30 Rappels Modulations Angulaires Modulations angulaires : φ(t) modulée par m(t) et u(t) = A φi (t) la phase instantanée du signal s(t), définie ainsi : φi (t) = 2πf0 t + φ(t) fi (t) la fréquence instantanée de s(t) : 1 dφi (t) 1 dφ(t) fi (t) = = f0 + 2π dt 2π dt En exprimant la fréquence instantanée fi (t) sous la forme : fi (t) = f0 + ∆.mf (t) ∆ : excursion en fréquence maximale (|mf (t)| ≤ 1). J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 7 / 30 Rappels Modulations Angulaires fi (t) ∈ [f0 − ∆ ; f 0 + ∆]. Bande de Carson Bc : Bc = 2 × (B + ∆) = 2B × (1 + β) (2) β est l’indice de modulation, B est la bande occupée, en bande de base par mf (t). Modulation FM mf (t) = α.m(t) avec α permettant de réaliser la contrainte |mf (t)| ≤ 1 Modulation PM φ(t) = αm(t) 1 d (α.m(t)) α d (m(t)) mf (t) = = 2π dt 2π dt J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 8 / 30 Modulations numériques Modulations numériques Modulations numériques Modulation numérique ≡ modulation analogique dont le modulant est un signal “type” code en bande de base Indicateurs suplémentaires : l’efficacité spectrale D η= (en bit/s/Hz) B (3) D le débit (en bit/s), avec D = R × log2 (M), B bande occupée. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 9 / 30 Modulations numériques l’énergie bit sur la puissance de bruit : Eb Energie bit (Joule/bit) = N0 Densité spectrale de bruit unilaterale (W /Hz ) (4) le Rapport Signal à Bruit (RSB) : Ps D × Eb Eb = =η× Pb B × N0 N0 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) (5) Vendredi 10 avril 2015 10 / 30 Modulations numériques Modulation d’amplitude Modulations ASK (Amplitude Shift Keying) u(t) prend M valeurs discrètes pour une transmission M-aire. Exemple de réalisation : u(t) s(t) p(t) = cos(2πf0 t) 1 u(t) de type NRZ unipolaire à M niveaux et impulsion rectangulaire : R = T1 (1er lobe), 2 BASK −Rect = 2R = T J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 11 / 30 Modulations numériques 2 Modulation d’amplitude u(t) de type NRZ unipolaire, à M niveaux et dont l’impulsion respecte le 1er critère de Nyquist : BASK −Nyquist 1 =R =2× 2T Avantages : variations de f0 et de la phase de φ(t) sans influence, Inconvéniants : très sensible au bruit additif (fading), agissant donc sur l’amplitude du signal. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 12 / 30 Modulations numériques Modulation d’amplitude ⇒ Cas particulier : OOK (On Off Keying) Efficacité spectrale : OOK avec impulsion rectangulaire : ηOOK −rect , D B = 1/T 2×1/T = 0, 5(bit/s)/Hz OOK respectant le 1er critère de Nyquist ηOOK −Nyquist , J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) D B = 1/T 2×1/2T = 1 (bit/s)/Hz UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 13 / 30 Modulations numériques Modulation d’amplitude Représentation polaire de u(t): s(t) = Re [u(t). exp (j (2πf0 t + φ(t)))] = Re [u(t). exp (jφ(t)) exp (j2πf0 t)] = Re [u(t) exp (j2πf0 t)] Q 0 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Im(u(t)) 0l A UE433 (Ch 7) 1l I Re(u(t)) Vendredi 10 avril 2015 14 / 30 Modulations numériques Modulations angulaires Modulation numérique de phase (PSK) Modulations numériques PSK Dans le cas des modulations PSK : l’amplitude est constante, seule φ(t) code l’info. numérique (u est constante) s(t) = Re [u. exp (j (2πf0 t + φ(t)))] = Re [u. exp (jφ(t)) exp (j2πf0 t)] = Re [u(t) exp (j2πf0 t)] J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 15 / 30 Modulations numériques Modulations angulaires PSK-2 (BPSK) Pour une modulation BPSK u(t) = A, φ(t) = {0, π} s(t) = A cos (ω0 t + φ(t) + ϕ) φ(t) = 0 ou π, à la fréquence R = 1 Tb (on suppose une BPSK est une modulation d’amplitude s(t) = ±A. cos (ω0 t + ϕ) ⇒ modulation d’amplitude d’un signal sinusoïdal par un signal modulant numérique au format NRZ antipolaire(±1). ⇒ BBPSK −rect = 2R J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 16 / 30 Modulations numériques Efficacité spectrale : ηBPSK −rect = D B = ηBPSK −Nyquist = D B R 2R = 0.5 (bit/s)/Hz = 2× 2T1 1 Tb = 1 (bit/s)/Hz b Q 0l −A J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Modulations angulaires 0 Im(u(t)) A UE433 (Ch 7) 1l I Re(u(t)) Vendredi 10 avril 2015 17 / 30 Modulations numériques Modulations angulaires Démodulation J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 18 / 30 Modulations numériques J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Modulations angulaires UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 19 / 30 Modulations numériques Modulations angulaires PSK-4 (QPSK) Pour une modulation QPSK u(t) = A, φ(t) = 0, π2 , π, − π2 s(t) = A cos (ω0 t + φ(t) + ϕ) φ(t) ∈ 0, π2 , π, − π2 à la fréquence rythme R = 1 T = 1 2Tb s(t) = A cos (ω0 t + φ(t) + ϕ) = A cos (φ(t)) × cos (ω0 t + ϕ) − A sin (φ(t)) × sin (ω0 t + ϕ) Efficacité spectrale : ηQPSK −rect = D B ηQPSK −Nyquist = J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) = D B 2R 2R = 1 (bit/s)/Hz = 2 (bit/s)/Hz UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 20 / 30 Modulations numériques Q 01 Modulations angulaires Im(u(t)) i ×A 10 −A 00 0 11 A I Re(u(t)) −i × A ak = ±1 O.L A × cos(2πfp t) dephas. π2 P A × sin(2πfp t) e(t) bk = ±1 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 21 / 30 Modulations numériques Modulations angulaires Comme il y a 4 points dans une constellation QPSK, la durée T = 2 × Tb . Pour un même débit binaire D = 1/Tb que pour une BPSK, 1 = R : (0,7-0,8 R en l’encombrement en fréquences sera de 4f = 2. 2T pratique). L’encombrement est ainsi divisé par deux, ce qui est un grand avantage. Une autre possibilité consiste à doubler le rythme de transmission, en conservant l’encombrement d’une modulation 2 états. J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 22 / 30 Modulations numériques FSK cohérente Modulation FSK (Frequency Shift Keying) La fréquence de la porteuse ∈ {f0 , f1 , f2 , · · · , fM−1 }. Modulation par sauts de fréquence : FSK (Frequency Shift Keying). FSK cohérente A et 0 au rythme (cas unipolaire) R = T1 , ou +A et −A, toujours au rythme R = T1 , (cas antipolaire). A la sortie du VCO on a la fréquence instantanée : fi (t) = f0 + αA = f0 ± ∆ x(t) FSK VCO Bc (FSK ) = 2.R (β + 1) = 2 (∆ + R) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 23 / 30 Modulations numériques FSK cohérente β= 1 4 très utilisé (GSM) 1 π β= intéressant (spectre carré) β= 1 2 début d’élargissement f J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 24 / 30 Modulations numériques FSK incohérente Deux oscillateurs de fréquences f1 et f2 différentes, commutés au rythme R = T1 suivant un format NRZ. On a donc : |f2 − f1 | ∆= 2 f1 + f 2 f0 = 2 J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 25 / 30 Modulations numériques Démodulation systèmes classiques de démodulation de fréquence, (PLLs,discriminateurs de phase) un démodulateurs par comptage, quand β est grand et que les deux fréquences sont éloignées : 2 filtres sélectifs . J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 26 / 30 Modulations dérivées Modulations derivees J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 27 / 30 Modulations dérivées MAQ MAQ Modulations MAQ C’est à la fois une modulation de phase et d’amplitude : s(t) = Re [u(t). exp (jφ(t)) × exp (j2πf0 t)] u(t) varie, u(t) = {+A, +2A, +3A, · · · }, φ(t) varie, φ(t) = {φ1 , φ2 , φ3 , · · · } Représentation polaire de u(t): s(t) = Re [u(t). exp (j (2πf0 t + φ(t)))] = Re [u(t). exp (jφ(t)) exp (j2πf0 t)] = Re [u(t) exp (j2πf0 t)] J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 28 / 30 Modulations dérivées MAQ La modulation BPSK (PSK-2) est aussi une MAQ-2 (QAM-2 en anglais) La modulation QPSK (PSK-4) est aussi une MAQ-4 (QAM-4 in english) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 29 / 30 Modulations dérivées MAQ MAQ-16 (ou QAM-16) J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 29 / 30 Modulations dérivées Exemples d’application Exemples d’application Modulation MSK, GMSK BPSK QPSK DQPSK OQPSK 8PSK 16 QAM 32 QAM 64 QAM 256 QAM 4096 QAM J.-P. Barbot (U-PSud (M1-IST)) Systèmes GSM, CDPD telemetrie spatiale, cable. CDMA, DVB-S, cable, cable modems CDMA, satellite, DECT Satellite, avionique DVB-C, DVB-T (TNT) DVB-T DVB-C DVB-C (Europe), Video numérique(US) ADSL, VDSL2 UE433 (Ch 7) Vendredi 10 avril 2015 30 / 30