Telechargé par Martin Essangui

Audit Bancaire support

publicité
Audit bancaire
SOMMAIRE
1
ENVIRONNEMENT RÈGLEMENTAIRE ET RÔLE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
PAGE
3
2
DÉMARCHE GÉNÉRALE D’AUDIT
70
3
FOCUS SUR LES PRINCIPAUX CYCLES À AUDITER
91
PREMIERE PARTIE
ENVIRONNEMENT RÈGLEMENTAIRE ET RÔLE
DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
3
3
1
Environnement règlementaire et
rôle du Commissaire aux comptes
 Introduction à l’environnement bancaire
 Les métiers de la banque
 L’organisation d’une banque
 La comptabilité bancaire
 La réglementation bancaire
 La surveillance des banques
 L’intervention du Commissaire au Comptes
4
INTRODUCTION A L’ENVIRONNEMENT
BANCAIRE
• Généralités
Les métiers de la Banque : collecter, prêter, créer de la monnaie
Particularités
une industrie de flux d’où une importance primordiale des
systèmes d’information,
des procédures de contrôle interne renforcées,
un encadrement réglementaire stricte et des organes de tutelles.
Risques principaux
Risque de contrepartie,
Risque de marché,
Risque opérationnel…
5
5
LES METIERS DE LA BANQUE
L’intermédiation bancaire
Les dépôts effectués dans les banques par les agents économiques
sont réintroduits dans le circuit économique grâce aux crédits
distribués par ces derniers.
 Les banques utilisent donc les sommes reçues de la clientèle
pour proposer des crédits à plus ou moins long terme.
La création monétaire
Les banques collectent des fonds pour les prêter ensuite. Mais de nos
jours, ce ne sont pas "les dépôts qui font les crédits" car les banques
prêtent à l'économie beaucoup plus de ressources financières que
n'en apportent les déposants.
 Les sommes supplémentaires ainsi prêtées proviennent de la
création de monnaie que réalisent les banques
6
L’ORGANISATION D’UNE BANQUE
• Organigramme type
Conformité /
déontologie
Service
Juridique
Contentieux
crédits
RH
Comité exécutif / Directoire
Direction
financière
Comptabilité
Système
d’information
Contrôle
de gestion
7
IG / Audit interne
Direction
Marchés
Gestion des
titres
Engagements
Front Office
Front Office
Front Office
Middle Office
Middle Office
Middle Office
Back Office
Back Office
Back Office
7
L’ORGANISATION D’UNE BANQUE
• Articulation des différents niveaux de contrôle
INSPECTION GENERALE OU CONTRÔLE GENERAL OU AUDIT
INTERNE
CONTRÔLE DE SECOND NIVEAU (par entité ou transversal)
Activité de
marché
Contrôle des
crédits
Contrôles
comptables
Contrôles
des risques
Contrôle du
réseau
Etc.
CONTRÖLE DE PREMIER NIVEAU (taches par entité opérationnelle)
Pointages
Rapprochement
Contrôle des
opérations
8
Supervision
Validation
Contrôle des
limites
Etc.
8
LA COMPTABILITE BANCAIRE
•
Généralités
 Dans un établissement de crédit, toute opération se traduit, dans la
quasi-totalité des cas, par un engagement ou un flux financier qu’il
convient de comptabiliser :
 tout acte de banque est donc un acte comptable.
 La masse des opérations traitées quotidiennement étant considérable,
le nombre d’enregistrements comptables l’est tout autant.
 Trois conséquences :
une décentralisation de la fonction comptable,
un recours massif à l’informatique,
une centralisation du traitement comptable au sein du système
informatique.
9
9
LA COMPTABILITE BANCAIRE
•
Généralités
 Les établissements de crédit sont soumis à la mise en place d’un
ensemble de procédures appelé piste d’audit qui permet :
de reconstituer dans un ordre chronologique les opérations,
le passage de la pièce comptable au document de synthèse
et réciproquement,
d’expliquer les évolutions d’un arrêté à l’autre par la
conservation des mouvements ayant affecté les postes
comptables.
10
10
LA COMPTABILITE BANCAIRE
Référentiel comptable
 La comptabilité bancaire dans l’UMOA est réglementée par le
PCB (plan comptable bancaire des établissements de crédit).
Cette comptabilité générale est régie par les sept principes
comptables suivants :
Prudence
Coût historique
Permanence des méthodes
Poursuite de l’activité
Indépendance des exercices
Intangibilité du bilan d’ouverture
Non compensation
11
11
LA COMPTABILITE BANCAIRE
Référentiel comptable
Spécificités de la comptabilité bancaire :
la comptabilité d’intention : consiste à tenir compte de
l’objectif d’une opération pour déterminer sa règle de
comptabilisation,
la comptabilisation en valeur de marché : un actif négocié
sur un marché est évalué à la valeur constatée lors de
l’arrêté comptable.
12
12
LA COMPTABILITE BANCAIRE
• Le PCB propose un plan de comptes en 8 classes:
Classe 1
Opérations de trésorerie et interbancaires
Classe 2
Classe 3
Opérations avec la clientèle
Opérations sur titres et opérations diverses
Classe 4
Classe 5
Valeurs immobilisées
Provisions, fonds propres et assimilés
Classe 6
Charges
Classe 7
Produits
Classe 9
Engagements hors-bilan
13
13
LA COMPTABILITE BANCAIRE
•
Classe 1 du PCB – opérations interbancaires
 Opérations
financières :
réalisées
exclusivement
entre
institutions
Gestion de trésorerie :
• Équilibre de la trésorerie au jour le jour
• Gestion des réserves obligatoires
• Contribution à la gestion du risque de taux
• Contribution à la rentabilité
Relations interbancaires : afin de faciliter les paiements, une
banque ouvre des comptes auprès d’autres établissements
de crédit (comptes Nostri), et réciproquement ouvre des
comptes dans ses livres à d’autres établissements de crédit
(comptes Lori).
14
14
LA COMPTABILITE BANCAIRE
•
•
Classe 2 - opérations avec la clientèle
ACTIF
PASSIF
Crédits consentis sous toutes formes
y compris l'affacturage
Dépôts effectués par les clients d'une
banque sous tous les supports
habituels
Classe 3 - Opérations sur les titres et opérations diverses
ACTIF
PASSIF
Les titres achetés pour compte propre
ventilés selon le critère titres à revenu
fixe et titres à revenu variable
Les titres émis par la banque sur les
différents marchés de capitaux afin de
se procurer des ressources
15
15
LA COMPTABILITE BANCAIRE
•
Classe 4 : valeurs immobilisées
Elles comprennent :
les immobilisations financières (titres de participation, prêts
et titres subordonnés, parts dans les entreprises liées, titres
immobilisés de l'activité de portefeuille)
les immobilisations dont la détention est liées à
l’exploitation de l’établissement de crédit dans le cadre de
contrats de crédit-bail ou de location simple
les immobilisations corporelles et incorporelles
16
16
LA COMPTABILITE BANCAIRE
•
Classe 5 : provisions et fonds propres
 Les provisions pour risques et charges (opérations bancaires et non
bancaires).
 Les fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) : provisions pour risques
sans affectation déterminée.
 Les capitaux propres hors FRBG.
 Les dettes subordonnés.
•
Classe 6: les comptes de charges
•
Classe 7 : les comptes de produits
•
Classe 9 : le hors-bilan
Le hors-bilan retrace les engagements futurs ou présents d’une banque ne
donnant pas lieu à un flux de trésorerie.
17
17
LA COMPTABILITE BANCAIRE
Les états financiers des établissements de crédit
• Bilan
• Hors bilan
• Compte de résultat
• Annexe
18
EXEMPLE D’ETATS FINANCIERS
Bilan
ACTIF
CAISSE
CREANCES INTERBANCAIRES
- A vue
. Banques Centrales
. Trésor Public, CCP
. Autres établissem ents de crédit
- A term e
CREANCES SUR LA CLIENTELE
- Portefeuille d'effets com m erciaux
. Crédits de cam pagne
. Crédits ordinaires
- Autres concours à la clientèle
. Crédits de cam pagne
. Crédits ordinaires
- Com ptes ordinaires débiteurs
- Affacturage
TITRES DE PLACEM ENT
IM M OBILISATIONS FINANCIERES
CREDIT BAIL ET OPERATIONS ASSIM ILEES
IM M OBILISATIONS INCORPORELLES
IM M OBILISATIONS CORPORELLES
ACTIONNAIRES ET ASSOCIES
AUTRES ACTIFS
COM PTES D'ORDRE ET DIVERS
TOTAL DE L'ACTIF
HORS BILAN
ENGAGEM ENTS DONNES
ENGAGEM ENTS DE FINANCEM ENT
. En faveur d'établissem ents de crédit
. En faveur de la clientèle
ENGAGEM ENTS DE GARANTIE
. D'ordre d'établissem ents de crédit
. D'ordre de la clientèle
ENGAGEM ENTS SUR TITRES
Banque X
4
47
23
1
21
24
50
2
2
25
24
23
33
1
2
5
1
356
729
139
352
23
764
590
692
037
037
263
865
398
392
415
710
294
833
132
158
Banque Y
14 968
48 036
19 024
19
29
321
16
16
194
11
183
109
37
11
5
33
024
012
623
947
947
867
352
515
809
621
206
655
921
750
147 319
473 780
18 023
160 408
5 339
22 150
12 684
138 258
19
PASSIF
Banque X
DETTES INTERBANCAIRES
- A vue
14 777
14 394
. Trésor Public, CCP
. Autres établissem ents de crédit
- A term e
DETTES A L'EGARD DE LA CLIENTELE
- Com ptes d'épargne à vue
- Com ptes d'épargne à term e
- Bons de caisse
- Autres dettes à vue
- Autres dettes à term e
DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE
AUTRES PASSIFS
COM PTES D'ORDRE ET DIVERS
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
PROVISIONS REGLEM ENTEES
SUBVENTIONS D'INVESTISSEM ENT
FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX
CAPITAL OU DOTATION
PRIM ES LIEES AU CAPITAL
RESERVES
ECARTS DE REEVALUATION
REPORT A NOUVEAU (+/-)
RESULTAT DE L'EXERCICE
CAPITAUX PROPRES
TOTAL DU PASSIF
ENGAGEM ENTS RECUS
ENGAGEM ENTS DE FINANCEM ENT
. Reçus d'établissem ents de crédit
. Reçus de la clientèle
ENGAGEM ENTS DE GARANTIE
. Reçus d'établissem ents de crédit
. Reçus de la clientèle
ENGAGEM ENTS SUR TITRES
19
507
13 887
383
112 505
12 656
164
51 867
47 818
3 205
1 622
912
61
4 007
3 600
28
4 343
356
1 903
14 237
147 319
Banque Y
55 484
7 136
7
48
344
86
10
8
180
57
6
6
17
15
16
5
5
43
473
136
348
064
877
480
524
651
532
010
940
199
773
550
333
051
394
982
310
780
4 403
5 842
1 403
3 000
5 842
-
EXEMPLE D’ETATS FINANCIERS
Compte de résultat en tableau
CHARGES
INTERETS ET CHARGES ASSIM ILEES
- Sur dettes interbancaires
- Sur dettes à l'égard de la clientèle
- Sur dettes représentées par un titre
- Autres intérêts et charges assimilées
CHARGES SUR CREDIT BAIL ET
OPERATIONS ASSIM ILEES
COM M ISSIONS VERSEES
CHARGES SUR OPERATIONS FINANCIERES
- Charges sur titres de placement
- Charges sur opérations de change
- Charges sur opérations de hors bilan
CHARGES DIVERSES D'EXPLOITATION
BANCAIRE
FRAIS GENERAUX D'EXPLOITATION
- Frais de personnel
- Autres frais généraux
DOTATIONS AUX AM ORTISSEM ENTS ET
AUX PROVISIONS SUR IM M OBILISATIONS
SOLDE EN PERTE DES CORRECTIONS DE
VALEUR SUR CREANCES ET DU HORS
BILAN
EXCEDENT DES DOTATIONS SUR LES
REPRISES DU FONDS POUR RISQUES
BANCAIRES GENERAUX
CHARGES EXCEPTIONNELLES
PERTES SUR EXERCICES ANTERIEURS
IM POT SUR LE BENEFICE
BENEFICE DE L'EXERCICE
TOTAL DES CHARGES
Banque X
Banque Y
3 309
175
2 996
138
10 509
2 944
7 502
63
-
-
-
-
1
39
32
53
55
7
55
3 641
1 485
2 156
59
18 387
9 468
8 919
337
2 689
867
10 230
83
10
86
179
1 903
10 455
3
1
2
5
55
922
087
134
982
107
20
Banque X
PRODUITS
INTERETS ET PRODUITS ASSIM ILES
- Sur créances interbancaires
- Sur créances à l'égard de la clientèle
- Sur titres d'investissement
6 215
1 745
4 470
-
- Autres intérêts et produits assimilés
PRODUITS SUR CREDIT BAIL ET OPERATIONS
ASSIM ILEES
COM M ISSIONS PERCUS
PRODUITS SUR OPERATIONS FINANCIERES
- Produits sur titres de placement
- Dividendes et produits assimilés
- Produits sur opérations de change
- Produits sur opérations de hors bilan
Banque Y
37
1
34
1
960
866
512
582
758
3 098
1 750
38
611
699
11 812
2 678
25
104
667
1 882
PRODUITS DIVERS D'EXPLOITATION BANCAIRE
PRODUITS GENERAUX D'EXPLOITATION
41
280
414
727
REPRISES D'AM ORTISSEM ENTS ET DE
PROVISIONS SUR IM M OBILISATIONS
-
-
-
-
SOLDE EN BENEFICE DES CORRECTIONS DE
VALEUR SUR CREANCES ET DU HORS BILAN
EXCEDENT DES REPRISES SUR LES
DOTATIONS DU FONDS POUR RISQUES
BANCAIRES GENERAUX
PRODUITS EXCEPTIONNELLES
PROFITS SUR EXERCICES ANTERIEURS
PERTE DE L'EXERCICE
TOTAL DES PRODUITS
20
-
-
14
49
99
1 417
10 455
55 107
EXEMPLE D’ETATS FINANCIERS
Compte de résultat en liste
Banque X
IN T E R E T S E T P R O D U IT S A S S IM IL E S
IN T E R E T S E T C H A R G E S A S S IM IL E E S
M A R G E D 'IN T E R E T S
P R O D U IT S S U R C R E D IT B A IL E T O P E R A T IO N S
A S S IM IL E E S
C H A R G E S S U R C R E D IT B A IL E T O P E R A T IO N S
A S S IM IL E E S
C O M M IS S IO N S P E R C U S
C O M M IS S IO N S V E R S E E S
P R O D U IT S S U R O P E R A T IO N S F IN A N C IE R E S
C H A R G E S S U R O P E R A T IO N S F IN A N C IE R E S
P R O D U IT S D IV E R S D 'E X P L O IT A T IO N B A N C A IR E
C H A R G E S D IV E R S E S D 'E X P L O IT A T IO N B A N C A IR E
P R O D U IT N E T B A N C A IR E
P R O D U IT S G E N E R A U X D 'E X P L O IT A T IO N
F R A IS G E N E R A U X D 'E X P L O IT A T IO N
D O T A T IO N S /R E P R IS E S A M O R T IS S E M E N T S E T
P R O V IS IO N S S U R IM M O B IL IS A T IO N S
M A R G E D E C O U V E R T U R E D E S R IS Q U E S
S O L D E E N P E R T E /B E N E F IC E D E S C O R R E C T IO N S D E
V A L E U R S U R C R E A N C E S E T D U H O R S B IL A N
S O L D E D E S D O T A T IO N S S U R L E S R E P R IS E S D U
F O N D S P O U R R IS Q U E S B A N C A IR R E S G E N E R A U X
R E S U L T A T E X C E P T IO N N E L
IM P O T S U R L E B E N E F IC E
B E N E F IC E /P E R T E D E L 'E X E R C IC E
21
-
Banque Y
6 215
3 309
2 906
-
-
-
-
-
37 960
10 509
27 451
758
1
3 098
39
41
6 763
280
3 641
-
-
11 812
53
2 678
55
414
59
42 188
727
18 387
-
337
3 065
-
-
867
-
10 230
-
83
33
179
1 903
-
3 493
2 134
5 982
21
2 689
21 839
INSTRUCTIONS SUR LA COMPTABILISATION ET
L’ÉVALUATION DES OPÉRATIONS BANCAIRES
94-04 : Enregistrement des opérations en devises
94-05 : Comptabilisation et provisionnement des engagements en souffrance
94-06 : Principe de non-compensation
94-07 : Comptabilisation des créances et dettes rattachées
94-08 : Comptabilisation des opérations de cession d’éléments d’actif
94-09 : Comptabilisation des opérations consortiales
94-10 : Comptabilisation et évaluation des titres appartenant aux BEF
94-11 : Comptabilisation des opérations de crédit bail, de LOA et de LV
94-12 : Etablissement et publication d’états financiers consolidés
94-14 : Comptabilisation des opérations d’encaissement
94-15 : Comptabilisation des opérations effectuées pour le compte de tiers
01-02 : Comptabilisation des titres subordonnés, acquis ou émis par les Banques et les Établissements financiers
01-03 : Comptabilisation et évaluation des titres autres que des titres subordonnés, acquis ou émis par les
Banques et les Établissements financiers
22
ENREGISTREMENT DES OPÉRATIONS EN
DEVISES
• Tenue d’une comptabilité en devises
• Réévaluation des positions en devises à chaque arrêté
comptable
• Constatation de la différence de change latente au compte
de résultat sauf cas particulier
23
COMPTABILISATION ET PROVISIONNEMENT
DES ENGAGEMENTS EN SOUFFRANCE
Classifications comptables
Créances impayées
Provision facultative
Créances
immobilisées
Provision facultative
Provision à 100% à la fin du 4ème
exercice suivant le déclassement en
CDL
Créances douteuses ou
litigieuses
Risques pays
Provision facultative mais provision à
100% des intérêts impayés de plus de
3 mois (en FRBG)
24
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Le Système Bancaire de l’UMOA
monnaie unique et commune
monnaie garantie par des accords avec la France
gestion et mise en commun des réserves de change
politique et réglementation monétaire commune
harmonisation des politiques budgétaire et fiscale
25
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Le Système Bancaire de l’UMOA

Plan comptable bancaire
► Cadre réglementaire général (volume I)
► Documents de synthèse (volume II)
► Transmission des documents de synthèse (volume III)
► Recueil des instructions relatives à la comptabilisation et
à l ’évaluation des opérations bancaires
26
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Les Autorités Monétaires du Système Bancaire UMOA
Conférence des chefs d’état de UMOA
Conseil des Ministres de UMOA
BCEAO
Comités Nationaux
de Crédit (CNC)
Commission Bancaire
(CB)
 surveille la situation
financière des
établissements de crédit
 sanctionne les
infractions
contrôle le respect de la
réglementation des
prestataires de services
d ’investissement
27
La Banque Ouest
Africaine de
Développement
(BOAD) pour
l’UEMOA
Conseil Régional de
l’Épargne Publique et des
Marchés Financiers
(CREPMF)
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Les sources de la réglementation bancaire

la Convention du 24 avril 1990 et son annexe

la loi-cadre portant réglementation bancaire

les conditions générales des banques

le nouveau dispositif prudentiel

le décret portant classement, forme juridique et opérations des
établissements financiers

la réglementation des changes

le plan comptable bancaire

la centralisation des risques

la centralisation des incidents de paiement

Le droit comptable

les circulaires de la Commission Bancaire à l’attention des
établissements de crédit
28
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Agrément des banques et EF
• Procédure impérative
• Dossier instruit par la BCEAO
• Numéro d’agrément
• Liste des banques et EF
• Retrait d’agrément si infraction ou absence d’activité
29
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Forme juridique
• SA à capital fixe ou par autorisation spéciale sociétés
coopératives ou mutualistes à capital variable
• Les actions doivent revêtir la forme nominative
30
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Capital et réserve spéciale
• Capital minimum fixé par décret
• Capital intégralement libéré au jour de l’agrément
• Fonds propres effectifs >= Capital minimum
• Réserve spéciale
31
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Autorisations diverses
•
Autorisation préalable du Ministre des Finances
 Modification de la forme juridique, dénomination
 Transfert du siège social à l’étranger
 Fusion, scission, dissolution…
 Prise de participation, cession > minorité de blocage et majorité
•
Autorisation préalable du Ministre des Finances
 Cession par l ’établissement de crédit de plus de 20% de son actif
 Mise en gérance
•
Notification Min. Fin. et BCEAO
 Restructuration du réseau
32
LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Opérations
•
Activités commerciales, industrielles, agricoles ou de service interdites si non accessoires
•
Acquisition de leurs propres actions
•
Consentir des crédits contre affectation en garantie de leurs actions
•
Concours aux personnes participant à la direction, administration, gérance ou contrôle
limités à un seuil.
33
LA SURVEILLANCE DES BANQUES

Dispositif prudentiel
 les conditions d’exercice de la profession
 la réglementation comptable
 la réglementation des opérations
 les normes de gestion de l’activité bancaire

Contrôles de la Commission Bancaire
 les contrôles sur pièces
 les contrôles sur place

Contrôles du Commissaire aux Comptes
34
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
» Conditions d’exercice de la profession
capital social minimum (dans tous les États)

banques : 1 milliard FCFA relevé à 5 milliards dans un délai de 3 ans
(jusqu’au 31 décembre 2010) pour les Banques existantes. Pour les
nouvelles créations 5 milliards systématiquement à partir du 1 er janvier
2008. 10 milliards pour une date à définir ultérieurement

établissements financiers : 300 millions FCFA (à partir du 1/1/2002)
relevé à 1 milliard dans un délai de 3 ans (jusqu’au 31 décembre 2010)
pour les EF existants. Pour les nouvelles créations 1 milliard
systématiquement à partir du 1er janvier 2008. 3 milliards pour une date
à définir ultérieurement

emploi du capital minimum dans tout État de l’Union

principe de l’agrément unique
représentation du capital minimum
–fonds propres de base > ou = capital minimum
35
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
» Conditions d’exercice de la profession
réserve spéciale :
–15% du bénéfice net après imputation du RAN déficitaire
–dotation obligatoire quelque que soit le niveau par
rapport au capital social
–BEF non dotés de la personnalité morale dans l’UMOA
(siège social établi à l’étranger) : la réserve spéciale s’ajoute à
la dotation en capital dont le seuil minimum est fixé par la loi bancaire
du pays d’accueil
36
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
» Conditions d’exercice de la profession
réglementations comptables :
– Plan Comptable Bancaire (PCB)
– Règles minimales de provisionnement des créances en
souffrance
•
risques sur l ’État et ses démembrements : provision
facultative
•
risques garantis par l ’État : provision facultative sur une
durée maxi de 5 ans en l’absence d’inscription au
budget
37
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
» Conditions d’exercice de la profession
réglementations comptables :
– Règles minimales de provisionnement des créances en
souffrance (suite)
risques privés non garantis par l ’État :
–créances impayées ou immobilisées : provision
facultative
–créances douteuses ou litigieuses (CDL) :
Sans garanties réelles :
100% au cours de l’exercice
de déclassement en CDL
Assorties de garanties réelles :
Provision facultative au cours des 2 premiers exercices
au moins 50% le troisième exercice
100% le quatrième exercice
100% des intérêts non réglés au compte de résultat (depuis +
de 3 mois pour les risques pays)
100% loyers en crédit bail
38
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
» Conditions d’exercice de la profession
réglementations comptables :
– Contrôle par les commissaires aux comptes
–choix sur une liste agréée par la Cour d’Appel
–soumis à l’approbation de la Commission Bancaire
– Publication au plus tard le 30 juin N+1 des comptes
annuels au journal officiel (art. 51 de la loi bancaire)
39
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
» Conditions d’exercice de la profession
contrôle interne des opérations :
–existence d’une fonction spécifique dans
l’organigramme
–tenue d’un manuel de procédures de contrôle interne
–rapport annuel sur le contrôle interne
Instructions de la Banque Centrale
Circulaires de la Commission Bancaire
40
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
»
Réglementations des opérations effectuées par les
BEF

Participations

prêts aux principaux actionnaires, aux dirigeants et au
personnel

immobilisations hors exploitation et participations
dans les SCI

limitation des immobilisations et des participations par
rapport aux fonds propres
41
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
» Normes de gestion de l ’activité bancaire
normes de solvabilité
normes de division et de surveillance des grands risques
normes de liquidité
coefficient de couverture des emplois à moyen et long
terme par des ressources stables
42
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Normes de solvabilité
 représentation du capital minimum
 limitation du total des immobilisations et participations
par rapport aux fonds propres
 couverture des risques ou Ratio Cooke (DEC 2061)
Coefficients de pondération des risques au bilan et hors bilan
•Encaisses
•Créances àsur Adm.,
0%
B.Centrales
•Titres émis par Adm.,
B.Centrales
•Créances garanties
par des comptes
tenus par l’ets, par
bons de caisse ou
autres titres émis hors
actions
•Valeurs à l’encaissement ou en recouvrement hors à crédit
immédiat
Créances
à 20%et titres
garantis par Adm.,
B.Centrales
Concours aux BEF
ou garantis par
celles-ci
Titres émis ou
garantis par les BEF
Engagements
donnés d’ordre de
BEF
43
•Prêts garantis par
à 50%
hypothèques
fermes
de 2ème rang au
moins
•Engagements de
garanties données
d’ordre de la clientèle
hors garanties de
remboursement de
prêts financés par
d’autres BEF, ou
engagements
contregarantis par
ceux-ci
•Crédits avec accord
de classement
•Autres concours
à
garanties de
100% remboursement
données à BEF
•Engagements de
financement
donnés en faveur
de la clientèle
•Autres titres de
placement et
participations
•Créances en
souffrance nettes
•Autres actifs, y c.
immo
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Normes de division et de surveillance des grands risques
Division des risques (DEC 2070)
Notion de
même
signature
Même bénéficiaire ou même signature
Norme : Maxi 75% FPE
Ensemble de bénéficiaires dont les concours atteignent un
certain niveau des fonds propres effectifs (FPE)
Norme : [Risques
individuels >= 25% FPE] <
8*FPE
Personnes physiques ou
morales qui constituent un
ensemble (contrôle exclusif,
conjoint ou influence notable)
Personnes physiques ou morales liées de
telle sorte que les difficultés financières
de l’une entraîneraient des difficultés
financières sérieuses chez l’autre
Personnes apparentées au premier rang
Risques bilan et hors bilan à
pondérer
Filiales de la même entreprise-mère
Soumise à une direction de fait commune
44
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Normes de division et de surveillance des grands risques
» Participations
dans des entreprises autres que les BEF et SI (DEC 2065)
Pourcentage capital détenu : 25% maximum
 Participation (nette de prov.) sur Fonds Propres de Base : 15%
maximum
» Limitation des immobilisations HE et des participations dans les SI (DEC
2066)
déduire les immobilisations acquises par réalisation de garantie depuis
moins de 2 ans
déduire les immobilisations acquises par réalisation de garantie depuis
plus de 2 ans mais bénéficiant d’une dérogation de la Commission
Bancaire
Norme : 15% FPB maximum
45
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Normes de division et de surveillance des grands risques
» Limitation des immobilisations et des participations (DEC 2067)
Participations nettes dans BEF, SI et autres entreprises
Immobilisations nettes d’exploitation
Immobilisations HE, hors celles acquises par réalisation de garantie
depuis moins de 2 ans, ou bénéficiant d ’une dérogation de la CB
Norme : 100% FPE maximum
» Limitation des crédits aux personnes participant à la direction,
administration, gérance, contrôle et fonctionnement des BEF (DEC 2068)
actionnaires ayant individuellement plus de 10% des droits de vote
membres du CA ou de gérance
Commissaires aux comptes
Personnel
46
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Normes de liquidité
Coefficient de liquidité (DEC 2063)
Numérateur
Dénominateur
Actifs disponibles et réalisables ou mobilisables à CT (3
mois maxi)
Passif exigible à CT ou les engagements par signature
susceptibles d’être exécutés à CT (3 mois maxi)
Norme : Minimum 75%
Ce ratio doit être respecté à tout
moment
47
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Normes de liquidité
Coefficient de liquidité (DEC 2063)
Pondération des Actifs (Numérateur)
100% - titres avec garantie de
rachat ou de liquidité de la
BCEAO
90% des concours sains (accords de
classement) à la clientèle < 3 mois
Les crédits dont l’échéance n’est pas
fixée ne sont pas pris en compte
35% des crédits bénéficiant d’accords de
classement et ayant une durée résiduelle
> 3 mois
Valeurs en recouvrement ou à l’encaissement reçues
des correspondants et de la clientèle avec crédit
immédiat
Titres de placement et d’investissement
48
90% - titres d’État sans
garantie de rachat ou de
liquidité de la BCEAO mais
ayant plus de 3 mois à courir
50% - titres cotés à la BRVM
ou sur un marché étranger
organisé
35% - titres éligibles aux
interventions de la BCEAO
et ayant plus de 3 mois à
courir
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Normes de liquidité
Coefficient de liquidité (DEC 2063)
Composition du Passif (Dénominateur)
15% Comptes d’épargne à régime spécial,
disponibles à vue ou à 3 mois maxi
Ensemble des engagements à l’égard de
la BCEAO quelque soit leurs forme
(réescompte, pension, avance) et durée
Dépôts à vue ou à 3 mois maxi des BEF, CCP,
Trésor, Institutions internationales non
financières
75% Comptes disponibles de la
clientèle
Emprunts obligataires et autres
emprunts à 3 mois maxi
Titres à libérer dans un délai de 3 mois
au plus
Autres dettes exigibles à vue et à 3 mois
maxi
75% Comptes créditeurs divers
15% Engagements HB - crédits
confirmés, part non utilisée engagements sous forme d’acceptation,
d’aval, de caution et autres garanties
Bons de caisse et DAT de la clientèle à 3
mois maxi
49
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Coefficient de couverture des emplois à moyen et long terme par des
ressources stables (DEC 2062)
«durée restant à courir» ou «durée résiduelle» > 2 ans
Numérateur (Ressources Stables)
Dénominateur (Emploi MLT)
Fonds propres de base
Immobilisations nettes
Fonds propres complémentaires
(sans limitation)
Dotations de succursales et agences à
l’étranger
Dépôts > 2ans
Titres de participation
Toutes ressources > 2 ans
Titres de placement > 2 ans
Titres d’État >2 ans
Norme : Minimum 50%
Créances en souffrance nettes
Autres actifs dont le recouvrement ne peut
être obtenu avant 2 ans au moins
50
LA SURVEILLANCE DES BANQUES
Le contenu du dispositif prudentiel
Ratio de structure du portefeuille (DEC 2069)
Système des accords de
classement
Les BEF doivent détenir
des actifs sains
(nouveau dispositif depuis
le 1er mars 2003)
Numérateur
Encours bénéficiant des AC
Dénominateur
Total des crédits bruts
(Créances sur la clientèle + Autres créances
mobilisables)
Norme : Supprimé depuis le 1er janvier 2013
51
L’INTERVENTION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
▲
Le cadre juridique d’intervention
Nomination réglementée
Obligations spécifiques
▲
Les contrôles obligatoires
Le contrôle interne
L’existence d’une comptabilité bancaire
Les enregistrements spécifiques
Les crédits aux dirigeants
Les ratios prudentiels
52
LE CADRE JURIDIQUE D’INTERVENTION
Nomination réglementée
► La désignation du commissaire aux comptes répond au
règles de droit commun: l’acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et GIE de l’OHADA. (Choix,
nomination, incompatibilités, interdictions.
► La désignation des CAC dans les BEF est soumise à
l’approbation de la Commission Bancaire.
► Les CAC sont désignés dans les BEF après avis de la
Commission bancaire, qui dispose d’un délai de deux mois
pour s’opposer à la désignation envisagée. L’absence de
réponse de sa part à l’expiration de ce délai vaut acceptation.
53
OBLIGATIONS SPECIFIQUES
OBLIGATION DE COMMUNICATION
CERTIFICATION DES DOCUMENTS
VISAS DES ETATS REGLEMENTAIRES
NORMES DE PRESENTATION DES RAPPORTS
TENEUR DES RAPPORTS
54
OBLIGATIONS SPECIFIQUES
OBLIGATION DE COMMUNICATION

Eléments à communiquer: Tout document de travail et tout
renseignement utiles à la Commission bancaire

Initiative :Toute requête de la Commission Bancaire

Conséquences :
► Inopposabilité
à
la
Commission
Bancaire
du
secret
professionnel
► Rapport circonstancié en cas de réserve ou de refus de
certification des comptes
55
OBLIGATIONS SPECIFIQUES
CERTIFICATION DES DOCUMENTS

Type de mandat : mandat classique des commissaires

Eléments à certifier: les documents de fin d’exercice

Objectif de la certification : que les comptes donnent une image
fidèle de l’exercice comptable, de la situation financière et du
patrimoine de la banque d’où avis sur :
► la régularité
► et la sincérité
56
OBLIGATIONS SPECIFIQUES
VISAS DES ETATS REGLEMENTAIRES

1-Type de mandat : Mandat particulier

2-Documents à viser: États réglementaires
► DEC 2000 et annexes
► DEC 2080
► Ratios prudentiels

3-Objectif des visas: Prolongement de la certification des
documents de fin d’exercice
57
OBLIGATIONS SPECIFIQUES
NORMES DE PRESENTATION DES RAPPORTS
FORMES
FONDS
► Signature : obligatoire du ou des
► Datage: obligatoire
commissaires
► Composition: Rapport avec tous
► Rapports
les états et informations annexes
 Rapport sur les CI
 Rapport sur les 50 plus gros
engagements
 Rapport art 715
 Rapport général
 Rapport spécial sur les conventions
règlementées
 Rapport spécial sur les
rémunérations exceptionnelles
► Modèle : Celui retenue par la
BCEAO
► Bilan à certifier: Bilan avant
répartition
58
OBLIGATIONS SPECIFIQUES
TENEUR DES RAPPORTS
OBJECTIF: Harmonisation entre la situation décrite dans le rapport général
ou spécial et la certification donnée par le commissaire aux comptes
AJUSTEMENTS et/ou
INCERTITUDES SIGNIFICATIFS
AJUSTEMENTS et/ou
INCERTITUDES SUFFISANTS
CERTIFICATION AVEC RESERVE
REFUS DE CERTIFICATION
RAPPORT CIRCONSTANCIE
A LA COMMISSION BANCAIRE
59
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
TENUE D’UNE COMPTABILITE BANCAIRE
CONTRÔLE INTERNE EFFICACE
RESPECT DES ENREGISTREMENTS SPECIFIQUES
SURVEILLANCES PARTICULIERES
CONTROLES DES RATIOS PRUDENTIELS
60
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
TENUE D’UNE COMPTABILITE BANCAIRE
POINTS DE VERIFICATIONS

1- PLAN COMPTABLE BANCAIRE
PLAN DE COMPTE PCB UMOA
MANUELS DE PROCEDURES
TENUE DES LIVRES OBLIGATOIRES

2-SYSTEME D’INFORMATION
GESTION DES ATTRIBUTS
SYSTEME DE REPORTING

3- TENUES PARTICULIERES
COMPTABILITE DEVISE
COMTABILTE HORS BILAN EN PARTIE DOUBLE
COMPTABILITE MATIERE

4- PRODUCTION REGULIERE DES ETATS REGLEMENTAIRES
61
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
CONTRÔLE INTERNE EFFICACE
RAPPEL DES OBJECTIFS DU CONTRÔLE INTERNE BANCAIRE

1- CONFORMITE DES OPERATIONS VIS A VIS DES
ORGANISATIONS ET PROCEDURES INTERNES
DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
USAGES DE LA PROFESSION
INSTRUCTIONS DES ORGANES EXECUTIF ET DELIBERANT

2- CONTRÔLE DU RESPECT DES LIMITES
DES RISQUES
DE CHANGE
DES TAUX D’INTERET

3- BONNE QUALITE DE L’INFORMATION FINANCIERE
ENREGISTREMENT
CONSERVATION
DISPONIBILITE
62
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
CONTRÔLE INTERNE EFFICACE
POINT DE VERIFICATION NIVEAU N°1
EXISTENCE DES ELEMENTS DE BASE DU CONTRÔLE INTERNE BANCAIRE
► 1- LA STRUCTURE EN CHARGE
ATTRIBUTIONS
POSITIONNEMENT
COMPETENCE DU PERSONNEL
► 2- LE PLAN D’ORGANISATION DE LA BANQUE
ORGANIGRAMME
FONCTIONS
SEPARATION DES TACHES
► 3- SYSTEME DINFORMATION ET DE DOCUMENTATION
MANUELS DE PROCEDURES : formalisés, conformes aux textes,
disponibles
PISTE D’AUDIT
RAPPORTS
63
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
CONTRÔLE INTERNE EFFICACE
POINT DE VERIFICATION NIVEAU N°2
EXISTENCE D’UN SYSTEME D’EVALUATION ET DE PREVENTION DES RISQUES
► 1- LISTE DES LIMITES DE RISQUES FIXEES PAR CA & DG
EXISTENCE DES LIMITES PAR TYPE DE RISQUES (Délégations de pouvoirs
etc.…)
EXISTENCE DE PROCEDURES DE REVISIONS PERIODIQUE DE CES LIMITES
► 2- SYSTEME DE SURVEILLANCE DU RESPECT DES LIMITES
EXISTENCE DE SYSTEME D’ALERTE DES DEPASSEMENTS
ETATS DE SYNTHESE DES OPERATIONS
SURVEILLANCE PERMANENTE PAR UN COMITE DES RISQUES (Listage des
dépassements, analyses et actions correctrices)
► 3- SYSTEME DE REPORTING PERIODIQUE DU RESPECT DES LIMITES
64
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
CONTRÔLE INTERNE EFFICACE
POINT DE VERIFICATION NIVEAU N°3
EXISTENCE D’UN SYSTEME DE CONTROLE DES OPERATIONS ET DES
PROCEDURES
► VERIFICATION DE L’ENCHAINEMENT DES CONTROLES
CONTRÔLES DE PREMIER DEGRE
Dispositif de contrôle régulier des opérations
CONTRÔLE DE SECOND DEGRE
Contrôles de la Comptabilité
Contrôles du Contrôle Général
Contrôle de l’audit interne
► APPRECIATION PERIODIQUE
DE
CONTRÔLE INTERNE
65
LA COHERENCE ET DE L’EFFICACITE DU
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
CONTRÔLE INTERNE EFFICACE
POINT DE VERIFICATION NIVEAU N°4
EXISTENCE D’UNE SURVEILLANCE PRUDENTIELLE

« VERIFICATION DE LEUR PRODUCTION REGULIERE »
► 1- LE RAPPORT TRIMESTRIEL DU CONTRÔLE INTERNE
PLAN :
Description de l’organisation et du fonctionnement du contrôle interne
Inventaire des travaux de l’Audit interne avec observations et mesures
Commentaires sur la mesure et la surveillance des risques
(dépassements)
Programme d’activité du trimestre suivant
► 2- RAPPORT DE REVISION SEMESTRIELLE GLOBALE DU PORTEFEUILLE
► 3- RAPPORT ANNUEL SUR LE CONTRÔLE INTERNE DU GROUPE BANCAIRE
AUQUEL APPARTIENT L’ETABLISSEMENT
66
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
RESPECT DES ENREGISTREMENTS SPECIFIQUES
POINTS DE VERIFICATIONS

1- REFERENCES OBLIGATOIRES
► INSTRUCTIONS DU PLAN COMPTABLE BANCAIRE
► MANUELS DE PROCEDURES
► TENUE DES LIVRES OBLIGATOIRES

2- OPERATIONS CONCERNEES
► OPERATIONS EN DEVISES
► DETTES ET CREANCES RATTACHEES
► OPERATIONS DE CESSION D’ELEMENTS D’ACTIF
► OPERATIONS CONSORTIALES
► COMPTABILISATION ET EVALUATION DES TITRES
► OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET ASSIMILE
► OPERATIONS D’ENCAISSEMENT
► OPERATIONS EFFECTUEES POUR LE COMPTE DE TIERS
67
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
SURVEILLANCES PARTICULIERES
POINTS DE VERIFICATIONS
► 1-CLASSEMENT DES CREANCES EN SOUFFRANCE
EXISTENCE D’UN SYSTEME AUTOMATIQUE DE DECLASSEMENT
IMPAYES ET IMMOBILISES
DOUTEUX ET LITIGIEUX
► 2-PROVISIONNEMENT DES CREANCES EN SOUFFRANCE
CREANCES A PROVISIONNER
REGLES DE PROVISIONNEMENT
SUIVI DES PROVISIONS RECLAMEES PAR LA COMMISSION BANCAIRE
► 3-SURVEILLANCE DES CREDITS AUX DIRIGEANTS
CONFORMITE VIS A VIS DE LA LOI BANCAIRE
Modalités de décisions : accord unanime des membres du CA
Concours limités à 20% des fonds propres effectifs
68
LES CONTRÔLES SPECIFIQUES
CONTROLES DES RATIOS PRUDENTIELS
POINTS DE VERIFICATIONS
► 1- REFERENCES:

VISAS DES ETATS REGLEMENTAIRES
 ELEMENTS
NECESSAIRES
POUR
L’APPRECIATION
DE
LA
SITUATION
FINANCIERE
► 2- EXAMEN DES CONDITIONS POUR UNE BONNE CONFECTION DES RATIOS
PRUDENTIELS
 PRISE EN COMPTE DES ATTRIBUTS : Durée restant à courir, etc.
 PRODUCTION AUTOMATISEE
► 3- REVUE DE LA BATTERIE DES RATIOS PRUDENTIELS
 LES NORMES DE SOLVABILITE
 LES NORMES DE DIVISION ET DE SURVEILLANCE DES GRANDS RISQUES
 LA NORME DE LIQUIDITE
 LES AUTRES RATIOS
69
DEUXIEME PARTIE
DÉMARCHE GÉNÉRALE D’AUDIT
70
70
2
DÉMARCHE
GÉNÉRALE D’AUDIT
Risques majeurs de l’activité bancaire
Introduction
Risque de crédit
Risque de marché
Risque opérationnel
Autres risques
Approche d’audit par les risques
Compréhension de l’activité
Compréhension du dispositif organisationnel et informatique
 Appréciation du contrôle interne
Contrôle des comptes
71
RISQUES MAJEURS DE L’ACTIVITÉ BANCAIRE :
Introduction
Le risque peut conduire à
la faillite d’une banque
Le risque est source de
profits pour la banque
Le risque n’est donc pas de prendre des risques,
mais d’en prendre trop ou de mal les contrôler
En conséquence, il est important de :
 Identifier les risques (risque de crédit, risques de marché, risque
opérationnel, autres risques)
 Mesurer les risques
 Mettre en place un dispositif de surveillance et maîtrise des risques
72
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque de crédit
Identification du risque de crédit
Définition :
 Le risque de crédit est la perte potentielle consécutive à l’incapacité par un
débiteur d’honorer ses engagements (on parle également de risque de
contrepartie)
Postes du bilan concernés :
 Crédits accordés à la clientèle, créances sur les établissements de crédit
 Opérations de crédit-bail et location simple
 Titres d’investissement (la défaillance de la contrepartie entraîne le non
remboursement de la valeur des titres à l’échéance), etc.
Interaction avec les autres risques bancaires :
 Les crédits font courir un risque de liquidité:
une banque transforme les dépôts, par nature à
court terme, en des crédits à long terme; ceci peut induire l’incapacité de faire face aux retraits massifs des déposants,
dans la mesure où les fonds sont investis dans des actifs non liquides
 Tout crédit peut faire courir un risque de taux d’intérêt: le refinancement du
prêt peut s’avérer supérieur au rendement du crédit en cas de variation des
taux d’intérêt
Le risque de crédit demeure la première cause des difficultés et des faillites des banques.
73
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque de crédit
Mesure du risque de crédit
Lors de l’octroi du prêt
Le risque de crédit est apprécié sur la base de plusieurs éléments qui peuvent être
intégrés dans un système de notation (rating):
 la situation financière du bénéficiaire (sa capacité de remboursement)
 les garanties reçues, etc.
Les informations ci-dessus sont réunies dans un dossier de crédit.
Par la suite, l’établissement doit disposer d’une procédure d’autorisation de l’octroi
des prêts. Il doit identifier les éléments nécessaires à la prise de décision, l’organe
autorisé à prendre la décision (comité de crédit, etc.); les délégations de signature, etc.
A noter que certains établissement procède à une mesure statistique du risque de
crédit.
74
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque de crédit
Mesure du risque de crédit
Au cours de la vie du prêt
Les établissements de crédit doivent procéder trimestriellement à l’analyse de
l’évolution de la qualité de leurs engagements sur la base :
 des derniers états financiers de la contrepartie (s’il s’agit d’une entreprise)
 d’éventuelles procédures de redressement/liquidations judiciaires
 de l’évolution du secteur économique auquel appartient de débiteur, etc.
Les informations ainsi obtenues doivent permettre à la société de :
 procéder au reclassement éventuelle de la créance en « encours douteux »,
«encours douteux compromis» (Comité des risques)
 déterminer le montant de la provision à enregistrer ; celle-ci vise à couvrir les
pertes éventuelles liées à la défaillance du débiteur, après prise en compte
des garanties.
Afin de maîtriser leur risque de crédit, les sociétés procèdent à la diversification des
crédits en fonction de la zone géographique, du secteur d’activité, de la nature du
débiteur.
75
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque de crédit
Surveillance et maîtrise du risque de crédit
Différents ratios servent au suivi et à la maîtrise du risque de crédit; Ils sont définis
dans le dispositif prudentiel :
 Ratio de solvabilité (ratio Cooke – DEC 2061) : dispositif quantitatif destiné à
maintenir un niveau de fonds propres compatibles avec le niveau des
engagements:
Fonds propres
Risques pondérés
Les fonds propres intègrent les fonds propres « durs » (capital social, réserves, FRBG) et des
fonds propres complémentaires (réserves de réévaluation, emprunts subordonnés)
Les engagements correspondent aux prêts, portefeuille titres, engagements sur signature
données, etc..
Dans sa forme actuelle, le ratio de solvabilité permet d’apprécier uniquement
le risque de crédit, sans tenir compte des risques opérationnels et de marché.
 Ratio de division des risques (DEC 2070)
76
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque de marché
Identification du risque de marché
Définition :
 Ceux sont les pertes résultant de la variation des taux d’intérêt, des cours
de change, du prix des actions.
Postes du bilan concernés :
 Portefeuille de titres de transactions et de placement
 Instruments financiers détenus dans le cadre d’une activité de marché
(négoce)
 Instruments dérivés (hors-bilan)
Interaction avec les autres risques bancaires :
 La complexité des opérations de marché amplifie le risque opérationnel
 Le dénouement de toute opération de marché dépend de la qualité de la
contrepartie avec l’opération est traitée.
77
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque de marché
Surveillance et maîtrise du risque de marché
Le système de surveillance des risques de marché implique :
 La définition de limites globales par type de risque (ex: montant maximal des
positions ouvertes sur portefeuille de négoce, montant maximal des positions
ouvertes sur opérations de change, etc.)
 La révision périodique de ces limites en fonction de l’évolution de l’activité de
l’établissement et des conditions de marché
 Le contrôle du respect de ces limites
 Le risque général correspond au montant de la perte potentielle déterminée
suivant des hypothèses de variation de taux et de prix
 Le risque spécifique correspond au risque sur l’émetteur
78
Risques majeurs de l’activité bancaire : Risque opérationnel
Identification du risque opérationnel
Définition :
 Risque de pertes résultant d’insuffisances de conception, d’organisation et
de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le systèmes
comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de
l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement. Sont
inclus : les risques juridique, déontologique, informatique, comptable,
réglementaire, de blanchiment, etc.
Postes du bilan concernés :
 L’ensemble des postes de bilan et de hors bilan
Interaction avec les autres risques bancaires :
 La complexité des opérations de marché amplifie le risque opérationnel
 Une perte de crédit peut résulter d’une cause opérationnelle(fraude,
négligence, erreur, etc.)
79
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque opérationnel
Identification du risque opérationnel
Catégories d’événements pouvant conduire à des pertes :
 Défaillance des systèmes : informatique, logiciels, télécommunications au titre de
leur disponibilité, de l’intégrité des données, de la justesse des traitements, de la
confidentialité
 Défaillance involontaire ou négligence entraînant le non-respect d’obligations vis-àvis de la clientèle : mauvaise gestion, commercialisation de produits défectueux,
mauvaise conception de produits, utilisation anormale de données confidentielles
 Carences en matière de compétences, de responsabilisation, d’effectif, de sérieux
 Actes contraires aux lois ou accords relatifs à l’emploi, la santé ou la sécurité des
personnes ou liées aux pratiques salariales dans l’entreprise
 Détournement de biens ou contournement des lois, règlements ou codes internes,
activité non autorisée, vols et fraudes
 Vols et fraudes, détournement ou violation de loi par un tiers, violation des
systèmes de sécurité.
80
Risques majeurs de l’activité bancaire: Risque opérationnel
Surveillance et maîtrise du risque opérationnel…
… par la mise en place d’un dispositif de contrôle interne assurant :
 La sécurité des systèmes d’information (notamment par l’embauche d’un
RSSI)
 La maîtrise du risque juridique résultant d’une mauvaise rédaction de
contrats, d’insuffisance de documentation ,etc.
 Le respect des règles de déontologie (objectif de la cellule « compliance »)
 Le respect de la réglementation bancaire (suivi par la cellule « normes »)
 Le respect des procédures anti-blanchiment de capitaux (suivi par la cellule
«compliance »)
 La piste d’audit des opérations enregistrées en comptabilité, etc.
Le risque opérationnel fera l’objet d’une exigence de fonds propres dans le nouveau
ratio de solvabilité
FP>
_
x% des risques de
crédit pondérés
+
Risque général
81
+
Risque spécifique
+.
Risque opérationnel
Risques majeurs de l’activité bancaire: Autres risques
Identification des autres risques
Risque de liquidité
 Le risque pour une banque de ne pas pouvoir faire face à ses
engagements par l’impossibilité de se procurer les fonds dont elle a besoin
Risque global de taux d’intérêt
 Risque de pertes en cas de variation importante des taux d’intérêts
Risque de réputation
 Atteinte à la confiance qu’une banque doit inspirer à sa clientèle et aux
marchés, à la suite d’une publicité portant sur des faits réels ou supposés
Risque stratégique
 Pertes potentielles résultant de l’échec d’uns stratégie adoptée par
l’établissement (pénétration d’un marché, lancement de nouveaux produits,
etc.)
Risque systémique
 La défaillance d’un établissement de crédit peut déclencher, comme un
jeu de dominos, des difficultés dans d’autres établissements et risque de
mettre en péril tout le système bancaire
82
Risques majeurs de l’activité bancaire: Autres risques
Mesure des autres risques
Risque de liquidité
 La mesure de la liquidité est basée sur les flux à recevoir et à payer à court
terme, ce qui permet d’identifier les problèmes potentiels
Risque global de taux d’intérêt
 Le risque de taux d’intérêt est mesuré dans le cadre de la gestion actifpassif (ALM), qui permet de gérer l’adéquation de l’ensemble des actifs et des
passifs
Autres risques opérationnels
 Les banques lancent un programme d’évaluation du risque opérationnel
(Risk-sensitive operational risk management): estimer la probabilité d’un
évènement de perte et la sévérité de la perte
83
Risques majeurs de l’activité bancaire: Autres risques
Surveillance et maîtrise des autres risques
Risque de liquidité
 Limiter la transformation des ressources structurellement à court terme en
emplois à long terme
 Elaboration de scénarios de crise
 Mise en place d’un plan de secours (ex : lignes de crédits stand-by,
obtention de garantie de prise ferme de titres, etc.)
 Les établissement doivent respecter un coefficient de liquidités
Actifs liquides ou venant à
échéance à très court terme
/
Engagements à vue ou
à très court terme
>
_ X%
Risque global de taux d’intérêt
 Fixer des seuils maximum de pertes (mesure de sensibilité)
 Mise en place d’instruments de couverture: produits dérivés (swaps, put,
call, etc.)
84
Approche d’audit par les risques
Vue d’ensemble
Compréhension de l’activité
Identification des risques
de crédit, de marché,
de taux d’intérêt, etc.
Revue du dispositif
informatique et comptable
Identification des
risques
opérationnels
Identification des risques
Revue du dispositif de
suivi et maîtrise des risques
Identification des zones à risque non
couverte par le dispositif mis en place
Recommandations
des auditeurs
Cibler le contrôle des comptes
sur les zones à risque identifiées
85
Approche d’audit par les risques
1.
Compréhension de l’activité
Préalablement à toute démarche d’audit, il est important de recenser l’ensemble des
activités de l’établissement :
 Octroi de crédits
 Opérations de marché (opérations sur instruments financiers, tels que
actions, obligations, swaps, etc.)
 Gestion de portefeuille pour compte de tiers
 Les prix de marché doivent être accessibles aux tiers, etc.
Ainsi, les grands agrégats du bilan d’une banque peuvent se présenter comme suit :
Bilan
Emplois
Ressources
Octrois de crédits à la clientèle
Dépôts de la clientèle
Trésorerie excédentaire placée
en achats de titres
Financement sur le marché interbancaire
Les dépôts de la clientèle et les financements sont obtenus sur le marché interbancaire (par émission
d’actions ou obligations) servent à financer les crédits accordés à la clientèle. La trésorerie excédentaire est
placée sur le marché.
La compréhension de l’activité permet d’identifier les risques auxquels la banque est
exposée du fait des opérations qu’elle est amenée à effectuer (risque de crédit, risque
de marché, risque de taux).
86
Approche d’audit par les risques
2.
Revue du dispositif informatique et comptable
Revue du dispositif comptable
 Les principes comptables appliquées sont-elles conformes à la
réglementation ?
 La piste d’audit est-elle respectée ?
Piste d’audit
ascendante
Opération
Pièces justificatives
Enregistrement et saisie
des données
Compte rendu d’événement
Ecritures élémentaires
Ecritures regroupées
Journal comptable
Piste d’audit
descendante
Grand Livre
Balance
Interprétation des
événements et validation des
écritures
Système comptable
Etats de synthèse
La revue du dispositif informatique et comptable permet d’identifier le risque
opérationnel.
87
Approche d’audit par les risques
3.
Revue des systèmes d’information
 Le système est-il sécurisé (mots de passe, verrouillage, etc.)
 S’agit-il d’un système intégré (les données de gestion se déversent
automatiquement en comptabilité) ou d’un système non intégré
(impliquant des écritures manuelles)
 L’audit approfondi des systèmes d’information est réalisé par des
spécialistes.
88
Approche d’audit par les risques
4.
Appréciation du contrôle interne
Après avoir identifié les principaux risques auxquels est exposée la banque, l’auditeur
vérifie s’il existe un dispositif adéquat pour évaluer, suivre et maîtriser ces risques.
Les dispositifs de contrôle interne destinés à suivre et maîtriser ces risques sont :
 Dispositif de suivi et maîtrise des risques de marché :
 Formulation d’une politique générale (définition de perte maximale
acceptable, détermination de la stratégie, élaboration de budget, etc.)
 Existence de systèmes de mesure et limites du risque
 Surveillance des limites
 Système de reporting pertinent, etc.
 Dispositif de suivi et maîtrise des risques opérationnels
 Existence d’effectifs suffisants et qualifiés
 Existence de moyens matériels, notamment informatiques, adéquats
 Système développé de contrôle interne, etc.
La revue du dispositif de contrôle interne permet d’identifier les faiblesses du contrôle
interne, qui induisent des zones de risque non maîtrisées par l’établissement. Ces points
de faiblesse sont suivis de recommandations de la part des auditeurs et font l’objet d’un
rapport circonstancié depuis l’entrée en vigueur de la circulaire N° 004-2011.
89
Approche d’audit par les risques
5.
Contrôle des comptes
Les travaux des auditeurs sont ciblés sur les zones de risque précédemment
identifiées.
De même, l’examen analytique des comptes permet la mise en évidence de zones à
risque à partir de l’identification de variations inhabituelles ou incohérentes.
Une démarche ciblée sur les risques permet aux auditeurs de couvrir l’ensemble des
zones de risque, tout en maîtrisant leur charge de travail.
90
TROISIEME PARTIE
FOCUS SUR LES PRINCIPAUX CYCLES À
AUDITER
91
91
3
FOCUS
SUR LES PRINCIPAUX CYCLES À AUDITER
LES PRINCIPAUX CYCLES SUIVANTS SERONT ABORDÉS :
 L’interbancaire
 Les Titres
 La collecte
 Les crédits
92
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Premier poste par ordre de présentation de l’actif et du passif d’un
bilan bancaire, les opérations interbancaires se caractérisent par :
 des montants significatifs,
L’Interbancaire
 un rôle particulièrement important dans la situation de liquidité de
la banque,
 un traitement comptable simple.
Les titres
• Les différentes catégories sont les suivantes :
 Comptes ordinaires : ce sont des comptes à vue nostri ou lori
La collecte
Pour un établissement de crédit A :
- les comptes nostri sont les comptes que A a ouvert dans un établissement B,
- les comptes lori sont des comptes ouverts par d’autres établissements chez A.
Les crédits
93
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Les différentes catégories sont les suivantes :
 Prêts et emprunts :
L’Interbancaire
Les titres
Opérations en blanc (sans garantie spécifique conclues en vertu
d’une convention expresse passée avec des établissements de crédit
pour une durée au plus égale à un jour ouvrable (prêts/emprunts au
jour le jour) ou pour une durée supérieure à un jour ouvrable
(prêts/emprunts à terme).
 Valeurs données ou reçues en pension :
La collecte
Il s’agit d’opérations de pension, réalisées avec des établissements de
crédits, et portant sur des effets (livrés ou non) ou sur des titres (non
livrés).
Les crédits
94
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Les établissements de crédit peuvent effectuer des
opérations sur titres :
L’Interbancaire
 soit pour leur compte propre : les opérations se traduisent par
l’inscription des titres à l’actif du bilan,
 soit pour le compte de la clientèle : l’établissement n’a qu’un
rôle d’intermédiaire.
• Deux grandes catégories de titres :
Les titres
Obligations ou titres
à revenu fixe
Actions ou titres à
revenu variable
Titres de dette tels que :
• Obligations à taux fixe ou variable,
• Parts de FCC
• Titres de créances négociables :
CDN, BT, BMTN,
• etc…
Titres de capitaux propres tels que :
• Actions,
• Certificats d’investissement,
• Parts de FCP,
• BSA ou bons de souscription
d’obligations
La collecte
Les crédits
95
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Les opérations sur titres constituent l’un des domaines dans lequel la
notion de comptabilité d’intention est primordiale :
L’Interbancaire
Les titres
La collecte
 Suivant la nature du revenu et suivant l’intention qui a présidé à
leur acquisition ou leur reclassement, il est possible de classer les
titres en sept catégories de portefeuille différentes regroupés en
deux grandes familles :
Opérations sur titres
Titres inscrits en immobilisations
Titres de transaction
Titres détenus à long terme
Titres de placement
Titres de participation
Titres d'investissement
Parts dans les entreprises liées
Titres de l'activité de portefeuille
Les crédits
96
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
•
Définitions
 La collecte est l’activité de perception de fonds du public, appelés aussi
« dépôts ».
L’Interbancaire
 La notion de « dépôt » est définie par la loi bancaire (art.5) de la manière
suivante :
Les titres
« sont considérés comme fonds reçus du public les fonds qu’une personne
recueille d’un tiers, notamment sous forme de dépôts, avec le droit d’en
disposer pour son propre compte, mais charge à elle de les restituer ».
 Il s’agit donc :
La collecte
 de fonds que la banque peut utiliser pour son activité
 mais qu’elle doit pouvoir restituer dès que la demande en est faite par les
moyens de paiement qu’elle met à la disposition de ses clients.
Les crédits
97
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Il existe plusieurs typologies de dépôts à la clientèle :
L’Interbancaire
Les titres
La collecte
 les dépôts à vue : il s’agit de dépôt de fonds sur un compte
avec la possibilité de les retirer à tout moment et sans préavis.
 les dépôts à terme : ils sont constitués de fonds déposés qui
demeurent bloqués jusqu’à l’expiration du délai fixé à la date
du dépôt (bons de caisse, bons d’épargne,…).
 les comptes d’épargne à régime spécial : Il s’agit de comptes
dont les modalités d’ouverture, de rémunération et de
fonctionnement
sont
définis
légalement
et/ou
réglementairement (comptes à vue,…).
Les crédits
98
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Les principaux risques inhérents aux activités de collecte (gestion des
dépôts et des moyens de paiement) sont les suivants :
 Risques financiers
L’Interbancaire
Liquidité
Change
Taux
Les titres
 Risques opérationnels
Défaillance dans les systèmes d’information
Erreur d’enregistrement
La collecte
Sous-évaluation des produits ou des charges (intérêts débiteurs ou
créditeurs)
Utilisation frauduleuse de dépôts
Les crédits
99
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• L’acte de crédit est tout acte par lequel une personne agissant à
titre onéreux met ou promet de mettre des fonds à disposition
d’une autre personne ou prend, dans l’intérêt de celle-ci, un
engagement de signature, tel qu’un cautionnement, aval et
garantie (art 6 de la loi bancaire)
L’Interbancaire • Les crédits peuvent être classés selon :
 Le type de clientèle : financière / non financière, publique /
privée, particuliers / entreprises / administrations …
Les titres
 La durée du crédit : court, moyen ou long terme
 Le taux du crédit : taux fixe, variable, révisable, composé
La collecte
Les crédits
 La destination du crédit : affecté à une opération déterminée
(consommation, équipement, habitat, trésorerie, …) ou sans
objet particulier
 La technique juridique utilisée : crédit classique (prêt), crédit par
signature, crédit sur créances commerciales…
100
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Les risques liés à l’activité de crédit
 Les risques de crédit ou de contrepartie
L’Interbancaire
Volumétrie considérable
Détérioration de la situation de l’emprunteur ou de la valeur
des garanties
Marchés ou secteurs d’activités en difficulté
Les titres
 Les risques opérationnels
Insuffisances
d’information
La collecte
des
procédures
 Le risque juridique
Rupture ou soutien abusif
 Le risque pays
Les crédits
 Les risques de taux, de change…
101
et/ou
des
systèmes
LES PRINCIPAUX CYCLES D’AUDIT
• Les zones de risque en matière d’audit des opérations et des
comptes de crédit :
 Les procédures d’octroi et d’engagement des crédits
L’Interbancaire
Les titres
La collecte
 Les procédures de surveillance
 Les procédures d’identification des créances douteuses et
compromises
 L’évaluation des risques et les procédures de détermination
des provisions
Sur base individuelle
Sur base statistique
Les crédits
…
102
Téléchargement