Pancréatite aigue 1. Devant une pancréatite aiguë chez l'adulte on doit rechercher en premier lieu deux affections parmi les suivantes: lesquelles? a. b. c. d. e. Un alcoolisme Une ascaridiose de la voie biliaire principale Une distomatose hépatique Un syndrome ourlien récent Une lithiase biliaire à petits calculs 2. La gravité d'une pancréatite aiguë est appréciée par: a. b. c. d. e. L'élévation des phosphatases acides L'hypocalcémie L'hyperamylasémie L'hyperleucocytose à polynucléaires L'hyperphosphorémie 3. Parmi les "anomalies biologiques" suivantes, laquelle (lesquelles) indique(nt) un mauvais pronostic dans une pancréatite nécrosante ? a. b. c. d. e. Hypocalcémie Hyposidérémie Hyperglycémie Hyperbilirubinémie Hyperamylasémie 4. Au cours d'une pancréatite aiguë nécrotico hémorragique on peut observer: a. b. c. d. e. Hyperamylasémie Hypocalcémie Hypoxie Diminution des transaminases Hypertriglycéridémie 1 5. Parmi les propositions suivantes, citer celle(s) qui évoque(nt) l'origine pancréatique d'une douleur: a. b. c. d. e. Epigastrique à irradiation dorsale transfixiante Péri-ombilicale calmée par l'émission de selles Epigastrique à irradiation rétro-sternale Calmée par l'alimentation Calmée par l'antéflexion 6. Dans la pancréatite aiguë, les signes suivants sont considérés comme des critères de gravité, sauf un: lequel? a. b. c. d. e. Age 55 ans Hyperglycémie Hypercalcémie Acidose Hypoxie 7. La pancréatite aiguë se caractérise par les données suivantes, sauf une: a. b. c. d. e. Peut être observée chez l'éthylique Peut être diagnostiquée grâce à l'élevation de la lipase L'hypocalcémie est un signe de gravité Peut être en rapport avec l'enclavement d'un calcul au niveau de l'ampoule de Vater L'hémorragie digestive fait partie des signes cliniques d'appel 8. Parmi les examens morphologiques suivants, lequel permet d'apprécier la nécrose pancréatique au cours d'une pancréatite aiguë grave? a. b. c. d. e. Cholangiographie rétrograde Artériographie coelio-mésentérique Echographie Tomodensitométrie Scintigraphie au Tc 99 9. L'étendue des lésions pancréatiques au cours d'une pancréatite aiguë peut être illustrée par: a. b. c. d. e. Une radio d'abdomen sans préparation L'échographie L'artériographie coelio mésentérique La cholangiographie rétrograde La tomodensitométrie 2 10. Toutes les anomalies suivantes sont facteurs de mauvais pronostic dans une pancréatite aiguë hémorragique, sauf une. Laquelle? a. b. c. d. e. Elévation de la créatininémie Baisse de la calcémie Hyperleucocytose > 16.000 GB Hyper-amylasémie Hyperglycémie 11. Parmi les propositions suivantes, citer celle qui est le plus souvent responsable d'une pancréatite aiguë: a. b. c. d. e. Alcool Lithiase biliaire Obésité Clofibrate Hyperparathyroïdie 12. Parmi ces affections, quelle(s) est (sont) celle(s) qui peu(ven)t provoquer une poussée de pancréatite aiguë ? a. b. c. d. e. Hyperparathyroïdie Micro lithiase de la voie biliaire principale Traumatisme abdominal Alcoolisme aigu Une hypertriglycéridémie de type I 13. Quelle est l'étiologie la plus fréquente de pancréatite aiguë en France? a. b. c. d. e. Lithiase biliare Alcool Pancreas divisum Toxique Hypercalcémie 3 14. Parmi les mesures thérapeutiques ci-dessous quelle est celle qui est considerée aujourd'hui comme inutile et/ou inefficace dans le traitement d'urgence des pancréatites aiguës lithiasiques sévères? a. b. c. d. e. La réhydratation et le remplissage volémique La mise en place d'une sonde gastrique La perfusion intraveineuse d'anti-enzymes L'alimentation parentérale exclusive La sphinctérotomie endoscopique en urgence 15. Parmi les examens suivants, lequel ou lesquels indique(nt) un pronostic de sévérité d'une pancréatite aiguë nécrosante: a. b. c. d. e. Hypocalcémie Hypersidérémie Hyperglycémie Hypoxie Hyperamylasémie 16. Parmi les examens morphologiques suivants, lequel permet le mieux d'apprécier la nécrose pancréatique au cours d'une pancréatite aiguë grave ? a. b. c. d. e. Cholangiographie rétrograde Artériographie coelio-mésentérique Echographie Tomodensitométrie Scintigraphie au Tc 99 17. Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont compatibles avec le diagnostic de pancréatite aiguë nécrotique au début ? a. b. c. d. e. Douleurs abdominales intenses Une hyperleucocytose Une oligurie Une contracture abdominale généralisée Un iléus paralytique 4 18. Parmi les propositions suivantes, citer celle(s) qui évoque(nt) l'origine pancréatique d'une douleur : a. b. c. d. e. Epigastrique à irradiation dorsale transfixiante Péri-ombilicale calmée par l'émission de selles Epigastrique à irradiation rétro-sternale Calmée par la prise de salicylés Calmée par l'antéflexion du tronc 19. Dans la pancréatite aiguë, les signes de gravité comportent: a. b. c. d. e. Age > 55 ans Hypoglycémie Hypercalcémie Acidose Hypoxie 20. Quelles sont les étiologies possibles de pancréatite aiguë ? a. b. c. d. e. Traumatique Hyperthyroïdie Hypercalcémie Traitement par azathioprine Alcool 21. Quels sont les signes cliniques que l'on peut retrouver dans la pancréatite aiguë ? a. Hématome dans les 2 flancs (Dû à un hématome rétropéritonéal (signe de Grey Turner et de Cullen respectivement)). b. Douleur épigastrique calmée par l'alimentation c. Douleur transfixiante épigastrique d. Vomissements abondants e. Ecchymose péri-ombilicale 22. Quelles sont les complications spécifiques que l'on peut rencontrer lors d'une pancréatite aiguë ? a. b. c. d. e. Infection péri-pancréatique Ulcère gastrique Formation de pseudokystes pancréatiques Diarrhée de malabsorption Hyperglycémie 5 23. Les pseudo-kystes du pancréas : a. b. c. d. e. sont parfaitement transsonores en échographie, avec un renforcement postérieur peuvent se transformer en cystadénocarcinome peuvent refouler les canaux pancréatiques ou biliaires ne sont jamais visualisés lors de l'opacification rétrograde des canaux pancréatiques sont toujours calcifiés 24. Parmi les affirmations suivantes concernant la nécrose pancréatique, quelle(s) est celle(s) qui est (sont) exacte(s) ? a. b. c. d. e. elle infiltre les mésos elle peut détruire la paroi des viscères creux elle peut se surinfecter elle peut éroder les vaisseaux spléniques elle peut s'organiser en faux kyste 25. La pancréatite aiguë se caractérise par les données suivantes: a. Elle comporte au plan anatomique un oedème ou une nécrose hémorragique du pancréas. b. Elle est plus fréquente chez la femme. c. Elle peut être observée chez l'alcoolique. d. Elle peut être en rapport avec l'enclavement d'un calcul au niveau de l'ampoule de Vater. e. Elle est principalement observée chez l'homme. 26. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont véritablement les causes d'une P.A.? a. b. c. d. e. Azathioprine (Imurel(R)). Virus des oreillons. Chirurgie digestive. Hyperthyroïdie. Anomalie canalaire congénitale de type pancréas divisum ou pancréas annulaire. 6 27. La physiopathologie de la pancréatite aiguë peut faire intervenir: a. L'obstruction du canal pancréatique. b. L'augmentation de perméabilité du canal pancréatique due au reflux biliaire. c. L'activation prématurée des enzymes pancréatiques dans les acini sous l'influence de l'alcool. d. Un facteur vasculaire (hypotension). e. L'hypocalcémie. 28. Au cours de la pancréatite aiguë, l'activation des enzymes pancréatiques peut être à l'origine: a. b. c. d. e. D'exsudats pancréatiques et péri-pancréatiques. De coulées responsables de pertes protéiques et d'une hypovolémie. D'une nécrose du parenchyme pancréatique. D'effets systémiques portant notamment sur les facteurs de coagulation. D'une inactivation des leucocytes. 29. Quelle est l'irradiation douloureuse la plus évocatrice qui puisse faire évoquer une crise de P.A.? a. b. c. d. e. Péri-ombilicale en barre. Sous-costale droite. Scapulaire droite. Transfixiante vers le dos. Descendante. 30. Tous les signes cliniques suivants orientent vers une pancréatite aiguë sévère sauf un, lequel ? a. b. c. d. e. Vomissements incoercibles. Contracture épigastrique. Choc hypovolémique. Empâtement profond péri-ombilical. Examen abdominal normal 7 31. Au cours d'une pancréatite aiguë: a. b. c. d. e. L'élévation de l'amylasémie est un signe spécifique. L'élévation de la lipasémie est plus spécifique que celle de l'amylasémie. L'élévation de la lipasémie est plus durable que celle de l'amylasémie. L'élévation de l'amylasémie est proportionnelle à la gravité de la pancréatite aiguë. Une élévation très importante de l'amylasémie est plus souvent observée lorsqu'il s'agit d'une pancréatite d'origine alcoolique. 32. Parmi les examens morphologiques suivants, lequel permet d'apprécier le mieux l'étendue des lésions pancréatiques et la nécrose pancréatique ? a. b. c. d. e. Radiographie de l'abdomen sans préparation. Cholangiographie rétrograde. Artériographie coelio-mésentérique. Tomodensitométrie. Scintigraphie au technétium. 33. Toutes les anomalies suivantes sont des facteurs de mauvais pronostic dans une pancréatite aiguë nécroticohémorragique sauf une, laquelle ? a. b. c. d. e. Elévation de l’azotémie. Baisse de la calcémie. Hyperleucocytose >16000/mm3. Hyperamylasémie. Hyperglycémie. 34. Parmi les facteurs prédictifs de pancréatite biliaire suivants, lequel est inexact ? a. b. c. d. e. Age >70 ans. Sexe féminin. Antécédent de coliques hépatiques. Lithiase vésiculaire connue. Phosphatases alcalines >300 UI/l. 35. Parmi les complications possibles d'une pancréatite aiguë, citez celle qui est la plus rare a. Choc. b. Pleurésie. c. Hémorragie digestive. d. Pseudo-kyste. e. Sténose colique 8 36. Devant une pancréatite aiguë chez l'adulte on doit rechercher en premier lieu deux affections parmi les suivantes: lesquelles? a. b. c. d. e. Un alcoolisme Une ascaridiose de la voie biliaire principale Une distomatose hépatique Un syndrome ourlien récent Une lithiase biliaire à petits calculs 37. La gravité d'une pancréatite aiguë est appréciée par: a. b. c. d. e. L'élévation des phosphatases acides L'hypocalcémie . L'hyperamylasémie L'hyperleucocytose à polynucléaires L'hyperphosphorémie 38. Parmi les « anomalies biologiques » suivantes, laquelle (lesquelles) indique(nt) un mauvais pronostic dans une pancréatite nécrosante ? a. b. c. d. e. Hypocalcémie . Hyposidérémie Hyperglycémie . Hyperbilirubinémie Hyperamylasémie 39. Au cours d'une pancréatite aiguë nécrotico hémorragique on peut observer: a. b. c. d. e. Hyperamylasémie Hypocalcémie Hypoxie Diminution des transaminases Hypertriglycéridémie 40. Parmi les propositions suivantes, citer celle(s) qui évoque(nt) l'origine pancréatique d'une douleur: a. b. c. d. e. Epigastrique à irradiation dorsale transfixiante Péri-ombilicale calmée par l'émission de selles Epigastrique à irradiation rétro-sternale Calmée par l'alimentation Calmée par l'antéflexion 41. Dans la pancréatite aiguë, les signes suivants sont considérés comme des critères de gravité, sauf un: lequel? 9 a. b. c. d. e. Age 55 ans . Hyperglycémie Hypercalcémie Acidose Hypoxie 42. La pancréatite aiguë se caractérise par les données suivantes, sauf une: a. b. c. d. e. Peut être observée chez l'éthylique Peut être diagnostiquée grâce à l'élevation de la lipase L'hypocalcémie est un signe de gravité Peut être en rapport avec l'enclavement d'un calcul au niveau de l'ampoule de Vater L'hémorragie digestive fait partie des signes cliniques d'appel 43. Parmi les examens morphologiques suivants, lequel permet d'apprécier la nécrose pancréatique au cours d'une pancréatite aiguë grave? a. b. c. d. e. Cholangiographie rétrograde Artériographie coelio-mésentérique Echographie Tomodensitométrie Scintigraphie au Tc 99 44. L'étendue des lésions pancréatiques au cours d'une pancréatite aiguë peut être illustrée par: a. b. c. d. e. Une radio d'abdomen sans préparation L'échographie L'artériographie coelio mésentérique La cholangiographie rétrograde La tomodensitométrie 45. Toutes les anomalies suivantes sont facteurs de mauvais pronostic dans une pancréatite aiguë hémorragique, sauf une. Laquelle? a. b. c. d. e. Elévation de la créatininémie Baisse de la calcémie Hyperleucocytose > 16.000 GB Hyper-amylasémie Hyperglycémie 46. Parmi les propositions suivantes, citer celle qui est le plus souvent responsable d'une pancréatite aiguë: 10 a. b. c. d. e. Alcool Lithiase biliaire Obésité Clofibrate Hyperparathyroïdie 47. Parmi ces affections, quelle(s) est (sont) celle(s) qui peu(ven)t provoquer une poussée de pancréatite aiguë ? a. b. c. d. e. Hyperparathyroïdie Micro lithiase de la voie biliaire principale Traumatisme abdominal Alcoolisme aigu Une hypertriglycéridémie de type I 48. Parmi les mesures thérapeutiques ci-dessous quelle est celle qui est considerée aujourd'hui comme inutile et/ou inefficace dans le traitement d'urgence des pancréatites aiguës lithiasiques sévères? a. b. c. d. e. La réhydratation et le remplissage volémique La mise en place d'une sonde gastrique La perfusion intraveineuse d'anti-enzymes L'alimentation parentérale exclusive La sphinctérotomie endoscopique en urgence 49. Parmi les examens suivants, lequel ou lesquels indique(nt) un pronostic de sévérité d'une pancréatite aiguë nécrosante: a. b. c. d. e. Hypocalcémie Hypersidérémie Hyperglycémie Hypoxie Hyperamylasémie 50. Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont compatibles avec le diagnostic de pancréatite aiguë nécrotique au début ? a. b. c. d. e. Douleurs abdominales intenses Une hyperleucocytose Une oligurie Une contracture abdominale généralisée Un iléus paralytique 11 51. Parmi les propositions suivantes, citer celle(s) qui évoque(nt) l'origine pancréatique d'une douleur : a. b. c. d. e. Epigastrique à irradiation dorsale transfixiante Péri-ombilicale calmée par l'émission de selles Epigastrique à irradiation rétro-sternale Calmée par la prise de salicylés Calmée par l'antéflexion du tronc 17- Dans la pancréatite aiguë, les signes de gravité comportent: a. b. c. d. e. Age > 55 ans Hypoglycémie Hypercalcémie Acidose Hypoxie 52. Lors de l'admission au Service des UMC d'un patient présentant une pancréatite aiguë, on peut retenir comme facteurs de gravité : a. b. c. d. e. L'âge supérieur à 65 ans Une tachycardie à 110/min Une hypoxie à 7.8 kPa Une calcémie < 1.8 mmol/l (avec une protidémie = 65 g/l) Une hyperamylasémie à 7 500 UI/l 53. Parmi les examens suivants, lequel est le plus pertinent pour affirmer que l'origine d'une pancréatite aiguë est biliaire ? a. b. c. d. e. TDM taux d'amylasémie taux de transaminases rapport amylase/lipase échographie 54. Pour différencier de façon précoce les pancréatites aiguës entre celles qui sont sévères et celles qui sont bénignes, on utilise actuellement des critères clinico-biologiques plus ou moins nombreux selon la méthode utilisée. Les deux types de critères actuellement cités sont ceux de Ranson ou deux de Imrie. Parmi les critères suivants, précisez ceux qui font partie des critères utilisés pour fixer un score de gravité et, par là, un pronostic : a. b. c. d. e. étiologie de la pancréatite aiguë âge hypocalcémie hyperleucocytose hypoxie artérielle 12 55. En cas de PA biliaire sans signe prédictif de LVBP, qu’elle est l’attitude qui vous parait la en adéquation avec les recommandations internationales ? a. b. c. d. e. Sphincterotomie endoscopique en urgence Sphincterotomie endoscopique à froid Echoendoscopie a froid suivi d’une sphincterotomie Consultation en externe en chirurgie en vue d’une cholécystectomie Cholécystectomie au cours de la même hospitalisation 56. A propos de la PA, lesquelles de ces affirmations sont vrais ? a. b. c. d. e. Le traitement est principalement chirurgical L’absence de LV élimine l’origine biliaire Le scanner abdominal doit être réalisé quotidiennement Les complications surviennent toujours dans la 1 ère semaine L’antibiothérapie n’est pas systématique 57. Les éléments d’appréciation de la gravité d’une pancréatite : la RF a. b. c. d. e. Le terrain (âge élevé, obésité, tares) Les scores biocliniques spécifiques La défaillance d’organe L’élévation de C réactive protéine (CRP) supérieure a 50mg/l a la 48 éme Heure L’index de sévérité de balthazar a la TDM 58. Au cours d’une PA cochez les réponses justes : a. b. c. d. L’élévation de l’amylasémie est un signe spécifique L’élévation de la lipasémie est le plus spécifique que celle de l’amylasémie L’élévation de la lipasemie est plus durable que celle de l’amylasemie L’élévation de l’amylasemie porte spécifiquement sur isoamylase pancréatique ce qui permet d’écarter d’autre diagnostic e. L’élévation très importante de l’amylasemie est plus souvent observée lorsqu’ il s’agit une P. d’origine alcoolique 13 59. La PA se caractérise par les données suivante, sauf une : abcdef- Peut être observée chez éthylique Peut-être diagnostiqué grâce à l’élévation de la lipase L’hypocalcémie est un signe de gravité Peut-être en rapport avec l’enclavement d’un calcul cholédocien dans l’ampoule de Vater L’hémorragie digestive fait partie des signes cliniques d’appel 60. Tous les signes clinique orientent vers une PA sévère, sauf un lequel ? abcde- Vomissement incoercible Contracture épigastrique Choc hypovolémique Empâtement profond périombilical Tache jaunâtre interombilico-xyphoidienne 61. Parmi les scores suivants, lequel est le plus utile pour évaluer la gravité d’une PA abcde- Score de ranson Score de Balthazar (version 1985 : de A à B) Score de Balthazar (version 1990 : de 0 à 10) Score SIRS Score apache 62. Devant une PA nécrosante, quelle est la bonne proposition a. b. c. d. e. Antibioprophylaxie systématique (gram négatif et anaérobie) Nutrition parentérale totale Nutrition entérale totale précoce Nutrition entérale au bout d’une semaine Sonde gastrique et aspiration pendant 4 jours 63. Le diagnostic de PA repose sur les critères suivant sauf deus lesquels ? a. b. c. d. e. Antécédent de lithiase biliaire Douleur typique Antécédent d’alcoolisme Dosage unique de la lipasémie Imagerie par échographie 14 64. A l’admission d’une PA que faire dans le cadre de bilan étiologique ? cochez les réponses justes a. b. c. d. e. Anamnèse Enzymes hépatique Triglycéridémie Bili IRM glycémie 65. quels sont les indications et le bon moment pour réaliser un scanner ? cochez les réponses justes a. b. c. d. e. le doute diagnostic un scanner précoce peut modifier le traitement confirmation de sévérité le meilleur moment pour faire un scanner d’évaluation est entre la 24 et la 48° heure la non réponse aux traitements initiaux 66. parmi les conditions suivantes, lesquels ne font pas parti du SIRS ? a. b. c. d. e. température inf à 36° température sup à 38° fréquence cardiaque sup a 90 bat/min lipasémie sup a 5 fois la normale états d’agitation 67. la chirurgie en urgence devant une pancréatite aigue peut être indiquée dans les Situations suivantes sauf une, laquelle ? a. b. c. d. e. incertitude de diagnostic un taux d’amylase supérieur à 1500 unités une association avec une angiocholite une détérioration clinique progressive un sépsis du pancréas 15 68. un patient âgé de 32 ans hospitalisé et traité médicalement pour une pancréatite aigue au 12 eme jours il présente un abcés pancréatique , le traitement peut comporter toutesces propositions sauf une laquelle ? a. b. c. d. e. antibiothérapie drainage externe percutané pancréatectomie totale drainage chirurgical drainage sous control tomodensitométrique 69. les complications du pseudokyste du pancréas comportent toutes ces propositions sauf une laquelle ? a. b. c. d. e. abcés obstruction gastrique nécrose du pancréas rupture dans le péritoine hémorragie 70. une hyperamylasémie peut se voir en cas de ?(réponse juste) a. b. c. d. e. perforation d’ulcère gastro duodénal infarctus intestinal grossesse extra utérine péritonite aigue toute ces propositions 71. Parmi les affirmations suivantes concernant la nécrose pancréatique, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ? a. b. c. d. e. Elle ne se surinfecte pas Elle peut détruire la paroi des viscères creux Elle respecte toujours les vaisseaux spléniques Elle infiltre les mésos Elle peut s’organiser en faux kyste 16 72. Parmi ces affections quelle(s) est (sont) celle(s) qui peu(ven)t provoquer une poussée de pancréatite aiguë ? a. b. c. d. e. Hyperparathyroïdie Microlithiase de la voie biliaire principale Traumatisme abdominal Alcoolisme aigu Une hypertriglycéridémie de type I 73. La pancréatite aigue se caractérise par les données suivantes, sauf : a. b. c. d. e. L’hémorragie digestive fait partie du tableau clinique Elle peut être observée chez l’éthylique Elle peut être diagnostiquée par l’élévation de la lipasémie L’hypocalcémie constitue un signe de gravité Elle peut être en rapport avec l’enclavement d’un calcul au niveau de l’ampoule de Vater 74. Quelle est l’irradiation douloureuse la plus évocatrice qui puisse faire évoquer une pancréatite aigue ? a. b. c. d. e. Péri ombilicale en barre Sous costale droite Scapulaire droite Transfixiante vers le dos Descendante 75. Les signes cliniques suivants orientent vers une pancréatite aigue sévère, sauf : a. b. c. d. e. Vomissements Contracture épigastrique Choc hypovolémique Empâtement profond péri ombilical Tache(s) bleue(s) des flancs (signe de Grey Turner) 17 76. L étendue des lésions pancréatiques et la nécrose pancréatique sont les mieux appréciées par : a. b. c. d. e. Radiographie de l’abdomen sans préparation Cholangiographie rétrograde Scanner d’abdominal Artériographie coelio mésentérique Scintigraphie au technétium 77. Dans une pancréatite aigue hémorragique,sont de mauvais pronostic,les facteurs suivants, sauf : a. b. c. d. e. Elévation de la créatinémie Baisse de la calcémie Hyperleucocytose supérieure à 16000/mm 3 Hyperamylasémie Hyperglycémie 78. Facteur(s) non prédictif(s) de pancréatite biliaire suivants (critères de Blamey ) : a. b. c. d. e. Age supérieur à 70 ans Sexe féminin Amylasémie supérieure à 4000 UI/L ASAT (transaminases) supérieurs à 100 UI/L Phosphatases alcalines supérieures à 300 UI/L 79. Complication(s) rare(s) de pancréatite aigue : a. b. c. d. e. Choc Pleurésie Hémorragie Pseudo kyste Encéphalopathie pancréatique 80. Au cours d’une pancréatite aigue, les propositions suivantes sont correctes, sauf a. b. c. d. L’élévation de l’amylasémie est un signe spécifique L’élévation de la lipasémie est plus spécifique que celle de l’amylasémie L’élévation de la lipasémie est moins durable que celle de l’amylasémie L’élévation de l’amylasémie porte spécifiquement sur l’isoamylase pancréatique ce qui permet d’écarter d’autres diagnostics e. Une élévation très importante de l’amylasémie est plus souvent observée lorsqu’il s’agit d’une pancréatite d’origine alcoolique 18 81. Dans le traitement d’urgence des pancréatites aigues lithiasiques sévères, les mesures thérapeutiques suivantes sont considérées comme utiles et efficaces, sauf : a. b. c. d. e. réhydratation et remplissage volumique mise en place d’une sonde gastrique perfusion intraveineuse d’anti enzymes administration parentérale exclusive sphinctérotomie endoscopique en urgence 82. On ne doit pas envisager de geste thérapeutique chirurgical, endoscopique ou drainage en cas de : a. b. c. d. e. Calcul biliaire enclavé Pseudo kyste compliqué d’hémorragie Abcès pancréatique Nécrose infectée Encéphalopathie 83. Concernant la pancréatite aiguë : a. b. c. d. e. Elle comporte au plan anatomique un œdème ou une nécrose hémorragique du pancréas. Elle est observée à un âge plus avancé que celui de la pancréatite chronique. Elle peut être observée chez l'alcoolique. Elle peut être en rapport avec l'enclavement d'un calcul au niveau de l'ampoule de Vater. Elle est principalement observée chez l'homme. 84. Cause(s) véritable(s) de pancréatite aiguë : a. b. c. d. e. Azathioprine (Imure®). Virus des oreillons. Chirurgie digestive ou transplantation cardiaque. Hyperthyroïdie. Anomalie canalaire congénitale de type pancréas divisum ou pancréas annulaire. 86. La physiopathologie de la pancréatite aiguë peut faire intervenir : a. L'obstruction du canal pancréatique. b. L'augmentation de perméabilité du canal pancréatique due au reflux biliaire. c. L'activation prématurée des enzymes pancréatiques dans les acini sous l'influence de l'alcool. d. Un facteur vasculaire (hypotension). e. L'hypocalcémie. 19 87. Au cours de la pancréatite aiguë, l'activation des enzymes pancréatiques peut être à l'origine : a. b. c. d. e. D'exsudats pancréatiques et péripancréatiques. De coulées responsables de pertes protéiques et d'une hypovolémie. D'une nécrose du parenchyme pancréatique. D'effets systémiques portant notamment sur les facteurs de coagulation. D'une inactivation des leucocytes. 88. Une crise de pancréatite aiguë est évoquée devant l’irradiation douloureuse : a. b. c. d. e. Périombilicale en barre. Sous-costale droite. Scapulaire droite. Transfixiante vers le dos. Descendante. 89. Les signes cliniques suivants orientent vers une pancréatite aiguë sévère sauf / a. b. c. d. e. Vomissements incoercibles. Contracture épigastrique. Choc hypovolémique. Empâtement profond périombilical. Tâche(s) bleue(s) des flancs (signe de Grey-Turner). 90. Au cours d'une pancréatite aiguë : a. b. c. d. L'élévation de l'amylasémie est un signe spécifique. L'élévation de la lipasémie est plus spécifique que celle de l'amylasémie. L'élévation de la lipasémie est plus durable que celle de l'amylasémie. L'élévation de l'amylasémie porte spécifiquement sur l'isoamylase pancréatique ce qui permet d'écarter d'autres diagnostics. e. Une élévation très importante de l'amylasémie est plus souvent observée lorsqu'il s'agit d'une pancréatite d'origine alcoolique. 20 91. Au cours de la pancréatite l'étendue des lésions pancréatiques et la nécrose pancréatique sont appréciées par : a. b. c. d. e. Radiographie de l'abdomen sans préparation. Cholangiographie rétrograde. Artériographie coelio-mésentérique. Tomodensitométrie. Scintigraphie au technétium. 92. Les anomalies suivantes sont facteurs de mauvais pronostic dans une pancréatite aiguë hémorragique sauf : a. b. c. d. e. Elévation de la créatininémie. Baisse de la calcémie. Hyperleucocytose > 16000/mm3. Hyperamylasémie. Hyperglycémie. 93. Concernant les facteurs prédictifs de pancréatite biliaire, les propositions suivantes sont correctes, sauf : a. b. c. d. e. Age > 70 ans. Sexe féminin. Amylasémie > 4000 UI/l. ASAT > 100 UI/l. Phosphatases alcalines > 300 UI/l. 1. La nécrose pancréatique : a. b. c. d. Peut détruire la paroi des viscères creux Peut se surinfecter Peut se résorber Peut s’organiser en faux kyste 21 2. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont véritablement les causes d'une pancréatite aiguë ? a. b. c. d. e. Azathioprine (Imurel(R)). Virus des oreillons. Chirurgie digestive ou transplantation cardiaque. Hyperthyroïdie. Anomalie canalaire congénitale de type pancréas divisum ou pancréas annulaire. 3. Quelle est l'irradiation douloureuse la plus évocatrice qui puisse faire évoquer une crise de pancréatite aiguë ? a. b. c. d. e. Périombilicale en barre. Sous-costale droite. Scapulaire droite. Transfixiante vers le dos. Descendante. 1. Tous les signes cliniques suivants orientent vers une pancréatite aiguë sévère sauf un, lequel a. b. c. d. e. Vomissements incoercibles. Contracture épigastrique. Choc hypovolémique. Empâtement profond périombilical. Tâche(s) bleue(s) des flancs (signe de Grey-Turner). 2. Toutes les anomalies suivantes sont facteurs de mauvais pronostic dans une pancréatite aiguë hémorragique sauf une, laquelle ? a. b. c. d. e. Elévation de la créatininémie. Baisse de la calcémie. Hyperleucocytose > 16000/mm3. Hyperamylasémie. Hyperglycémie. 22 4. Parmi les facteurs prédictifs de pancréatite biliaire suivants, lequel est inexact ? a. b. c. d. e. Age > 70 ans. Sexe féminin. Amylasémie > 4000 UI/l. ASAT > 100 UI/l. Phosphatases alcalines > 300 UI/l. 23 CAS CLINIQUE 1 : Monsieur X..., 49 ans, consulte pour une perte de poids récente (15 kg en trois mois), une anorexie et des douleurs abdominales. Il s’agit de douleurs de siège épigastrique, irradiant dans Ihypochondre gauche et dans le dos. Ces douleurs ont une intensité forte, elles sont continues, sans paroxysme. Elles sont diurnes et nocturnes, Il n’y a pas de position antalgique. Le patient boit régulièrement 90 g d’alcool par jour depuis 15 ans, et fume régulièrement deux paquets de cigarettes par jour. A l’examen clinique, il existe un point douloureux sous-costal gauche. Le malade est ictérique. Il signale que ses urines sont foncées et ses selles décolorées. Le reste de l’examen clinique est normal. Les transaminases, et lélectrophorèse des protéines sont normales. La bilirubine totale est à dix fois le taux normal. Le TP est à 60 %. 1. Le type sémiologique des douleurs décrites dans ce tableau est celui des douleurs a. b. c. d. e. De la colique hépatique Du syndrome ulcéreux, duodénal Du syndrome ulcéreux par maladie de Zollinger-Ellison De la pancréatite De la colique néphrétique gauche 1. Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui qui permet en premier lieu de préciser le mécanisme de l’ictère? a. b. c. d. e. Biopsie hépatique Transit gastro-duodénal Cholangio-wirsungographie endoscopique Cholangiographie intra-veineuse sous perfusion Echotomographie hépatobiliaire et pancréatique 2. L’aspect décoloré des selles chez ce malade est expliqué par: a. b. c. d. e. Une diminution de la concentration des sels biliaires dihydroxylés dans les selle Une diminution de la concentration de l’acide cholique dans les selles Une augmentation du stercobilinogène fécal Une maldigestion lipido-protidique diminution du stercobilinogène fécal 24 3. L’abaissement du taux de prothrombine est vraisemblablement secondaire à: a. b. c. d. e. L’éthylisme chronique L’augmentation de la la bilirubine conjuguée dans le sang L’amaigrissement de 15 kg en trois mois Une carence alimentaire La cholestase extra hépatique CAS CLINIQUE 2 Un homme de 54 ans, porteur dune lithiase biliaire connue,éthylique chronique présente depuis 24 heures un syndrome douloureux épigastrique d’apparition brutale accompagné de vomissements. Lorsque vous l’examinez vous notez: - Une TA systolique à 8 cmHg - Une tachycardie = 11 2/mn - Une polypnée - L’auscultation cardiaque est normale - L’examen de l’abdomen montre que ce dernier respire mais vous notez quelques tâches ecchymotiques péri-ombilicales. La palpation met en évidence un météorisme, une légère défense diffuse à tout l’abdomen sans contracture. La température est à 37°8 Les touchers pelviens sont normaux. Vous évoquez le diagnostic de pancréatite aiguê. QueI(s) argument(s) est(sont) en faveur du diagnostic de pancréatite aigué? A - Lithiase biliaire connue B - Absence de contracture abdominale C - Baisse de la T.A. D - Ethylisme avéré E - Taches ecchymotiques péri-ombilicales ADE [278] A quel(s) examen(s) complémentaire(s) pouvez-vous faire appel pour étayer votre diagnostic? A - Echographie abdominale B - Artériographie coelio-mésentérique C - Abdomen sans préparation D - Fibroscopie oesogastroduodénale 25 E - Transit gastroduodénal aux hydrosolubles AC [279] L’évolution de la maladie pancréatique fait appel à la surveillance de: A - Transaminases sériques B - lonogramme sanguin C - Créatininémie D - Calcémie E - Gamma-glutamyl-transpeptidases BCD [280] Dans ce cas, vous préconisez systématiquement: A - Surveillance de l’électro-encéphalogramme afin de dépister les troubles de la conscience B - Mise en place d’un cathéter veineux C - Mise en place d’une sonde nasogastrique D - Mise en place d’une sonde vésicale à demeure E - Mise en place d’un cathéter intra-artériel pour surveillance continue de la tension artérielle BCD [281] La surveillance étant en route, les principes du traitement incluent de façon systématique A - Le remplissage vasculaire pour lutter contre le choc et les troubles ioniques B - La prescription de morphinomimétiques pour lutter contre la douleur C - Des vasopresseurs D - Une corticothérapie importante E - Des anti-histaminiques AB ?? [282] L’intervention chirurgicale sera décidée A - De principe en urgence 26 B - Devant l’apparition d’un tableau péritonéal aigu C - Devant la constitution d’un tableau angiocholitique typique avec calcul du cholédoque à la cholangiographie D - Dans la crainte de laisser se constituer une pancréatite chronique EDevant l’apparition d’un épanchement pleural gauche BCD !?? QROC 1. Comment faites-vous le diagnostic de pancréatite aiguë ? -Association de douleurs abdominales et lipasémie supérieure à 3 fois la normale. 2. Quelle antibioprophylaxie allez-vous prescrire devant une pancréatite aiguë ? -Aucune. Objet de nombreux débats, l'antibioprophylaxie n'est pas recommandée dans cette indication par les sociétés savantes. 3. Quelles sont les 2 principales causes de pancréatite aiguë ? -Lithiase de la voie biliaire -Alcool 4. Quelle est la principale complication à craindre dans les jours suivant une pancréatite aiguë nécrosante ? -Infection des coulées de nécrose. 27