5
Les îlots CpG: des structures atypiques
(Bird, 1986)
-régions génomiques de 200 à 5000 pb non-méthylés dans la plupart des tissus
- régions génomiques avec une fréquence en CpG proche de la fréquence
attendue selon la composition en bases G+C (CpGo/e ≈ 1)
- régions génomiques avec une fréquence en bases G+C élevée > 60%)
80
70
60
entage G+C
1,0
0,5
ort CpGo/e
50
40
pourc
rapp
5’ 3’
5’ 3’
start no-start
•Mutations spontanées (facteurs endogènes)
– Susceptibilité de certains nucléotides (C en T pour les CpG, déamination des
cytosines méthylées),
Erreurs de la machinerie cellulaire : copie de l
’
Dynamique des mutations
,
recombinaison inégale avec les séquences répétées (CNV), remaniement
chromosomique.
•Mutations induites (facteurs endogènes et exogènes)
– Action d'agents mutagènes (radiations, mutagènes chimiques, produits liés au
métabolisme cellulaire (ROS), pression environnementale,...)
– Activité de parasites intragénomiques
• Rétrovirus: virus intégrant son propre génome dans le génome de son hôte
• Eléments transposables (44% chez l’homme) : éléments capables de se dupliquer et de
se déplacer dans les génomes
• Efficacité de la machinerie de réparation de l’ADN
Taux de mutation chez l’homme
• Chaque individu est porteur d'environ 120 à 180 mutations nouvelles (i.e. qui
n'existaient pas dans les génomes de ses parents),
• La plupart des maladies génétiques humaines répertoriées à ce jour sont la
conséquence de mutations ponctuelles (dans des régions régulatrices ou
codantes),
• Les évènements de duplication/délétion font que les génomes de 2 individus
présentent en moyenne 24 à 70 Mb de différence (1% à 2%) ainsi le répertoire
génique de 2 individus: ± 200 à 600 gènes pour 20 à 23 000 gènes codants !
• Le taux de mutation dans les cellules somatiques est 17X celui des cellules
germinales chez l’homme (Lynch M, 2010, Trends in Genetics)
– Somatique : 10-9 par site et par mitose
–
-9
,
dbSNP : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/SNP 11 millions SNPs (2008)
HapMap (http://www.hapmap.org) 3,5 millions SNPs humain
Projet 1000 génome
• Les taux de mutation observés résultent d’un
compromis entre le coût des mutations (fardeau
mutationnel) et le coût de la réparation des mutations.
• Les taux de mutation varient au cours du temps au
sein d’un individu, entre types cellulaires, entre
lignées.
• Les taux de divergence observés résultent d’un
compromis entre la taille des populations (mode de
reproduction) et la valeur sélective des mutations.