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commerce international

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COMMERCE INTERNATIONAL 2012/2013
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE COMMERCE ET LES
ECHANGES INTERNATIONAUX
Les points clés du commerce mondial et les grandes mutations économiques forgent
l’environnement externe des entreprises et permettent de comprendre comment sont
façonnées les structures géopolitiques de chaque pays et les relations
internationales.
I. Les points clés du commerce mondial
Le principe du libre-échange défendu par le GATT puis l’OMC et relayés par un grand
nombre d’accords internationaux a permis le développement contemporain du
commerce mondial.
I.1. L’apparition de puissances émergentes
Le commerce international s’est largement développé après la Seconde Guerre
mondiale dans le cadre des Trente Glorieuses. Depuis 1960, il s’est structuré autour
de la Triade1 qui représente encore 80 % du commerce mondial en 2011 : Europe,
États- Unis, Japon
Depuis le début du XXIe siècle, des puissances émergentes remettent en cause la
nature et le volume des flux mondiaux. Les nouveaux acteurs sont la Chine, l’Inde et
le Brésil et dans une moindre mesure l’Argentine, le Mexique. La Chine, l’Inde et le
Brésil, de par le gigantisme de leur marché intérieur, leur volonté d’ouverture et leur
dynamisme économique menacent les premières puissances mondiales dans leur
position de leader.
I.2. L’institutionnalisation du commerce mondial
De nombreuses institutions ont une activité directement en rapport avec le
commerce international.
Organismes
OMC ou WTO
Organisation mondiale
du commerce ou World
Rôles
Né en 1995 à la suite du GATT (General agreement on
tariffs an trade).
l’OMC a pour objectif de libéraliser le commerce en
1
Le terme Triade a été utilisé et popularisé par l’économiste japonais K. Ohmae dans un ouvrage de 1985 et il
désigne les 3 aires géographiques mondiales qui dominent l’économie et la conduite de la politique
internationale : Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), Europe occidentale (Union Européenne principalement,
Norvège et Suisse) et Asie-Pacifique (Japon principalement, Corée du Sud et pays du sud-est asiatiques comme
Taïwan et Singapour).
En 2008, les pays de cette triade représentaient 68 % du PIB mondial, 75 % du commerce mondial, et 90 %
des opérations financières mondiales.
Mr.DHAHRI.T
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Trade Organisation
www.wto.org
constituant un cadre pour la négociation des grands
accords commerciaux, le règlement des différends, aide
les états en développement et assure un lien avec tous
les autres organismes internationaux.
OMD Organisation
Organisation intergouvernementale en matière de
mondiale des douanes
douane qui a pour objet d’améliorer l’efficacité des
WCO World Customs
administrations douanières : harmonisation des
Organisation
procédures et des régimes, facilitation de la supplywww.wcoomd.org
chain.
FMI Fonds monétaire
Créé en 1944 à Bretton woods il assure la coopération
international
monétaire internationale, la stabilité des taux de change
(apparenté à l’ONU)
et apporte aide et conseil aux pays pauvres.
Groupe banque
Le but de la banque mondiale est de lutter contre la
mondiale
pauvreté.
Elle apporte un appui financier par l’intermédiaire de la
www.banquemondiale.org BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le
développement) et l’IDA ou AID (Association
internationale de développement).
CNUCED
Organe dépendant des Nations Unies, créé en 1964 et
Conférence des Nations
contrepoids du FMI. Il œuvre dans le sens d’un
Unies sur le commerce
rééquilibrage des échanges mondiaux permettant
et le développement
d’intégrer les pays en développement.
www.unctad.org
Organismes
apparentés
à l’ONU
• FAO (Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture)
• OACI (Organisation de l’aviation civile internationale)
• OIT (Organisation internationale du Travail)
• OMI (Organisation maritime internationale)
• ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le
développement industriel)
I. 3. La montée des accords régionaux
De nombreux accords régionaux qui contribuent au développement du commerce
intra zones.
Accords en vigueur
Europe
Objectifs
Pays participants
AELE (Association
européenne de libreéchange)
Créer une zone de libre
échange
Islande, Norvège, Suisse
et Lichtenstein
http:www.efta.int
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UE (Union Européenne)
http://europa.eu
création d'un marché intérieur
européen et renforcement de
la cohésion sociale.
Actuellement 27 pays
membres2
Créer une zone de libre
échange
États-Unis, Canada,
Mexique
Continent Américain
NAFTA (North
american free trade
agreement) ou ALENA
www.nafta-secalena.org
MERCOSUR (Mercado
Union douanière
Comun del Sur)
www.mercosur.int
APTA (Andean Trade
Créer une zone de libre
Preference Act) revue
échange et favoriser la lutte
en 2002 : Andean Trade contre le trafic de drogue.
Promotion and Drug
Eradication Act
Argentine, Brésil,
Paraguay,Uruguay
États-Unis, Bolivie,
Colombie, Équateur,
Venezuela
Asie
APEC (Asia Pacific
Economic
Cooperation) :
institution
intergouvernementale
Zone de coopération
économique
21 pays membres dont le
Japon, les États-Unis,
l’Australie.
ASEAN (Association of
Zone de coopération
Economique
11 membres d’Asie du
Sud Est
www.apecsec.org
Southeast Asian
Nations)
www.asean.org
2
Allemagne (1952) , Autriche (1995), Belgique (1952), Bulgarie (2007), Chypre (2004) ,Danemark (1973) ,
Espagne (1986), Estonie (2004), Finlande (1995), France (1952), Grèce (1981), Hongrie (2004), Irlande (1973),
Italie (1952), Lettonie (2004) , Lituanie (2004), Luxembourg (1952), Malte (2004), Pays-Bas (1952),
Pologne (2004), Portugal (1986), République tchèque (2004), Roumanie (2007), Royaume-Uni (1973),
Slovaquie (2004), Slovénie (2004), Suède (1995)
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AFRIQUE
CEDEAO (La
Communauté
Economique Des Etats
de l'Afrique de l'Ouest) :
www.ecowas.info
COMESA (The
Common Market for
Eastern and Southern
Africa)
http://actrav.itcilo.org/a
ctrav-english/telearn/
global/ilo/blokit/comesa
.htm
créé en 1975, pour promouvoir
l’intégration économique et le
développement partagé des
pays membres pour former
une zone économique unifiée
en Afrique de l’Ouest
Zone de coopération
économique
Actuellement, il y a 15
pays membres dans
l’organisation3 .
Récemment la Mauritanie
s’y est retirée
20 pays sont membres
de COMESA4
UA (union africaine)
Elle a remplacé
l'Organisation de l'unité
africaine (OUA)
www.au.int
Créé en 2002 suite à la
Il y a actuellement 54,
Déclaration de Syrte du
soit tous les pays
09/09/1999, en vue, entre
d'Afrique, à l'exception
autres, d’accélérer le processus du Maroc5 , et du Somali
d’intégration sur le continent
land6 .
afin de permettre à l’Afrique de
jouer le rôle qui lui revient
dans l’économie mondiale.
Source Institut français des relations internationales : www.ifri.org
I. 4. -Typologie des accords régionaux.
· Accord de commerce préférentiel (ACP)= élimination partielle de la protection
· Zone de libre échange (ZLE)= élimination complète des barrières au commerce
· Union douanière (UD) = ZLE + tarif commun externe (TCE)
· Marché commun (MC) = UD + libre mobilité des personnes
· Marché unique (MU)= MC + harmonisation des normes
· Union économique= MU + politique monétaire commune
3
Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger,
Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
4
Angola, Burundi, Comores, RD Congo, Djibouti, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Libye, Madagascar, Malawi,
Maurice, Rwanda, Seychelles, Soudan, Swaziland, Uganda, Zambie et Zimbabwe.
5
qui s'est retiré de l'OUA en 1984 pour protester contre l'admission de la République arabe sahraouie
démocratique en 1982
6
qui n'est reconnu par aucun État
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II. Tunisie et zones de libres échanges
II. 1. Avec l'Union Européenne
L'Accord d'Association (17/7/95) instaure la création progressive d’une zone de libre
échange entre la Tunisie et l'UE au sein de l’espace économique euro-méditerranéen
comprenant les 15 pays membres de l’UE, les 12 pays méditerranéens et au sein
duquel les biens, les capitaux et les services pourront circuler librement, favorisant
ainsi l'intégration des économies de la région et créant une dynamique de
partenariat. L'Accord prévoit le démantèlement progressif de la protection tarifaire
tunisienne à l'encontre des produits européens selon un calendrier s’étalant sur une
période transitoire de 12 ans et fractionnée en 4 étapes soit:
- 1ère étape dès l’entrée en vigueur de l’Accord: produits importés par la Tunisie
d'origine UE, n’ayant pas de similaires fabriqués localement (12 % des importations
totales tunisiennes)-Liste 1.
- 2ème étape (5 ans): matières premières et intrants ayant leurs équivalents
fabriqués localement (28 % des importations tunisiennes de l’UE) - Liste 2.
- 3ème étape (12 ans): produits finis (30 % de l'ensemble des importations
tunisiennes en provenance de l’UE) - Liste 3.
- 4ème étape (8 ans): produits sensibles d'origine UE (30 % des importations
tunisiennes)- Liste 4.
Cet accord, entré en vigueur le 1er mars 1998, jette les bases d'une coopération
globale, fondée sur la réciprocité, le partenariat et le co-développement. La Tunisie a
commencé unilatéralement le démantèlement tarifaire le 1er Janvier 1996 bien avant
l’entrée en vigueur de l’Accord.
II. 2. Avec les pays Arabes
Tunisie – UMA
Les Chefs d'Etats Maghrébins ont paraphé le traité de Marrakech (17/2/89) constitutif
de l'UMA et prévoyant l'intégration économique des cinq pays du Maghreb. La
stratégie commune de développement adoptée en mars 1991 consiste à instituer,
dans une 1ère étape, une zone de libre échange des produits d’origine maghrébine.
L'objectif est de supprimer les obstacles douaniers, et d'instituer une union douanière
par l'unification des droits de douane ainsi qu'une réglementation douanière
harmonisée avec les Etats étrangers. Un marché commun entre les Etats membres
de l’UMA doit être également constitué dans l’objectif d’intégration des économies
maghrébines et permettant la libre circulation des personnes et des biens d’origine
maghrébine.
Tunisie – Egypte
Accord du 5 mars 1998 instituant progressivement une zone de libre échange devant
être définitivement constituée à partir de l'an 2008, selon le schéma de
démantèlement suivant:
- Etablissement de deux listes de produits échangés en franchise de droits de
douanes et droits et taxes d'effets équivalents.
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- Démantèlement progressif des produits dont les droits de douane sont compris
entre 0 % et 20 %. Ces produits seront échangés en franchise totale à partir de l'an
2003.
- Démantèlement progressif des produits, dont les droits de douane sont supérieurs
à 20% à un rythme annuel de 10 %.
Tunisie – Maroc
Accord du 16 Mars 1999 instituant progressivement une zone de libre échange selon
le schéma de démantèlement suivant:
- Etablissement d'une liste commune soumise à un droit de douane unique de
17,5%, hors programme de démantèlement.
- Etablissement de deux listes de produits échangés en franchise de droits de douane
et droits et taxes d'effets équivalents.
- Exclusion des produits agricoles.
- Etablissement d'une liste exclue de la franchise et du programme de
démantèlement.
- Etablissement de trois listes de produits faisant l'objet de démantèlement progressif
selon les taux, prévoyant des avantages accordés de part et d'autre, par rapport aux
programmes de démantèlement prévus par les deux accords de partenariat entre les
deux pays et l'UE.
L’accord d’Agadir
L’accord d’Agadir du 25 février 2004 marque une étape dans la progression de
l’intégration Sud-Sud. Cette initiative intra-régionale lancée par le Maroc, la Tunisie,
l’Égypte et la Jordanie, vise à établir une zone de libre-échange entre ces pays.
L’accord permet de créer un marché de plus de 100 millions d’habitants dans les
quatre pays concernés et d’offrir par là même de nouvelles possibilités aux
investisseurs européens dans cette région. L’UE s’est engagée à appuyer le
processus d’Agadir tant sur le plan financier que sur le plan technique.
Cet accord devra permettre de dynamiser les échanges commerciaux, de développer
le tissu industriel, soutenir l'activité économique et l'emploi, augmenter la
productivité et améliorer le niveau de vie dans les pays signataires. De même, il
devra favoriser la coordination des politiques macroéconomiques et sectorielles des
pays concernés, notamment dans les domaines du commerce extérieur, de
l'agriculture, de l'industrie, de la fiscalité, des finances, des services et de la douane,
en plus de sa contribution à l'harmonisation des législations économiques.
Concernant les dispositions relatives au commerce, les pays contractants ont adopté
un calendrier prévoyant une exonération totale des produits industriels à partir du 11-2005. Il a par ailleurs été convenu de libéraliser le commerce des produits agricoles
conformément au programme exécutif de l'accord de gestion et de développement
des échanges commerciaux entre les pays arabes pour la création de la grande Zone
Arabe de Libre échange.
Le secteur des services sera libéralisé conformément aux termes de l'accord général
du commerce des services de l'OMC. De même, concernant les barrières douanières,
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COMMERCE INTERNATIONAL 2012/2013
les subventions, le dumping, les mesures préventives, les déséquilibres dans la
balance des paiements, la propriété intellectuelle, les mesures sanitaires et
phytosanitaires, seront appliquées les mesures adoptées par les accords de l'OMC.
Les termes de l'accord stipulent également l'application des règles d'origine arabo
méditerranéennes qui sont conformes aux règles d'origine euro-méditerranéennes,
quitte à adopter tout amendement qui pourrait y être apporté ultérieurement.
III.
La mesure des échanges internationaux
Ils sont mesurés grâce aux statistiques du commerce extérieur établies par la
douane. De nombreux sites institutionnels fournissent toutes les évolutions par zone,
secteur et période (voir. site de l’OMC et de l’OCDE en particulier).
III.1 . Indicateurs du commerce international
Les principaux indicateurs économiques et commerciaux du commerce international
sont résumés dans le tableau suivant :
Indicateurs
Signification
Solde de la balance des transactions
courantes : exportations – importations
de biens et de services
Balance des paiements
Compétitivité économique
Taux de couverture : exportations en
FOB/importations en CIF * 100
Terme de l’échange : prix des
exports/prix des imports
Part de marché : exportations /
demande mondiale * 100
Marché intérieur ou apparent
Production + importations –
exportations
Taux de pénétration du marché
intérieur :
importations / marché intérieur * 100
Effort à l’exportation :
exportation / production * 100
Degré d’ouverture de l’économie
nationale : (exportations +
importations) : 2 / production
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Ensemble des transactions économiques
et financières d’un pays avec l’extérieur
Il est souhaitable d’enregistrer des
excédents commerciaux. Le taux de
couverture doit être proche de 1 ou
supérieur à 1
C’est le prix relatif entre les exportations
et les importations
Compétitivité et performance d’un pays
sur les marchés internationaux
Mesure de la demande apparente
Sensibilité de la demande intérieure aux
produits importés
Part des produits exportés dans la
production nationale
Mesure la part du commerce international
Sensibilité de l’économie nationale aux
variations du commerce international
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III. 2. États des lieux en 20117
On analyse habituellement les échanges internationaux selon trois critères : les
échanges en volume, en valeur, et par zone géographique. On constate globalement



que le taux de croissance des échanges internationaux progresse plus
rapidement que la production
que la part des services (20% des échanges) s’accroît sur le long terme
que plus de 80% du commerce mondial est réalisé par la triade (Amérique du
Nord, Europe et Asie-pacifique) l’Union Européenne représentant globalement
37,1% des échanges mondiaux en 2011.

Analyse en volume
D’une manière générale, le taux de croissance des échanges internationaux est
supérieur à la croissance du PIB. Ainsi, en 2011, le volume des exportations de
marchandises ont augmenté de 5%, à un rythme sensiblement plus rapide que la
production mondiale de marchandises (2.4%).
Le taux de croissance de la production mondiale est tombé à 2,4 pour cent en 2011
alors Le volume du commerce mondial des marchandises a augmenté de 5,0 pour
cent en 2011.
Analyse en valeur
La valeur totale en dollars des exportations mondiales de marchandises a augmenté
de 19 pour cent, passant à 18 200 milliards de dollars EU en 2011. Cette
augmentation, presque aussi importante que celle de 22 pour cent enregistrée en
2010, s’explique en grande partie par la hausse des prix des produits primaires.
Les exportations de services commerciaux ont quant à elles progressent de 11 pour
cent en 2011, passant à 4 100 milliards de dollars EU. La part des services
commerciaux dans le commerce total des marchandises et des services commerciaux
(sur la base de la balance des paiements) était de 18,6 pour cent, ce qui est le
chiffre le plus bas depuis 1990.
Exportations mondiales de marchandises et de services commerciaux,
2005-2011
(Milliards de $ et variations annuelles en pourcentage)
Valeur
2011
Marchandises 18,217
Variation annuelle en %
2009
2010
2011
-22
22
19
2005-11
10
Services
commerciaux
4,149
-11
10
11
9
855
-23
15
8
7
Transports
7
Le rapport sur le commerce mondial de l’OMC 2012 :
Source : http://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2011_f/its11_toc_f.htm
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Voyages
1,063
-9
9
12
7
Autres services
2,228
-7
8
11
10
commerciaux
Source : Secrétariat de l’OMC pour les marchandises et Secrétariat de l’OMC et de la
CNUCED pour les services commerciaux.
Le total de ces échanges représente 22 366 milliards de $.
Analyse par zone
En termes géographiques, les échanges internationaux sont principalement effectués
entre trois zones : L’Europe, l’Amérique du Nord, et la zone Asie-Pacifique (Chines et
Japon essentiellement).
Les grands ensembles mondiaux représentent les Unions régionales ou les zones de
libres échanges de type Alena, Mercosur ou ASEAN (Philippines, Indonésie, Malaisie,
Singapour, Thaïlande, Brunei, Vietnam, Laos, Birmanie et Cambodge).
Parmi ces grands ensembles, l’Union Européenne est le premier acteur mondial avec
près de 40% du volume total des échanges internationaux, en tant qu’Union
Économique intégrée. Cette union intégrée est définie par l’absence de frontières
douanières internes, par la mise en place d’un tarif extérieur commun (les même
droits de douane s’appliquent dans toute l’Union, quelque soit le pays membre
d’entrée), par des institutions communes de régulation de la concurrence, et pour les
pays membres de la zone Euro, par l'usage d’une monnaie commune.
Cependant le poids de l’UE dans le commerce international peut être considéré
comme une fiction partielle, dans la mesure ou les échanges franco-allemands, par
exemple s’analysent aussi comme un échange international c’est à dire entre deux
États (ou territoires) souverains.
En 2011, les cinq principaux exportateurs de marchandises étaient ainsi :
1° la Chine (1 900 milliards de dollars EU, soit 10,4 % des exportations mondiales)
2°les États Unis (1 480 milliards de dollars EU, 8,1%)
3°l’Allemagne (1 470 milliards de dollars EU, 8,1 %)
4° le Japon (823 milliards de dollars EU, 4,5 %)
5 les Pays Bas (660 milliards de dollars EU, 3,6 pour cent)
Si maintenant l’on fait abstraction des échanges entre les pays membres de l’Union
européenne et si l’on considère l’UE comme une entité unique, les principaux
exportateurs étaient :
1 l’Union européenne (2 130 milliards de dollars EU, soit 14,9% du total mondial)
2 la Chine (13,3 %)
3 les États-Unis (10,3 %)
4 le Japon (5,7%) 5 la République de Corée (555 milliards de dollars EU, soit 3,9 %)
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