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veille  et  de  suivi  qui  ont  permis  d'établir  une  stratégie  nationale  cohérente  pour  faire  face  aux 
retombées de la crise et préserver les équilibres intérieurs et extérieurs de notre pays. 
 
  Ces mesures ont permis d'atténuer l'impact de la crise sur l'économie nationale qui a réussi à 
maintenir un rythme de croissance positif et conserver ses équilibres globaux. 
 
  Mon  pays  a  également  réussi  à  préserver,  voire  améliorer,  sa  notation  attribuée  par  les 
agences internationales et à améliorer son classement auprès de plusieurs organismes internationaux. 
 
  La  Tunisie  s'est  toujours  distinguée,  sous  la  conduite  éclairée  de  S.E.  le  Président 
Zine El Abidine BEN ALI, par une démarche caractérisée par sa gradualité et sa volonté de concilier 
les dimensions économiques et sociales, mettant le progrès de l'économie au service de l'amélioration 
du niveau de vie du plus grand nombre de la population. 
 
  Cette démarche s'inscrit également sur le long terme en veillant à ce que le secteur bancaire 
soit d'abord et avant tout au service du développement et à l'abri de la spéculation et de la recherche 
du gain rapide. 
 
  Les récents développements de la conjoncture économique et financière mondiale semblent 
apporter des signes positifs quant à la sortie de récession de l'économie mondiale. 
 
  De ce fait, la communauté internationale est appelée plus que jamais à conjuguer davantage 
ses efforts et à développer les relations de coopération en vue de prévenir le retour d'une pareille crise. 
 
  Ceci  implique  la  nécessité  de  parvenir  à  un  consensus  général  en  faveur  d'un  système 
économique  et  commercial  international,  garant  de  la  stabilité  dans  le  monde,  et  en  mesure  de 
transformer la mondialisation en une force motrice du développement économique durable, juste et 
équitable. 
 
  C'est à ce titre que notre Conférence offre l'occasion de réfléchir sur une stratégie mondiale 
où l'OMC peut assumer un rôle plus important afin de donner davantage la priorité à la dimension 
développement qui, faut-il le rappeler, constitue la pierre angulaire du Cycle de Doha. 
 
  À cet égard, je tiens à mettre l'accent sur les deux éléments suivants: 
 
  D'abord, nous avons tous en ce moment la responsabilité de préserver les acquis réalisés dans 
les différents domaines de négociations et de poursuivre les travaux en faisant preuve davantage de 
compréhension et de souplesse et en conjuguant nos efforts activement afin d'aboutir à une conclusion 
fructueuse du Cycle de Doha. 
 
  Ensuite, nous devons admettre que tout retard dans la conclusion du cycle actuel affectera 
négativement les perspectives de croissance de l'économie mondiale. 
 
  Certes, cette croissance est tirée par le développement soutenu des exportations et la levée des 
entraves aux échanges de biens et de services, mais elle est également tributaire de la mobilisation de 
l'investissement extérieur et des financements au profit des pays en développement, ainsi que de la 
mobilisation  d'une  aide  plus  consistante,  pour  concrétiser  les  Objectifs  de  développement  du 
Millénaire. 
 
  La Tunisie reste, à ce titre, attachée à une organisation à vocation universelle qui incarne un 
système  commercial  multilatéral  équitable,  fondé  sur  les  règles.    Aussi,  nous  exhortons  les  pays 
Membres à faire preuve de flexibilité pour faciliter et accélérer l'accession des pays en développement 
tout en tenant compte des termes et conditions en rapport avec leur statut de PED.